AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Clémence Godefroy (104)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

Mon amour pour le Japon n’est plus un secret. La collection Neko est ma préférée des Éditions du Chat noir. Lors de la Foire du Livre de Bruxelles de 2020, je n’avais pu résister au premier tome des Héritiers d’Higashi de Clémence Godefroid et sa merveilleuse, mystérieuse et onirique couverture réalisée par Miesis sur une illustration d’Anato Finnstark.



Plusieurs lignées de Bakemono régnaient jadis sur Higashi jusqu’au jour où une guerre éclata. Depuis, les Renards (le clan des Odai) dominent et gèrent la région d’une main de fer. Ayane, une disciple de l’Ordre de la Main pure est envoyée en mission pour garder Numié, une dame au comportement inquiétant. Cette rencontre bouleversera la vie de l’apprentie.



Au vu du résumé, je pensais tomber sur des intrigues de cours à la pelle. Un monde où sournoiserie et faux-semblants nous embarqueraient dans un suspense insoutenable où les revirements de situations seraient légion. Le rythme et le déroulement de l’histoire se sont avérés plus calmes que prévu. Il y a bien des tensions entre les personnages et des relations malveillantes, toutefois, nous sommes loin du poignard planté dans le dos.



Est-ce que cela m’a dérangé ? Non. L’autrice opère avec subtilité en nous faisant pénétrer dans la cour des femmes enfermées dans la partie qui leur est réservée dans le château. Elle nous plonge dans l’intimité des lieux pour confronter et tisser les liens entre Ayane et Numié en dépeignant la condition des femmes dont les choix de vie sont réduits et contraints par les hommes.



La franchise de l’apprentie va charmer la captive qui perçoit en elle, une nature spéciale. D’un abord farouche et intelligent, Numié va peu à peu montrer sa douceur et son amitié profonde, mais aussi ses blessures. Elle porte le poids d’une éducation qui l’emprisonne et va à contre-courant de ses envies, celles émises par son cœur. Ayane est son reflet dans le miroir. Élevée très jeune par l’Ordre de la Main pure, leurs règles de vie vont à l’encontre de ce qu’elle désire. Elle possède un penchant pour la frivolité et les garçons dont elle s’amourache facilement. Toutefois, son côté tête brûlée et sa curiosité lui confèrent des aspérités qui adoucissent ces traits, des caractéristiques que j’apprécie rarement chez un personnage féminin.



En parallèle de ce duo, nous suivons une nekomata, Yoriko, dont les mauvaises habitudes dans les salles de jeux l’obligent à faire profil bas en entrant au palais des mille flammes comme domestique. Dotée du pouvoir de manipulation et détestant la servitude, elle gravit les échelons sans se douter de ce qui l’attend. Je l’ai adorée dès les premières lignes. Sans scrupules, hautains et préférant la fuite au combat, le félin nous surprend par sa détermination à retrouver sa liberté.



En chemin, une pléthore de personnages rencontre Ayane, Numié et Yoriko. Beaucoup pour un si petit roman. Toutefois, ils ont tous leur place dans l’histoire. Certains arrivent tardivement et je ne vais pas m’étendre sur eux ou les citer. L’autrice les a nuancés, rendus palpables, réels, en très peu de ligne pour certains, ce qui est révélateur d’un travail de qualité.



L’univers nous plonge dans un Japon flirtant avec le Steampunk. On pourrait se croire dans l’époque médiévale ou à l’aube du XIXe siècle. Vous savez, l’ère durant laquelle le pays avait coupé pendant deux siècles les ponts avec le reste du monde ? Cependant, l’apparition du train à vapeur et de palanquin mécanique nous ramène à la période de l’ouverture des frontières. Le royaume d’Higashi dessine la magnificence du Japon féodale en y parsemant des éléments du XIXe siècle et en y ajoutant une magie simple et efficace dont les caractéristiques aident à faire avancer le récit.



La plume de Clémence Godefroy est fluide et dynamique. Elle emprunte à la tradition nippone pour ancrer l’histoire dans ce pays. Elle dialogue à coup de Haïkus et de réparties sous-tendues par plus d’enjeux que les mots exprimés. Même si je ne suis pas sensible à la poésie, j’apprécie grandement qu’elle use de ce principe ancestral. Des termes japonais apparaissent çà et là sans traduction en note de page. Cependant, cela ne gêne pas, à mon sens, la compréhension même pour les néophytes.



En bref, Okami-hime fut une lecture dépaysante. Elle met en scène la puissance de l’amitié et du désir de liberté qui effacent les frontières entre espèces de Yōkai. Le décor nous propulse dans un Japon médiéval époustouflant saupoudré d’imaginaire du XIXe siècle. Cette œuvre n’a rien à envier aux auteur.ices nippons.
Lien : https://uneloupiotedanslanui..
Commenter  J’apprécie          00
Les héritiers d'Higashi, tome 3 : Inari-sama

Lu dans le cadre du Hanami Book Challenge 2023



Un final aux nombreux rebondissements pour cette trilogie de fantasy japonaise où la femme est à l'honneur. L'intrigue est constituée davantage de plusieurs récits en lien avec chaque héroïne que dans les tomes précédents. Pour autant, cela ne m'a pas empêchée de suivre l'histoire qui se déroule dans plusieurs lieux de l'univers dont celui des Tanuki que l'on découvre ici. J'ai noté que les personnages principaux féminins étaient ceux qui évoluaient le plus dans ce troisième tome : Numié rompt avec la tradition de son peuple à plusieurs niveaux et s'efforce de faire accepter son fiancé par des intrigues politiques bien menées; Ayané apprend à se servir autrement de ses pouvoirs, approfondit sa relation amoureuse avec Tadashi et en apprend davantage sur sa mère; Yin Daisen apparaît comme plus machiavélique que prévu tellement sa soif de pouvoir est absolue; Midori révèle une force de caractère supérieure à sa faible constitution physique. Le final est retentissant avec de nombreux rebondissements dont le sacrifice de certains personnages qui m'ont fait verser une larme. Derrière l'histoire de Yin et de Numié, on perçoit une critique des traditions qui tend à rendre les femmes touchées par l'esprit protecteur comme intouchables, de simples génitrices ne pouvant connaître le bonheur du fait de leur statut de perpétuatrice de lignée. Ce thème renvoie à une très jolie critique féministe du statut de la femme dans certaines sociétés du fait de la tradition. Il montre aussi les deux extrêmes possibles : continuer dans cette voie ou la faire sienne avec les conditions que cela implique. Numié devra déployer des efforts de diplomatie pour faire accepter des évolutions de traditions, Yin fera régner la terreur. Côté petit peuple, j'ai aussi beaucoup apprécié les alliances politiques nouées par Yoriko pour pousser tout le monde à s'allier contre les renards, mais à réfléchir également à l'après-guerre et à l'effort de reconstruction. Un sujet rarement abordé dans un roman de fantasy où tout est tourné principalement vers le combat. Les héroïnes auront également des difficultés amoureuses : soit en lien avec leurs pouvoirs, soit leur statut, soit le passé de leurs compagnons. La fin du roman apporte une lueur d'espoir avec un Japon féodal tourné davantage vers l'occident et le Portugal notamment, où les bakemonos apprennent davantage à maitriser leur pouvoir plutôt que de se tourner vers les conflits internes. J'ai trouvé la construction du livre très intelligente et les sujets traités très bien amenés. A noter qu'un lexique sur les termes japonais en lien avec les Bakemonos, les yokais, et les personnages principaux est présent en fin d'ouvrage. L'occasion de s'y retrouver quand on ne maîtrise pas le japonais ou que l'on ne sait plus qui est qui. En résumé : un final de trilogie très soigné qui fait la part belle aux personnages féminins.
Commenter  J’apprécie          00
Love in 56K

Love in 56k est une tranche de vie lycéenne qui a su me toucher non seulement par son personnage principal en qui je me suis beaucoup reconnue mais aussi par la nostalgie qu’elle a fait naître chez moi. J’ai adoré découvrir une héroïne qui partage mes centres d’intérêt et la manière dont Clémence Godefroy en parle montre bien que c’est aussi son cas. Ce roman est traversé par une intelligence et une sensibilité que je n’aurais pas soupçonné au moment de l’ouvrir. Ça a été une excellente surprise et je vous le recommande très chaudement ! D’autant qu’il est actuellement en promotion au prix de 10 euros, ce serait dommage de manquer le coche.
Lien : https://ombrebones.wordpress..
Commenter  J’apprécie          00
Les héritiers d'Higashi, tome 3 : Inari-sama

La petite histoire

Nous retrouvons Ayané et Tadashi partis à la recherche de Tanukis alliés, Yoriko qui mène la révolte dans le Sudra, Numié qui rejoint son clan dans les montagnes et Midori, Ren et Kaito proches de l'ennemie perfide Yin au cœur du Palais des Daisen. La guerre est imminente...

Mon avis

Une trilogie fantasy où j'ai pris plaisir à suivre les personnages , les complots, les relations et qui s'achève rapidement. L'univers d'Higashi a été très agréable à découvrir, original et varié. Je me suis attachée aux personnages que je quitte avec un pincement au coeur.
Commenter  J’apprécie          00
Les héritiers d'Higashi, tome 3 : Inari-sama

Un derniers tome qui nous apporte toutes les réponses aux questions que l'on se posait durant les deux premiers tomes. Passer un peu de temps aux côté d'Ayané, Nimué et tous les autres a été un réel plaisir.

Une magnifique trilogie mêlant fantasy et folklore japonais qui ne demande qu'à être découverte !
Commenter  J’apprécie          00
Les héritiers d'Higashi, tome 2 : Bakemono-san

Toujours aussi bon que le premier, ce deuxième tome nous en apprend plus sur certains des bakemono, la tension est de plus en plus présente et tout commence a se mettre en place pour contrecarrer les plans des Daisen. J'ai fort hâte de découvrir le dénouement de tout ça!
Commenter  J’apprécie          00
Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

Une lecture que j'ai vraiment adoré ! On est en pleine immersion dans l'histoire d'Ayané, Nimué, Yoriko. Le folklore nippon y est omniprésent et est hyper agréable à suivre. Des personnages attachants, une bonne intrigue, en bref j'ai passé un super moment et le recommande aux fans d'univers japonais !
Commenter  J’apprécie          00
Les héritiers d'Higashi, tome 2 : Bakemono-san

Lu dans le cadre du Hanami Book Challenge, j'ai retrouvé avec enthousiasme la suite des aventures de mes Bakemono préférés en pleine préparation d'un affrontement avec les Kitsune. L'intrigue se complexifie et laisse entrer de nouveaux personnages tandis que les principaux protagonistes gagnent en profondeur. Un deuxième tome bien mené dont il me tarde de connaître la suite…



Mon avis :



Une intrigue qui se complexifie



Pour ce nouvel opus, Clémence Godefroy divise l'action en trois récits qui nous apportent chacun un éclairage différent sur l'histoire et nous font voyager dans le royaume des Bakemono. Il s'agit donc d'un roman choral.



Avec Ayané, nous verrons la construction d'une alliance entre les différents bakemonos pour contrer les renards roux (Nogitsune). le périple d'Ayané chez les Tanukis (chiens viverins) ne se fera pas sans heurts et révélera bien des secrets sur elle-même ainsi que sur son compagnon de route, Tadashi le Sauvage. Il permettra aussi au lecteur de s'immerger dans les coutumes des différents clans Tanukis qui rappellent un peu celles des clans tribaux.



Avec les chats (Nekomata) Shunpei et Jinyu, nous irons dans les forêts de l'Est dans une quête insensée pour faire alliance avec le Oni vert, le grand démon de l'Est, invisible depuis des siècles, et qui serait bien utile contre les Nogitsune. Malheureusement, tout comme pour Ayané, le périple sera dangereux d'autant que dans l'ombre agit un chasseur de yokais et bakemonos aux intentions malfaisantes. On y retrouvera un personnage discret, aperçu dans le premier tome qui les aidera dans leur quête.



Enfin, Clémence Godefroy nous plongera au coeur des intrigues politiques du Palais des Mille Flammes, fief des Nogitsune, avec l'introduction d'un nouveau personnage : Midori de la famille des Orochi (serpents), destinée à épouser Ren Ishiga, meilleur ami du Prince. A travers ses yeux, nous découvrirons l'étendue du complot politique qui se noue autour du Prince Kaito Odai par Yin Daisen, mais aussi l'arrivée de moines espagnols au Japon. Devenue malgré elle la confidente et le jouet des manipulations de Yin Daisen, elle va vite comprendre que la cour est un panier de crabes où sa survie est en jeu.



Malgré la multiplicité des personnages et la division de l'action en trois quêtes, l'auteure nous propose un récit rythmé, complexe au niveau de l'intrigue et pourtant facile à lire. Elle nous fait aussi découvrir avec brio la mythologie des esprits et créatures japonaises sous un autre jour : chaque bakemono a une face humaine et une face animale, corrélés à deux pouvoirs. le fait que les personnages ignorent l'origine de leurs pouvoirs et ce qui y est associé permet au lecteur de réaliser lui-même son enquête. C'est intéressant et astucieux.



A noter que contrairement au premier tome, un lexique/index des personnages avec leur traduction en français du japonais est disponible en fin d'ouvrage, ce qui permet d'identifier les différents animaux/esprits rencontrés et les clans auxquels ils appartiennent. Je l'ai trouvé très intéressant notamment concernant le clan des Jorogumo (araignées), présenté dans le premier tome, dont j'ignorait totalement à quel animal il faisait référence. Me voilà éclairée.



Les femmes à l'honneur



Déjà présentes dans le premier tome, les personnages féminins forts deviennent plus nombreux dans ce deuxième tome, avec des personnalités plus complexes qu'il n'y paraît. Un joli tour de force quand on sait que d'habitude ce type de récit d'aventures met plutôt des hommes en avant.



De disciple de la Main pure dans le premier tome, Ayané passe au statut de renégat après sa fuite et la découverte de ses origines. Dans cet opus, elle essaiera de maîtriser ses pouvoirs et aura ses premiers émois amoureux. Elle gagnera aussi en maturité. Derrière la guerrière un peu impulsive, on découvrira une jeune fille fragile, désemparée par ses origines et sa puissance et surtout fort timide face à un potentiel soupirant.



Présentée au début comme froide et hautaine, la princesse Numié Dayut va se montrer plus brave et plus sage que son amie Ayané. La faute à son histoire d'amour interdite ou à son amitié envers Ayané? Toujours est-il que la Louve blanche va s'adoucir et prendre la décision de se séparer de Ayané pour faire avancer leur combat contre les renards roux, en attendant une réponse positive à sa demande en mariage. Elle m'a fait penser au personnage de Yuri dans la trilogie de Morgan of Glencoe : La dernière geste, dans sa manière de prendre en main son destin.



Midori Uzawa, jeune fille de bonne famille du clan Orochi arrive dans ce jeu d'échecs auquel elle est étrangère, mais dans lequel elle va devoir s'impliquer. de constitution fragile, elle est très érudite et dotée d'un esprit critique. Très précautionneuse face à la dangereuse Yin Daisen, elle va s'efforcer de porter un masque et de jouer le jeu de la cour alors qu'intérieurement elle critique son fonctionnement. Elle incarne la femme captive des convenances qui épouse un homme pour sauver son statut et celui de sa famille, alors qu'elle en aime un autre. En secret, elle pourrait s'avérer une alliée intéressante pour les renégats, encore faut-il qu'elle ait assez de courage pour les aider.



Enfin Yin Daisen est la méchante par excellence de l'histoire. Promise au Prince Kaito Odai, du même clan que lui, la renarde rousse est d'une lignée tellement pure qu'elle est plus puissante que toute la famille réunie. Bien déterminée à transformer le prince en pantin pour régner à sa place, elle ne recule devant rien pour précipiter son mariage et faire valoir son statut de future souveraine, quitte à tuer…Elle cache un secret effroyable sur ses origines. Instrument de sa famille en tout état de cause, on sent qu'elle pourrait avoir des sentiments pour le prince : preuve malgré tout d'un coeur derrière sa façade de glace ? On peut s'interroger sur sa personnalité, proche de la folie, qui pourrait être dûe aux attentes de sa famille.



Bien mises en avant dans le premier tome Okami-Hime, Numié et Ayané passeront au second plan ici, au profit de Yin Daisen et Midori. J'ai trouvé que cela était très astucieux de la part de l'auteure car cela permet de déplacer l'action dans de nouveaux lieux de l'univers et de comprendre la complexité du combat qui s'annonce.



Par ailleurs, j'ai noté que les relations amoureuses des personnages féminins sont également difficiles à concrétiser et que l'auteure s'amuse à diversifier les cas de figure : amour interdit pour des raisons politiques, mariage de raison, alliance politique, amour caché, amour non-réciproque… J'espère des dénouements heureux pour certaines dans le prochain tome.



Derrière la fiction, un peu d'Histoire du Japon



Si l'on enlève la partie magique du récit et que l'on se concentre sur son aspect politique, on peut y voir quelques liens avec l'Histoire du Japon, sur plusieurs époques, à l'instar d'un Trône de Fer nippon. Loin de connaitre sur le bout des doigts toutes les époques, j'ai réalisé quelques recherches et fait quelques suppositions.



Ainsi, l’évocation d’une guerre antérieure et le maintient de la paix par un gouvernement d’une famille de guerriers évoque l’époque de Kamakura (1185-1333) qui a constitué au Japon la première partie de son Moyen-âge. Les bakemonos ne sont finalement que des guerriers inspirés en partie de la mythologie japonaise qui souhaitent renverser le pouvoir en place.



La vie à la cour du Palais des Mille Flammes, ainsi que les mariages arrangés pour créer des alliances politiques, le développement culturel de la cour, évoquent la cour impériale japonaise à l’époque de Nara (VIIIe siècle). Le fait que Midori ait accès a autant de livres et écrive de la poésie n’est pas anodin à une époque qui le permet. La confrérie de la Main Pure évoque un ordre religieux chinois versé dans les arts-martiaux. Si elle est tolérée pour son érudition et son service de garde du corps, sa médecine est plutôt vue avec suspicion à la cour impériale. Elle rappelle les délégations chinoises au Japon de la dynastie Tang toujours à l’époque Nara, le côté martial en moins.



Pour finir, la venue d’étrangers espagnols et l’ouverture du pays à l’étranger rappelle l’ère Edo, avec le commerce et le regard que portent les étrangers sur la culture japonaise, et celui des japonais sur les autres pays. Ceci s’incarne à travers le personnage de Joaquin de Mendès qui découvre la cour impériale, sa littérature et ses légendes, le commerce de métal flottant et qui surtout éprouve des difficultés à communiquer dans une langue très complexe pour lui. De son côté, Midori porte un regard différent sur sa propre culture suite à sa rencontre avec Joaquim, remettant en cause sa vision du monde.



En conclusion : Plus complexe que le premier tome, plus intéressant aussi, ce deuxième opus des Héritiers d’Higashi nous entraîne dans une aventure peuplée de mythologie et d’Histoire japonaise sous couvert de magie, avec des réflexions contemporaines sous-jacentes sur l’amour et la politique. Un joli bonbon nippon à découvrir, que vous soyez néophytes vis à vis de cette culture ou non.
Commenter  J’apprécie          00
Les héritiers d'Higashi, tome 2 : Bakemono-san

La petite histoire

Les différents représentants bakemono qui s'étaient réunis vont partir aux quatre coins du Royaume d'Higashi pour convaincre et rassembler les clans afin de lutter contre une menace bien dangereuse et des complots qui les visent tous.



Mon avis

Une intrigue qui s'étoffe avec des personnages secondaires (Midori, Joaquim...)mis en premier plan qui permettent de mieux voir les rouages en action et de mieux connaître les différentes familles de bakemono. On suit toujours avec plaisir Ayané qui est partie en binôme avec Tadashi à la découverte des peuples Tanuki. En parallèle l'on accompagne Jinyu et Shunpei qui forment un trio atypique avec la jeune Jorogumo. Beaucoup d'émotions avec ces trois personnages flanqués de l'irrésistible Bombori. Nous découvrons de nouvelles familles de Yokai poursuivis par le Chasseur.

Yin, la Nogitsune perfide place ses pièces sur le grand échiquier du palais des Mille Flammes. Tout s'imbrique pour un final qui retient notre souffle. Vivement la suite qui ne saurait tarder.

De l'action, de la stratégie, des coups bas et de l'émotion dans un récit qui s'intensifie après un premier tome plus introductif.

Un plaisir de parcourir cet univers et j'ai hâte de retrouver Numié, Yoriko et les nouveaux protagonistes aux destins liés par les événements qui se précipitent.
Commenter  J’apprécie          00
Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

En tant que grande amoureuse du Japon et de son folklore, je ne pouvais que craquer pour ce court roman à la couverture magnifique. Malheureusement, même si le début nous plonge de suite dans une atmosphère pleine de magie, j’ai rapidement déchanté. Panne de lecture, roman pas fait pour moi ? Les deux ? Je ne saurais dire.



Passé le prologue, les choses sont plutôt longues à se mettre en place, et ne s’accélèrent que dans le dernier quart. Il m’a clairement manqué quelque chose pour rendre ce récit addictif. Malgré le voyage au cœur du folklore nippon, je n’arrivais pas à le reprendre et ai mis plus de deux semaines pour lire ses 200 pages seulement. Les nombreuses fautes relevées ne m’ont pas encouragée.



Je salue les recherches et connaissances évidentes de l’autrice concernant les termes spécifiques, les noms de bakemono et les suffixes honorifiques, mais je pense qu’un glossaire ou des notes de bas de page n’auraient pas été de trop, surtout pour les néophytes.



Malgré la diversité des personnages, orochi, nekomata, nogitsune, tanuki et autres, les révélations de fin auxquelles on ne s’attend pas et les intrigues qui se croisent et s’entremêlent, j’ai été assez détachée de ce que je lisais. Je suis curieuse de connaître la suite et les dernières pages laissent entrevoir une plongée encore plus profonde dans la mythologie japonaise, mais je n’achèterai pas le second tome tout de suite. Je ressors déçue de cette lecture, je m’attendais à aimer bien davantage.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          00
Les héritiers d'Higashi, tome 2 : Bakemono-san

Me voilà de retour dans l’univers d’Higashi et quel plaisir ! Afin de me remettre dans le bain, j’en ai profité pour re-lire le 1er tome et je dois dire que je l’ai encore plus apprécié que la 1ère fois. Peut-être parce que j’étais plus familière avec le monde tisser par l’autrice, ce qui m’a permis de mieux en apprécier les détails ? Dans tous les cas, grand bien m’en a pris car ce deuxième opus passe à la vitesse supérieure !



On retrouve nos protagonistes enfin réunis après toutes leur péripéties du tome précédent. Il est grand temps pour tous les bakemono de se rassembler afin d’éliminer la menace des nogitsune ! Nos amis décident donc de se séparer pour aller à la rencontre des autres clans et de les rallier à leur cause. Dans le même temps, on suivra de nouveaux personnages et d’autres déjà connus comme Jinyu et Shunpei, les amis nekomata de Yoriko, partis en quête de l’Oni Vert, Gardien de l’Est d’Hishari. Enormément de choses se passent dans ce tome et tout autant de questions restent en suspens à la fin. À tel point que je me demande comment l’autrice va faire pour tout conclure dans le prochain. Mais je suis confiante et très impatiente de le découvrir !



Dans mon article sur le 1er tome, j’avais regretté de ne pas avoir été d’avantage transportée dans ce Japon imaginaire truffé d’esprits et autres merveilles. Il semble que j’ai été exaucée ici. On sent l’amour de Clémence Godefroy pour la mythologie japonaise. Chaque rencontre avec un esprit, même de quelques lignes, m’a fait voyagé. C’était magique. Plus je lisais, plus j’avais une furieuse envie que les studio Ghibli donne vie à ce récit. Surtout, les aventures de nos deux compères chats que j’ai adoré et qui m’a brisé le coeur. J’aime la tournure que prend l’histoire et j’aime sentir que l’autrice maîtrise parfaitement la trajectoire qu’elle souhaite nous faire prendre. Petit détail que j’ai aussi énormément apprécié : l’ajout d’un petit récap’ sur qui est qui, ainsi qu’un lexique pour tous les termes japonais employés. Merci beaucoup pour cette attention.



Dans ce 2nd tome, Clémence Godefroy se surpasse. C’est merveilleusement bien écrit, les enjeux sont de plus en plus haut et je n’ai qu’une envie : lire la suite. Si vous êtes fan de Princesse Mononoke des studio Ghibli et/ou de la mythologie japonaise, foncez !
Lien : https://fourbistetologie.fr/..
Commenter  J’apprécie          00
Aventurièr.e.s Intérimaire.s 2

Une anthologie très complète dans l’univers des aventurières intérimaires.

Pour une fois on ne suit pas Miléna. Onze auteurs ont écrit des nouvelles sur différentes aventurières intérimaires et sur les pNJ du jeu vidéo éponyme.



D’abord mention spécial epour l’excellente nouvelle d’Eva Simonin qui nous raconte une mésaventure du jeune Kévin, confronté au surnaturel.



Luce Basseterre et Ninou Cyrico traitent de l’homophobie avec beaucoup de tact, comme toujours, dans un ununivers surnaturel.



Frédéric Gobillot nous présente son aventurier rennais, Richard, dans une nouvelle qui dévoile à al fois ses débuts et une enquête complète. Cela ressemble à une « origin story » et c’est très bien écrit, à la fois prenant et dynamique.



Clémence Godefroy a écrit de nombreux romans, et notamment des romances aux éditions du Chat noir. Ses nouvelles apportent de l’épaisseur au personnage de Riley, pour illustrer la vie quotidienne d’une adolescente dans un monde magique, mais n’esquisse pas de romance.



Anthony Boulanger dévoile les origines et les troubles de l’adolescent Shun, qui arrive tout droit d’un Japon dystopique, a moitié dévasté par la catastrophe de Fukushima. Attention : cette nouvelle divulgache quelques aspects du personnage.



Alexandra Moïra raconte l’enquête de plusieurs aventurières intérimaires autour de Mâcon. Le ton et le style d’écriture sont résolument plus matures que pour les autres textes.



Laurent Pendarias a écrit de nombreuses nouvelles qui étoffent l’univers des aventuriers intérimaires qui assurent du liant mais la qualité est irrégulière.



Elie Guillot offre dans les bonus une fanfiction qui mélange l’univers des aventuriers intérimaires et des semi-nains magiciens ce qui offre un mélange baroque digne de Naheulbeuk mais assez éloigné du sujet.



Plusieurs « vrai-faux articles » s’intercalent entre les nouvelles. C’est amusant. Cela « habite » un peu plus l’univers et offre des clins d’œil à l’actualité (gilets jaunes, cathédrale Notre-Dame). Même si l’univers est surnaturel on ne quitte jamais l’aspect urbain, triste et sale.



Enfin Jean Vigne a écrit une nouvelle concernant la proviseure adjointe Solène Leroy qui introduit directement les événements du jeu vidéo Aventurière intérimaire. C’est comme un prologue ou une bande-annonce.

Une anthologie très complète dans l’univers des aventurières intérimaires.

Pour une fois on ne suit pas Miléna. Onze auteurs ont écrit des nouvelles sur différentes aventurières intérimaires et sur les pNJ du jeu vidéo éponyme.



D’abord mention spécial epour l’excellente nouvelle d’Eva Simonin qui nous raconte une mésaventure du jeune Kévin, confronté au surnaturel.



Luce Basseterre et Ninou Cyrico traitent de l’homophobie avec beaucoup de tact, comme toujours, dans un ununivers surnaturel.



Frédéric Gobillot nous présente son aventurier rennais, Richard, dans une nouvelle qui dévoile à al fois ses débuts et une enquête complète. Cela ressemble à une « origin story » et c’est très bien écrit, à la fois prenant et dynamique.



Clémence Godefroy a écrit de nombreux romans, et notamment des romances aux éditions du Chat noir. Ses nouvelles apportent de l’épaisseur au personnage de Riley, pour illustrer la vie quotidienne d’une adolescente dans un monde magique, mais n’esquisse pas de romance.



Anthony Boulanger dévoile les origines et les troubles de l’adolescent Shun, qui arrive tout droit d’un Japon dystopique, a moitié dévasté par la catastrophe de Fukushima. Attention : cette nouvelle divulgache quelques aspects du personnage.



Alexandra Moïra raconte l’enquête de plusieurs aventurières intérimaires autour de Mâcon. Le ton et le style d’écriture sont résolument plus matures que pour les autres textes.



Laurent Pendarias a écrit de nombreuses nouvelles qui étoffent l’univers des aventuriers intérimaires qui assurent du liant mais la qualité est irrégulière.



Elie Guillot offre dans les bonus une fanfiction qui mélange l’univers des aventuriers intérimaires et des semi-nains magiciens ce qui offre un mélange baroque digne de Naheulbeuk mais assez éloigné du sujet.



Plusieurs « vrai-faux articles » s’intercalent entre les nouvelles. C’est amusant. Cela « habite » un peu plus l’univers et offre des clins d’œil à l’actualité (gilets jaunes, cathédrale Notre-Dame). Même si l’univers est surnaturel on ne quitte jamais l’aspect urbain, triste et sale.



Enfin Jean Vigne a écrit une nouvelle concernant la proviseure adjointe Solène Leroy qui introduit directement les événements du jeu vidéo Aventurière intérimaire. C’est comme un prologue ou une bande-annonce.

Commenter  J’apprécie          00
Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

Okami-Hime est le 1er tome d’une trilogie dans la collection Neko du Chat Noir, une collection faisant la part belle à la culture nippone. Tout un beau programme pour l’amatrice que je suis. (Et j’avoue avoir complètement craqué pour la couverture absolument superbe d’Anato Finnstark.)

L’intrigue se déroule dans un Japon hors du temps, à première vue plutôt folklorique/médiéval, mais où viennent se glisser des éléments steampunk (palanquin mécanique, train, etc.). Cela m’a rappelé dans une moindre mesure l’épisode « Bonne Chasse » de « Love, Death and Robots« .
Mais c’est bien la mythologie japonaise avec sa parade de Yōkai (créatures surnaturelles) et plus particulièrement ses bakemono (créatures surnaturelles pouvant passer d’une forme à une autre, par exemple d’une forme animale à une forme humaine) qui est au centre du récit. On y trouve le clan des nogitsune (des esprits renards maléfiques) qui, suite à une terrible guerre cent ans plus tôt, a éradiqué tous les autres Yōkai et a imposé sa suprématie sur les terres et les hommes. Mais de nouvelles forces se réveillent et avec elles, les bakemono rescapés et cachés pourraient bien reprendre espoir.

L’autrice (et c’est tout à son honneur) utilise tout au long du récit les termes japonais se référant aux différentes créatures et objets d’intérêt. En les mettant dans leur contexte, je pense qu’elle espérait que l’on comprenne de quoi elle parlait tout en nous gardant en immersion. Malheureusement, il s’est passé tout l’inverse pour moi. Il m’a fallu à chaque fois, aller sur internet chercher de quoi elle parlait (malgré mon intérêt pour le folklore japonais, je ne connais pas par coeur tous les petits noms des Yōkai ). Mais passé les deux premiers chapitres, j’ai pu composer mon petit lexique et comprendre les dynamiques des différents clans. Ce n’est qu’à partir de là que je suis enfin entrée dans l’histoire pour en profiter pleinement. Je pense que cela aurait pu être en partie évité en ajoutant un simple lexique.

Ce roman fait la part belle aux personnages féminins ( ce qui est très appréciable ) à travers ses trois personnages principaux dont les points de vue rythment le récit.
Ayané est une jeune orpheline humaine recueillie dans un temple où elle apprend la voie des moines guerriers tout en essayant de canaliser son énergie débordante. Elle est un garçon manqué, très sensible aux charmes du sexe opposé, curieuse, du style à foncer dans le tas sans trop réfléchir.
Numié est une bakemono très puissante, jeune princesse d’un peuple du Nord résistant aux nogitsune, tenue en otage par ces derniers. Droite comme un i, porteuse d’une lourde tradition, d’une froideur polaire, elle s’ouvrira petit à petit.
Enfin, Yoriko est une nekomata (un bakemono chat) d’une centaine d’années survivant parmi les humains qu’elle trompe et manipule. Aimant un peu trop les jeux d’argent, elle se retrouve vite à devoir fuir pour sa vie.
Ces trois destins mettent en place les bases d’une véritable épopée et vont bien évidemment finir par se croiser.

Avec ses personnages féminins, l’autrice évite de nous servir des cruches sans intérêt (ce que je vois un peu trop à mon goût et je l’en remercie sincèrement) et même s’il y a un plot amoureux, ce n’est pas le centre de l’histoire (là aussi merci). L’histoire d’ailleurs se lit toute seule (et très vite) et donne suffisamment envie pour connaître la suite. Il me manque cependant quelque chose pour vraiment adorer ce roman. Il y a de très bons ingrédients que l’autrice a su travailler avec soin. Elle évite le pire à mes yeux et rien que pour ça, je recommande cette lecture, mais il me manque quelque chose. Pour essayer de vous expliquer, j’ai commencé à lire juste après The Border Keeper de Kerstin Hall. Dès les premiers mots, l’autrice m’a emporté dans son univers. Je n’étais plus dans mon lit mais dans ce désert salé à la lisière de toute vie. Ce ne fut pas aussi intensément le cas dans Okami-Hime alors que l’histoire et les personnages sont très intéressants et attachants, et qu’avec le folklore japonais, il y a franchement de quoi faire.

En conclusion, ce 1er tome fut une agréable surprise et m’a donné envie de lire la suite des aventures de nos trois héroïnes. Il est très agréable à lire, Clémence Godefroy ayant une bien jolie plume, mais n’est pas arrivé à m’emporter totalement dans son univers. J’espère sincèrement que ce sera le cas dans les prochains tomes.


Lien : https://wanderingcrossroad.w..
Commenter  J’apprécie          00
Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

Un véritable coup de cœur pour le premier tome de cette trilogie japonaise ! J’ai voulu découvrir la collection Neko (spécialisée dans la mythologie & culture asiatique) des éditions du Chat Noir et je ne suis pas déçue.



Ce premier tome est dépaysant, il nous plonge dans le folklore japonais. L’histoire se déroule dans l’archipel d’Higashi. On y retrouve plusieurs clans d’humains porteurs d’esprits animaux qui ont hérité de pouvoirs : les nogitsune (des renards qui maîtrisent le feu), les nekomata (des chats qui créent des illusions) et bien d’autres (je n’en dis pas plus…).



On suit les aventures de plusieurs protagonistes. Les histoires parallèles sont intrigantes et intéressantes. Elles ont leur part de mystère et les pages se tournent facilement. Les personnages du roman sont attachants. J’ai particulièrement apprécié Ayané, Numié, Yoriko, Kaito et Ren. J’ai aimé les amitiés que l’auteure a su créer entre les personnages ainsi que la romance.



La plume de Clémence Godefroy est fluide et efficace. On entre facilement dans l’histoire, malgré un prologue auquel je n’ai pas accroché (je ne l’ai compris qu’une fois parvenue à la fin du roman et je ne me suis pas trop attachée à ces personnages, qui n’apparaissent pas dans le livre).



J’ai beaucoup apprécié les décors, les éléments culturels et les coutumes du Japon médiéval, que j’ai trouvés bien retranscrits. Ils m’ont donné l’impression de me plonger dans un manga.



La tension sur la fin du livre est prenante, elle donne envie de lire le tome 2 !



Le seul point faible du roman est pour moi le vocabulaire japonais qui est peu expliqué. Même en ayant les bases de japonais et en regardant de nombreux animés, certains mots m’ont paru obscurs. Et en cherchant sur Internet, ce n’est pas évident. On devine le sens global, mais on reste avec la sensation de ne pas saisir le sens exact du mot (par exemple, le mot « ri » : on devine que c’est une distance, mais laquelle ? De même pour les mots « mon », « ahans », etc.)



Une note en bas de page, même pour le vocabulaire le plus simple, aurait été appréciable (du moins, chaque fois que le mot est employé pour la première fois dans le roman). Elle aurait rendu le texte plus accessible et nous aurait permis d’apprendre quelques mots de japonais. Sans compter que l’avantage du roman papier est de passer un petit moment tranquille loin des écrans de notre quotidien. Je trouve que le fait de chercher des mots sur Internet coupe ce moment de plaisir et je trouve cela dommage.



En conclusion, Les Héritiers d’Higashi est pour moi une belle découverte, que je recommande vivement à tous les amateurs de culture japonaise, aussi bien pour son univers intéressant et dépaysant que pour la plume addictive de Clémence Godefroy. Je regrette par contre l’absence de note en bas de page, qui m’aurait appris quelques notions supplémentaires de japonais.
Commenter  J’apprécie          00
Eros Automaton

Recu via mon abonnement Boobox!

Jolie Découverte pour moi.

1er Roman Steampunk et j'ai vraiment beaucoup aimé ce livre.

Livre assez court, dynamique.

Le contraste entre la vieille époque et les robots se fait avec fluidité.

j'ai hâte de découvrir d'autres livres ce genre!
Commenter  J’apprécie          00
Eros Automaton

reçu dans mon abonnement Boobox



ce n'est pas le genre de bouquin que j'ai l'habitude de lire j'ai pourtant été totalement embarqué par l'histoire de cette jeune demoiselle



roman très divertissant
Commenter  J’apprécie          00
Love in 56K

'amour est souvent au coeur des romans de Clémence Godefroy. Dans Love in 56K, il en sera question mais pas seulement : amitié, problèmes d'adolescence et quête de soi seront également au rendez-vous. Bienvenue dans les années 1998 !



Bienvenue dans un lycée américain

J'ai commencé ce livre sans jeter un oeil au résumé. Ce qui m'a surprise le plus pendant les premiers chapitres, a été la sensation de lire un roman se déroulant en France, jusqu'à ce que des détails viennent perturber l'intrigue : aucun lycéen français ne possède de voiture pour se rendre en cours avec ses amis !



Clémence Godefroy est française, mais elle a recrée avec brio cette ambiance lycée américaine qui regroupe pas mal de clichés, et qu'on retrouve dans certaines séries tv. Cependant, elle y a ajouté sa touche personnelle pour que ces clichés ne nuisent pas à la qualité de l'intrigue.



Par exemple, au niveau des personnages, on retrouve les différents groupes typiques : les nerds du club d'informatique, l'équipe de sport (basket, football), les pom-pom girls populaires, la peste de service, la bande de copines intellos, le meilleur ami gay.



Les nuances interviennent dans la construction des personnages. Ainsi, dans l'équipe de basketball, Scott est aussi un geek qui a du mal à s'intégrer; dans le club informatique, on compte une future diplômée de grande université très sûre d'elle, … Chacun n'est pas celui qu'il semble être et c'est ce qui fait la richesse de ce récit.



L'auteur aborde plusieurs sujets sur cette période charnière de Première-Terminale propres aux américains : les fêtes entre élèves, le souci d'aller s'inscrire ou non dans une université après la remise des diplômes, les virées au centre-commercial, les jobs d'appoint, le sous-sol aménagé en antre d'ado, le fait d'avoir ou non une voiture, et surtout la sexualité naissante.



Tout contribue à recréer cette époque de liberté surveillée, de désir d'émancipation, de rêves à venir de ces adolescentes américaines mais qui s'étend aussi aux françaises sur certains points comme la sexualité.



Premiers émois amoureux dans la vie d'une lycéenne

Erika est le personnage principal de cette histoire. cette année, elle a décidé avec sa bande de copines qu'elle se montrerait plus adulte. Mais voilà, elle a développé une passion pour une saga littéraire empruntée à sa petite soeur. C'est un secret honteux qu'elle préfère garder pour elle. Et il est d'autant plus honteux car elle écrit de la fanfiction dessus ! Ses amies ont aussi des secrets, mais on les découvrira plus tard…



Clémence Godefroy sait évoquer avec finesse, à travers le portrait de ces trois amies, les interrogations sur ce qu'est grandir, les expériences sexuelles et amoureuses, le bouillonnement intérieur hormonal, la métamorphose de son corps, la peur d'être soi face au regard des autres et les hobbys honteux.



A travers l'histoire d'Erika surtout, elle propose une ode au courage d'être soi, la volonté d'aimer et de vivre ses passions, ce qui n'est pas donné à tout le monde. Car le lycée est impitoyable : on abordera le harcèlement scolaire, la timidité amoureuse et ses maladresses, la jalousie maladive.



Le seul bémol que j'ai pu trouver est une fin de roman qui m'a semblée un peu abrupte ou du moins, j'aurais apprécié un récit plus long.



Une ode à la fin des années 1990



Ce roman est destiné à deux publics : l'adolescent lambda qui découvre des sujets qui le touchent mais dans le contexte de la fin des années 90. Mais aussi, l'adulte qui a vécu cette période et se remémore la saveur de certains détails (ce qui est mon cas).



L’auteure a parfaitement réussi, par petites touches à nous plonger dans la vie d’un ado de cette période. On aborde le style musical très pop, la mode un peu flashy par moments, les débuts d’internet et des connexions incertaines, les cours d’éducation sexuelle foireux, les boybands, le coût important d’un ordinateur, la quasi absence des téléphones portables, et surtout la saga des sorciers de Bellwood qui ressemble un peu à celle d’Harry Potter.



Le plus gros clin d’oeil réside dans les forums de fanfiction, véritable refuge pour les timides, nerds, intellos de l’époque, où l’on peut échanger autour d’un sujet qui vous passionne sans être jugé et retrouver des gens intéressés par les mêmes centres d’intérêts. Pour certains, c’est aussi un moyen de développer leurs talents d’écrivain.



En conclusion : un roman Young adult mode d’emploi sur comment avoir le courage d’être soi au lycée, qui traite également avec finesse le sentiment amoureux. Un petit bijou à découvrir autant pour les ados que pour les nostalgiques de la fin des années 90.
Commenter  J’apprécie          00
Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

Les héritiers de Higashi m'a laissé une impression mitigée. C'était bien mais... je ne sais pas, je sens que j'aurais pu encore plus accrocher si les ingrédients avaient été travaillés différemment. Mais c'était bien !



Cette histoire est celle de destins qui se rencontrent. Celui de la mystérieuse héritière d'un clan sylvestre à la peau bleutée. Celui d'une orpheline destinée à servir et défendre dans la plus pure tradition. Celui du descendant d'une illustre mais cruelle famille dominant la région. Celui d'une âme féline ancienne qui semblent toujours chercher un sens à sa vie. Et ceux de multiples autres personnages, qui, si il ne le savent pas encore, devront bientôt choisir comme leurs ancêtres l'ont fait avant eux entre fuir ou prendre les armes. Et surtout, choisir un camp.



Il faut un petit moment d'adaptation au début de la lecture. Je suis un peu familière de la mythologie japonaise de par ma grande consommation de manga, mais je n'avais pas forcément tous les codes en main pour ne pas être à minima un peu perdue (beaucoup de personnages aux prénoms exotiques à mon pauvre cerveau, quelques bakemono inconnus...). L'alternance des points de vu n'aide pas forcément. Mais une fois qu'on est bien dedans, tout roule ! Ne pas retrouver retrouver mes repères est au contraire, pour moi, un bon point de ce récit qui m'a enthousiasmé : on est bien dépaysé !



Concernant les relations entre les personnages, elles me semblent un peu faciles, j'aurais aimé quelques pages de plus pour développer tout ça (surtout que le livre fait moins de 200 pages). Finalement ce sont moins eux que l'univers général et le fond de guerre qui gronde en coulisse qui m'ont intéressés. Quelques uns tirent leur épingle du jeu, mais j'attends de voir si les autres évoluent un peu dans le prochain tome. Et en particulier les plus jeunes.

Commenter  J’apprécie          00
Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

Dans cette histoire j'ai eu du mal à me positionner. C'est le 1er tome d'une trilogie, il pose donc les bases de l'histoire ce qui le rend à certains moments assez long, clairement pour moi la première moitié. Puis ça a commencé à s'emboîter, à devenir plus intéressant et hop c'était terminé.

Beaucoup de termes ont été compliqué à comprendre, garder un dico (ou google) près de vous parce que vous pourriez en avoir besoin, je n'aurais pas été contre des annotations au fur et à mesure pour ne pas trop me perdre, même si je comprends tout à fait pourquoi tout ces termes sont utilisés, ça va avec le style de l'écriture, l'histoire, la période, mais pour des novices c'est un peu complexe.

Par contre j'ai bien aimé la trame en elle-même, j'ai trouvé que c'était intéressant, bien pensé et bien écrit et même que ça change des histoires ordinaires. J'aime beaucoup l'ambiance, le mélange animaux qui se transforment en humains, les clans, les familles qui s'affrontent, les diverses hiérarchies etc. Tout cela est vraiment bien pensé et si on arrive à se retrouver un minimum dans tout les termes. L'univers est très dense et varié.

Les personnages sont assez fort et méritent qu'on s'y intéresse vraiment.

J'ai donc été entre deux feu avec cette lecture mais je suis curieuse de voir ce que peut donner la suite, car la fin donne envie de creuser un peu plus.
Lien : http://tchusspeacekisslovalo..
Commenter  J’apprécie          00
Montres enchantées

Il est vraiment amusant et intéressant de découvrir cette anthologie six ans après sa publication. On peut ainsi compter le nombre de nouvelles qui sont devenues des romans et des romans d’une très bonne qualité, qui plus est, au sein de la collection Black Steam du Chat Noir. Si je n’ai pas accroché à tous les textes pour des questions de goût, ça n’empêche pas ceux-ci d’être remarquables. On sent un travail de sélection rigoureux qui en vient à me convaincre de lire davantage ce type d’ouvrage alors que je suis plutôt frileuse en règle générale. Bravo au Chat Noir !
Lien : https://ombrebones.wordpress..
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Clémence Godefroy (186)Voir plus

Quiz Voir plus

La seconde guerre mondiale

Qui est à l'origine de la seconde guerre mondiale?

Hitler
Mussolini
Staline
Napoléon Bonaparte

10 questions
43 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}