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Critiques de Chrystel Duchamp (917)
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Délivre-nous du mal

Après un huis clos familial qui dévoilait progressivement les secrets enfouis des Belasko (« Le sang des Belasko »), Chrystel Duchamp livre un nouveau thriller parfaitement ficelé !



Quel est donc le lien entre Pierre, un retraité qui se fait agresser par son épouse…pourtant décédée, Mathéo, un photographe urbain qui découvre le corps d’une jeune femme pendue dans une usine désaffectée, et Esther Malori, une jeune femme qui vient de disparaître ? Surtout que ces trois événements se sont tous déroulés à un an d’intervalle. Persuadée que sa sœur Esther a été kidnappée, Anaïs sollicite l’aide de son ami Thomas Missot, commandant à la PJ de Lyon, qui va devoir démêler les fils de cette nouvelle intrigue machiavélique imaginée par Chrystel Duchamp…



En invitant à suivre les pas du commandant Missot, dont on découvre au passage les déboires privés, Chrystel Duchamp nous balade au fil de courts chapitres distillés de main de maître. Partant d’un triple prologue aussi déstabilisant qu’intriguant, l’autrice nous emmène sur les traces d’une disparition particulièrement inquiétante, avant de faire habilement le lien avec le reste de cette intrigue qui multiplie les victimes… et les rebondissements.



Outre un enquêteur particulièrement attachant et une intrigue parfaitement ficelée qui tient le lecteur en haleine du début à la fin, il faut surtout saluer la narration très efficace d’une autrice qui maîtrise à la perfection tous les codes du genre, tout en abordant une thématique sociétale d’actualité !



Les amateurs de polars devront dorénavant noter les sorties de Chrystel Duchamp dans la liste des rendez-vous à ne surtout pas manquer !
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Le sang des Belasko

Au lendemain de la mort de leur père, cinq frères et soeurs se réunissent dans la demeure familiale, Casa Belasko, au coeur d'un riche domaine viticole. Dans une lettre laissée à leur intention, le défunt affirme que leur mère, décédée six mois plus tôt, ne se serait pas suicidée mais aurait été assassinée. Pendant une soirée et une nuit dans cette maison réputée maudite depuis un mystérieux drame survenu dans le passé, la fratrie se déchire alors que rancoeurs et jalousies se déchaînent sans plus aucun frein. Au petit matin, que restera-t-il de la famille Belasko ?





En enfermant une fratrie dévorée par les rancunes dans le théâtre inquiétant de plusieurs drames obscurs, l'auteur nous plonge d'emblée dans un huis-clos angoissant et explosif dont il s'avère très vite que nul ne ressortira indemne. Alors qu'à la menace diffuse de vieux secrets tragiques à l'impact incertain s'ajoute l'ambiance troublante et quasi fantastique d'un lieu aux allures de piège infernal, les révélations se succèdent pour dessiner peu à peu le terrible tableau de décennies de haines et de violences familiales. Et quand tout semble enfin joué, un dernier retournement attend le lecteur, pour une apothéose de noirceur machiavélique.





Si l'auteur s'est amusée à forcer le trait autour d'un atavisme familial aux relents de malédiction, faisant passer le réalisme de l'ensemble au second plan, le lecteur n'en est pas moins emporté par une intrigue rythmée et sans temps mort, dont la tension doit beaucoup à l'ambiance angoissante habilement entretenue entre haine et démence, entre aigreurs longuement macérées et violentes explosions de colère, entre actes froidement calculés et coups de folie que l'on dirait démoniaques.





Un thriller percutant, totalement réussi, à dévorer sans bouder son plaisir, pour une incursion à faire froid dans le dos dans les noirs tréfonds des dissensions familiales. Coup de coeur.


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Respirer le noir

Voici déjà le quatrième tome de cette collection délicieusement noire, développée autour de nos cinq sens et cette fois dédié à celui de l’odorat. Après « Ecouter le noir », « Regarder le noir » et « Toucher le noir », Yvan Fauth du blog littéraire EmOtionS nous invite donc à « Respirer le noir » en compagnie d’auteurs de renom, le temps de douze nouvelles qui devraient pouvoir réconcilier les plus sceptiques avec le genre.



1. R. J. Ellory – le parfum du laurier-rose

Qui de mieux que le maître du noir et grand fidèle de cette collection pour ouvrir ce bal olfactif ? R.J. Ellory invite à suivre les pas d’Anderson, un ancien policier qui sort de prison après une très longue détention pour un crime dont les souvenirs et les odeurs le poursuivent. Une histoire enveloppée d’un parfum de vengeance où l’odeur du sang se mélange régulièrement à celle du laurier-rose. Un récit parfaitement maîtrisé mêlant justice et crime !



2. Sophie Loubière – Respirer la mort

Déjà présente dans « Ecouter le noir », Sophie Loubière raconte les déboires de Willy, qui a développé un odorat hors norme suite à un accident de jeunesse. Un très bon récit qui débute la tête enfoncée dans une bouse de vache et qui développe des capacités olfactives pour le moins surprenantes au fil des pages…



3. Franck Bouysse – Je suis un poisson

Nouveau venu au sein de cette collection, Franck Bouysse se base sur une pathologie certes rare, mais bel et bien réelle pour nous conter le calvaire d’un homme atteint du Fish-Odor Syndrom. Malgré une chute assez prévisible, j’ai particulièrement apprécié la superbe plume de cet auteur qui invite à partager la solitude de cet individu souffrant d’un manque d’amour, incapable de nouer des relations sociales à cause de l’odeur nauséabonde qu’il dégage…



4. Mo Malø – Cristal qui sent

C’est sans grande surprise que Mo Malø décide de nous emmener au Groenland, région qu’il affectionne particulièrement au cœur de ses romans, pour une expédition visant à retrouver le carnet d’expédition d’un climatologue disparu depuis 90 ans. Un décor qui a le mérite de rafraîchir un peu le lecteur en cette période de canicule et un périple enneigé qui va révéler l’existence d’un cristal diffusant une odeur qui rend vite accro. Un bon récit dont la thématique se rapproche peut-être très/trop fort de la nouvelle de Sophie Loubière…



5. Dominique Maisons – Deux heures et trente minutes

Cet auteur que je découvre à l’occasion de cette nouvelle nous emmène dans les coulisses de l’Elysée, où la découverte d’un corps va mettre les sens de la sécurité nationale en alerte. Une enquête certes classique, mais parfaitement maîtrisée et un auteur dont je note le nom.



6. François-Xavier Dillard – Happy World

Ah, la voilà, la nouvelle qui va vous faire tourner les pages un peu plus vite et augmenter votre rythme cardiaque. « Happy World » est un parc d’attraction où une famille de quatre s’apprête à passer une journée de rêve…sauf qu’un étrange commando s’apprête à y perpétrer un attentat terroriste. Le bon père de famille que je suis a retenu son souffle en suivant les efforts de ce papa essayant de sauver sa famille… Une montagne russe d’émotions ! Bravo François-Xavier Dillard (« Prendre un enfant par la main ») !



7. Adeline Dieudonné – Glandy

L’autrice de l’excellent « La Vraie Vie » partage toute la misère d’Alexandre Glandy, un homme amoureux qui noie sa misère dans l’alcool. Si cette nouvelle parvient à restituer les odeurs fétides liées à la condition de cette homme désagréable buvant le peu d’argent que sa femme tente de mettre de côté, je n’ai malheureusement pas accroché à cette histoire. Probablement que l’incapacité de pouvoir m’attacher à un tel personnage n’y est pas étranger…



8. Hervé Commère – le monde d’après

Hervé Commère dresse le portrait d’une petite bourgade sur le déclin depuis que l’unique entreprise du coin a été contrainte de fermer ses portes. Si L’auteur de « Sauf » décrit avec grand brio l’amertume et les difficultés des habitants de ce bled croulant sous le chômage, le lien olfactif de cette nouvelle m’a par contre semblé bien léger. Bien aimé !



9. Vincent Hauuy – Miracle

Vincent Hauuy (lisez le « Le tricycle rouge » !) propose une nouvelle plus futuriste qui invite à plonger dans le cerveau d’un meurtrier comateux afin d’élucider un meurtre. Un récit d’anticipation qui invite le lecteur à découvrir la mémoire des odeurs afin de résoudre une enquête. Pas mal.



10. Jérôme Loubry – Les doux parfums du cimetière

Cette nouvelle de Jérôme Loubry (lisez « Les refuges » !) se déroule dans un cimetière en compagnie d’un gamin venant régulièrement se recueillir sur la tombe de sa mère. Si l’environnement sied donc parfaitement à l’ambiance noire de cette collection, le récit s’avère cependant le plus lumineux de tous. Outre ce petit garçon particulièrement attachant qui associe les autres visiteurs endeuillés à une odeur spécifique, j’ai beaucoup apprécié l’humanité qui accompagne ce petit conte tendre et poétique.



11. Chrystel Duchamp – L’amour à mort

En trois chapitres très courts, l’autrice de « Le sang des Belasko » et « Délivre-nous du mal » invite à suivre les déboires d’un homme victime d’une rupture amoureuse, qui passera du paradis à l’enfer via un passage par le purgatoire, poursuivi par l’odeur d’un bien étrange hôpital. Surprenant !



12. Barbara Abel & Karine Giebel – Petit nouveau

S’il y a un duo que l’on prend grand plaisir à retrouver au sein de cette collection qui m’aura incité à lire des nouvelles, c’est bien celui-ci ! Un récit à quatre mains inspiré d’un fait réel, qui réunit une nouvelle fois deux reines du polar, l’une française, l’autre bruxelloise. La cerise sur le gâteau, la touche finale de noirceur qui vous invite à refermer cet ouvrage la peur au ventre, presque avec l’envie de remettre cet horrible masque et à vous désinfecter les mains toutes les deux minutes, juste au cas où quelque chose de pire que le COVID viendrait menacer notre société… Brillant !



Ancré dans les problématiques de notre société actuelle grâce à plusieurs nouvelles très proches de la réalité, « Respirer le noir » propose des nouvelles certes inégales, ce qui est inhérent au genre, mais dans lesquelles je vous invite néanmoins à plonger le nez, surtout dans celles de François-Xavier Dillard et de Barbara Abel et Karine Giebel. Personnellement, je me prépare à goûter à nouveau du noir avec le cinquième et dernier volet de cette collection.



Et si vous n’avez pas encore eu votre dose de nouvelles, je vous invite vivement à lire « Chambres noires » de Karine Giebel… du très haut de gamme !
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Le sang des Belasko

Gros coup de cœur !



A l’heure où je commence à écrire ces lignes, je n’ai pas encore terminé la lecture de ce roman, pourquoi ? me demanderez-vous à juste titre ! Parce que, fascinée par ce récit que je me suis décidée à poursuivre entre quatre et six heures du matin, j’ai fait un choix : celui de garder les quarante dernières pages pour plus tard, histoire de faire durer le plaisir.



Ce roman est entré en possession de ma personne, j’ai laissé pénétrer le mystère, la violence, les états d’esprit des personnages, véritables bombes à retardement dont l’explosion était programmée de longue date, et dont la mise sous pression avaient commencé dès la naissance sans doute : hostilités dans la fratrie, peut-être provoquées par les géniteurs, interdictions non comprises par les enfants, cave énigmatique épaississant le mystère, maison vivante et maléfique, qui retient les âmes prisonnières, forçant frères et sœur à un huit clos bien angoissant, parcours chaotique des uns, échec des autres, et l’auteur donne au lecteur, l’occasion de « gratter le vernis » pour s’apercevoir que personne n’est innocent, ni coupable d’ailleurs.



Je crois que relisant ce que je viens d’écrire, je ne peux m’empêcher de retourner vers ce livre qui a encore des vérités à me confier.



La lecture est maintenant terminée, les quarante dernières pages m‘ont encore beaucoup appris. Je connais à présent le lourd secret de la famille Belasko. Mais une question subsiste : malédiction , gènes ou manipulation ? Me poser cette question me rappelle agréablement le livre que je viens de refermer.



Je crois que je vais me procurer les autres livres de cette autrice géniale, capable d’écrire de tels romans dont l’action est étudiée avec tant de minutie. Une grande artiste de l’écriture !
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Le sang des Belasko

Quoi de plus normal, pour cinq enfants , de se retrouver dans la propriété familiale pour envisager l'avenir après la disparition récente d'une mère qui s'est suicidée et d'un père victime du cancer ? LA CASA familiale en a vu passer des générations .....elle aimerait bien , elle aussi , savoir quel sera son devenir.

C'est qu'on en raconte des choses , au village , ils en renferment des secrets, les murs ....Et puis , dés leur arrivée, on sent bien qu'ils en ont , des choses à se dire les frères et soeurs ...et pas que des bonnes ...Mais ça, c'est leur histoire , pas la nôtre, le linge sale , ça se lave en famille.... devant un repas arrosé du grand vin local produit par le père vigneron .

Les volets électriques se baissent , les portes se verrouillent, cinq héritiers vont découvrir les dernières volontés paternelles . Laissons les à leurs affaires ...Vous êtes frustrés ? Vous auriez aimé entrer ? Attendez , je vais téléphoner...

Mince ...pas de tonalité. Désolé. A moins que .....mais ne dites rien , hein , l'auteure va nous faire assister à cette nuit décisive....Vous ne viendrez pas vous plaindre si vous ne trouvez pas " Le club des cinq " mais plutôt " la famille des Atrides "....A demain matin , enfin , si vous le voulez bien ou plutôt, si vous le pouvez . Moi ? Non , merci ....

Un roman prenant , addictif où " ça commence " de façon plutôt " soft " avec , toutefois , les premiers signes annonciateurs d'un orage qui ne demande qu'à éclater ...Tout va crescendo , et notre envie de savoir est sans cesse en éveil, chaque information , et il y en a , apportant un éclairage nouveau sur une situation de plus en plus complexe . Qui est qui ? Qui a fait quoi ?

Les masques tombent, ( pas ceux du Covid , hein , même si ça vient ) révélant au grand jour , ces " secrets de famille " qui , lorsqu'ils " refont surface " sont plus ravageurs qu'un tsunami ...

Livre subtil qui donne la parole " à la maison " au tout début et à la fin du roman . Et oui , les " murs ont des oreilles " , c'est bien connu . Peut - être même ont ils des yeux ? Ce que l'on sait , c'est qu'ils ne parlent pas . Souvent , ça vaut mieux .

J'ai trouvé ce roman bien écrit, facile à lire , le mystère est bien gardé jusqu'aux ultimes pages même si , si on suit bien , on se doute que ...Non , je n'ai jamais dit qu'il fallait commencer par la fin , ce serait trop dommage , vous vous priveriez d'une très bonne lecture . A bientôt, amis et amies , sauf si , en examinant votre arbre généalogique, vous constatez que .....Ben oui , hein , " il faut souvent balayer devant sa porte " .

Comme on dit par chez nous , " Pour un héritage, quand il y a deux enfants , il y en a toujours un de trop " . C'est terrible , ça , non ? Alors imaginez quand ils sont ....cinq !!!! C'est votre cas ? Et vous avez des biens ? Oh punaise......
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Le sang des Belasko

Si vous passez la porte de cette maison remarquable par son architecture et son implantation, vous prenez le risque de croiser sur votre chemin le mal sous toutes ses formes.



C’est d’ailleurs elle, la maison, qui prend la parole, dans le prologue. Quelques jours après le décès de Mr Belasko, les enfants à présent orphelins se réunissent dans la maison. La tragédie se met en place. On n’en saura pourtant pas plus immédiatement, sinon que l’un des enfants est hospitalisé en état de choc et qu’auprès de lui, le capitaine Jouvry essaie de comprendre l’enchaînement des événements.



Chaque chapitre et narrateur apportera sa pierre à l’édifice, qui modifiera peu à peu le portrait de cette famille enviée pour sa réussite !



Comment s’est déroulé le drame, il faudra attendre les dernières lignes pour comprendre.



Lecture addictive, inquiétante, une intrigue bien menée et qui réserve des surprises jusqu’à la fin.


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L'art du meurtre

Je vais aller malheureusement un peu à contre courant de la majorité des avis, je ne me suis pourtant pas ennuyé, cela-dit en matière de polar ou de thriller j'ai toujours une certaine attente.

La première chose que j'attends c'est une certaine crédibilité, ici j'ai beaucoup souffert, cette enquête ressemble plus à une comédie qu'autre chose, c'est assez invraisemblable dès le début, le mode opératoire et la progression sont pour le moins folkloriques.

Ensuite il y a les personnages, et là je vous présente Audrey, la plus improbable des enquêtrices, j'ai eu l'impression de suivre les pérégrinations d'une ado alcoolique et accro au cannabis, bourrée de problèmes psy qui auraient dû la disqualifier pour le job mais il y a mieux, la cheffe (la capitaine donc) est tout aussi hallucinante et cerise sur le gâteau, les deux nanas entretiennent des relations mères filles d'un niveau que je préfère ne pas commenter.

Côté invraisemblances on est gâté vraiment, mais ne pas spoiler bien sûr, dommage je me sentais d'humeur taquine.

Ce qui m'a "sauvé" la lecture c'est le rythme endiablé, pas le temps de souffler il se passe toujours quelque chose même si c'est souvent, comment dire, assez surprenant.

Ensuite il y a le prétexte de l'art (essentiellement contemporain) qui nous est conté de façon intéressante et avec une certaine érudition, l'art et le monde de l'art et ceux qui gravitent autour, intéressant même si l'auteur n'aura pas réussi à me faire aimer l'art moderne, je vais conserver mon approche plus classique, désolé.

Voilà, on ne s'ennuie pas mais il vaut mieux ne pas être trop exigeant côté crédibilité, ce sera ma conclusion.
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Le sang des Belasko

Six mois après le suicide de leur mère, leur père, malade, décède à son tour d'un cancer. Au lendemain de sa mort, les cinq frères et sœurs se retrouvent dans la maison familiale, la Casa Belasko, pour prendre connaissance du testament. Malgré les tensions déjà bien ancrées depuis des années, les secrets et la haine entre les deux aînés, tous ont répondu présent. Lorsque Philippe franchit le portail, il aperçoit son frère, Mathieu, qui l'ignore totalement. Des années qu'ils ne se sont pas vus et aux dires de ce dernier, ce sera sûrement la dernière fois. Si David, le plus jeune, tente d'adoucir ses aînés, c'est peine perdue. Garance et Solène arrivent ensemble. Cette dernière, peu attentive à sa conduite, heurte une biche, à peine le portail dépassé. L'animal blessé, Garance n'a d'autre choix que d'abréger ses souffrances. Voilà qui n'augure rien de bon pour cette réunion familiale...



Deux sœurs et trois frères réunis, le temps d'une soirée, dans une maison qui tient plus lieu de forteresse et qui semble posséder une âme véritable. À coup de révélations fracassantes, de secrets dévoilés, de réparties cinglantes, de rancœurs, de jalousies, cette fratrie va se désunir, se désaimer et s'entre-déchirer. Ce huis clos, oppressant et angoissant, tient toutes ses promesses. Ramassé en 230 pages et en courts chapitres qui donnent voix successivement à l'un ou l'autre, ce roman, d'une noirceur implacable, se dévore assidûment. Chrystel Duchamp nous invite, pour le temps d'une soirée et d'une nuit, au cœur de la famille Belasko qui, assurément, se souviendra à jamais de ces événements tragiques. Bien huilé, au suspense grandissant, tendu à souhait et au final surprenant, ce thriller psychologique, habité par des personnages un brin frappadingues, nous saisit et nous surprend, de la première à la dernière page.
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Délivre-nous du mal

S’il y a bien une auteure féminine de littérature noire francophone dont j’attends ses romans avec impatience, c’est bien ceux de Chrystel Duchamp. Je la suis depuis ses débuts avec « L’art du meurtre » et je m’impatientais de découvrir son troisième et dernier thriller, « Délivre-nous du mal ». Mais c’est chose faite et quel plaisir!



Le fait de suivre un ou une auteur(e) depuis ses tout débuts dans le milieu de l’édition, permet de constater s’il y a une évolution que ce soit dans l’intrigue, dans le style d’écriture ou encore dans la façon de traiter de la psychologie des personnages.



Dès son tout premier livre, j’avais été épatée par la maîtrise dont elle faisait preuve en matière de codes du thriller attractif. A l’époque déjà, je trouvais qu’elle avait déjà placé la barre très haute pour son premier roman et je constate que son évolution est en fait parfaite.



Son second livre, « Le sang des Belasko » avait aussi démontré qu’elle savait mettre le suspens un cran au-dessus en offrant un huit-clos implacable.



Par son dernier, « Délivre-nous du mal », on revient au modèle de l’investigation policière sur une série de meurtres et je n’ai aucun grief à formuler car j’ai adoré et dévoré ce livre !



En premier lieu, l’auteure débute avec non pas un mais des prologues mystérieux. C’est assez rare pour le souligner. Ensuite, par des chapitres assez courts, le rythme de croisière est vite atteint et il se déroule sur les chapeaux de roue.



Ensuite, quand vous approchez du final et que les éléments s’emboîtent doucement, vous ne pouvez vous empêcher d’essayer de faire durer le plaisir au maximum.



Depuis son premier thriller qui se déroulait dans le milieu de l’art, Chrystel Duchamp appose une petite touche personnelle de cet amour pour l’art. J’apprécie beaucoup cet apport qui en fait sa signature respective.



Le machiavélisme de l’intrigue fera que vous serez absolument scotchée à sa lecture. C’est à la fois palpitant et haletant par le suspens grandissant crescendo. Je vous recommande vivement ce thriller plus que réussi!
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Le sang des Belasko

♫Ha ! Ha !

Famille nombreuse

Famille heur..♪



Conneries.



Les Belasko.

Un père.

Une mère.

Trois frères, deux sœurs.

Une vieille bâtisse bunkerisée à la réputation ensorceleuse.



Papa et maman ont cassé leur pipe.

Une ultime réunion familiale dans cette maison qui se souvient.

Une dernière bafouille de ce père taiseux en guise de salutations distinguées.

Ils n'auraient pas dû la lire, non, ils n'auraient pas dû.



Le sang des Belasko se lit tout seul.

Enfin en l'aidant à tourner les pages, tout de même.

Huis-clos familial sur fond de règlements de comptes à O.K. Corral, autant vous dire que pour la réunion annuelle des joyeux trublions, y aurait erreur et sur l'intitulé et sur la localisation.



Jeu de massacre hyper tendu basé sur des chapitres courts et une écriture aussi sèche que les réparties que se balancent allègrement ce club des cinq honni par Enid, ce jeu de la vérité morbide n'en finit pas de rebondir jusqu'au dénouement final, lui-même étonnamment surprenant au regard du lecteur un tantinet perspicace que je croyais être.



Dans la série (noire) c'est court mais c'est bon, nul doute que ces Belasko retiennent toute votre attention.
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L'île des souvenirs

Delphine, étudiante à Lyon, n’est pas aussi sage et sérieuse que pourraient le penser ses parents. Ceux-là même qui lui ont inculqué une éducation si stricte qu’elle veut s’en affranchir. C’est ainsi qu’elle devient une habituée des bars, des boîtes de nuit et qu’elle enchaîne les relations. C’est en sortant d’une discothèque que tout va s’enchaîner. Elle perçoit une présence derrière elle puis plus rien… Elle se réveille dans une pièce, enchaînée à un radiateur.



Ce roman m’a tenue en haleine de bout en bout. J’en ai encore froid dans le dos ! Je ne m’attendais pas à une telle fin ! Le scénario est bien ficelé. J’aime cette écriture et cette histoire faisant la part belle à tout ce qui tourne autour de Freud et de notre subconscient. Il n’est pas facile de mettre cela dans un thriller, en tous les cas pas aussi brillamment.



Je découvre Chrystel Duchamp et il est un fait certain : je ne vais pas m’arrêter là ! Chapeau bas !



Merci à NetGalley ainsi qu’aux éditions L’Archipel pour cette belle découverte.


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Le sang des Belasko

André, le chef de la famille Belasko vient de mourir d’un cancer, quelques mois après le suicide de sa femme. Les cinq enfants du clan sont donc réunis pour prendre connaissance du testament. Ils arrivent, chacun à leur tour à la vieille demeure familiale, La Casa Belasko, immense ancienne toute de pierres construites, avec d’immenses baies vitrées pour être en communion avec la Nature, essentiellement le parc.



Déjà, un évènement n’augure rien de bon, Solène qui conduit sans regarder la route, comme à son habitude, (à chaque accident, les parents achetaient sans sourciller une nouvelle voiture, alors qu’elle ne fait rien de sa vie, assistée en permanence, le travail c’est trop pénible pour elle !). Bref, elle heurte une biche que, Garance, sa sœur tente de secourir en vain ; elle est donc obligée d’abréger ses souffrances.



Les deux fils aînés, Philippe et Mathieu, sont déjà arrivés à la maison : ils se haïssent car Philippe, coureur de jupons a culbuté sa belle-sœur, la femme de Mathieu, lors d’un mariage. Il s’agit de marquer son territoire en occupant les lieux en premier : bataille de testostérone en vue. Le petit dernier, David, tente de rester discret, comme s’il n’était pas concerné.



Le patriarche a laissé une lettre, où il affirme que sa femme ne s’est pas suicidée mais qu’il s’agit d’un meurtre, et la lettre est parsemée de fines allusions qui vont mettre le feu aux poudres et tout va exploser entre les frères et sœurs.



J’ai beaucoup aimé ce roman noir, huis clos, où va se dérouler la tragédie : la maison a été cambriolée autrefois et le patriarche a fait installer des caméras partout, des cartes magnétiques pour ouvrir les portes, alors que la fermeture des volets électriques est pilotée à distance… Enfermés, pris au piège, pour le pire…



Chrystel Duchamp nous manipule avec brio, on se laisse emporter par l’histoire, sur fond de jalousie, haine, trahisons, rancunes de toutes sortes, avec des secrets de famille enfouis. Chacun des enfants s’exprime à son tour, pour révéler tel ou tel détail explosif, et en alternance, un policier, le capitaine Jouvry, enquête, c’est d’ailleurs avec lui que démarre le premier chapitre, un des enfants est interrogé, on le sait dès le départ, mais impossible de deviner de qui il s’agit, l’auteure ne sème aucun indice, on peut chercher dans la construction si c’est au masculin ou au féminin : rien



J’ai bien aimé aussi la manière dont la maison elle-même témoigne, raconte ce qu’elle a vécu.



J’ai découvert Chrystel Duchamp avec « L’art du meurtre » qui m’avait déjà enthousiasmée alors quand NetGalley a proposé ce deuxième opus de l’auteure, il m’a été impossible de résister. J’attends le suivant avec impatience, car les intrigues sont originales, très fouillées, et l’auteure surprend toujours, n’est jamais là où on l’attend.



Un grand merci à NetGalley et aux éditions de l’Archipel qui m’ont permis de découvrir ce roman et de retrouver son auteure avec un immense plaisir.
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Délivre-nous du mal

Chrystel Deschamps a déjà fait ses preuves dans le genre avec , pour ce qui me concerne , " Le sang des Balasko " , et c'est donc sans crainte que j'ai abordé " Délivre nous du mal " et j'avoue ne pas avoir été déçu . La romancière connait parfaitement les codes et nous embarque dans une sombre histoire qui voit une jeune femme , Esther , disparaître , première d'une longue série . A partir de là , nous mettons le doigt dans un piège machiavélique que nous découvrirons en temps et en heure , suivant le bon vouloir de celle qui nous happe et nous emmène dans son intrigue , intrigue qui ne manquera pas de nous échapper au point qu'il vaudra mieux nous laisser mener par le bout du nez jusqu'au dénouement aussi original que surprenant .Suspense garanti pour ce trés bon roman de vacances qui pourrait vous séduire jusque sur la plage si vous n'êtes pas dans une région où le pain de seigle est une spécialité locale ....ou si c'est votre mari qui le dévore ....à moins que ...bon , moi , je dis ça , je dis rien .

Voilà , vous tenez entre vos mains un trés bon polar qui , sans vous faire trembler , va vous séduire , je le crois , et vous donner des idées ...Vous avez combien d'années de mariage ? Ah , ouais , quand même . " Y'en a qu'ont essayé , ils ont eu des problèmes " . Moi , ce que j'en dis ....

A bientôt , peut-être , chers amis et amies , prenez bien soin de vous .

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Le sang des Belasko

Ah, mais quel livre ! Lu , non dévoré !



Suite au décès de leur père, Philippe , Mathieu , Garance , Solène et David, se réunissent une dernière fois dans la maison de leur enfance «  La casa Balasko » , vaste bâtisse isolée , au cœur d’un domaine viticole en Provence ......

Une lettre de leur père les attend où de nombreux secrets vont être mis à jour .

Que s’est - il passé ?

Quelle est la clé pour comprendre ? .

Le côté , fascinant , addictif, original, inédit , c’est que la maison est traitée à la façon d’une personne à part entière , elle a tout vu mais elle ne dira rien , abritant les drames passés et à venir ,les émotions partagées, les spectres et secrets enfouis, au centre de ce thriller, un huit - clos explosif.



Manipulations , mensonges, jalousies, haine , trahisons en chaîne , le lecteur se trouve emporté par ce récit mené de main de maître à l’écriture vive, enlevée , sombre: des détails explosifs surprennent toujours plus au cœur d’une intrigue très fouillée .



L’auteure détaille la psychologie des cinq personnages prisonniers de la maison avec finesse et talent ,à chaque chapitre :

Mentir , accuser, montrer du doigt, propager des rumeurs , trahir ,tuer, le pire jusqu’à la fin !

Un texte captivant au rythme soutenu , pétri d’énergie où les ressentis de chacun sont analysés sans fioritures , vivement , au cœur d’un scénario brillant malgré quelque invraisemblances !

Merci à Sabine ! Je découvre cette auteure !









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Le sang des Belasko

Suite au décès de leur père, Philippe, Mathieu, Garance, Solène et David se réunissent une dernière fois dans la maison de leur enfance " la casa Belasko". Cette maison est complétement isolée. On pourrait s'y croire seul au monde. Une lettre de leur père attend ses cinq frères et soeurs où de nombreux secrets vont être révélés. De cette réunion familiale un seul Belasko sortira de cette maison saint et sauf. Que s'est-il passé ? Quelle est la clef pour comprendre ce drame ?

Lu d'une traite à partir de l'acte deux, j'ai beaucoup apprécié ce thriller qui traite de secrets de famille, d'héritage et de manipulation. Il se déroule en huit clos dans cette bâtisse qui détient les plus sombre secret de la famille Belasko depuis des générations.

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Le sang des Belasko

Eh bien, quelle histoire! Je savais , suite à quelques critiques lues, que le suspens était terrible, effectivement! Une auteure bien singulière et talentueuse, que je découvre.



Voilà un thriller en huis-clos, façon Cluedo sanglant, très original! Cinq frères et soeurs, Philippe, Matthieu, David, Garance et Solène, se réunissent à la Casa Belasko, la propriété familiale, pour lire ce qu'ils pensent être le testament de leur père, vigneron, qui vient de décéder peu de temps après sa femme. Une lettre , en fait, qui va déclencher la haine ...Et prisonniers de la maison, personnage à part entière ( cet aspect m'a beaucoup plu), ils vont laisser libre cours à leurs démons...



Chacun va faire entendre sa version des faits présents, entrecoupée de souvenirs. Les actes d'une tragédie atroce s'enchaînent. Et c'est un inspecteur qui recueillera les confidences de l'une de ces voix, hospitalisėe, après les faits.



Fort addictif, ce livre explore le Mal, les secrets affreux, le mensonge, la manipulation. Si je n'ai pas adhéré complètement aux agissements parfois peu vraisemblables des protagonistes, j'ai été conquise par l'intrigue machiavélique de l'auteure!
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Délivre-nous du mal

Note à moi-même au départ, mais je vais en faire profiter tout le monde : Surtout ne pas énerver Chrystel Duchamp ! JAMAIS ! Et si vous vous appelez Belasko... fuyez loin, très très loin !



A diverses époques, contemporaines, des disparitions de femmes ou peut-être des enlèvements, finissent par mettre en branle la PJ de Lyon lorsqu'une des disparues est retrouvée pendue, rasée, la langue coupée !



Voilà, vous avez mis la main dans l'engrenage ! le mieux à faire est de ne pas résister, de ne pas tenter de comprendre pourquoi Chrystel Duchamp nous balade, nous embrouille tant avec des événements qui semblent sans lien aucun entre eux ! Elle écrit bien, très bien donc ça se lit très bien mais elle a le chic pour nous retourner la comprenette sans avoir d'autre choix que la laisser nous mener par le bout du nez !



Des sujets douloureux mais regrettablement quotidiens jalonnent ce roman ainsi qu'un rappel d'un fait divers de 1951 à Pont-Saint-Esprit, le tout appliqué à la sauce thriller nous mènent au dénouement final... ou pas final !



Pas le coup de coeur comme pour le sang des Belasko mais un très bon thriller que je relirai !



#delivrenousdumal #netgalleyfrance



Challenge Multi-Défis 2022

Challenge Mauvais Genre 2022
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Le sang des Belasko

La veille des obsèques de leur père, Philippe, Mathieu, Garance, Solène et David se réunissent une dernière fois dans la maison de leur enfance, la « Casa Belasko », afin d’y prendre connaissance de son testament. La fratrie s’étant déchirée au fil des années, il ne faut pas grand-chose pour mettre le feu aux poudres. Une seule personne sortira d’ailleurs saine et sauve de cette réunion familiale…



Livré sous forme de roman choral, Chrystel Duchamp alterne les points de vue de chaque membre de la famille au fil des chapitres, allant même jusqu’à donner la parole à la « Casa Belasko », témoin privilégié de ce bain de sang et personnage à part entière de ce huis clos parfaitement rythmé et particulièrement haletant !



Progressivement, le lecteur découvre les rancœurs de chacun, tout en essayant constamment de comprendre comment cette réunion a pu tourner au carnage. En situant son récit dans une maison éloignée de tout, Chrystel Duchamp abandonne le lecteur au sein d’un huis clos, dont un seul protagoniste sortira vivant. A nous de découvrir les secrets que cache la famille Belasko et de lever le voile sur les nombreux mensonges et les animosités qui déchirent cette fratrie.



« Les émotions non exprimées ne meurent jamais. Elles sont enterrées vivantes et libérées plus tard de façon plus laide. »



Même si j’ai eu un peu de mal à croire pleinement aux meurtres perpétrés, j’ai passé un excellent moment de lecture, qui me donne d’ailleurs envie de découvrir au plus vite le premier roman de l’auteure (« L’art du meurtre »).
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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L'art du meurtre

Audrey, une enquêtrice de la police, fatiguée, droguée et pleine de problèmes comme toujours les policiers des polars, a affaire à un meurtre particulièrement macabre dans le XVIe arrondissement de Paris. Elle va être amenée à enquêter notamment dans les milieux sadomasochistes et ceux de l’art contemporain. ● Cette lecture ne fut pas désagréable mais l’auteure use et abuse des clichés du roman policier et écrit à la truelle. Les deux rebondissements de la fin sont plutôt inattendus, relevant le niveau général de ce roman. A lire si vous cherchez une lecture facile.
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Le sang des Belasko

#LesangdesBelasko #NetGalleyFrance



Fortiche Chrystel Duchamp !! Voilà un thriller domestique à huis-clos de haut niveau ! Haletant, difficile à poser !



5 frères et soeurs se retrouvent dans la maison familiale, la Casa Belasko après la mort du père. Des dissensions les ont fait s'éloigner les uns des autres depuis des années et tous espèrent pouvoir “se refaire” avec la fortune de la succession.



Une lettre de leur père va mettre le feu aux poudres ! Les vérités seront-elles révélées dans cette maison qui ne veut plus les laisser sortir ?



Mensonges, manipulations, violences... tout y est pour donner un cocktail explosif, au propre comme au figuré. le roman est bien rythmé par chaque chapitre qui est consacré au point de vue d'un des membres de la fratrie ainsi qu'à un sixième “personnage” que je ne dévoilerais pas !



Les phrases, précises et percutantes participent au mystère et à l'angoisse qui étreignent le lecteur du début à la fin ! Je dirais bien qu'à ce niveau le thriller confine à l'art ! Merci pour ce 1er coup de coeur 2021 💖



Challenge MULTI-DEFIS 2021

Challenge MAUVAIS GENRE 2021

Challenge PLUME FEMININE 2021
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