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Critiques de Christine Arnothy (128)
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J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir

J'ai lu ce petit livre quand j'étais au début du secondaire (12 ou 13 ans), nous avons dû l'analyser, c'était pour moi une première, je n'avais jamais analysé un livre et je ne connaissais quasi rien sur la guerre, Entrer dans l'univers de cette jeune fille, pas beaucoup plus âgée que moi au moment où je lisais ce livre,qui a vécu les horreurs de la guerre, m'a donné des frissons. Beaucoup de temps a passé depuis sa lecture, mais je m'en souviendrai toujours.
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J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir

Christine Arnothy, née dans une famille bourgeoise hongroise, a vécu le siège de Budapest à la fin de la Seconde guerre mondiale. Pendant deux mois, elle a vécu terrée dans les caves avec ses parents et leurs voisins, ne sortant que pour chercher de quoi survivre. Des moments d'angoisse pure, dans les rues jonchées de cadavres d'hommes et de chevaux, à la merci des obus et des balles des snipers. Enfin, la ville tombe, l'Armée Rouge y entre. Mais les libérateurs vont se révéler aussi brutaux et cruels que les Allemands. Christine et sa famille trouvent refuge dans leur maison de campagne mais, trois ans plus tard, ils doivent fuir leur pays. Après un voyage éprouvant, ils atterrissent dans un camp de réfugiés en Autriche. Christine trouvera le moyen d'en sortir grâce à un travail de nurse en France. Cependant, ce travail tient plus de l'esclavage qu'autre chose. De boulots galères en courtes trêves de bonheur, les premiers pas de Christine de la vie d'adulte sont difficiles. Heureusement, l'écriture de son premier roman et ses rêves de succès la soutiennent.



Christine Arnothy nous raconte, à travers son histoire, l'histoire d'un pays dont on parle peu : la Hongrie. On peut être un peu déconcertés par la manière très succincte dont elle décrit les événements dont elle est témoin. Cela peut donner une impression de froideur mais sans doute est-ce parce qu'elle a fait le choix - consciemment ou non - de ne pas tomber dans le racoleur. Elle raconte les faits simplement, sans les dramatiser. Cela n'enlève en rien leur force et l'imagination du lecteur peut faire aisément le reste du chemin. J'ai été particulièrement touchée par ce qu'elle montre de la vie de réfugié : ce que cela représente de quitter sa vie, sa maison, de traverser clandestinement des frontières, taraudé par la peur, d'être toujours stigmatisé par son accent, réduit à son histoire de réfugié. J'ai trouvé que malgré les décennies qui nous séparent de ces faits, c'est encore très actuel. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser aux réfugiés d'aujourd'hui qui, à presque 70 ans d'écart, vivent les mêmes situations.

Par contre, je n'ai pas trop apprécié de connaître les états d'âme de Christine. de plus, son style distant finit par être lassant.



En résumé, un livre pas très palpitant mais instructif et marquant quand même.

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Aviva

« Grand enfant à la dérive (...) »



Oui c'est le sentiment qui me vient après cette lecture. Je n'ai eu aucun sentiment pour le personnage principal de ce roman. Il était tellement perdu entre deux cultures, deux religions. Je reconnais que sa mère ne lui facilite pas la tâche pour grandir. Au fond, ce n'est pas parce que les enfants atteignent la majorité qu'ils sont adultes et celui-ci doit tellement grandir encore... Lors de la guerre de six jours, il s'éprend d'une jeune fille israélienne, militaire, lors d'un reportage photo qu'il doit faire pour le magasine français qui l'emploie. Il revient la chercher pour l'épouser quelques temps après. Il ne connait que son prénom Aviva, qui signifie printemps. Il en est effectivement au printemps de ses émotions et aura un long chemin à faire pour la retrouver mais surtout pour se trouver. Avec une infinie tendresse Christine Arnothy met un américain dans ses pas et j'espère qu'il progressera dans la découverte de ses envies et des nuances ainsi que des compromis inéluctables qu'il faut savoir faire.
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J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir

Ce livre m’avait été conseillé sur Babelio, et j'ai achevé ma lecture il y a un mois. (je n'ai toujours pas rattrapé mon retard dans mes critiques, je sais... *soupire*) Je ne connaissais pas cette œuvre jusqu'à là, mais j’ai découvert par la suite que c’était un roman devenu culte et que Christine Arnothy racontait son histoire à travers cette œuvre autobiographie.

Je n’avais pas trop d’appréhension à commencer cette lecture (bien qu’un peu triste car j’étais encore dans l’univers de Jours de juin, que j’ai tant aimé !), aimant et m’intéressant énormément à ce contexte de Seconde Guerre Mondiale.



J’ai été un peu déstabilisée au début ; je n’aimais pas trop le style d’écriture, la manière de raconter... Mais j'ai fini par m’habituer. Très vite, au fil des pages, je fus happée par le récit. En peu de temps, la narratrice, avec des mots et des phrases simples, réussit à me toucher profondément, à me faire ressentir de nombreuses émotions, une tristesse face à une situation que je n’ai jamais vécu et dont je ne pourrais jamais comprendre l’horreur.

J’ai fini par beaucoup aimer la première partie de cette lecture.



Cependant, j’ai eu plus de mal à accrocher à la suite, quand ils sont à Vienne, puis qu'elle part à Paris… J'aimais bien le récit mais sans plus. Cette deuxième partie du livre m’a moins intéressée, moins captivée, et je n'ai pas réussi à apprécier le personnage de Georges.



Bref, je ne regrette pas cette lecture mais j’aurais voulu l’aimer davantage, c’est vrai… Des œuvres sur la Seconde Guerre Mondiale, ce n'est pas elle qui me marquera le plus.
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Jouer à l'été

Après une carrière d'actrice bien remplie, c'est encore et toujours une belle femme, au port altier, dotée d'un fort tempérament indépendant mais regrettant le vide de sa vie. Il rêve de devenir comédien, déjà désabusé. Vingt ans les séparent. Elle veut un gigolo. Il veut la gloire et son argent.

Ces deux âmes désespérées se lancent dans un combat où les faux-semblants, les sarcasmes et les mensonges viendront miner les derniers remparts qui les maintenaient dans un semblant de réalité, où chacun jouait un rôle, niant ses sentiments.

J'ai apprécié cette plongée dans le désespoir des protagonistes et la manière dont l'auteur rend cette tristesse au travers de leurs échanges.

" (...) Tu as honte de l'âme. Pauvre Gabriel, le sexe, oui, tu en parles, mais le coeur, tu l'enterres sous un tas de cendres. Pauvre petit que tu es... Bois...

- Je suis un vicieux, dit-il... dépravé par la sobriété. Je bois tes paroles ; elles m'enivrent... " (page 154).
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J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir

J'ai redécouvert ce livre par hasard lors de mes dernières vacances en Normandie. Il était en vente dans presque toutes les boutiques des musées sur le débarquement du 6 juin 44. A mon retour, le retrouvant dans un coin de ma bibliothèque, j'ai décidé de le lire, voire même de le relire car il me semble qu'il avait été une lecture imposée au collège. En tout cas, je n'en gardais aucun souvenir et je n'avais pas fait le lien entre l'auteure de ce texte et celle dont j'avais tant apprécié "Vent africain".



Cette autobiographie comporte deux parties. Dans "J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir", Christine Arnothy nous relate une période marquante de son adolescence dans la ville de Budapest envahie par les Allemands et assiégée par les Russes entre décembre 1944 et février 1945, deux mois passés avec ses parents et quelques voisins dans les caves de leur immeuble bombardé. Dans la deuxième partie intitulée "Il est si difficile de vivre", l'auteure raconte leur fuite vers l'Autriche quelques temps plus tard, puis son exil personnel vers la France, pays idéalisé par ses lectures des grands auteurs français. Malgré toutes les difficultés rencontrées, elle ne perdra pas de vue son rêve d'être écrivain.



Témoignage d'une guerre vécue par un pays dont on connait peu l'histoire, récit toujours d'actualité sur la situation des réfugiés, illustration réelle d'un passage brutal à l'âge adulte qui signe la fin des illusions et de l’insouciance, malgré toutes ces facettes, ce livre ne m'a que peu émue. J'ai trouvé un décalage entre l'intensité dramatique des évènements vécus (comme pendant le siège de Budapest) et l'écriture. Peut-être l'auteure a-t-elle pris du recul avec ses souvenirs par pudeur ? ou le livre ayant été écrit à l'âge adulte, est-ce le temps passé qui a donné cette impression de distance ? Je n'y ai pas trouvé l'authenticité du "Journal d'Anne Franck". J'ai parfois été exaspérée par des phrases, des situations qui signent les traces d'une éducation bourgeoise, je l'ai trouvée notamment injuste et égoïste dans sa relation avec Georges.



Si j'ai par la suite apprécié l'écrivaine que Christine Arnothy a pu devenir, je n'accorde qu'un 8/20 à ce récit auquel je reproche sa froideur en plus de certaines longueurs.



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J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir

Le livre se divise en deux parties. Dans la première intitulée J’ai quinze ans et je ne veux pas mourir, l’auteure tient un journal lors du siège de Budapest. Deux mois pendant lesquels elle, ses parents et les autres habitants de son immeuble se réfugient à la cave pour éviter les bombardements des Allemands et des Russes qui tiennent le sort de la capitale hongroise entre leurs mains. Elle livre ses peurs, ses angoisses, ses attentes de jeune fille dont on a volé l’adolescence, qui perd son insouciance au contact de la guerre. On vit au rythme de son quotidien et de celui de ses compagnons d’infortune auxquels on s’attache aussi énormément comme M. Radnay ou Ilus et son bébé. Un témoignage qui participe du devoir de mémoire et qui montre bien l’ampleur de cette Seconde Guerre Mondiale, qui ne touche pas uniquement la France, l’Allemagne ou l’Angleterre mais bien toute l’Europe (sans parler du reste du monde). Une fois débarrassés des Allemands, le sort de Christine et de sa famille n’est pas certain pour autant. Le joug soviétique commence à se faire sentir, la suspicion, une ambiance délétère et la répression s’installent. La fuite est alors inévitable. D’abord vers Vienne grâce à un passeur à l’honnêteté douteuse. Malheureusement, ils découvrent que, tout comme Berlin et l’Allemagne, la ville et l’Autriche sont découpées en quatre zones et ils sont tombés dans la zone russe. Il faut donc bouger à nouveau, tomber dans la clandestinité, être ballottés d’une ville à une autre avec toujours la peur de se faire prendre au ventre. Cette première partie est très forte en émotions.



La seconde titrée Il n’est pas si facile de vivre m’a paru plus décousue et surtout, j’ai eu l’impression que l’auteure était plus détachée, comme étrangère à ce qui se passait autour d’elle, ce qu’elle souligne souvent d’ailleurs. Du coup, le lecteur prend lui-même de la distance, même si on la comprend : elle vit dans la peur, est encore sous le choc des horreurs qu’elle a vues lors du siège de sa ville, a sans doute besoin de se détacher pour pouvoir continuer à avancer. Ce passage donc sur leur fuite et leur arrivée au camp de réfugiés de Kulfstein m’a paru long et je n’ai pas été aussi réceptive à cette partie. J’ai commencé à raccrocher lorsqu’elle part pour la France. Elle vit alors de petits boulots. La jeune fille de bonne famille ayant reçu une éducation et qui vivait dans un certain luxe découvre l’envers du décor, est une paria, une étrangère qui a du mal à trouver sa place et doit lutter vaillamment pour se reconstruire et bâtir un avenir plus radieux. Sa vocation d’écrivain lui sera une aide précieuse. Ce sont des passages que j’ai beaucoup appréciés : on assiste à ses premiers pas sur la scène littéraire.



Dans l’ensemble, j’ai donc bien aimé cette lecture, même si les journaux intimes, récits autobiographiques ne sont toujours pas ce que je préfère. J’ai d’ailleurs un peu lutté (lors de la seconde partie notamment) pour arriver au bout et j’ai l’impression d’avoir déjà lu celui-ci car il m’a fait penser pendant toute la lecture à d'autres. Bref, même si leur valeur historique me semble importante, je n’adhère jamais totalement à ce genre littéraire…
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Voyage de noces

Une histoire sur l’amitié, l’amour mais aussi sur la manipulation, le mensonge et pire si affinités. Connaissons-nous bien les gens qui nous entourent ? Pouvons-nous assurer que notre entourage n’a rien a caché, rien a avoué. L’image de la femme malgré la modernité est celle d’un être faible, sans défense. Méfiez-vous messieurs…l’âme d’une femme peut se révéler sombre et la victime n’est pas toujours celle que vous croyez ! Agréable moment de lecture.
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Vent africain

Déjà le titre et la première de couverture de ce roman étaient une véritable invitation au voyage, pour moi qui ai connu mes première émotions de lectrice avec "Le lion" de Joseph Kessel. D'accord, pour le grand départ, il m'a fallu attendre un peu, voilà pourquoi j'ai trouvé le début de l'histoire un peu long.



On y suit les aventures d'Eric Landler, 35 ans, ingénieur chimiste français, dont le culot n'a d'égal que l'ambition. Ayant un peu forcé la main d'un grand patron américain de passage dans l'entreprise où il travaille à Paris, le voilà invité à fréquenter la bonne société de l'ouest des États-Unis, pays qu'il n'a connu jusque là qu'en faisant des petits boulots minables dans sa jeunesse. Son rêve, décrocher un emploi important et obtenir la fameuse "green card". L'occasion va lui en être donnée, lors de sa rencontre avec Angie Ferguson, riche femme d'affaires éprouvée par ses deux précédents mariages et qui n'a qu'un but : mettre sa fortune au service d'une fondation qui protégerait les animaux sauvages d'Afrique du tourisme de masse, en agrandissant notamment les parcs nationaux. Ne manquant pas d'aplomb, Eric s'invente un passé plus qu'honorable en France et accepte de l'épouser en échange d'un poste à responsabilité dans son entreprise. En compensation , il devra aussi accompagner Angie dans son périple au Kenya, lui le citadin qui a horreur des bêtes de tout poil. En mentant, Eric vient de mettre le doigt dans un engrenage sans fin. Et c'est là que l'histoire devient vraiment intéressante et que les pages vous filent entre les doigts car comme lui, le lecteur va être totalement manipulé.



Christine Arnothy dépeint deux mondes : celui de cette belle société américaine, riche et ambitieuse et celui des vastes étendues du Kenya où la faune africaine est censée être protégée, mais où malheureusement, l'argent des uns, à travers le tourisme, risque de rompre le fragile équilibre de l'autre. Un peu contre son gré, notre héros va être le lien entre les deux. Un héros qui passe par tous les stades dans notre échelle des sentiments, parfois exécrable et à gifler, en jeune homme avide de pouvoir, parfois attachant lorsque le petit garçon en manque d'amour maternel refait surface.

A travers une intrigue puissante, l'auteure traduit sa passion pour les animaux et son espérance en l'homme afin qu'ils puissent vivre ensemble en harmonie.



A part, les lenteurs du début de l'intrigue, j'ai adoré et mes valises sont déjà prêtes pour un nouveau voyage avec la suite "La piste africaine". 17/20





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La Piste africaine

Ce roman est dense comme l'Afrique qu'il décrit et qui en est finalement l'entité principale, avec des chapitres et des paragraphes longs, pour nous en dépeindre les beautés comme les noirceurs. C'est la suite de "Vent Africain" que j'avais beaucoup apprécié. Mon enthousiasme ici est plus modéré, déjà parce qu'il est toujours difficile d'écrire une suite, au cinéma comme en littérature. Je dirai que l'histoire est si compliquée que ce serait une hérésie de lire l'un sans lire l'autre, même si l'auteure se plie aux rappels inhérents à une suite.

Dans "Vent Africain", nous avions laissé Eric Landler, notre ingénieur français, à la tête de l'empire Fergusson, suite au décès accidentel de son épouse américaine, la richissime Angie. Le voilà en proie à des maîtres-chanteurs qui sous-entendent avoir la preuve que cette mort ne serait pas si fortuite que cela. Deux femmes vont l'aider à se défendre : Sandy Davis, l'ex-secrétaire d'Angie dont il avoue avoir été amoureux dès le départ (Oups, aucun souvenir d'elle, moi je croyais que la secrétaire de sa femme s'appelait Miss Field et qu'il la détestait !) et Annie, sa deuxième épouse (que nous avions laissé en Afrique et enceinte, me semble-t-il !). Quand je vous dis que c'est compliqué !



Je suis une amoureuse platonique des grands espaces africains (j'entends par là que je n'y ai jamais mis ne serait-ce qu'un orteil), et pourtant dans ce deuxième opus, j'avoue que je n'ai pas été transportée par ces moments de grâce que Christine Arnothy m'avait fait vivre dans "Vent africain" lors des descriptions somptueuses de la nature et de la faune. Ici, c'est plutôt l'envers du décor, elle nous dépeint l'Afrique dans tous ses débordements et surtout la réaction d'un peuple noir fier face à l'attitude du Blanc colonisateur.

Même si l'intrigue est touffue et un peu répétitive (on y retrouve un chantage et un voyage apocalyptique au Kenya), elle reste intéressante et ne laisse pas de pause au lecteur pour reprendre son souffle. 14/20

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J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir

Cet article est l'occasion pour moi de vous parler de mon amour pour l'Histoire, et plus particulièrement des deux Guerres Mondiales. Ce livre est une relecture, je l'ai lu il y a trois ou quatre ans et je l'avais adoré ! Et comme avec chaque relecture, j'ai eu quelques surprises...

Je ne me rappelais plus que ce livre était en deux parties, J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir, mais aussi Il n'est pas si facile de vivre. Je n'avais plus aucun souvenir de cette dernière partie ! Et pour cause, même si je déteste dire du mal d'un livre basé sur une histoire réelle, j'ai largement préféré la première. Elle raconte l'histoire de la narratrice, Christine Arnothy, qui tente de survivre au célèbre siège de Budapest avec ses parents et les autres habitants de son immeuble. On ressent l'angoisse et la peur en même temps de "l'héroïne", notamment lors des bombardements, et on a de la peine lorsque quelqu'un meurt. C'est d'ailleurs ce que je préfère et déteste en même temps avec les livres Historiques: les personnes qui meurent le sont vraiment, mais celles qui survivent le sont également. Les scènes qui montrent l'atrocité de cette Guerre sont vraiment bien écrites, je me suis surprise à avoir la gorge serrée !

La deuxième partie est axée sur la fuite de la Hongrie vers l'Autriche, on vit avec Christine le manque de nourriture, la peur d'être attrappée par l'ennemi ect. J'ai moins aimé cette partie car j'ai déjà lu beaucoup de livres qui relatent des parcours similaires, j'ai donc moins accroché. Néanmoins, cela reste bien écrit et la lecture est très agréable. Comme avec Le journal d'Anne Franck, la jeune fille nous laisse entrer dans son intimité, et nous découvrons toutes les craintes et les désillusions d'une adolescente qui a grandi trop vite, cela la rend vraiment attachante.
Lien : http://lectures2dahlia.over-..
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J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir

J'ai un peu de mal à vous parler de ce livre : je lis régulièrement des témoignages de guerre, mais celui-ci ne m'a pas transportée autant que les autres. Bien sûr, l'histoire est terrible, mais je ne me suis pas sentie intégrée dans le texte, j'ai eu l'impression que l'auteur mettait une barrière entre son histoire et nous. Du coup, je n'ai pas particulièrement été touchée par Christine et son histoire car j'ai trouvé la jeune femme assez froide un peu comme si comme elle voulait nous imposer une certaine distance puisque l'on ne peut pas réellement comprendre ce qui lui est arrivé.

Par contre, cette froideur renforce encore plus la terribilité des évènements.







Ce que j'ai beaucoup aimé, par contre, ce sont les petites bulles de bonheur qui sont toujours là au fil du texte. Okay, tout ne va pas pour le mieux, mais Christine et sa famille savent voir le bon côté des choses, du coup, tout au long du texte, on garde espoir ce que j'ai trouvé très positif.

C'est important l'espoir, ça aide à avancer. Et puis ça allège la boule dans le ventre du lecteur quand il lit ce livre... !







J'ai apprécié la plume de Christine Arnothy, d'autant plus qu'elle m'a donné toute les clefs en main pour comprendre les faits historiques et ce que ça impliquait pour les personnes de cette époque. Seule cette froideur et cette distance m'ont dérangée... Du coup, j'ai une petite préférence pour Il n'est pas si facile de vivre, beaucoup plus personnel que J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir.

Deux témoignages poignants de la seconde guerre mondiale.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir

L'un des plus beaux livres que j'ai pu lire.
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J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir

Ce livre m'a beaucoup plu car l’écrivaine nous met dès le début dans sa peau, elle décrit si bien tout ce qui l'entoure dans les moindre détails.

Elle est attachante, malgré le manque de tendresse de ses parents envers elle, la fatigue et l'absence de vivres, elle garde la tête haute et ne perd jamais espoir. C'est une belle leçon de vie qu'elle fait passer.

L.R.
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L'ami de la famille

CHALLENGE ABC 2013/2014 (17/26)



Ce roman de politique-fiction est avant tout l'occasion pour son auteur de faire une étude psychologique intéressante de l'humain face à une situation donnée.



Imaginez , retour dans les années 80, le Président Mitterrand est enlevé. Une dictature est mise en place. Entre courage et faiblesse, collaboration et résistance, la question se pose à chaque Français et notamment à Nadine. L'ancien militaire qui a pris le pouvoir est un ami de la famille ; la jeune femme s'est souvent moqué de lui lors de son adolescence, jouant avec ses sentiments. Humilié à cette époque, investi d'un nouveau pouvoir, il retente sa chance auprès d'elle. Doit-elle céder pour satisfaire son besoin puéril d'être aimée et admirée ? Doit-elle avant tout protéger son mari Daniel, célèbre chimiste qui a mis au point une formule capable d'ôter tout instinct de révolte de l'âme humaine et qui représente pour ce régime totalitaire une valeur inestimable ? Leur couple déjà fragilisé par leur passé va être soumis à dure épreuve. Christine Arnothy en profite pour souligner l'importance de l'héritage familial, des relations parents-enfants dans la construction ou la destruction d' un individu.



Ce livre est aussi une peinture sans complaisance des Français avec leurs qualités et leurs défauts (amusante mais peut-être un peu trop cliché) vus à travers les yeux des immigrés et en particulier ceux d'un professeur d'Histoire Hongrois (de passage à Paris depuis 30 ans comme il le dit lui-même) et philosophe à ses heures perdues.



Construit plus sur la base de dialogues que sur l'action, ce qui, à mon goût, a entraîné certaines longueurs, ce roman possède quand même une intrigue originale. Et si le passé se répétait, quelle serait la réaction de chacun d'entre nous ? 14/20
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Aviva

Dans ce roman on découvre quelques détails sur la guerre des Six Jours en Israël, du 5 au 10 juin. J'ai trouvé ça intéressant.



Malgré quelques longueurs, c'est un livre qui se lit rapidement.



L'auteure nous fait voyager à Jérusalem, au lac de Tibériade...

On apprend la vie dans un Kibboutz des années 70.



Jean-Claude veut tout, tout de suite.

Il veut qu'Aviva fasse les concessions à sa place, qu'elle quitte son pays, sa famille, sa religion...

Il a des réactions d'enfant gâté.



Je conseille ce roman, on y découvre des choses sur la religion juive, sur des lieux...
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L'ami de la famille

Je ne suis pas fan de dystopie mais l'histoire que me promettait la 4ème de couverture m'a encouragée à me lancer.



Le président François Mitterrand himself a été emprisonné. le pouvoir a été arraché par Jean Froment, un militaire, ex-colonel, devenu général. S'installe alors une véritable dictature en France, où les Français sont obligés d'être souriants, polis, positifs, travailleurs, à l'heure, … Tout ça pour encourager la productivité de la France.



Le problème est que les personnes qui adhéraient auparavant aux idées socialistes deviennent des potentiels résistants, ce que la nouvelle dictature cherche absolument à faire taire.



Les menaces de prison, voire de peine de mort, défont toute tentative de rébellion et une ambiance de paranoïa s'installe. Les syndicats et les partis politiques sont interdits. Les journalistes qui exerçaient sous Mitterrand sont internés dans des camps. La liberté de la presse appartient au passé, sauf les pro-Froment. Cela déteint sur les français qui n'osent pas s'exprimer en public, ils parlent en chuchotant, le terme « merde » cher à Cambronne (j'aurais appris quelque chose), sont à proscrire. le Français doit impérativement être poli et ne pas se plaindre.



Alors, en tant que lectrice, et en rédigeant cette critique, ce roman doit être considéré comme humoristique. J'ai beaucoup de mal à le considérer comme ça, parce que le style de l'autrice est particulièrement lourd, et que l'adhésion à son histoire est compliquée. La présentation des personnages ne me semble pas approfondie et est largement survolée, si bien que j'ai eu beaucoup de mal à avoir de l'empathie pour eux.



Néanmoins, j'ai trouvé cette lecture plaisante : cette histoire a des ressemblances apocalyptiques et ça m'a plu.



On notera l'apparition de certaines personnalités qui apparaissent au fil du roman : Drucker, Mourousi, Bouvard,... Des personnalités qui redonnent espoir quand ils peuvent enfin s'exprimer à nouveau.



Mention spéciale à la citation suivante : « le général avait interdit aux Français de manger debout. ». Pour les complotistes de la période confinement et déconfinement de notre époque pourront dire que c'était écrit. En tout cas, ça m'a fait rire.



Enfin, il est cocasse de rappeler que ce roman a été édité en 1984, comme un pied de nez à Orwell.
Lien : https://letempsdelalecture.w..
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J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir

Pendant la guerre de 39-45 , Christine est enfermée avec ses parents et des amis dans une cave. Nous sommes à ce moment là, à Budapest qui est assiégé et bombardé par les allemands et par les russes. Après deux mois dans l'obscurité il faut fuir, vers l'Autriche. Christine ira vers la France ou elle essayera de faire sa vie. Le roman est une auto-biographie détaillée qui nous fait revivre cette époque, révolue bien heureusement.
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Malins plaisirs

Ce roman se déroule dans la seconde quinzaine de décembre 1999, juste avant le passage à l'an 2000.

Adam Fournier, informaticien talentueux, vivant en Australie depuis 30 ans, s'assoit dans un avion entre Sydney et Paris à côté d'un homme de son âge qui lui ressemble, Henri Moret, homme d'affaires très riche et malhonnête, qui s'est approprié une de ses inventions. Henri boit beaucoup, prend des médicaments, est odieux. Leurs destins vont se trouver mêlés-emmêlés. L'un va mourir laissant à son épouse une assurance vie de 2 millions de dollars. Un détective entêté, Samuel Mann, embauché par la Compagnie d'assurance va tenter de démêler l'affaire et prouver que c'est une escroquerie.

Les personnages sont bien décrits. Il y a du suspense, des histoires de famille et c'est très prenant.

J'ai été happée jusqu'à la dernière page, et là j'ai cherché -en vain- les pages suivantes, ou au moins l'annonce d'une suite, car ce n'est pas une fin, juste le passage à l'an 2000 à Las Vegas !

Les personnages sont laissés en vrac, à la belle étoile, et le lecteur est abandonné, sur sa faim, sans savoir ce qu'il va advenir du héros, de son poursuivant et des femmes qui l'entourent.

En cherchant sur le net, j'ai trouvé que ce roman était sorti l'année d'après, avec le même résumé, sous le titre "Complot de femmes", chez Fayard. Je ne comprends pas ce nouveau titre (ni le premier d'ailleurs). Il y a bien des femmes, roublardes, intéressées, manipulatrices, mais elles ne se connaissaient pas (sauf la mère et la fille) et n'ont rien comploté..



Si quelqu'un peut m'éclairer...
Lien : https://www.unebonnenouvelle..
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J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir

Ce roman raconte la vie d'une adolescente Hongroise pendant la seconde guerre mondiale. Lu pendant mon année de quatrième, cette œuvre m'avait bouleversée.
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