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Citations de Cesare Battisti (69)


Tout prévoir, ne jamais rien laisser au hasard, sauf l'amour.
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- Tu es belle Janaïna.
- Belle, oui on me l'a déjà dit, répondit-elle sèchement.
Après avoir réfléchi un peu, elle ajouta d'une voix fatiguée :
- Mais tu es écrivain, tu sais bien qu'on ne peut apprécier un livre seulement pour sa couverture.
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Cesare Battisti
L'imprudence est devenue le seul acte de rébellion pour celui qui est anéanti par le monde.
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La vie m'emmène et je m'engage souvent sur des chemins inconnus.
(p. 30)
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Ils [les livres d'histoire] prétendent nous faire gober que la découverte de l'Amérique s'est faite à coups de fanfare et d'eau bénite. Mais souvent, bien avant qu'un troupeau de soutanes puant osât frôler les côtes pour y planter l'épée en premier et la croix ensuite, on avait déjà déchargé sur une île un de ces bannis dont on se servait comme cobayes pour tester les cannibales ou les démons qu'on supposait vivre ici.
(p. 24)
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Et pour un père, son fils est toujours un imbécile. En dépit de tous mes efforts pour me convaincre que cette histoire frisait le ridicule, ces deux coups de fusil à la caisse de retraite me résonnaient dans la tête. Il y avait dans cet acte quelque chose d'affreusement vrai, de bestial. Pourtant, tirer en l'air quand les bureaucrates ne vous écoutent plus me semblait la chose la plus naturelle du monde. J'en savais quelque chose.
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La pire chose qui puisse arriver à un révolutionnaire, c'est de prendre le pouvoir.
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- Fais-moi confiance, personne n'osera tirer sur un type armé d'un rouleau de papier-cul.
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"Le monde va à l'envers, on n'y comprend plus rien. Avant, les choses étaient claires : à droite, il y avait la droite, à gauche la gauche, au moins on savais où voter non de dieu ! J'en aurais vraiment vu de toutes les couleurs avant de crever !"
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La fatigue est une arme du pouvoir, elle frappe en silence.
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Une tape et j'écrasai un moustique sur le mur. En retirant ma main, je regardais le vermeil de mon sang virer au brun [...]. Rien que du sang, sans date et sans origine. Un moustique n'a pas le temps pour ce genre de détails, il pique pour se reproduire. Il n'y a que les humains pour finir leur vie écrasés contre le mur du préjugé par eux-mêmes érigé.
(p. 77)
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"... alors, je n'imaginais pas qu'après m'être évadé d'une prison, j'allais pénétrer dans une autre forteresse d'où toute fuite serait impossible".
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"C'est idiot, pire encore, romantique, mais qu'est-ce que je peux y faire ? L'imprudence est devenue le seul acte de rébellion pour celui qui est anéanti par le monde".
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Il a voyagé dans un état de conscience minimale, en se raccrochant à l'idée que tant qu'il y avait des nuages sous ses pieds, il pouvait espérer qu'un autre soleil l'attende. Soutenu par ce dispositif de repli, il laisse derrière lui les continents, l'océan et ses amours. Sans croire une seule seconde qu'il les a abandonnés pour toujours.
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La vérité est faite de nombreux fils indémêlables. Voilà pourquoi, quand on essaie de la dire, on commet souvent des erreurs.
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A Rio, tout le monde est bien. Il suffit de tourner un coin de rue pour tomber sur quelqu'un de chez soi. Alfonso s'y sent chez lui. Comme dans son village d'origine, on y apprend à fuir avant de savoir marcher. On fuit d'abord la faim, puis les balles des patrons ou de la police. Et comme cela ne suffisait pas, le feu qui détruit les favelas est le même que celui qui brûle les forêts. C'est le même ciel qui se colore de rouge. Et si la pluie ne vient pas tout laver, les larmes le feront...
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Dans le livre du futur, tout est écrit : les choses et les gens, les amours et les révolutions, sur ses pages barbouillées qui se tournent à toute vitesse. Il ne reconnait plus les vieux décors, les sentiments qui les ont gouvernés le fuient. Quand il croit avoir trouvé une raison, un voile de tristesse vient la ternir. Ses pas se font plus pesants, son corps est fatigué de le suivre...
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Demain. Un mot qu’on murmure sans cesse dans le même instant répété est un mensonge. On ment pour échapper, au moins par l’imagination, à une situation dans laquelle on se sent prisonnier. À quoi ressemblera demain ? Demain arrivera-il ? Une grande fête aura lieu, tout le monde se prépare : il y a des flashes, des ministres et des danseuses. Il manque les fleurs, il apportera les roses jaunes de son jardin.
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Mais, une fois que tu as écarté ce genre de délire, il reste que quand les cadavres commencent à s'aligner, le motif est toujours unique : un gros tas de fric.
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C’est réconfortant de parler avec quelqu’un qui dit ce qu’il pense.
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