Chuck Palahniuk

Parodie ou plutôt pastiche de 50 shade of grey, Palahniuk nous amène dans un univers encore une fois déjanté et révolutionnaire.

Une révolution par l'épanouissement sexuel des femmes, une révolution aux mains malicieuse de Orgasmus Maxwell...

On y retrouve la satire, la rebellion et la plume imagée de Chuck Palahniuk sans toutefois y trouver l'orgasme.

Quelque fois prenant, intriguant, la plume devient grossière et la sémantique vulgaire, bref ce livre est un coit interrompu, il ne nous amène pas là où l'on voudrait aller tout comme Berceuse ...

Un petit plus, dans la conception des personnages Palahniuk souligne parfaitement bien un concept Freudien: la fixation de la libido qui explique les désirs adultes...

Damnés a été pour moi une lecture très particulière. Si je pouvais lui attribuer deux étoiles et demi, je le ferais, tant je n'arrive pas à discerner si j'ai aimé ce livre ou non.



Au niveau de l'écriture, j'aime vraiment le style de Chuck Palahniuk. C'est cynique, acerbe, et l'écrivain a clairement le sens du bon mot (comme peuvent en témoigner quelques citations bien choisies dans la fiche du livre).

Jusqu'à la moitié du livre, la plume de l'auteur suffit à maintenir l'attention car elle rend le livre réellement amusant et surprenant.



Toutefois, une fois le sentiment de découverte passé, le livre devient long. Honnêtement, je n'y ai trouvé aucune histoire (ou alors je suis vraiment passé à côté, ce qui est possible aussi). Les chapitres, très brefs, s'enchaînent comme des petits sketchs mettant en scène les personnages très typés dans des situations diverses. Mais, au final, il ne se passe rien d'autre que cette succession de gags.



Alors entre le tout bon pour la forme et le très moyen pour le fond, disons que je tranche en faveur du 3/5, prenant le plaisir de la découverte comme valeur ajoutée :)

Il y a des choses que j'ai appréciées et d'autres qui m'ont un peu agacée, mais globalement, j'ai plutôt apprécié ce livre. D'abord parce que je n'ai jamais rien lu de semblable, ensuite parce que c'est percutant, et enfin parce que l'auteur a réussi à captiver mon attention, à me faire réfléchir, et à piquer ma curiosité.

NB: J'ai un léger doute sur la traduction.

Coup de coeur dans l'oeuvre de Palahniuk.

Les personnages nous démontre diverses rituels pour combattre le mal de vivre le néant, l'angoisse et la folie.

Une plume omniprésente qui joue avec le lecteur et démontre à la fois l'imperfection des expressions et l'état d'esprit du personnage.

L'humour est noir , rythmétique satirique et psychologique.

Du Palahniuk dans toute sa splendeur.

L'adaptation cinématographique est ratée, on passe à côté de plein de chose qui font de ce livre une oeuvre littéraire, dont le rituel de Denis qui trimbale des pierres...

Chuck Palahniuk raconte une histoire inclassable : est-ce une parodie de 50 nuances de Grey comme semble le laisser penser la scène de la rencontre, celle du restaurant ou encore la description du héros, magnat des affaires, s'entichant ou pas, pour des raisons connues de lui seul de la petite Penny, stagiaire d'un cabinet d'avocats. Est-ce l'histoire d'Orgasmus Maxwell avide de pouvoir qui compte prendre le pouvoir économique mondial au travers du plaisir des femmes ou est-ce l'histoire d'un homme ayant réussi mais qui ne sait plus comment faire battre son coeur de passion.... Est-ce une étude anthropologique des rapports de l'homme avec le pouvoir ? Dans tous les cas, vous ne lâcherez pas ce livre, parodique ou non, vous aurez envie de savoir si Penny sera assez forte pour faire face à tous les événements qui l'attendent.

Chuck Palahniuk a donc réussi son pari, en rendant le lecteur captif jusqu'au dénouement tantôt choqué, tantôt incrédule... Pour ma part, je ne regrette pas la lecture de ce roman particulier et je remercie les éditions Sonatine de m'avoir fait découvrir cet auteur...

J'ai été surprise au premier abord par le côté fantastique et surnaturel du roman, je suis plus habituée au réalisme de l'auteur. Après tout, c'est le genre de la trash reality qui caractérise celui-ci.



Mais on se fait assez vite au contexte de l'histoire, à cette traversée de l'Amérique pour retrouver les exemplaires de ce fameux livre tueur.



On retrouve bien le style de l'auteur, avec son humour noir, son ironie délicieusement sombre et son comique de répétition.



Ce n'est pas le meilleur des Palahniuk que j'ai lus à présent, mais j'ai vraiment apprécié ma lecture.

Un livre assez extra-ordinaire. Le film le retrace assez fidèlement tant dans les dialogues que l'ambiance, mais le livre dépeint encore d'avantage cette critique de la société et de cette génération vivant un "nouveau mal du siècle"

Âmes sensibles, passez votre chemin. A l'estomac (Haunted en anglais...Mais que font les traducteurs ?) est gore, glauque, écœurant - et je suis pourtant une habituée du genre. Mais Chuck Palahniuk, dans ce roman, fait ce qu'il sait si bien faire : rendre cette horreur signifiante et la magnifier par une poésie faite de chair et de mots. Belle réflexion sur les histrions et pseudo-artistes, Haunted est également un tour de force stylistique, puisque le roman se divise en récit, poèmes et nouvelles, avec un narrateur inidentifiable. On pourrait croire, au bout de quelques chapitres, que le livre s'apprête à tourner au survivor ridicule type film d'horreur à gros budget, mais ce serait sous-estimer l'auteur qui repousse les limites du machiavélique et nous offre le tableau d'une humanité en quête de fausses sensations fortes. A lire, à relire, comme toutes les œuvres de Palahniuk.

Une berceuse pouvant tuer quiquonc l'entend, voilà le spitch de départ de ce roman.



Je n'ai pas trop accroché au style même si l'histoire en elle même m'a bien tenu en haleine. c'est peut être ce qui m'a fait tenir jusqu'au bout. je redonnerai une chance avec "fight club" je n'aime pas laisser un auteur en avis négatif sans être sur.

Les histoires de Palahniuk se composent généralement de la même manière : des personnages excentriques, une histoire simple et un retournement de situation imprévu à la fin. Ici, l'auteur semble en panne d'inspiration. Le roman se lit vite, mais ne procure pas de grandes sensations.

Au début des années 2000, j’ai lu deux ou trois trucs qu’on appelle généralement thrillers et qui avaient pour sujet la résurrection génétique de Jésus. C’est peut-être la raison pour laquelle Choke a été publié dans la collection Folio policier, parce que ce livre n’a rien de policier, mais il y est aussi vaguement question d’une hypothétique résurrection de Jésus. Sauf que là, on est en plein délire. Alors que d’autres écrivains illuminés et qui se prennent très au sérieux, se sont jetés aveuglément sur cette facile similitude entre la résurrection du christ et la renaissance des dinosaures, Chuck Palahniuk s’amuse avec beaucoup de recul de tout ça. Le héros de Choke, ou plutôt l’anti-héros, le gros looser, Victor Mancini, a en effet quelque chose de christique. Il donne beaucoup d’amour aux autres, c’est-à-dire qu’il saute sur toutes les femmes, c’est un sexoolique, un malade du sexe. Il porte aussi sur lui tous les péchés du monde, enfin pas tout à fait du monde entier, mais au moins d’un asile de vieilles folles. Disons que c’est un Jésus de zoo. Un Jésus pour singes onanistes, drogués et atteints de la maladie d’Alzheimer. Quel est le meilleur avion pour tester le Kâma-Sûtra ? Que se passe-t-il quand on introduit et qu’on laisse des objets dans son rectum ? A quoi pensent les éjaculateurs précoces quand ils sont sur le point de lâcher la purée ? Voici quelques-unes des questions essentielles qui trouveront une réponse dans Choke. On y apprendra aussi comment un singe et des châtaignes peuvent aider à surmonter toutes les humiliations de la vie. Un livre qui donne envie de lever le poing, puis le majeur, un geste qui ne saurait tarder à signifier en langage international : « S’il vous plaît, montrez-moi juste une chose en ce bas monde qui soit ce que vous croyez qu’elle est. » Mystification n’est pas le mot qui convienne le mieux au sujet de ce livre, mais c’est le premier qui vient à l’esprit. Voir aussi : création Voir aussi : absurde Voir aussi : mal au ventre Voir aussi : perte de réalité

Voilà une couverture et un résumé des plus intrigants, déroutants que j’ai eu l’occasion de voir. Une thématique et un protagoniste jeune qui diverge des canevas classiques des romans adultes et j’étais très curieuse de découvrir ce roman.



Je dois dire que j’ai adoré ce livre pour certains aspects et j’ai été légèrement déroutée pour un autre au fur et à mesure de ma lecture.



Le point fort de ce livre c’est le protagoniste central : Madison qui au travers d’un humour sarcastique, de remarques acerbes et de constats pragmatiques réussit à engendrer chez le lecteur un vrai sentiment d’empathie. Cette jeune adolescente est touchante par sa volonté à être mature, à chercher le côté optimiste de sa situation mais avant tout grâce à ses souvenirs.



En effet j’ai beaucoup aimé le fait de vivre le passé de l’héroïne de son point de vue des enfers. On découvre certes la fille de parents riches et célèbres mais aussi une petite fille en quête d’attention, de compréhension et d’intégration parmi les siens et les gens de son âge. L’auteur décrit parfaitement le sentiment de malaise qui pourrait découler chez un enfant en mal d’amour.

Ensuite autour de Madison il y a d’autres personnages très intéressants car très différents. Tous apportant une dose d’unicité à l’ensemble du groupe.



A côté je dois dire qu’un aspect m’a dérangé au cours de ma lecture : l’environnement de Madison ou comment Chuck Palahniuk décide de décrire les enfers. Certes une dose d’originalité est bénéfique et nous apprenons beaucoup sur la mythologie de toutes les ethnies. Cependant j’ai eu du mal à suivre certaines excentricités de l’auteur et cela me laissait perplexe comme la rivière du caca ou celle du sperme inutilisé. Oui d’un seul coup on se demande où on est arrivé et comment une fille de 13 ans peut se sentir bien dans cet endroit ?



J’ai vu qu’il y avait une suite et je compte bien sur celle-ci pour me convaincre définitivement sur ce monde de fiction : un Dante remastérisé et parfaitement maitrisé ou non ? A vous de vous faire votre avis et à moi d’attendre la suite avec grande impatience !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..

Une star du porno tente de battre le record du plus grand gang bang filmé du monde, avec 600 hommes qui lui passent dessus. Mais ça va prendre une tournure tragique...



Ca aurait pu être sympa mais en fait c'est pas terrible. C'est trash pour être trash, et en fait c'est assez creux :/ Ca a le mérite d'être court et de se lire vite, et quelque part heureusement !

Prenez une chronique sociale de la vie d'une petite ville perdue des États-Unis, un peu de SF d'anticipation et quelques considérations sur les voyages dans le temps. Ajoutez une foule d'animaux dangereux, une épidémie et n'oubliez pas… des cunnilingus. Mélangez bien. Vous obtenez… PESTE !



Voilà un roman comme seul Palahniuk sait les écrire : corrosif à souhait, déjanté et sacrément prenant. Le genre de livre qui se lit très vite parce qu'il colle aux doigts.



Avec Peste, j'ai retrouvé toute la folie et la noirceur qui avaient rendu l'écrivain célèbre avec Fight Club. Ce sont des bouquins difficiles à classer : c'est pas de la critique sociale, ni l'apologie d'une forme de rébellion punk, porno et désespérée (qu'on retrouve souvent dans les écrits de Palahniuk). Je dirais que cet auteur sait parler de nous, de notre quotidien du XXIe siècle, mais il le fait en utilisant un regard complètement décalé qui jette un je-ne-sais-quoi de déstabilisant partout.



Peste, c'est aussi une écriture unique. Le livre est composé à la façon d'un recueil de témoignages oraux sur la personne de Rant Casey, qui est à la fois un génie et un monstre, et qui est surtout un mystère : plus le nombre de personnes interrogées grandit et plus le brouillard autour de Rant s'épaissit.



Si vous êtes amateur d'expérience littéraire franchement originale, que vous aimez les auteurs qui travaillent leur style autant que le fond de leur livre, je ne peux que vous conseillez de lire Peste — et Palahniuk en général.

Divers articles, divers portraits d'Américain(e)s inconnu(e)s et connu(e)s qui nous donnent une image "inédite" de ce vaste pays! A lire, ou pas.

Palahniuk déploie toute sa verve ironique et sa bile dans ce livre déroutant et dérangeant mais formidablement construit.



On y découvre toute l'horreur humaine comme il sait la décrire, les affres mentales des personnes torturées...



Rien n'a de limite chez cet auteur et il nous entraîne dans un road book sordide qui déstabilise au début avant que toutes les pièces du puzzle s'assemble pour nous donner une vue d'ensemble de l'horreur qu'on a découvert par bribes, avec plaisir car l'être humain adore se faire peur et que l'auteur parvient parfaitement à ses fins.



C'est grunge, c'est plein de suspense et de rebondissement, c'est trash mais qu'est-ce que c'est bien !

la légende veut que lorsque l'auteur lisait à voix haute des extraits du premier chapitre lors de sa tournée américaine, certains auditeurs s'évanousissaient dans la salle.

bon étalon pour évaluer le niveau de l'horreur.

évidemment je l'ai dévoré (lu en anglais)

t'as quelques romans comme ça, tu peux pas les raconter parce que y a THE TWIST DE DINGUE (comme "ce n'était qu'un rêve" ou "le héros est en fait une femme" etc...) tu vois? bon ben là c'est pareil mais c'est génial. à lire absoluement. (lu en anglais)

lu en anglais

ne vous arrêtez pas au titre provoc, chaque chapitre est une pépite, toutes des histoire vraies, le dernier raconte l'assassinat... de son père.

(lu en anglais)... rien que le fait que le bouquin soit paginé à l'envers, de la dernière page à la première, devrait vous donner la puce à l'oreille (ce mec est un génie de l'intrigue)