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Critiques de Christian Lehmann (151)
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No pasaran, le jeu suivi de Andreas, le ret..

Jumangi des temps modernes



C'est un roman de Christian Lehmann, qui n'est pas très connu à l'époque mais son livre fait beaucoup de bruit depuis l'année 2000, il n'a pas reçu de prix. Son livre laisse suite à deux autres volumes.



C'est un roman fantastique dont les personnages principaux sont Thierry, Andréas et Eric, ils sont amis et sont des joueurs professionnels comme on les appelle au lycée; ils ont entre 16 et 18 ans. Andréas se distingue d'eux par son caractère néo-nazi, les trois amis passent leur temps à jouer aux jeux vidéos. L'histoire se déroule entre les années 1990 et 2000, ils habitent en France mais un voyage en Angletterre va bouleverser leur quotidien. Pendant leur voyage en Angletterre les ados font la rencontre d'un homme qui leur tend un jeu en disant que cela recommence encore. Le jeu est finalement plus fort que les ados et les entraine à bord du jeu le plus réaliste et inimaginable de leur époque. La vie et la mort les entrainent et les séparent petit à petit....

Un style de livre qui a été repris d'un autre livre: Jumangi



Ce livre m'a plu parce que c'est exactement ce à quoi je m'attendais après avoir lu le résumé, il y'a très peu de passages drôles, il est très réaliste (/spoil/ triste quand les personnages meurent/spoil/), les descriptions ennuyeuses des personnages et des paysages sont lassantes mais une fois passées, l'histoire redevient captivante. Il existe un dernier volume et le suspens de l'avant dernier nous donne envie de lire la suite. Ce livre fait comprendre au lecteur que les jeux vidéos ne sont pas bon et qu'ils peuvent causer notre perte.

Dans l'ensemble ce livre est facile à lire sauf à certains moments où les personnages parlent entre eux et qu'il est difficile de suivre leurs paroles mais il n'en reste pas moins un très bon livre, je le conseille à ceux qui aiment l'aventure et l'histoire.

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La Folie Kennaway

C'était, m'a-t-on dit, le premier roman de l'auteur. J'en garderai un souvenir agréable même si, au fil des pages, le dessein de l'auteur de nous offrir une sorte de "revisitation" du "Portrait de Dorian Gray" s'affirme de plus en plus nettement, hélas ! sans le talent et la puissance qu'y mit, dans le genre d'épouvante, le Graham Masterton du "Portrait du Mal."



"La Folie Kennaway" pèche peut-être justement par là : un refus de trancher, un désir de balancer entre le réalisme (le milieu de l'hôpital psychiatrique par exemple) et le fantastique (la véritable identité d'Henri Childs). L'auteur eût gagné à choisir carrément soit l'un, soit l'autre : le mélange s'alourdit vite, finit par révéler une incompatibilité foncière et la fin fait "plaquée" et n'a pas la grâce qui conviendrait à semblable exercice de style, il est vrai délicat.



Néanmoins, on décèle un potentiel dont je ne sais, pour l'instant, si Lehmann a su l'exploiter par la suite - après tout, un premier roman est toujours imparfait - ce qui incite à s'intéresser à sa production postérieure. Je vous tiens au courant - je vois pour l'instant qu'il est publié chez Rivages Noirs. ;o)
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No pasaran, le jeu : L'intégrale (BD)

(FV31)Lors d'un voyage scolaire à Londres trois jeunes gens fou de wargame vont se voir offrir le jeu ultime encore inédit. De retour en France ils vont y jouer et se retrouver dans les guerres du XX° siècle.

Bon album sur la frontière entre la réalité et le monde virtuel, sur la fascination de la violence, sur l'importance de connaissance de notre histoire.

Oui collège et lycée.
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No pasaran, endgame

La suite d'un roman génial. La terrible histoire d'Eric, Thierry, Gilles et Andreas se termine. Bien, mal ? Telle est la question. Endgame nous livre une la cruelle réalité d'autrefois aussi bien que celle d'aujourd'hui avec un parti qui ressemble au FN, des extrémistes de droite quasi skinheads, et des complots politiques. Lehmann replit son contrat et nous donne une triste vérité à laquelle on ne peut échapper. Un tour de force.
Lien : http://www.journaldugamer.co..
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No pasaran, endgame

Voici la dernière partie du jeu où nous retrouvons Andréas dans la France de 1942, Eric et Thierry impuissants ne peuvent pas le ramener. C'est Gilles, le frère d'Eric qui va tenter de le récupérer.

Ce dernier volet est plein de surprises. Autant le deuxième volet était moyen celui-ci est excellent. Le dénouement est surprenant. Les personnages qui gravitent autour des ses 3 garçons prennent plus d'ampleur et joue un rôle majeur pour le dénouement.



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No pasaran : Le Jeu

Ce livre est très intéressant car il mélange le monde d’aujourd’hui au monde qui était un siècle auparavant, au temps des guerres, les jeunes se baladent avec des insignes dont ils ne connaissent pas la signification et provoquent la terreur chez les anciens qui ont connu l’horreur des guerres. Ils se retrouvent coincés dans l’addiction d’un jeu vidéo plus que réaliste et doivent faire preuve de courage afin de s’en libérer.

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La Folie Kennaway

Roman noir, maudit , apocalyptique, une descente aux enfers de l'Art, aux tourments de la passion . Suspens et quelle révélation finale! Cauchemars et questions bibliques garantis. Ces rivages noirs font peur et envoûtent. L'art peut glorifier mais aussi détruire ses enfants. Une révélation pou cet auteur.
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No pasaran, endgame

J'ai fini cette série après trois tomes et quelques années d'attentes entre la parution des différents tomes en 2013. Cette trilogie est déroutante et passionante jusqu'au bout.

Dans le tome 2, Andréa est recherché par ses camarades et confronter à des épisodes compliqués de sa vie.

Dans le tome 1, l'auteur parlait aussi de la guerre des balkans avec le frère d'un des personnages.

Dans le dernier tome, tout est à nouveau bouleversé et on retrouve espoir en l'humanité, on y croise des justes pendant la seconde guerre mondiale.
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No pasaran, le jeu : L'intégrale (BD)

Il me semble que cette adaptation en BD du roman reprend assez habilement les thèmes du livre tout en exacerbant , par le biais du graphisme, la tension qui y règne. Cette histoire remue et provoque un certain sentiment de malaise qui peut susciter la réflexion du lecteur sur la violence, les frontières entre monde réel et virtuel, les désastres et l'atrocité des guerres dans l'Histoire.

Après, la narration est parfois un peu confuse et j'avais tendance à décrocher pendant ma lecture. Je reste très curieuse des réactions que peuvent susciter ce livre sur des lecteurs ados (fin collège mais surtout lycée).
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No pasaran, le jeu : L'intégrale (BD)

Pas conquise...



No pasaran débutait pourtant avec des atouts, une intrigue qui me plaisait, un univers de jeu vidéo agréable, et une couverture percutante grâce à son jeu de couleurs.



Mais la magie n'a pas entièrement fonctionné, si les graphismes sont sympas, l'histoire, elle, patine dans la semoule hélas. Certains personnages sont clichés, les moments dans le jeu sont confus, et mal incorporé au récit. L'intrigue est longue à se mettre en place, et sa résolution est tiré par les cheveux. Le côté "devoir de souvenir" n'est pas exploité correctement, bref, on ce récit n'a pas réussi à me convaincre.



Bonne lecture à tous.
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Une éducation anglaise

Une Éducation Anglaise, Christian Lehmann, éditions de l'Olivier

(Commentaire par David I. Rumsey, Staverton, Northamptonshire, RU)



« ... il m'apparaissait évident que ma mission consistait à protéger Susan, par tous les moyens. »



Ce sont les mots de Christian Lehmann, alors jeune adolescent qui est, depuis sa jeune enfance, un lecteur féroce et précoce. Il lit tout et n'importe quoi, des bandes dessinées aux thrillers en passant par Hugo et Camus. Ses héros sont des solitaires comme Philip Marlowe qui ne reçoivent d'ordres de personne et qui n'agissent que d'après leur propre sens moral. Christian a l'air studieux, inoffensif, innocent, c'est un élève modèle, premier de la classe, et « le plus infâme fayot qu'ait produit l'Éducation Nationale ». C'est pour ces raisons que personne n'aurait pu imaginer que dans son cartable trop lourd qu'il tirait, il y avait des livres qu'il avait volés. Oui, c'est un voleur à l'étalage !



Une Éducation Anglaise est un roman d'apprentissage qui raconte trois années (entre 12 et 15 ans, au début des années 70) de la vie de Christian Lehmann, descendant, du côté maternel, du clan Rohan, famille illustre de la noblesse française, qui avait émigré à l'Île Maurice pendant la Révolution Française ; l'histoire se déroule en France (Paris, Corse, Marseille) ainsi qu'en Angleterre (Londres, Sussex, Oxford). La grand-mère maternelle de Christian, “Granny”, avait donné naissance à douze enfants, dont la plupart ont quitté l'Île Maurice pour l'Angleterre et la France juste après la seconde guerre mondiale pour devenir médecins et dentistes.



Christian grandit à Paris au sein d'une famille aimante et protectrice. Il y a une frontière infranchissable entre ce qui est et ce qui n'est pas approprié pour les enfants. Mais le jeune Christian éprouve le désir insatiable de découvrir le monde adulte, de percer les secrets qu'on cherche à lui cacher. Et pour lui, les livres représentent le moyen de déchiffrer ce monde. Dès ses 12 ans, commencent ses voyages en Angleterre où il séjourne chez sa cousine Susan et son mari Mark dans le Sussex. Aussitôt, il est captivé. L'Angleterre, c'est la libération pour le jeune adolescent : il profite d'une automomie nouvelle, se trouve d'emblée une affinité avec le pays, se sentant chez lui pour la première fois. Il passe ses journées à arpenter les rues de Soho et de Brighton, à dénicher des magazines et des bouquins dans les librairies connues aussi bien que dans des échoppes moins connues perdues dans les ruelles. Il se familiarise avec la pornographie, la science fiction, les trois chaînes de télévision (en couleur qui plus est !), Tolkien, Monty Python et les feuilletons britianniques. C'est l'utopie. Mais bientôt, il va découvrir la face cachée de cette vie idéale : Mark, sous les dehors d'un homme de famille charmant et respectable, abuse de sa femme physiquement et moralement.



Christian craint pour la sécurité et le bien-être de Susan. Il décide de comprendre la nature du mal qui ronge Mark et de trouver un moyen pour sauver sa cousine. Mais comment réussira-t-il sa mission ? Et Susan lui ayant fait jurer de se taire, à qui peut-il demander de l'aide ?



C'est un très beau récit, aussi poignant qu'amusant. Lehmann possède la capacité (à la manière des “comedies” américains que j'aimais tant qui passaient à la télévision anglaise à la fin des années 70) de vous tirer des larmes de joie, suivies peu après par des larmes de tristesse. L'une de mes scènes préférées se passe à la fin de la Lutte Finale : Christian est délirant depuis quelques jours des suites d'une blessure profonde à la plante du pied, pendant des vacances familiales en Corse. À son chevet, la grand-mère paternelle (qui le jour même de l'accident avait saisi un crabe dans le seau de Christian pour l'avaler d'un coup, tout cru, au grand désarroi et dégoût du jeune garçon) et Anne-Marie (sa cousine, de quelques années plus âgée que lui, qui l'envoûte par ses idées de gauche, et de qui il s'entiche, après l'avoir vue nue sans qu'elle le sache). Lorsque Christian reprend conscience et se rend compte qu'elles sont parties prendre l'avion du retour, il est bouleversé par l'absence d'Anne-Marie et supplie son père de l'emmener à l'aéroport pour dire au revoir. Ils y vont mais c'est trop tard. le passage qui suit décrit de façon émouvante les remords de Christian pour ses préjugés envers sa grand-mère, et ses sentiments plus charnels envers Anne-Marie :



« Un instant, la silhouette massive apparut au sommet de la passerelle, suivie de celle, plus gracieuse, d'Anne-Marie... Je compris, et cette vérité était suffocante, que ma grand-mère allait mourir, elle aussi, avant longtemps, qu'elle m'avait veillé dans mon délire, parce qu'elle m'aimait, sans se soucier de mon odeur corporelle, de mes draps tâchés d'urine. Que j'étais lié à elle, à tout ce qui avait fait sa vie, et que je ne connaissais pas, comme à tout ce qui maintenant m'apparaissait odieux, son hygiène défaillante, ses manières paysannes, quand en fait, au fond de moi, j'étais complètement terrifié par sa vieillesse, et ce que je pressentais comme les signes avant-coureurs d'une mort annoncée. J'aurais voulu hurler son nom, comme elle avait hurlé le nom de mon grand-père, sans retenue, sans pudeur, pour qu'elle sût à quel point j'avais honte, pour qu'elle sût que, crabe ou pas crabe, je l'aimais. La carlingue l'engloutit, puis engloutit Anne-Marie, et je fermai mes yeux dans l'aveuglante lumière du soir, gravant à jamais la silhouette de ma cousine dans ma mémoire, ses jambes qui n'en finissaient pas, et ce T-shirt tendu sur sa poitrine, pour les siècles et les siècles, Amen. »





« Il faut que les personnages ne soient pas en toc », a dit Max Gallo en discutant des recettes d'un best-seller. Et là Lehmann ne déçoit pas le lecteur. Chaque personnage dans Une Éducation Anglaise est réel, a de la profondeur, un passé, un présent, un futur. Lorsque je lis les mots sur la page, il n'y a plus de séparation entre le jeune Christian et moi : c'est comme si c'était moi qui buvais du thé avec Susan dans sa cuisine (la maison de Susan ressemble, d'ailleurs, exactement à celle où j'ai grandi en Angleterre) ; c'était moi dans le pub avec Mark et ses “amis” ; c'était moi qu'a adopté la bande des quatre lors de la conférence de science fiction à Brighton ; et c'était à moi que parlait l'oncle Luther Rohan, professeur à l'université d'Oxford, de Tolkien dans le Vieux Soldat (chapitre sublime qui termine en des mots du Seigneur des Anneaux : “Rohan arrivait enfin”).



Lehmann réussit donc à l'épreuve Gallo. Mais ce livre, s'agit-il d'une autobiographie ou d'un roman tout court ? Sur la quatrième de couverture, on nous informe que c'est un roman d'apprentissage. Oui, un roman. Alors, si les personnages sont inventés, Lehmann est maître: pour moi, ses personnages sont aussi réels que Pip et Joe Gargery dans Les Grandes Espérances de Dickens (qui figure dans mon Top 10). le lecteur souhaite désespérément que les personnages soient vrais et que l'auteur ait vécu les événements qu'il raconte. Ce désir de croire est plutôt la volonté d'éviter la déception, déception que j'avais moi-même éprouvée en comprenant que les événements dans Papillon (premier livre que j'avais lu en français) n'étaient pas (tous ?) arrivés à Henri Charrière. Mais enfin, comme un tour de magie, bien qu'on veuille savoir comment il est réalisé, une fois su, on reste sur notre faim, et on voudrait n'avoir pas su ! Mieux vaut donc laisser le magicien en paix et ne pas poser la question.



Et quant à l'auteur ? J'ai lu d'autres livres de Lehmann, notamment, L'Évangile selon Caïn, et ce que l'on remarque à travers ses oeuvres, ce n'est pas seulement qu'il est un formidable conteur, mais qu'il est sensible aux malheurs et aux souffrances d'autrui; et non seulement en est-il conscient, mais veut-il défendre, se battre pour ceux qui ne peuvent pas le faire eux-mêmes ou qui ont besoin d'aide. Souvent, ces sentiments naissent dans les expériences que nous-mêmes, nous avons vécues et ceci est mis en évidence dans le récit de Lehmann où il raconte ses propres humiliations aux mains des camarades de classe. En écrivant ces mots, il me revient en mémoire une interview de Jean d'Ormesson dans laquelle on lui demande ce qu'il a appris lors d'une longue maladie récente. Et sa réponse ? « Qu'il y avait des gens plus malheureux que moi, des gens plus malheureux que moi. »



Ne serait-ce que pour cette raison, pour sa sensibilité évidente envers les gens qui souffrent, ceux qui sont “plus malheureux que moi”, pour le fait que l'auteur est préparé à se porter en défenseur des vulnérables, et d'éclaircir les problèmes auxquels nous, en tant que société juste, devons faire face, Une Éducation Anglaise et Christian Lehmann méritent d'être lus.

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La Tribu

Bien entendu, les méchantes langues de vipères trouveront que quand on est toubib, il est facile d'écrire un roman qui se passe dans le milieu de la médecine. Les autres, les autres vous dirons que, en fait, eh ben, c'est une histoire beaucoup plus hanté par les pourris qui praire ofitent de leurs positions pour faire des trucs pas bien jolis.

Et, pour finaliser l'intérêt que je porte à cette "tribu", j'ajouterais que quand un réalisateur comme Yves Boisset décide de l'adapter pour le grand écran avec, s'il vous plait, Georges Wilson et Jean-Pierre Bacri, là ça calme les grincheux.

Bon c'est vrai, comme d'hab, on préférera le livre, mais....
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Andreas, le retour

Un deuxième tome aussi palpitant que le premier, quoi que comme pour le premier certains passages m'ont mise mal à l'aise par leur brutalité...

Toujours beaucoup de réflexion sur la différence, la justice et la violence latente... des personnages plus vieux, plus surs d'eux même, plus affirmé dans leurs choix...

La fin est ... terrible, tout comme pour le premier... on n'a qu'une envie se jeter sur la suite, même si cela signifie replonger dans le cauchemar.
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Une éducation anglaise

Christian Lehmann est surtout connu comme auteur jeunesse. Dans ce récit autobiographique, il retrace ses années d'adolescence entre 12 et 16 ans où, enfant timide et malingre, il lisait absolument tout ce qui lui tombait sous la main, de Camus à Spirou en passant par la science-fiction. Pas de sentimentalisme dans ses descriptions, plutôt une évocation de sa famille bourgeoise et des personnages marquants qui la composaient.



La rupture vient quand il commence à aller régulièrement en Angleterre chez sa cousine. C'est là qu'il découvre les libraires et les disquaires anglais, véritables cavernes d'Ali Baba dans les années 68-70, et des passionnés de science-fiction avec lesquels il fait enfin partie d'une bande. C'est aussi la période où il comprend que sa cousine est mariée à un homme alcoolique et violent, il doit la soutenir mais aussi se taire ("ça ne se dit pas"), et cette situation va le faire passer de l'enfance à l'âge adulte par les réflexions qu'elle lui inspire.



Ce récit est un véritable roman d'apprentissage, un des meilleurs que j'ai lus, et il est écrit dans une langue riche et brillante. Bref c'est un véritable plaisir de lecture et il donne envie de lire les autres ouvrages de l'auteur

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No pasaran : Le Jeu

Un roman passionnant pour l'ado que j'étais, sur une thématique qui intéresse forcément les amateurs de jeux vidéos. J'ai lu ce livre en suivant le conseil d'une enseignante de collège pour les vacances et je n'ai pas été déçu. Un appel à la non-violence qui fait réfléchir.
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No pasaran, le jeu : L'intégrale (BD)

En séjour scolaire à Londres, Éric, Thierry et Andréas décident de fausser compagnie au reste de leur groupe. Ils échouent un peu par hasard dans un magasin de jeux vidéos, totalement isolé des quartiers commerciaux de la capitale anglaise. Le vendeur, après avoir reconnu le pin's que portait Andréas -un insigne de la sinistre Légion Condor- lui refile un jeu entièrement inconnu, sur une simple disquette. Rentrés en France, les trois jeunes introduisent la disquette dans un de leurs ordinateurs et là, surprise, l'univers qui s'ouvre sous leurs yeux se révèle d'une richesse et d'une qualité jamais vue. Chacun de leur côté, ils vont commencer une partie, l'un dans le cadre de la Première Guerre mondiale, le deuxième dans celui de la Guerre d'Espagne et le troisième, dans celui de la France occupée pendant la Seconde Guerre mondiale. Quelle que soit l'époque, les autres humains semblent traités de la même manière : comme de simples pions que le joueur principal peut utiliser, manipuler et surtout brutaliser sans crainte. Rapidement, Éric et Thierry se rendent compte de la dangerosité du jeu et arrivent, tant bien que mal, à s'en extraire. Andréas par contre, déjà sous la coupe d'un père aux idées d'extrême-droite, ne voit que du positif dans ce jeu hors-norme et il compte bien, de gré ou de force, réintégrer ses deux amis dans la partie.

Adapté du roman du même titre de Christian Lehmann, cette bande dessinée clairement science-fictionnelle emprunte les chemins du voyage dans le temps, de la politique-fiction et du manuel de mise en garde face aux idées d'extrême-droite. Louables intentions, extrêmement louables même. Le problème étant que, même s'il démarre avec une intéressante mise en scène des personnages et du cadre qui arrive à véritablement scotcher le lecteur, le récit s'enlise ensuite dans d'incompréhensibles -pour un non-joueur de jeux vidéos en tous cas- scènes de jeux et autres obscurs déroulés de parties dans lesquelles les personnages ne sont plus aussi clairement identifiables, environnés qu'ils sont par quelques seconds rôles éphémères et entraînés dans des sous-intrigues peu claires. Même si le message préventif reste clair, il perd de plus un peu de sa force par le fait qu'un des trois jeunes était, bien avant son entrée dans le jeu, déjà adepte des idées que le récit entend dénoncer. Le jeu ne fait finalement que renforcer ses convictions nauséabondes : s'il peut dégommer du communiste et du juif impunément, c'est que Papa avait bien raison. Ce n'est que trop tard, vraiment à la toute fin, que le jeu, comme animé de sa propre vie, lui renvoie la monnaie de sa pièce, dans un retournement qui nous a semblé par trop artificiel et sans véritable assise scénaristique. Pour une piqûre de rappel des dangers du fascisme et de l'extrême-droite en général, préférez 'La Vague', (le roman originel de Todd Strasser et/ou son adaptation cinématographique), un scénario simple et percutant, qui met également en scène un groupe d'ados, et dont la fin -glaciale- vaut cent fois l'épilogue de la nébuleuse histoire de nos trois geeks.
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No pasaran, le jeu : L'intégrale (BD)

Classique, incontournable, intemporel, à avoir dans sa bibliothèque.
Lien : http://www.bdencre.com/2014/..
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No pasaran : Le Jeu

Amateur de science-fiction, ce livre est pour vous! Nous vous le conseillons beaucoup car il n'est pas comme les autres, son intrigue est surprenante.



"No pasaran, le jeu" est un livre de science-fiction de Christian Lehmann, auteur français, médecin de profession. Il a aussi écrit "La citadelle des cauchemars".



La guerre d'Espagne, qui est le contexte histoire de ce livre, est une guerre civile opposant des républicains à des nationalistes entre 1936 et 1939.



Trois jeunes amis d'une même classe, Eric, Andréas et Thierry vont découvrir un jeu bien spécial, sur la guerre d'Espagne. C'était un vendeur énigmatique qui le leur avait donné et ils se demandaient bien pourquoi. Les raisons n'étaient pas forcément celles qu'ils imaginaient. Leur addiction à ce jeu allait entrainer une confusion entre la fiction et la réalité, jusqu'à ce que certaines blessures deviennent réelles.

A un moment de l'histoire, Andréas, un des jeunes qui a des pensées nazis dans la réalité va se retrouver une première fois dans le jeu dans une unité nazi puis une deuxième fois dans la peau d'un juif. Comment va-t-il réagir?

Ce livre est un roman d'apprentissage car le personnage tire des leçons, la première est que les jeux vidéos peuvent être nocifs pour la santé et la deuxième est que le jeu peut être aussi synonyme de rupture d'amitié.

Nous avons été tous d'accord pour mettre 4 étoiles à ce livre. Il nous a plu car il n'est pas comme les autres. Il très facile à lire et il est captivant d'autant plus que la fin est inattendue.

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No pasaran, endgame

Un dernier roman qui clôt magistralement la série No pasaran, le jeu. Impossible de lâcher ce titre dans lequel l'auteur tire admirablement toutes les ficelles pour laisser dans l'expectative le lecteur. Les personnages - principaux mais aussi secondaires - prennent de l'épaisseur, la succession des courts chapitres rythme le récit et surtout la distillation peu à peu d'indices titillent le lecteur jusqu'au dénouement final qui laisse ébranlé. Excellent roman pour démonter les rouages de "la bête immonde" qui sommeille (qui sait ?) en chacun de nous.
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La Citadelle des cauchemars

Vincent est hanté par un cauchemar récurrent : une horrible créature griffe la fenêtre de sa chambre. Il ne pourra échapper à la rencontre...
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