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Critiques de Charlotte Link (471)
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L'Emprise du passé

Charlotte Link (auteur allemande), débarque à nouveau en Angleterre et nous livre un roman policier, tout plein de suspens psychologique ...

Si vous fantasmiez , Mesdames , sur les cottages anglais , avec ce livre, ça devrait se terminer! Oubliez les cottages des les livres de Jane Austen , les siens sont les lieux de terribles événements .

A Scalby , il est le lieu d'un meurtre atroce perpétré sur un ancien inspecteur de police , Richard Linville . L'enquête est confiée à Caleb Hale, un flic tout juste remis d'une cure de désintoxication . Alcoolique d'un jour, alcoolique toujours ? Et il a beau être bon, très bon comme flic, Kate la fille de la victime , dévastée, veut elle aussi se jeter dans l'enquête . Il faut dire qu'elle a des arguments, elle est inspectrice à Scottland Yard , mais elle n'est pas terrible comme flic .Une atroce timidité , un isolement subi et voulu ...

Leurs enquêtes vont se croiser pour notre plus grand plaisir , mais pas pour celui de l'inspecteur chargé de l'enquête ..Kate remue le passé , Caleb, épaulé par deux coéquipiers ,creuse du coté des archives de la police ...

C'est un roman policier classique avec inspecteurs , avancées et reculs dans l'enquête ; oui mais c'est brillant et riche psychologiquement .

J'espère recroiser la route de Caleb ou de Kate , Charlotte Link a crée deux personnages attachants et complexes , le rythme est intense et les pages se tournent toutes seules ...jusqu'au bout de la nuit .

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L'enfant de personne

Voilà un thriller passionnant et addictif où l'auteure au merveilleux talent de conteuse, construit son intrigue en allers et retours entre présent ——un soir de juillet 2008 et passé sous forme de flash- back—— Londres en 1940...où l'héroïne Fiona , alors âgée de onze ans est placée dans une ferme du Yorkshire pendant les graves bombardements par sa mère.

Elle se lie d'amitié avec Chad , l'un des fils de sa famille d'accueil.





J'ai préféré la partie historique plus prégnante, l'auteure s'attache aussi à décrire minutieusement les paysages colorés qui descendent doucement vers la mer, les sentiers que surplombent de hautes falaises..... les champs humides, les journées sans nuages, la mer bleu saphir, les soleils couchants ..



Le noeud de l'action se déroule autour de Staintondale, Ravenscar, Scarborough ....



La tragédie familiale prend naissance au coeur de la deuxième guerre mondiale.



Des années plus tard, en 2008, deux crimes odieux sont commis, celui de Fiona devenue une vieille dame , le crâne fracassé à coups de pierre et celui de Annie Mills , une étudiante qui vivait aux alentours de Scarborough, la tête fracassée contre un mur ...



Bien des personnages hantent ce pavé de 692 pages, Gwenn, trente- cinq ans , qui vit avec son père Chad, (l'ami de toujours de Fiona) , marquée par la solitude , l'asociabilité, la timidité et l'ignorance, Leslie , médecin , petite fille de Fiona, Brian Sommerville dit Nobody, Karen Ward , Ena Witty, Jennifer, Dave, le «  fiancé » de Gwenn, Valérie Almond , policière ....

Quel est le secret que cachent Fiona et Chad? La faute ?

Qu' est devenu le jeune garçon si particulier Nobody?

De nombreuses questions se posent , le suspense psychologique s'intensifie....

N'en disons pas plus...

L'auteure brouille les pistes à souhait : une tragédie familiale violente et haineuse, soupçons , vengeance effrayante et passionnante ,gros mensonges et apparences trompeuses, la guerre, les bombardements, alibis et mensonges , mobiles et histoires anciennes, camouflages, ressorts bien huilés ...vérité tronquée ...

Le lecteur bluffé, passe un bon moment.

Un récit trépidant fort bien mené , un ouvrage épais difficile à lâcher.

Mais ce n'est que mon avis , bien sûr .









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Les disparues de la Lande

Une autrice allemande qui maîtrise très bien le "so British".

Une inspectrice de Scotland Yard, Kate Linville, revient dans son village natal, Scarborough afin de vendre la maison paternel. Une surprise l'y attend. Les anciens locataires ont carrément vandalisé la maison et Kate se retrouve à séjourner dans une petite pension familiale.

Comme le titre le dit, ce sera le récit de plusieurs disparitions, certaines très anciennes et d'autres récentes. On retrouve, sur la lande, le corps d'une ado qui semble être morte de faim...et l'adolescente de la pension où réside Kate disparait elle aussi et réapparait en disant avoir été enlevée mais incapable de donner plus de détails. Puis, une jeune fille prise en charge par les services sociaux, disparait elle aussi…Est-ce que ces disparitions sont toutes reliées? Est-ce le fait d’un seul prédateur ?

Mais Kate est en congé et ne peut pas vraiment enquêter surtout que c'est l'affaire de l'inspecteur Caleb Hale, un inspecteur avec qui elle a déjà eu affaire...Mais, mais, sa nature de flic reprendra le dessus bien sûr.

Une construction très intéressante, une narration intelligente, un suspense maîtrisé et le personnage de Kate est loin des super héros ou des flics qui trainent des casseroles. Un personnage ordinaire, vulnérable, manquant d'assurance et se questionnant sur ses compétences ça nous change.

Une ambiance des petites villes côtières anglaises aux odeurs d'embruns, de plages balayées par le vent d'automne, un décor qui ajoute nostalgie et plaisir à la lecture.

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L'enfant de personne

Dans le Yorkshire, de nos jours, une jeune fille se fait massacrer en revenant d'une soirée de baby-sitter.

Quelques mois plus tard, Fiona Barnes, une dame qui allait atteindre ses 80 ans se fait aussi massacrer en rentrant d'une soirée familiale pendant laquelle elle avait été plus que désagréable.

Depuis quelques temps Fiona recevait des appels téléphoniques où elle n'entendait que la respiration.

Cela la tracassait et elle venait de le confier à Chad, un ami plus âgé qu'elle de quelques années.

Au début du livre, on lit que Fiona n'est pas en paix avec son passé mais on n'en sait pas plus.

On apprend vite qu'elle est arrivée dans cette région au moment des bombardements de Londres, accueillie par les parents de Chad. Un petit garçon perdu l'accompagnait. Elle ne l'acceptait pas. La vengeance vient-elle de ces faits?

Tous les personnages sont analysés à fond.

Je dois avouer que les faits du passé de Fiona m'ont particulièrement intéressée. J'y cherchais les clés du mystère.

Pour terminer, un très beau roman policier et je retiendrai surtout : "Méfiez-vous de l'eau qui dort" . Ce qui est le cas dans de nombreux romans à suspense mais ici c'est surprenant quand même.

J'aime beaucoup retrouver de temps en temps un roman de Charlotte Link. L'idée de celui-ci m'était venue d'Annette 55. Merci Annette.

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L'Emprise du passé

Qui pouvait bien en vouloir à Richard Linville, apparemment policier paisible à la retraite de la police de Scalby au Royaume-uni.

Le crime est horrible, l'assassin a vraiment voulu le torturer.

Sa fille, Kate, sergent à Scotland Yard prend un congé quelque temps après la mort de son père pour élucider le crime mais elle n'est pas en charge de l'enquête.

Ce sont Caleb Hale et sa collègue qui sont responsables afin de trouver l'assassin.

Un deuxième crime est commis et Kate apprend que son père n'avait pas une petite ville tranquille.

Les soupçons portent sur un criminel pour qui Richard Linville avait mené l'enquête et maintenant sorti de prison.

Un second suspense s'ouvre. On voit ce dangereux criminel en relation avec une famille qui a adopté un petit garçon.

Ce que j'apprécie chez Charlotte Link, c'est son côté analyse des personnages. Ils sont rendus attachants comme Caleb qui sort d'une désintoxication alcoolique, comme Kate qui n'a aucune confiance en elle et vit une vie solitaire, persuadée de ne plaire à personne.

On ouvre un volet de l'enquête et d'autres volets s'ouvrent aussi bien à propos de l'enquête que des personnages principaux.

C'est pour moi la richesse du roman policier de l'auteure.

J'ai beaucoup apprécié l'écriture et la traduction très agréables à lire.



Challenge pavés

Challenge plumes féminines
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Une fille en cavale

Simon, allemand de Hambourg, quarante ans, fraîchement divorcé, deux enfants, traducteur, est en vacances dans le sud de la France, au bord de la mer dans la maison de son père.

Il fait laid, il pleut, à quelques jours de Noël, les fêtes s'annoncent tristes pour lui. Il n'aura certainement pas ses enfants et sa nouvelle presque compagne Kristina refuse de le suivre car il ne lui a pas encore présenté ses enfants.

Le long de la plage, il voit une jeune femme seule, désemparée et lui propose de lui offrir un repas.

Elle semble terrorisée , a perdu ses papiers et ne veut pas s'adresser à la police.

Simon va l'héberger et rentrer dans un engrenage infernal rondement mené et admirablement structuré par Charlotte Link qui nous emmènera dans le passé sordide de Nathalie à Metz, dans les mésaventures de son petit ami, Jérôme.

Via Jérôme nous serons embarqués en Bulgarie où des familles extrêmement pauvres croient envoyer leurs filles vers le mannequinat à Rome.

Toute cette histoire se déroulera sur 6 jours et comptera son lot de victimes.

L'auteure structure son récit à merveille, sans grande surprise mais elle a le mérite de faire sortir une réalité qui est plus proche de la nôtre car les Allemands comme notre auteure connaissent mieux les difficultés des gens de l'Est que nous qui vivons plus éloignés.

Je me suis attachée au personnage de Simon, un peu bonne poire et à celui de Nathalie, une gamine qui avait dû devenir adulte très tôt.

Une lecture prenante qui manque juste un peu de surprises mais qui ne contient aucune longueur et ne provoque aucun ennui.

Je n'avais encore lu qu'un livre de Charlotte Link "Le poids du passé" et cela remonte à plus de dix ans.



Challenge plumes féminines
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La maison des soeurs

Pour me rafraichir, je suis partie dans la maison des sœurs,(Westhill) dans le Nord de l’Angleterre, et plus précisément dans le Yorkshire où j’ai rencontré Barbara et Ralph un couple d’avocats allemand qui part en déconfiture et choisi de s’y éloigner pour se retrouver.



Isolés et reclus sous une tempête de neige, ce couple, va être confronté à cette réalité météorologique. Pour faire face à ces hostilités, passer le temps, Barbara impuissante et résignée explore les environs pour chercher du bois, faire du feu, manger.



Dans un appentis, sous de vieilles planches, elle exhume un manuscrit écrit par France Gray. Barbara, gardienne du temps, se plonge et entraine le lecteur, dans la découverte d’une saga familiale qui se déroule sur plusieurs générations.



Frances Gray personnage central, ancienne propriétaire des lieux, nous conte au fil des pages, sa vie, ses combats, ses renoncements, ses souffrances, sa famille, et j’ai été captivée par ces destins enfouis, épris de liberté, passionnés, qui se croisent, s’aiment, se déchirent.



Le temps a passé vite malgré les 700 pages, j’ai apprécié le portrait des différents personnages que Charlotte Link nous fait découvrir.



Même si l’histoire de Barbara et Ralph passe au second plan, j’ai aimé la construction de ce roman dont le passé offre au lecteur un bon moment de lecture.



Une histoire captivante qui cache ses mystères, son secret, son dénouement et qui pourrait offrir une belle adaptation cinématographique.

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Les Racines de la Vengeance

C’est la 3eme enquête de Kate Minville et Caleb Hale après l’emprise du passé et les disparues de la lande et je prends toujours autant de plaisir à les suivre dans leurs investigations. Ici, une prise d’otages, une tentative de meurtre et quelques disparitions vont mettre nos deux inspecteurs en défaut pendant près de 400 pages (et le lecteur sur les dents 😉). Même si l’histoire s’avère plutôt classique (c’est à dire moins inattendue que les précédents opus), la plume de Charlotte Link, toujours aussi fluide et addictive, fait clairement le job. Et je lirai volontiers la suite des aventures de nos 2 détectives (d’autant que certaines questions restent en suspens…)

C’est donc un essai à nouveau réussi pour la plus britannique des autrices allemandes !
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La dernière trace

Disparition volontaire ?

Meurtre?

Comme à son habitude l'auteure ménage le suspense jusqu'à la fin ....



Le Lecteur suit avec impatience et intérêt les pérégrinations de près ..



10janvier 2003: Elaine Dawson quitte son village du Somerset afin de répondre à l'invitation de Rosanna , son amie qui se marie à Gibraltar avec Dennis.

Tous les vols de départ sont annulés à cause du brouillard .

Elaine accepte alors de passer la nuit chez un aimable londonien Marc .Reeve, avocat.

On ne la reverra plus.



Cinq plus tard, Rosanna , journaliste doit écrire une série d'articles sur les disparitions inexpliquées .

Saura t- elle enfin ce qui est arrivé à Elaine?

L'intrigue , trop longue : 638 pages , à mon avis, dresse deux beaux portraits de femmes : Rosanna et Elaine , les personnages sont très nombreux : Dennis ,le mari de Rosanna, Rob son fils en détresse, Jacqueline, l'ex femme de Marc, artiste , Cédric , le frère de Rosanna, la famille Gordon, Sally , la mère , alcoolique , Gordon , le père , Linda et Angela , les filles, Marina Dowling, Geoffrey , pétri de haine et de rancoeur....



L'auteure les fait exister à sa manière , à travers leurs vies compliquées , une psychologie torturée, aiguisée ou amoindrie par les événements .



Charlotte L. imagine avec son talent habituel, toutes sortes de comportements dictés par la peur ,la brutalité , la jalousie les épreuves, les situations branlantes ou déstabilisantes, difficiles à vivre , l'errance ou la fuite , les moments sombres, les faux semblants et les mensonges...



Elle embrouille à souhait toutes les pistes .....



Cet ouvrage est un mélange habile de roman policier - sentimental bien ficelé à haute tension psychologique—tragique —-où une petite faute d'inattention, une chute,une étourderie peuvent entraîner de lourdes conséquences ....



J'ai été un peu déçue cette fois , j'avais deviné le meurtrier trop tôt.

Même si le lecteur prend du plaisir: ce livre , bien écrit , me semble trop long , pétri de contorsions pour aboutir à une fin prévisible .



Cela ne m'empêchera pas de continuer à lire Charlotte Link, une auteure que j'aime bien.



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L'Invité de la Dernière Heure

Encore un excellent thriller psychologique de Charlotte L.: je suis admirative de la façon dont elle tient son lecteur en haleine de bout en bout.



On ne lâche pas cet ouvrage qui vous mène par le bout du nez ....



L'auteure creuse , cerne , tisse , avec finesse, bon sens et maestria les fils complexes , subtils, embrouillés de la galerie des différents personnages de plusieurs histoires qui se déroulent en parallèle, réunies en une seule à la toute fin, imprévisible , inattendue..



Leurs caractères respectifs, leurs destinées sont analysés , décrits avec une minutie psychologique remarquable tandis que le puzzle, cette curieuse toile d'araignée, prend forme...



Le lecteur s'imprègne des personnages devenus familiers au fil des pages .



C'est bien écrit, le roman se déroule entre Munich et la côte Varoise.



Différents thèmes sont abordés:

l'abandon et la perversité , les sévices de l'enfance massacrée, maltraitée,négligée, détruite, ballotée de famille de sang en famille d'accueil ,les traumatismes graves engendrés , les soubresauts de l'amour , ses folies, la dissimulation, la jalousie , les mensonges et les cachotteries , la haine, le deuil brutal impossible à surmonter , la douleur de souvenirs d'enfance qui peuvent engendrer la névrose et le déséquilibre, voire ....une certaine paranoïa.



On vit avec Greta et Fred, Inga et Marius, jeunes mariés, Karen et Wolf, au bord de la rupture , Clara et Bert, Agneta et Sabrina Baldini , Rebecca et Félix, un certain Maximilian , les lettres anonymes .....

Une très beau moment de lecture entre deux ouvrages compliqués .

Merci beaucoup à Sabine qui me l'a fait découvrir.

Je le recommande.

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La Vallée du renard

Ravie d'avoir renoué avec Charlotte Link, auteure allemande de thrillers psychologiques! J'avais lu quelques livres d'elle déjà, mais il y a longtemps...



Ce que j'ai apprécié essentiellement, c'est l'analyse fouillée des différents personnages, leur complexité bien rendue, à travers la focalisation interne qui permet d'entrer directement dans leurs pensées. D'autre part, il n'y a pas de temps morts dans le déroulement des événements, l'écriture est fluide , les paysages du Pays de Galles superbes. Rien de fracassant dans ce livre, certes, mais un moment de lecture divertissant, agréable.



Juste quelques jalons de l'intrigue pour vous mettre "en appétit ", si l'on peut dire ,car un fait, en particulier, est horrible à imaginer...Une journée d'août 2009, un jeune délinquant anglais ( oui, l'auteure place ses histoires en Angleterre, c'est curieux....), Ryan, kidnappe une femme, Vanessa, et l'enferme dans une cage, à l'intérieur d'une grotte, pensant demander une rançon. Sauf qu'il est arrêté pour un autre délit, avant d'avoir pu regagner l'endroit....



Trois ans plus tard, il sort de prison. Et tous ceux qui gravitent autour de lui vont se retrouver dans la tourmente.Mais, chut! De nombreuses fausses pistes s'offrent à nous. La résolution de l'énigme est peut-être un peu mélodramatique...



Pour finir, sachez que la vallée du renard, ne sera pas, comme on pourrait le croire, un lieu romantique...
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Les disparues de la Lande

Un roman où vous l’aurez compris dans le titre on assiste à une série de disparitions de jeunes filles.

Saskia n’est jamais rentrée chez elle après une visite chez une amie. Un an plus tard son corps est retrouvé par des randonneurs dans la lande. Cette affaire est elle à mettre en lien avec celle de la disparition de Hannah Caswell ? Cette jeune qui avait raté son train, n’est jamais rentrée chez son père.

Il y a aussi l’affaire Allard. Carol Jones qui travaille au service d’aide sociale à l’enfance suit cette famille. Suite à un appel du collège elle se rend chez eux. Mandy est absente depuis le début de la semaine et les parents n’ont fourni aucune explication. Suite à une violente dispute avec sa mère, elle est partie du domicile. Carol est inquiète, elle a peur pour la jeune fille car les médias parlent du « tueur de la lande »

On suit aussi l’affaire de cette jeune fille de 14 ans qui a disparue sur un parking. Le temps que sa mère Deborah réalise quelques courses, elle laisse sa fille Amélie dans la voiture. Une petite demi-heure plus tard, elle ne peut que constater sa disparition. Quelque temps après elle réapparait mais n’est pas très bavarde…

Kate Linville, policière à Scotland Yard est dans ce secteur car elle venue voir la maison héritée de son père. Une voisine l’a prévenu que les locataires ont fichu le camp après avoir tout saccagé. Même si ce n’est pas son secteur et qu’elle n’est pas mandatée pour travailler sur cette affaire, elle ne peut pas s’empêcher de faire ses propres recherches. Elle connait déjà l’inspecteur Hale qui avait enquêté sur le meurtre de son père.

Comme la police piétine, un coup de main de sa part est nécessaire.

Pas toujours facile de s’y retrouver au départ et de comprendre où toutes ses disparitions vont nous mener. Pour apprécier ce roman, laissez vous porter par l’intrigue…

#LesDisparuesdelalande #NetGalleyFrance
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Le soupirant

J’ai lu il y a quelque temps : « L’enfant de personne » et « L’emprise

du passé » .

La lecture de deux critiques d’autres livres de cette auteure m’ont incitée à emprunter«  Le soupirant » , à la médiathèque .



Cette histoire passionnante, sans prétention, bien menée m’a entraînée jusqu’au bout de la nuit ...



L’auteure, à son habitude mêle habilement histoire de cœur et suspense . Elle crée une atmosphère particulière : un homme apparemment , bien sous tous rapports rencontre inopinément une jeune femme , Leona, traumatisée, fragilisée par la défenestration d’une inconnue sous ses yeux, alors que son mari choisit de la quitter.



Elle se lie d’amitié avec un certain Robert, frère de la victime ...

De là découleront histoires de famille, secrets, trahisons, non - dits ,famille déboussolée, complot ,surveillance et course aux abois dans la campagne ...





Que sait Leona de celui que Wolfgang son mari surnomme son

«  soupirant »?

Suspense psychologique , personnages bien cernés , angoisse distillée par petites touches, actions qui s’enchaînent à un rythme soutenu ,même si l’identité du meurtrier se devine aisément——-une mention spéciale—- : dans la dernière partie de l’intrigue le lecteur se retrouve dans la tête du «  soupirant » .

Une fois de plus Charlotte Link a réussi à me bluffer, une lecture facile, agréable qui m’a fait passer un bon moment , entre deux ouvrages compliqués .

Grand merci à Sabine !



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Les disparues de la Lande

Après l’emprise du passé où elle recherchait le  meurtrier  de son père, l’inspectrice Kate Linville  est de retour ! Alors qu’elle réside dans une pension de famille le temps de la vente de la demeure de ses parents, Kate apprend la disparition de la jeune fille de la maison. Amélie a  14 ans. Cette disparition fait écho à celle de Saskia, une jeune fille dont on vient de retrouver le corps. Sans qu’elle soit diligentée sur cette enquête, Kate se retrouve embrigadée dans cette histoire où elle retrouve Caleb, inspecteur en charge des investigations…

Un roman à l’ambiance typiquement anglaise (bien que l’autrice soit allemande) aux personnages attachants, terriblement seuls, et à l’intrigue bien menée. Je n’ai absolument pas deviné les tenants et aboutissants de l’enquête. Vivement le prochain opus 😉
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L'Invité de la Dernière Heure

Très bon thriller encore , de cette auteure allemande! Cette fois, l'intrigue se déroule non pas en Angleterre, mais en Provence et à Munich.



Ce qui me plaît toujours autant, c'est la finesse psychologique dont Charlotte Link fait preuve. Les personnages sont vraiment fouillés, interessants à observer, complexes. D'autre part, elle sait user nos nerfs et nous mettre sur de fausses pistes...



La construction du roman est un peu déconcertante au départ mais on s'y fait très vite: plusieurs personnages nous sont présentés , sans lien apparent. Karen, à Munich, accablée par le mépris de son horrible mari, et qui constate que quelque chose ne va pas chez ses voisins, tout reste bizarrement fermé... Rebecca, dans le midi de la France, isolée dans son chagrin, qui pense au suicide... Et deux jeunes étudiants, Inga et Marius, qui rejoignent en auto-stop la Provence... Il y a aussi ces lettres anonymes menaçantes , reçues par plusieurs femmes...



On se doute que plus on avance dans l'histoire, plus les pièces du puzzle s'assemblent. Je ne citerai que quelques thèmes présents dans le livre: la maltraitance des enfants, les obsessions amoureuses, la folie, le sentiment de culpabilité...



La fin est inattendue...Je poursuivrai mes lectures de cette auteure, c'est sûr ! Un bon moment de détente, entre deux lectures plus difficiles.
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L'Emprise du passé

Voici un polar psychologique fort bien mené: cela commence innocemment pour déboucher dans l’horreur absolue : un noeud inextricable se dénouant à la toute fin...



Qui pouvait bien en vouloir à Richard LINVILLE , ancien inspecteur principal, dans la North Yorkshire Police , retraité , retrouvé assassiné à son domicile de Scalby: un des nombreux criminels qu’il avait coincé , traqué et fait traduire en justice , un de ceux qui avaient passé des années derrière les barreaux à cause de lui?



L’enquête piétine et sa fille unique , Kate, trente- neuf ans , détective comme papa décide de prendre les choses en main , quitte à déplaire à son collègue, Caleb Hale, ancien alcoolique , sorti d’une cure de désintoxication , bien décidé à redorer son image....



Mais rien n’est simple : avec surprise Kate découvre brutalement que son père a trompé sa femme, berné sa fille , mené une double vie , scellant le sort peu enviable d’une famille d’innocents pour préserver sa tranquillité et ses intérêts propres, lui le flic, au- dessus de tout soupçon. ....



Caleb épluche les archives de la police, persuadé que Richard a subi la vendetta d’un malfrat , erreur ....

Kate creuse la vie de cet homme dont elle croyait tout savoir ....

«  Dire que Kate s’était figuré connaître son père par cœur! »



Emprise et pièges, accident fatal et engrenage infernal , enquête enfiévrée et noeuds d’embrouilles , lourd secrets de famille, INJUSTICE , morts, exploration du passé , pistes multipliées , séquestrations ...l’auteure nous balade jusqu’à la dernière page ....

Suspense, suspense ...

565 pages de bonheur!

«  On ne se remettait pas de la mort côtoyée de si près .... »



«  Quelque difficulté que l’avenir leur réserve , ils avaient retrouvé leur vie . »

Emprunté par hasard à la médiathèque , sur les conseils de mon amie Marilyn, quand même ....

Merci à elle .
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Les Racines de la Vengeance

Détective de Scotland Yard, Kate Linville est mutée à sa demande dans la ville de son enfance, Scarborough, où elle espère retrouver le chef Caleb Hale. Dans un train pour Leeds, elle sauve la vie d’une voyageuse poursuivie par un tireur inconnu dont l’arme sert quelques jours plus tard dans l’agression d’une autre femme à Scarborough. Kate doit trouver le lien entre les deux victimes pour identifier le tueur mais l’enquête se révèle très compliquée. Victime d’une cabale, son ami Caleb Hale a été suspendu et elle ne peut compter que sur elle-même pour découvrir les tenants et les aboutissants de cette enquête qui brutalement vire au cauchemar avec l’enlèvement d’une des victimes hospitalisée entre la vie et la mort.

Entre suspense psychologique et thriller efficace, cette troisième enquête de Kate Linville est une belle réussite. Kate est une policière très attachante, profondément humaniste et dotée d’une volonté de fer

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Les disparues de la Lande

Elle est forte Charlotte, elle est forte…



Novembre 2013 : Hannah Caswell, une ado, disparaît en rentrant chez elle. L’affaire reste un mystère.



Octobre 2017 : le corps d’une autre ado, Saskia Morris, 14 ans, est retrouvé sur la lande, près de la ville de Scarborough dans le nord de l’Angleterre. Elle serait morte de faim, la ville est sous le choc et la police n’a aucune piste sérieuse. Quelques jours plus tard, une autre jeune fille disparaît. Ses parents tiennent un Bed & Breakfast dans lequel Kate Linville, policière à Scotland Yard, logeait au moment des faits. Mais elle n’est pas dans sa juridiction et n’a aucun droit d’investigation. C’est Caleb Hale de la crim qui doit s’en charger. Il connaît Kate car il avait enquêté sur le meurtre de son père 3 ans plus tôt. Le policier pense que les affaires ne sont pas forcément liées car certains détails divergent. Kate n’est pas de cet avis et voyant que la police piétine sérieusement, elle va enquêter en douce…

Parallèlement, on suit Mandy Allard, jeune fille suivie par les services sociaux qui s’est enfuie de chez elle et survit comme elle le peut…



Il y a beaucoup de personnages comme d’habitude. Charlotte Link a un don pour mêler les intrigues et dépeindre la psychologie de chacun de façon à mener son lecteur sur des fausses pistes. Chaque homme a quelque chose à se reprocher, les femmes cachent parfois des blessures. Les personnages sont seuls, malheureux, dupés par la vie. Kate et Caleb, que j’ai eu plaisir à retrouver, ont aussi leurs fêlures. Les paysages du nord de l’Angleterre ont enfin toute leur place dans ce thriller psychologique haletant à la fin inattendue.

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Illusions mortelles

L’homme se prélasse et s’attarde dans la lassitude, il s’enlise dans les méandres d’une bonne vieille déprime, le regard bas, les yeux remplis de perles d’eaux salés, le froid s’abat au dehors, les pares brises se cristallisent d’une trainée blanchâtre, la nuit s’endort bercée par l’aube qui soleil le vent de sa douce fraicheur rayonnant à travers le ciel et ses nuages…



L’inspiration se meurt avec le temps, les conneries qui se répètent s’encrassent, et la mélancolie des sourires laissent place à une moue boudeuse, qui suis-je ? Cette question me taraude l’esprit triste, nappé d’un voile de déni, pourquoi ? Comment ? Mais ou et donc or ni car ? Les souvenirs d’un passé douloureux s’installent confortablement laissant peu de place à cette joie de vivre que nous cultivons pour le meilleur et pour le pire, mais quand le pire se poussiérise dans l’inconscient, le meilleur s’oublie, s’égraine et s’effiloche, Le temps tricote son écharpe pour l'hiver, pourvu qu'il soit doux vu le temps qu'il prend rien que pour enfiler deux aiguilles...



Je m’ennui alors je dissèque l’homme, pour comprendre et me comprendre, il y a matière à gamberger, cogiter implique de se foutre à poil, mais tout nu tout nu, Faut faire le tour du proprio dans les grandes profondeurs, et mettre les choses à plat, le bide à l’air, j’ai glissé sur une peau de banane, la sensation est bonne, mais le sol est bas, froid et la chute au combien douloureuse…



Le nez dans la merde, je relève la tête, pour jeter un œil, ça fait mal parfois d’ouvrir les yeux sur une réalité crue qui vous bouffe l’optimisme, égoïstement anesthésié par les sentiments qui vous submergent de toute leur haine, alors qu’il suffirait de dédramatiser cette même réalité, lui dessiner un putain de sourire sur sa vérité, et lui dire que t’aime bien les salopes, surtout celles qui te mordillent les oreilles, mais pas celles qui t’arrachent les futilités d’une vie…



chatouille moi l’entre jambe plutôt, mais ne brise pas mes rêves de princesse déchue au rang des pleureuses, laisse-moi reprendre mon souffle coupé par la brutalité d’une baffe en pleine gueule, fallait prévenir merde, que je prépare à l’impact ouvrant les brèches d’une tristesse odieuse qui a du mal à se cautériser, les miracles n’existent pas, on fait face tout seule à cette image dévalorisante qui se déverse confortablement dans le conscient, nous renvoyant au reflet tristounet d’une joie de vivre tombée aux oubliettes…



Et il y a cette petite voix intérieure qui vous cause dans votre solitude profonde, se demande s’il ne serait pas temps de passer au deuil, de conjuguer au passé un présent bancal, s’il ne serait pas temps d’arrêter de s’apitoyer sur son nombril, de prendre la sérénité par les é pour illuminer un peu l’obscurité d’un futur incertain, longtemps bercé d’illusions, mais les œillères sont tombées, regarde comme la route est belle mais sinueuse, trébuche, titube, mais enivre toi du quotidien, relève la tête, souris moi, apprends à remarcher la tête droite…



Elle a raison cette petite voix, parfois elle raconte des conneries quand une femme aux formes généreuses se fantasme au coin de la rue, mais ouais, il est temps de se branler l’espoir d’un demain à la chaleur suffocante, bullant dans les profondeurs enivrantes.. ..



La vie c’est cool merde, pourquoi s’emmerder avec toutes les conneries qui la polluent, l’homme est ainsi fait, plein de faiblesses, il s’agenouille, et puis l’espoir renait d’un 95G, ou d’une moue délicieuse à embrasser ses lèvres savoureuses, enfin chacun fait bien comme il veut, faut juste trouver la bonne partition pour queue la musique soit harmonieuse et si une fausse note se glisse entre ses cuisses pleine d’envie, mets y la langue ou un doigt ou deux, pour accorder de nouveau sa façon de vivre…



Sinon pas trop emballé par le roman vu et revu donc sans plus mais je deviens aigri avec l'âge..



A plus les copains

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Le sceau du secret

Trois couples allemands passent des vacances depuis plusieurs années dans une maison du Yorkshire.

Mais cette année-là, l’ambiance monte en température et au fur et à mesure des pages les discussions créent une mauvaise atmosphère et le délitement des relations.



On suit surtout le point de vue d’une pièce rapportée, pourtant la plus équilibrée de tous : Jessica.



Je l’avais dit pour le premier roman commenté, “ L’invité de la dernière heure” : dans les thrillers psychologiques de Charlotte Link, il faut laisser le temps au temps pour installer les personnages et démarrer le scénario après une petite moitié du livre.



Il y a des morts, mais d’enquête policière point.

Vous serez en quelque sorte le détective, aidé par Jessica. Vous assemblerez alors les pièces du puzzle que l’auteur veut bien nous fournir.



Ce roman est placé sous le sceau du secret mais aussi de la dépendance manipulée par des personnalités toxiques.



Il confirme la qualité de l’auteur pour créer des situations, décrire des pervers narcissiques et une histoire qui se tient et nous tient.

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