Citations de Charles Bukowski (2091)
Ne me fourrez pas dans une pièce remplie à ras bords d'êtres humains. Jamais. Et moins encore un jour férié. S'il vous plaît.
Vieillir est très étrange. Pour l'essentiel, parce qu'on passe son temps à se répéter qu'on se décatit, qu'on décline.
La souffrance ne crée pas l'oeuvre, seul l'écrivain la crée.
Faites-leur donc entendre de la bonne musique, eh bien ils se gratteront l'oreille. La majeure partie des morts l'étaient déjà de leur vivant. Le jour venu, ils n'ont pas senti la différence.
Sous leur crâne, on ne trouve que du coton. Ils gobent tout, Dieu comme la patrie, sans jamais se poser la moindre question. Mieux, ils ont vite oublié ce que penser voulait dire, préférant abandonner à d'autres le soin de le faire. Du coton, vous dis-je, plein le cerveau !
L'horreur, ce n'est pas la mort mais la vie que mènent les gens avant de rendre leur dernier soupir. Ils n'ont aucune considération pour elle et ne cesse de lui pisser, de lui chier dessus.
Quand vous prenez ce genre d'hommes et que vous les opposez aux figures que je vois déambuler dans les rues ou gameler dans les cafétérias ou parader à la télé, la différence me paraît si gigantesque que quelque chose se déchire en moi, comme si l'on me décrochait des coups de lattes dans le bide.
L'hippodrome est un résumé de la condition humaine: la vie ferraillant contre la mort jusqu'à l'ultime défaite. Personne n'en sort vainqueur, tout au plus, cherchons nous à obtenir un sursis, un instant de répit avant d'être précipité dans le brasier.
Le meilleur lecteur ou, pour tout dire, le meilleur être humain, mâle ou femelle, est celui qui vous gratifie de sa non présence.
La différence entre une démocratie et une dictature, c'est qu'en démocratie tu votes avant d'obéir aux ordres. Dans une dictature, tu ne perds pas ton temps à voter.
"Je veux baiser avec toi, elle a dit. A cause de ton visage.
- Qu'est-ce qu'il a mon visage?
- Il est magnifique. Je veux détruire ton visage avec mon con.
- C'est l'inverse qui risque de se passer.
- T'y fie pas trop.
- T'as raison. Les cons sont indestructibles."
(…) comment sais-tu que je suis taré ? Comment font les gens pour s’en tirer ?
jésus, marie, joseph, c’était affreux –par d’immenses orifices vaginaux, ils sortaient en courant de dessous la terre et me bousculaient comme si j’avais été une toupie, alors que j’arpentais Times Square avec ma valise en carton.
Bukhart nous avait baisés jusqu’à l’os, mais nous ne pouvions pas invoquer la loi, car lorsque tu n’as pas de fric, la loi cesse de fonctionner.
"He was devoted to de-Disneyfication of all of us.. someone has to kick the Mickey Mouse out of our heads" William Packard about Bukowski....
"He was devoted to de-Disneyfication of all of us.. someone has to kick the Mickey Mouse out of our heads" William Packard about Bukowski...
Et n'oublions pas l'herbe, qui, pour eux rime avec Révolution. Mais l'herbe n'est pas la solution. Par le sang du Christ, s'ils la légalisaient, la moitié d'entre eux arrêterait d'en fumer. La prohibition a engendré plus d'ivrognes que les varices de nos grand-mères. On n'enfreint les interdits que parce qu'on nous les impose. Qui a envie de baiser son épouse tous les soirs? Ou même d'ailleurs une fois par semaine?
26. Plantez-vous un cierge allumé dans le cul, et le Paradis sera à votre portée.
Bluebird poem
There's a bluebird in my heart that
wants to get out
but I'm too tough for him,
I say,
stay down, do you want to mess
me up?
you want to screw up the
works?
you want to blow my book sales in
Europe?
there's a bluebird in my heart that
wants to get out
but I'm too clever, I only let him out
at night sometimes
when everybody's asleep.
I say, I know that you're there,
so don't be
sad.
then I put him back,
but he's singing a little
in there, I haven't quite let him
die
and we sleep together like
that
with our
secret pact
and it's nice enough to
make a man
weep, but I don't
weep, do
you?
a beginning
"When women stop carrying
mirrors with them
everyplace they go
maybe then
they can talk to me
about
liberation"