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Critiques de Christophe Arleston (2065)
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Lanfeust de Troy, tome 1 : L'ivoire du Mago..

♫ J'me vois chasseur d'ivoire

Juste histoire d'y voir

Plus clair dans mes pensées

Couleur d'ébène

Chasser mes troubles, chasser mes peines

Chasseur, chasseur d'ivoire

Juste l'histoire d'y voir

A la place des filles féroces

L'éléphant et le rhinocéros♫

Alain Chamfort- 1981-



Manants, protégez-moi

Lanfeust de Troy

Je suis poursuivi par des gueux

armés et forts nombreux

Pléthore de voraces

qui vous boufferaient les godasses

Lanceurs de feu, métal en fusion

déclancheurs de démangeaisons

ne me visez point les lecteurs sans cibles

ni la provocante Cixi au coeur à vide

Sur un Pétaure seul moyen de transport

pour le faire avancer faut un chant fort

une crosse d'ivoire à ramener

Pouvoir Plénier à l'arrivée

Pouvez y aller juste faire un tour d'y voir...😁





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Lanfeust de Troy, tome 2 : Thanos l'incongru

♫D'histoire en histoire en cycles de légendes,

Il y en a une dans ma mémoire qui restera [...]

L'histoire d'un gamin, encore jeune fougueux,

à peine 7 ans, il a déjà le feu dans le bleu de ses yeux.

Les druides lui ont prédit un drôle d'avenir,

Un choix à faire, la conséquence de son devenir.♫

Le chien du forgeron - Manau - 1998 -

----♪--♫--♫-----⚒----⚔----⚒------♫--♫--♪----

Lanfeust, est accepté à l'Eckmül Université

Haut lieu d'Etude et de Sérénité

Lire dans les entrailles de dépouilles putréfiées

Karkasse s'y fier,

ne plus parler du passé

mais de l'avenir , de ton destin,

karkasse à seins

Thanos, ton Adversaire est annoncé

Le premier pion a bougé, la partie peut commencer

Le soupçon de Respiration de Magohamoth dans globe de cristal

décuple tes énergies autant que l'ivoire du dit animal...

N'empêche que t'aurais préféré rester forgeron

que de les savoir ravis, dans quelle galère tous tes potes iront !?



19/08/2020 en direct de mon lieu de villégiature

̷L̷A̷N̷F̷E̷U̷S̷T̷ Oups LANslevillard (73)

Ironie du sort Dominique, cheveux hirsutes entourés d'un bandana, le guide VVF Hautes Montagnes, nous fait une démonstration : il est Forgeron et il fait dans la coutellerie, sa spécialité :

le manche de couteau, en ivoire taillé dans la molaire d'un mammouth !!??

Un LANFEUST matérialisé , coïncidences ou simple synchronicité !!!?

Ninosairosse se déKarkasse...sonne, il est de Narbonne 😉

























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Les maléfices du Danthrakon, tome 2 : Succès da..

Ce titre se situe dans l'univers du Danthrakon imaginé par Arleston autour de cette fameuse bibliothèque du savoir et de la magie.



A lire seulement si on n'est pas saturé par du Arleston qui a tiré sur la corde son univers de Lanfeust jusqu'à épuisement de toute patience. Je tiens à le préciser. Nous sommes dans de la BD de pur divertissement qui n'a aucune ambition d'élévation vers d'autres sphères.



Le dessin d'Olivier Boiscommun est toujours aussi agréable à regarder et il s'insère à merveille dans cet univers grâce à la colorisation assez vive. Il est pour moi le digne successeur de Didier Tarquin.



En l’occurrence, ce one-shot se concentre sur Lathan qui souhaite devenir écrivain à tout prix. Le thème semble être celui du pacte avec le diable afin de rencontrer subitement le succès sans trop d'effort. Certes, mais il faudra à un moment donné payer la facture et elle s'annonce assez salée surtout avec le danthrakon.



Mais bon, on n'est pas dans le drame mais dans la comédie humoristique et tout se terminera bien. Sitôt lu, sitôt oublié. Certes, cependant, on passe un agréable moment de lecture.



P.S: En ce début d'année, je souhaite à tous les lecteurs de Babélio une excellente année en espérant qu'elle réalisera tous vos voeux.
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La baroque épopée du monde qui ne voulait plus ..

Il y a un mélange de fantasy mais également de monde futuriste et steampunk dans un graphisme assez coloré. On reconnaît la patte du scénariste Arleston dans les dialogues et ce côté parfois déjanté. C'est bien évidemment une nouvelle aventure assez fantasque qui réservé aux lecteurs fan de l'auteur très connu pour ses mondes de Troy.



Pour autant, on se situe également dans une histoire d'intrigues de palais avec un oncle régent voulant privilégier sa descendance plutôt que celle de son défunt frère empereur de la planète. On sent incontestablement l'effet « Game of thrones » avec une course pour le pouvoir suprême et son lot de trahisons.



C'est écrit à la manière d'une drame d'une pièce de théâtre avec une présentation sommaire des différents acteurs sur une page. Il y a également de petits intermèdes avec des titres rappelant ceux de Molière ou de Racine. Bref, sur la forme, cela fait preuve d'une certaine inventivité et une originalité qui fait mouche.



Cependant, une fois passée l'introduction, je ne suis pas parvenu à m'intéresser à cette intrigue qui semble partir à la fin dans tous les sens avec une catastrophe cosmique. Je n'arrive plus à marcher dans ce genre de combines. Il y a manifestement un grand manque de profondeur psychologique. Je ne suis plus preneur de ce type de BD qui manque de dynamique malgré son côté trop décalé et trop déjanté.



Cela reste néanmoins satisfaisant dans l'ensemble. La plupart des lecteurs apprécieront cet humour pour un moment de détente.

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La baroque épopée du monde qui ne voulait plus ..

BD FANTASY / PLANET OPERA.

Ce bel album de 75 pages qui a un duo de pigeons pour narrateurs plaira aux fan d’Arleston, et laissera de froid les non-fans d’Arleston. Les dessins de Dana Dimat sont chouettes, les couleurs de Florence Torta sont chouettes, et c’est en deux tomes seulement. Avec un peu de chance Christophe Arleston a appris de ses erreurs chez Soleil… Et pour ne rien gâcher, je vous ait épargné un super spoiler en cadeau !
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Sinbad - Intégrale

Il était une fois Aladin un aventurier roturier devenu calife à la place du calife grâce aux pouvoirs du djinn contenu dans la lampe merveilleuse... Il veut connaître son avenir, et le démon lui révèle qu'il mourra de la main de son fils : ni une ni deux, le calife ordonne la mise à mort de tous ses fils ! Sauf que les mères se révoltent et que le démon se fait une joie de trucider tout le monde... Sauvé des eaux, seul un bébé échappe au massacre des innocents grâce au courage et à l'astuce de sa mère : remember Sargon, Cyrus et Moïse ^^



Avec l'humour qui le caractérise Christophe Arleston passe à la moulinette "Les Mille et une et nuits", mais pas que puisque qu'il reprend les mythes d'oedipe, Jason et Thésée donc l'ancestrale quête du héros au mille et un visages (mythe primordial de l'humanité raillé du haut de leurs tours d'ivoire par les intellos se croyant au-dessus du commun des mortels). Comme la série est courte et a été conçue pour l'être, elle n'a pas le temps d'être victimes du Syndrome Vance qu'on retrouve souvent chez l'auteur, ou pire encore du Syndrome Jean Dufaux...

1ère vague : la magie et par l'extension la lampe merveilleuse passent du Côté Obscur car si le pouvoir corrompt le pouvoir absolu corrompt absolument ! (remember l'Anneau Unique)

A-la-din, Turabah, Ali Baba et SinBad sont tous des collectionneurs d'objets magiques obnubilés par leurs trouvailles… Richesses, pouvoirs, savoirs, ils en veulent toujours plus, mais pour gagner il ne faut pas en avoir, les conserver et les augmenter mais être prêt à sans servir et à les abandonner car il s'agit du seul moyen d'être libre, et de rend les autres libres (car la compétition et le succès à tout prix, c'est la guerre de tous contre tous !)

2e vague : les clichés disney en prenne pour leur grade ! ^^

Azna n'attend pas son prince charmant, elle va le chercher et le ramène par la peau des fesses (avec les crocs ou les griffes quand elle passe en mode Bagheera du Livre de la jungle ^^), l'ignoble Jaffar est remplacée par une Turabah qui emprunte à la Reine de Coeur d'Alice au Pays des Merveilles, la formule pour invoquer le djinn est « supercalifragilisticexpialidocious », en sachant que le gentil et jovial géant bleu est remplacé par un monstre anthropophage cruel, violent et sadique

3e vague : girl power !

Le destin s'incarne en une mère disparue, le héros est coincée entre la haine d'une reine-sorcière de et l'amour d'un princesse métamorphe, les femmes du harem vont la révolution, la porte de la caverne (« sésame, ouvre-toi ! ») est de sexe féminin et participe au Grand Soir féministe, et Sinbad qui pensait manipuler Azna et se servir d'elle se retrouve finalement complètement à sa merci avant d'épouser sa philosophie de la vie... Ah ça c'est autre chose que cette saloperie de machisme de la bande dessinée qu'on s'est trop longtemps coltiner trop longtemps traîné ! Doit-on en remercier Audrey Alwett qui co-scénarise la série ? En BD aussi, la femme est l'avenir de l'homme ^^



Tome 1 : "Le Cratère d'Alexandrie"

https://www.babelio.com/livres/Arleston-Sinbad-tome-1--Le-Cratere-dAlexandrie/170004/critiques/1561357



Tome 2 : "La Griffe du génie"

https://www.babelio.com/livres/Arleston-Sinbad-tome-2--La-griffe-du-genie/170005/critiques/1562183



Tome 3 : "Les Ombres du Harem"

https://www.babelio.com/livres/Arleston-Sinbad-Tome-3--Les-Ombres-du-Harem/276471/critiques/1604538



Les graphismes de Pierre Alary assisté aux couleurs de Jean-Paul Fernandez sans êtres exceptionnels sont très plaisants pour la bonne raison qu'ils collent très bien au mélange aventure vintage et humour presque cartoonesque.
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Elfes, tome 5 : La Dynastie des Elfes noirs

BD FANTASY / HEROIC FANTASY.

Avant toutes choses, j'ai essayé de présenter la série pour amateurs easy readers devenue véritable belle et grande saga pour toutes et tous ici :

http://www.portesdumultivers.fr/project/elfe-serie/

Le scénariste Hadrien alias ce bon vieux Christophe Arleston connaît ses classiques et il nous offre un sympathique mélanges entre les héritages de Drizzt Do'Urden et Harry Potter ! (Car on ne va se mentir le Slurce des Elfes Noirs c’est la version Dark Fantasy de Poudlard…) Pour ne rien gâcher l’artiste chinois Ma Yi qui assure les dessins et les couleurs livre un beau travail très fluide, très dynamique et très expressif.
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Elfes, tome 25 : Vengeance noire

Après un tome 20 nous laissant sur un cliffhanger très clivant, « Hadrien Ma » réalise son coming out : il s’agit en fait de ce bon vieux Christophe Arleston, et force est de constater à posteriori qu’on retrouve effectivement toutes les belles qualités et tous les vilains défauts de ses productions habituelles… Toujours est-il que ce tome 25 intitulé "Vengeance noire" est divisé en deux POVs :

- d’un côté on suit les disciples Whu’yn, Moer’yn et Kart’yn de Varh’yn qui suite à ses échecs répétés a été rétrogradé de maître à instructeur, et qui assisté par Droy’yn n’a pas abandonné l’idée de former celui qui sera assez fort pour tuer son ancien protégé...

- d’un autre côté on suit l’assaut sur Slurce de Gaw'yn et de ses nouveaux alliés draconiques devenus la Colère de Dieu sur Terre

L’époque a souvent été aux survivals adolescents ("Divergente", "Labyrinthe", "Hunger Games" et tutti quanti) et on se demande qui de Varh’yn ou de Gaw'yn les apprentis assassins encore en formation vont choisir comme mentor et leader en découvrant les plus noirs secrets de leur ordre (d’un autre côté qu’est-ce qui peut encore surprendre des adolescents ayant fréquenté des classes où une moitié des élèves a survécu en tuant l’autre moitié des élèves ? Tout le monde n’est pas aussi gentil et naïf que Gaw'yn !)

L’antihéros elfe noir calqué sur le le Drizzt Do'Urden de R.A. Salvatore découvre dans les archives de Slurce qu’il existe vraiment un moyen d’échapper définitivement à la malédiction de leur race. Toujours en deuil de Dyfeline il se découvre deux disciples du sexe opposé, et tous les trois démarrent une quête pour trouver un lieu légendaire ou serait caché un artefact légendaire (c’est pas l’histoire du 2e cycle de la saga Lanfeust ça, quand il fallait retrouver au bout du monde l'ivoire du Magohamoth ?).



Les graphismes très colorés de Dimat aux dessins et d’Aquaro aux couleurs font le taf, mais malgré la valse des dessinateurs et des coloristes de tome en tome personne n’a fait mieux de Ma Yi dans les tomes 5 et 10 (le tome 10 étant plus beau que le tome 5 en alliant parfaitement graphismes occidentaux et orientaux). 
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Léo Loden, tome 2 : Les sirènes du vieux port

Ah, que de bons souvenirs, cela me rappelle lorsque j'étais à Aix justement et que je faisais mes études supérieures...étant donné que les aventures de notre jeune héros et son vieil acolyte vieux loup de mer que tout le onde ou presque appelle "tonton", je ne pouvais pas ne pas m'intéresser à l'époque aux aventures de notre détective Léo Loden. Aussi, lorsque j'en ai retrouvé un exemplaire dans le fonds de la médiathèque dans laquelle je travaille, j'ai voulu remonté un peu le temps et la magie était toujours là car on ne résiste pas à une aventure de Léo Loden.



Bien que ce soit ici le deuxième tome, cela n'a que très peu d'importance car chaque tome représente à lui seul une enquête entière et même si quelques allusions sont généralement faites aux aventures précédentes, cela n'empêche pas le lecteur de parfaitement suivre l'intrigue. Ici, Léo, qui n'appartient plus à la police, comme il tient à le rappeler, mais est désormais détective privé (en plus, comme il aime à le rappeler, cela revient moins cher au contribuable), se lance sur une nouvelle piste. Ayant été alerté sur la disparition d'une jeune femme, Pamela, qui enquêtait sur une affaire dans une boîte de nuit appelé "Le Perroquet mauve", Léo et, celui qui ne le quitte jamais, "tonton", ancien loup de mer et imparable pour faire parler des suspects (avec des méthodes un peu trop portées sur la boisson mais qui, jusqu'à présent, ont toujours fait leurs preuves), décident de se lancer dans l'affaire. Bien qu'ayant obtenu des informations de Marlène (la chérie de Léo mais qui, elle, a conservé son poste), nos deux amis vont-ils réussir à lever tout le voile sur cette mystérieuse affaire, quitte à s'attirer, une fois n'est pas coutume, les foudres de Marlène ? En même temps, ces deux-là (Léo et Marlène j'entends), si ils se disputent, c'est pour mieux se réconcilier après...



Une histoire gentillette mais rondement bien menée avec moult détails graphiques (et ça j'adore). Une bande-dessinée qui ne vieillit pas et que je conseille à tout le monde, public jeunesse ou non ! La preuve ! A découvrir et à faire découvrir !
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Sinbad, tome 3 : Les ombres du harem

Dans ce troisième et dernier tome intitulé "Les Ombres du Harem", c'est tout naturellement que la sorcière Turabah réalise son coup d'État en laissant le djinn dévorer garde royale à l'exception du calife Aladin destinée à être le paravent de son gouvernement (car comme elle et les banquiers le disent si bien, « les gueux n'ont nul besoin de savoir qui gouverne réellement »)...

Pendant ce temps la Team Sinbad passe au Plan B avec infiltration cartoonesques du harem et exfiltration rocambolesque du palais, car il compte échanger les cheveux de la favorite contre le secret de l'identité de ses parent au parrain mafieux Ali Baba. Mais leur tête est mise à prix et le truand cyclope compte bien jouer triple jeu : tandis qu'il attire me calife et la sorcière dans un sosie de Pétra pour leur vendre notre voleur au grand coeur, lui envoûte la maîtresse du harem pour ouvrir les portes du palais et faire main basse sur le trésor royal...



La paix revient sur Bagdad qui a désormais une nouveau calife. Méllia première du nom veille avec bienveillance sur le bonheur de ses sujets... Même avec des occupants différents, le harem reste le harem... Quant à Sinbad et Azna, je vous laisse le plaisir de la découverte d'un happy end ailurophile ^^

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Elfes, tome 15 : Noir comme le sang

J'attendais avec impatience de retrouver les aventures de l'elfe noir au coeur blanc, et ce tome 15 intitulé "Noir comme le sang" m'a plutôt déçu car pire de ne pas vraiment retrouver les vibes de la saga de Drizzt Do'Urden j'ai ressenti une forte impression de tome OSEF.

Sur le fond on a un couple maudit en cavale avec Gaw'yn qui aime Dyfeline qui hait Gaw'yn pour autant pour ce qu'il est, un assassin, que pour ce qu'il a fait dans le tome précédent, des assassinats… On relie l'histoire de l'elfe noir à la peste zombie, puisque que le couple est pris en tenaille entre l'armée d'invasion conduite par Lp'hen et les traqueurs Varh'yn et Droy'yn toujours en quête de vengeance contre notre héros. Tout le récit est centré sur Gaw'yn qui ne ménage pas ses efforts pour dézombifier Dyfeline mordue par une goule et qui désormais appartient à l'armée des morts… Vu que plusieurs tomes précédents étaient basés sur le fait qu'on ne puisse redevenir humain après avoir été transformé en zombies, je tique déjà assez fortement, mais en plus la zénitude et le sang-froid du personnage face à la situation m'a interloqué…

On aurait pu mettre en avant les côtés cavale et traque au lieu d'en faire un deus ex machina, le triangle amoureux entre Gaw'yn en pleine crise d'identité tiraillée, la dure Lp'hen et la douce Dyfeline, sur le héros tiraillé entre loyauté et rébellion à Slurce, son côté agent double qui fait semblant d'agir pour les envahisseurs tout en aidant les défenseurs, sur l'Empire Assasside dont on craint l'armée mais dont on ne voit pas le bout d'une lance… C'est dingue le nombre de bonnes idées qu'on a choisi de ne pas développer voire de ne pas exploiter du tout, pour retomber dans un happy end mielleux tout plein !



Mais je pars sans doute avec des a priori, car aux dessins le chinois Ma Yi cède la place au roumain Adrien Popescu… La spécificité des elfes noirs au sein de la série "Elfes" venait justement des graphismes syncrétiques entre Orient et Occident, et ici avec les Empires de Dumn et Assanide il aurait dû se régaler. Ici on essaye de rattraper le coup en collant aux tomes précédents, et ce n'est pas réussi ! Les graphismes sont inégaux du début à la fin avec au story board Stéphane Créty qui continuent de suivre le cahier des charges des comics avec des KRLIRGZIIINGG / UUURRHH ! / YYYRRHH ! / SHLARK / STOMP ! / SHLURK (alors qu'il était déjà responsable du tome le moins réussi de la série "Nains"), et au dessin Adrien Popescu que j'avais bien aimé sur son passage dans "Les Maîtres Inquisiteurs" mais ici ne semble pas à l'aise avec un charadesign fluctuant (merde t'as au minimum 1 an pour faire 48 pages, et tes personnages changent de visage voire de morphologie d'une planche à l'autre ? sérieusement ???), des arrière-plans parfois inexistants pour faire la part belle aux gros plans, une récurrence des cases soit mal encrées soit trop artificiellement colorisées… Bref, une désagréable impression de boulot ou mal conçu ou pas abouti !



Je dis ça pour tous les éditeurs français : si vous vous voulez bosser en studios comme les Américains, les Japonais ou les Italiens, il serait grand temps d'être plus professionnels et de vous organiser en amont au lieu d'improviser en cours de route ! Non seulement vos errances sont pénibles pour les lecteurs, mais en plus elles sabotent tous vos efforts… (exemple : lancer une série avec un super tome 1 avant de confier le tome 2 à des tâcherons, ce qui refroidi les intéressées et condamne ladite série… Soupirs)
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Sangre, tome 2 : Fesolggio l'inexorable Fac..

Comme prévu on suit le schéma de la vengeance avec 1 tome = 1 cible = 1 mort, et ce n’est peut-être pas plus mal car à l’image de son mentor Jack Vance le scénariste Christophe Arleston se lassent rapidement des voies qu’il arpente du coup il éprouve souvent de grandes difficultés à rester cohérent et à tenir la route sur la longueur… Dans ce tome 2 consacré à Fesolggio l’inexorable fâcheux on nous présente un monde plus vancien tu meurs avec la planète Nivesque sur laquelle sévissent les mystérieuses Fluves qui haïssent la laideur au point d’obliger les habitants à ce protéger avec des talismans artistiques… Dans ce monde où l’art est question de survie, on forme massivement des artistes dont les meilleurs d’entre eux sont des héros dont les aristocrates de la capitale Tarasque s’arrachent les services. Et dans ce monde Fesolggio 50% Monet 50% Van Gogh a été un héros parmi les héros car il a été le seul a avoir été récompensé par Fluves par une pluie de joyau, avec le Prince Da Gartiello 50% Mozart 50 % Beethoven…



Même si on reste dans le remake de "La Geste des Princes Démons" de Jack Vance, j’aurais pu et j’aurais dû adorer ce tome 2 globalement assez pour ne pas dire très bien fait car on élimine toutes les explications du tome d’exposition. Mais voilà cela m’insupporte de voir les auteurs continuer de jouer à la poupée Barbie avec leur héroïne Mary Sue puisqu’ils ne ménagent pas leurs efforts pour l’affubler de tenues diverses et variées mais toujours plus ou moins courtes (pour ne pas dire relevant du fétichisme) pour mieux la déshabiller ensuite : que la plaie soit du fan service boobesque devenu au fil du temps l’un des marques de fabrique de Christophe Arleston ! L’intérêt vient du tome vient du fait qu’on s’intéresse plus à la victime qu’à l’assassine et pour un peu on aurait plus de sympathie pour le sombre écumeur que pour l’adolescente bimboo et boobée en quête de vengeance, sauf que c’est bancal il manque les flashbacks les plus intéressants (la triste sort de Moanna, la manière dont il a trompé les ligats pour échapper à son monde, son passage parmi les Sombres Écumeurs, son retour sur son monde et sa déchéance finale). Et puis l’évolution de Sangre ne me plaît pas : au lieu d’achever son ennemi elle le reconstruit en lui offrant tout ce dont il a toujours rêvé pour mieux le faire souffrir en lui retirant tout… C’est une très bonne idée mais dans l’exécution j’ai trouvé qu’il y avait trop de différences entres les états d’âme de Sangre et ses actes finalement aussi cruels que tordus : cela aurait pu être bien, mais il manque un gros truc pour faire d’elle le nouveau Edmond Dantès (et puis c’est livrer un bellâtre en pâture à des créatures interdimensionnelles, c’est un peu extrême même à l’époque de #metoo et #balancetonporc)...



En bref bien meilleur que le tome 1, mais je reste encore trop sur ma faim pour lâcher les étoiles. Néanmoins je le conseille et le recommande sans aucun souci (et a fortiori pour les amateurs de l’auteur) !
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Sinbad, tome 1 : Le cratère d'Alexandrie

Il était une fois Aladin un aventurier roturier devenu calife à la place du calife grâce aux pouvoirs du djinn contenu dans la lampe merveilleuse... Il veut connaître son avenir, et le démon lui révèle qu'il mourra de la main de son fils : ni une ni deux, le calife ordonne la mise à mort de tous ses fils ! Sauf que les mères se révoltent et que le démon se fait une joie de trucider tout le monde... Sauvé des eaux, seul un bébé échappe au massacre des innocents grâce au courage et à l'astuce de sa mère : remember Sargon, Cyrus et Moïse ^^



Avec l'humour qui le caractérise Christophe Arleston passe à la moulinette "Les Mille et une et nuits", mais pas que puisque qu'il reprend les mythes d'oedipe, Jason et Thésée donc l'ancestrale quête du héros au mille et un visages (mythe primordial de l'humanité raillé du haut de leurs tours d'ivoire par les intellos se croyant au-dessus du commun des mortels). Comme la série est courte et a été conçue pour l'être, elle n'a pas le temps d'être victimes du Syndrome Vance qu'on retrouve souvent chez l'auteur, ou pire encore du Syndrome Jean Dufaux...

1ère vague : la magie et par l'extension la lampe merveilleuse passent du Côté Obscur car si le pouvoir corrompt le pouvoir absolu corrompt absolument ! (remember l'Anneau Unique)

A-la-din, Turabah, Ali Baba et SinBad sont tous des collectionneurs d'objets magiques obnubilés par leurs trouvailles… Richesses, pouvoirs, savoirs, ils en veulent toujours plus, mais pour gagner il ne faut pas en avoir, les conserver et les augmenter mais être prêt à sans servir et à les abandonner car il s'agit du seul moyen d'être libre, et de rend les autres libres (car la compétition et le succès à tout prix, c'est la guerre de tous contre tous !)

2e vague : les clichés disney en prenne pour leur grade ! ^^

Azna n'attend pas son prince charmant, elle va le chercher et le ramène par la peau des fesses (avec les crocs ou les griffes quand elle passe en mode Bagheera du Livre de la jungle ^^), l'ignoble Jaffar est remplacée par une Turabah qui emprunte à la Reine de Coeur d'Alice au Pays des Merveilles, la formule pour invoquer le djinn est « supercalifragilisticexpialidocious », en sachant que le gentil et jovial géant bleu est remplacé par un monstre anthropophage cruel, violent et sadique

3e vague : girl power !

Le destin s'incarne en une mère disparue, le héros est coincée entre la haine d'une reine-sorcière de et l'amour d'un princesse métamorphe, les femmes du harem vont la révolution, la porte de la caverne (« sésame, ouvre-toi ! ») est de sexe féminin et participe au Grand Soir féministe, et Sinbad qui pensait manipuler Azna et se servir d'elle se retrouve finalement complètement à sa merci avant d'épouser sa philosophie de la vie... Ah ça c'est autre chose que cette saloperie de machisme de la bande dessinée qu'on s'est trop longtemps coltiner trop longtemps traîné ! Doit-on en remercier Audrey Alwett qui co-scénarise la série ? En BD aussi, la femme est l'avenir de l'homme ^^



Les graphismes de Pierre Alary assisté aux couleurs de Jean-Paul Fernandez sans êtres exceptionnels sont très plaisants pour la bonne raison qu'ils collent très bien au mélange aventure vintage et humour presque cartoonesque.





Dans le tome 1 intitulé "Le Cratère d'Alexandrie", Sinbad voleur / marchand / collectionneur d'objets magiques (rayez les mentions inutiles) est à la recherche de son passé et pense à avoir trouvé la solution : verser du vin de Delphes dans le cratère d'Alexandrie... Sauf que le premier est au vin d'un ploutocrate acariâtre, là ça passe, et que le deuxième est aux mains de la sorcière Turabah, là ça devient nettement plus compliqué : tout n'est donc que chouettes péripéties pulpiennes traitées au deuxième degré. L'ami Sinbad doit recourir aux milles ruses d'Ulysse, et on fil le runing gag du marchand de tapis : il doit négocier avec Kazpar (qui veut l'émasculer), avec Dyonisos (en s'échappant grâce à une corde et une flûte enchantée), le pêcheur qu'il l'amène sur l'île de la sorcière (avec une boule de cristal classée XXX), avec la sorcière, avec la panthère, avec les sirènes... L'île maudite n'est pas sans rappeler la cité de Sogo (remember "Barbarella"), ou tout le monde à commencer par les gardiens satyres s'adonnent à des jeux cruels sous le regard de leur reine noire (remember "Barbarella"), et en rencontrant la panthère maudite capable de se transformer en femme qu'il sauve des perruches carnivores de Turabah (remember "Barbarella"), Azna rencontre pour la première fois quelqu'un qui la respecte en tant qu'être vivant au lieu de la traiter en objet... L'amour est en marche, et quand sa maîtresse l'emmène sur le continent traquer l'impudent le destin se met lui aussi en marche : qui des deux mettra en premier la main sur la voleur tchatcheur ? To Be Continued ! ^^
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Lanfeust Odyssey, tome 9 : Le Stratège ingénu

En avant pour la suite des aventures de Lanfeust et de ses amis.



Comme pour le cycle des étoiles, je vous livre telles quelles mes impressions à chaud pour chaque tome (mais sans préciser ceux-ci pour éviter de trop spoiler). Lanfeust est de retour sur Troy où nous retrouvons de vieilles connaissances ainsi que le portrait craché de Cixi (aussi bien en caractère qu'en beauté). Les aventures continuent et se renouvellent. De nouveaux ennemis font leur apparition. Nous perdons rapidement un vieil ami et Lanfeust se découvre un nouvel ennemi dont les intentions sont loin d'être claires... Toujours autant d'embrouilles et d'aventures en compagnie d'Hébus, de Lanfeust et de son harem. Une porte des étoiles s'est ouverte sur Troy mais pour mener à quel monde ? De nouveau, Arleston sème des clins d’œil et en l'occurrence, pour Indochine et « L'Aventurier ». De nouveaux ennuis en perspective pour Lanfeust qui se retrouve de nouveau séparé d'Hébus. Malgré cela, le troll se découvre de nouvelles qualités qui seront bien utiles pour la sauvegarde de Troy et Lanfeust, de nouveaux alliés. Nous découvrons également Lanfeust grimé en Thorgal et Hébus devient plus intelligent. On retrouve une vieille amie des étoiles et les épouses deviennent jalouses... Comme toujours, réconciliations et combats sont au programme dans cette histoire aux multiples rebondissements. Un dernier tome est encore prévu pour finaliser ce cycle mais la fin s'annonce plus que mouvementée, surtout au vu du tome 9 et de ses nombreux rebondissements. Lanfeust continue à parcourir la planète pour la sauver.



Comme vous l'aurez compris, ce 3ème cycle a été une agréable lecture et il me tarde que le 10ème tome paraisse afin de clore définitivement le chapitre Lanfeust. Je suis finalement bien contente d'avoir repris la lecture des aventures de Lanfeust sur les 3 cycles. Il a loin d'avoir une vie facile mais grâce à l'imagination d'Arleston, nous, on ne s'ennuie pas à la lecture de ses multiples aventures, que ce soit dans les bons comme dans les mauvais côtés. Je vous conseille donc de découvrir la série fétiche d'Arleston et surtout son univers préféré, autour duquel tourne beaucoup de ses one-shot ou mini-séries. Pour ma part, je vais pister le tome 10 en espérant qu'il clôturera en beauté ce cycle et cette série à rebondissements.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Sangre, tome 1 : Sangre la Survivante

Ou la dernière née de l'imagination d'Arleston, dont il me tarde de connaître la suite.



Sangre était une petite fille heureuse de vivre jusqu'au jour où sa famille a été assassinée sous ses yeux par une bande d'écumeurs voulant voler le vin produit par son village. Elle sera l'unique rescapée à s'en réchapper, les autres furent soit massacrés soit réduits en esclavage... Elle sera recueillie par une Dame appartenant à un ordre éduquant les filles plus ou moins bien nées. Malgré toute sa bonne volonté, elle en sera expulsée à cause de quelques « garces » de haute lignée. Elle continuera malgré tout à grandir en attisant sa vengeance et en récoltant des informations pour la mener à bien.



Au vu de la 4ème de couverture, 8 tomes sont prévus pour raconter l'histoire de la vengeance de Sangre. J'espère que la suite ne tardera pas. Les graphismes sont superbes et j'ai adoré découvrir ce nouveau monde inventé par Arleston. Ce qui est sûr, c'est qu'il aime bien les univers gouvernés par la magie. Même si tous les mondes créés par lui sont tous différents, ils ont quand même tous la même base : la magie, la fantasy et des planètes très particulières. Pour ma part, j'ai vraiment adoré la lecture de ce premier tome. À quand la suite M. Arleston ? Je vous conseille donc de la découvrir que vous soyez ou non amateurs du travail de M. Arleston, son imagination est loin d'être infertile et il a l'art de créer des histoires et des personnages très intéressants à suivre.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Les maîtres cartographes - Intégrale

Ce fut une sympathique lecture jusqu'à ce qu'on arrive au dernier tome, trop de questions restent en suspens et la fin me fait penser à une fin bâclée. Pourquoi ? L'histoire démarrait pourtant bien puisque notre Maître Cartographe allait d'aventures en aventures tout en croisant fréquemment les Sapientistes. Petit à petit, on en vient à se demander ce qu'ils veulent, on ne l'apprend en partie que quand le groupe d'aventuriers s'agrandit... Je pense qu'un tome supplémentaire n'aurait pas été de trop pour régler toutes les questions en suspens concernant le mentor de notre Maître Cartographe Archim et le vieux fou Camerlot. Trop de flou entoure leurs agissements... Dommage car le début ne manquait pas d'intérêt avec ce monde totalement nouveau où la science y est plus présente que la magie.



Comme vous l'aurez compris, à part pour la fin où il m'a manqué quelques réponses, j'ai passé une agréable lecture où nous découvrons un monde nouveau et des mœurs différentes, quoique les femmes sont toujours aussi courts vêtues avec des formes bien arrondies. Le personnage principal nous permet de voyager à travers ce monde et au fil de sa quête, son groupe s'étoffe. Arleston y mélange, comme à son habitude, humour, aventures et quête. Malgré une fin qui laisse à désirer (d'après moi), je vous conseille néanmoins de découvrir cette série très originale qui date des débuts d'Arleston dans la BD (20ans). Pour ma part, il ne me reste plus que quelques séries (Ekhö, Lanfeust (cycle 2 et 3) et Les Naufragés d'Ythaq) et j'aurais fini mon tour du propriétaire.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Odyxes, tome 1 : Naufragé du temps

Ou comment Arleston nous amène à suivre un jeune étudiant en médecine en Grèce antique.



Cela faisait un moment que je voulais lire cette série car mon ex m'en avait parlé et dit beaucoup de bien, c'était l'une de celle dont il attendait avec le plus d'impatience la suite (qui est d'ailleurs sorti que tout récemment).



Il est vrai que l'histoire intrigue mais j'aurais préféré que le mélange passé/présent soit plus clair et non, tout mélangé sans aucune référence de dates ou d'endroits, seulement l'aspect visuel du changement d'apparence et d'habitation. Cela désoriente un peu et c'est dommage car à chaque fois, je souhaitais en apprendre plus, on repassait à Oscar ou à Odyxes. Sinon l'histoire est suffisamment bien construite pour donner envie d'en savoir plus. Qui est cette déesse avec une chouette nommée Hedwige ? (merci Harry Potter mais ce prénom s'écrit sans « H ») Elle ressemble étrangement à Athéna... Que cherche-t-elle en envoyant Oscar dans le passé ? Que de questions sans réponse pour le moment.



Je vais donc de ce pas en lire le tome 2 mais je vous conseille d'ores et déjà de découvrir cette nouvelle série sortie tout droit de l'imagination débridée de M. Arleston.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Odyxes, tome 1 : Naufragé du temps

L’étudiant en médecine Oscar Rimbaud n’aurait jamais dû fricoter avec la jeune et jolie patiente dénommée Hélène Paris, car la belle s’avère être la déesse Athéna en personne qui avec l’aide de sa fidèle chouette Hedwige (^^) l’envoie dans le lointain passé de l’Antiquité servir ses propres desseins… C’est ainsi qu’il se réveille dans la peau d’un capitaine de navire grec dénommé Odyxes ! ^^



Dans ce tome 1, intitulé "Naufragé du temps", le héros est aussi paumé que le lecteur, et pendant pas mal de temps il ne sait pas s’il rêve bel et bien ou s’il lui arrive la même chose que le personnage principal de la série anglaise "Life on Mars"… Mais son équipage grec a subi de rudes avaries lors d’une tempête et doit faire escale dans un port égyptien, et comme il a bon fond il se démène pour ramener tout le monde à bon port malgré les tarifs exorbitants demandé par un armateur escroc semblant sortir du droit du "Cycle de Tschaï"… Il doit réinventer l’alambic et le pastis pour renflouer leurs finances, et leur bonne fortune attire l’attention des espions de Pharaon puis de Pharaon lui-même… To Be Continued ! ^^





Chassez le naturel il revient au galop, on retrouve tous les ingrédients de la SFFF à la Jack Vance chère à Christophe Arleston, et on retrouve les pions humains de puissances qui les dépassent qui doivent jouer un jeu auquel ils ne comprennent rien… On passe donc de la SF à l’Histoire, de la Planète Ythaq à la Méditerranée entre âge de bronze et âge de fer, et des naufragés de l’espace aux naufragés du temps… Et on est toujours dans les codes de la Portal Fantasy, et la private joke sur l’Odyssée subsiste puisque qu’Oscar semble destiné à reprendre le rôle d’Ulysse. J’ai passé de bons moments avec les tomes 1 et 2, et je croise les doigts pour cette nouvelle série de l’auteur ne s’enlise pas ou ne finisse pas en eau de boudin… (chat échaudé craint l’eau froide)

La narration qui fait alterner les deux époques est dynamique, les dialogues sont toujours pleins d’humour et les vannes références fusent, tandis que les situations et les rebondissements font la part belle à la roublardise.

Pour ne rien gâcher, les dessins de Steven Lejeune assisté aux couleurs de Mikl sont très agréables, et comme dans toutes les BD arlestonienne on retrouve quelques traditionnelles cases nichons, fesses, foune…
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Les Naufragés d'Ythaq, tome 1 : Terra incognita

Le prolifique Christophe Arleston (auteur à l’heure où j’écris ces lignes de pas moins de 35 séries) a décidé de marier le planet opera vancien aux mystères lostiens (mais c’est peut-être un retour aux sources, J.J. Abrams ayant copieusement pioché dans "Le Fleuve de l’éternité" de Philip José Farmer pour sa série "Lost)"



Mais chassez le naturel, il revient au galop… C’est sans surprise qu’on retrouve les ingrédients de la saga "Lanfeust"…

- une blonde courageuse et intrépide

- une brune vénale et narcissique

- un beau-gosse gentil et musclé

- un vieux sage jouant le rôle de mentor

- un guerrier poilu jouant le rôle de garde du corps

Toutefois, le centre l’attention n’est pas cette-fois ci le beau-gosse, mais la blonde intrépide ! ^^



On retrouve l’humour à la Arleston fait de comique de répétition, de rebondissements incessants et de moult clins d’œil.

On retrouve également les coquineries à la Arleston, appelées, y compris par moi-même, la malédiction boobesque ^^ :

- Granite Welgoat a une fâcheuse tendance aux tenues décolletées quand elle ne se trouve pas régulièrement en slip d’un blanc immaculée mettant en valeur son joli peau bronzée… (Elle est d’ailleurs dénudée d’un bout à l’autre du tome 9… lol)

- Callista DeSargamore est systématiquement en bikini et passe son temps à vamper tout le monde (hommes, femmes, aliens…), quand elle n’est pas menacée de sévices divers et variées…

- mesdames et mesdemoiselles, vous n’êtes pas en reste puisque le jeune et beau Narvarth Bodyssey, le bricoleur de l’espace, passe son temps à déclamer de la poésie torse nu… ^^ (poésie qui mine de rien, aura de plus en plus son importance au sein du cycle, passant de private joke à élément de mise en scène, et d’élément de mise en scène à point essentiel de l’intrigue… Baulelaire power !)

- et on retrouve les fameuses poses à la Arleston, qui ont fait le succès des Filles de Soleil, avec toutes ces cases où les héroïnes se dandinent, se déhanchent et se contorsionnent pour qu’on puisse admirer simultanément leurs seins et leurs fesses…



On retrouve un crash, des naufragés, un lieu inconnu à l’écart des voies de navigation et une société secrète dépositaire d’un grand mystère… Sauf qu’on reprend aussi les lacunes horripilantes de la méthode J.J Abrams : à chaque épisode on ajoute des personnages et des mystères, sans se préoccuper des premiers et sans résoudre les seconds. Donc fatalement on est dans la fuite en avant avec une multiplication des incohérences et des improvisions hasardeuses, et de temps à autre on recourt à des jeux de massacres parmi les anciens protagonistes pour faire de la place aux nouveaux arrivants. Quantité de personnages quittent donc la série par la petite porte quand on ne les oublie pas purement et simplement… VDM



L’intrigue se construit ainsi à trois niveaux : celui les pions, celui des joueurs, celui des maîtres du jeu

- les pions essayent de sauver leur peau tour en cherchant un moyen de quitter la planète

- les joueurs essayent de capturer les pions pour remporter l’ultime récompense

- les maîtres du jeu suivent leur propre plan qui est de… SPOILERS





Tome 1 :



On nous présente rapidement les principaux personnages de l’aventure :

- Granite, officier d’astronavigation rétrogradée barmaid de la « marina lounge »

- Narvarth, le MacGyver de l’Espâce, beau gosse de son état et apprenti poète

- Callista, la vamp sexy et vénale qui attend le pigeon idéal

On passe ensuite directement au film catastrophe avant de nous refaire "Le Temple du passé" de Stefan Wul en 4 pages, avant que nos rescapés ne soient confrontés aux autochtones qui semblent maîtriser la magie des éléments.

Le sage feng Tao, qui enquête sur la récurrence d’accidentés venus de la civilisation des étoiles, leur permet d’échapper au judiciarisme des indigènes… (les amateurs d’Arleston auront un sentiment de déjà vu, puisque qu’on a presque le même dans le tome 5 de "Lanfeust").Vite rejoints par le guerrier banfoo Krurgor, ils partent dans une aventure pulpienne qui emprunte pas mal aux univers science-fantasy de Jack Vance où le high tech côtoie le low tech dans univers baroques et foisonnants qui oscillent entre le méd-fan et le post-apo (ici par exemple le saute-ravin ressemble à la monoligne de "La Planète Géante").

Ah ça on va voyager et voir du pays de l’équateur au pôle et vice-versa, pas comme dans les Space Opera et leurs planètes monopaysage !

À Bridmoth nos héros sont pourchassés par la margrave Ophyde, qui souhaite s’emparer des technologies des étoiles qui se sont échouées dans la ville (suspension d’incrédulité, le morceau d’épave aurait du atomiser la cité plutôt de s’encastrer en plein milieu… ^^). Mais ils sont également pourchassés par le chef mercenaire Dhokas qui s’il est au service de la divine Ophyde semble avoir ses propres projets… En se jouant du guet lors d’un sympathique clin d’œil à "L’Arme fatale", on parvient à mettre la main le transpondeur qui permettra de localiser « le Brume de Comète » et d’appeler des secours.

Allez hop ! 2 cliffhangers pour le prix d’1 avant de passer au tome suivant !





Les dessins d’Adrien Floch sont dans les standard Soleil, qui a révolutionné la BD mainstream en acceptant pleinement les influences comics et manga, d’où ses nombreux succès et ses bons chiffres de ventes : c’est beau, c’est coloré, c’est dynamique. L’encrage et la colorisation sont plutôt de bon aloi, donc tout ceci est agréable à lire et à voir. Sauf que les dessins vont parfois tellement changer au cours de la série, avec des fluctuations au niveau du charadesign et parfois des divergences artistiques d’un tome à l’autre, qu’on aura parfois du mal à reconnaître nos personnages : où sont passés les dreadlocks de Granite, ou est passé le piercing de Narvarth, ça et le grain de beauté de Callista qui va et vient selon les cases et les planches (ce qui va amener une immense incohérence dont je parlerai dans le tome 2). Le pire étant le léonin Tao à la fourrure bleue, qui à l’image du Fauve des X-Men associe initialement la tête et les jambes, qui va être confiné au rôle de sous-Gandalf unijambiste… WTF ?



Malgré un rythme parfois trop rapide et l’insupportable foffotement des Banfoos, un début d’un cycle de Science-Fantasy très agréable qui tient la dragée haute à tous les avatars de la saga "Lanfeust". Affaire à suivre…
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Sangre, tome 2 : Fesolggio l'inexorable Fac..

En commençant ce tome, je me suis demandée où était Sangre et qui étaient ces nouveaux personnages par rapport à elle. On l'apprend au bout de quelques pages mais au début, cela surprend, d'autant que l'on a aucun repère temporel... Et puis, malgré le titre de ce tome, je ne me souvenais plus qui était le premier des Écumeurs à subir la vengeance de Sangre. Elle y va d'ailleurs tout en finesse et en ingéniosité.



Arleston nous a encore une fois créé un univers original avec des mondes différents et leurs particularités distinctes que l'on va découvrir au gré des voyages de Sangre pour débusquer les différents Écumeurs. Celui de Nivesque a des Soleils dévoreurs si l'on n'est pas entouré d'art (peinture, sculpture, musique...), un monde bien atypique. Mais Arleston a trouvé un bon dessinateur pour rendre hommage à son imagination. Les graphismes sont absolument superbes. Il me tarde donc de voir ce qu'Arleston va nous concocter pour la suite de la vengeance de Sangre. Une nouvelle série à conseiller donc !!



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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