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Critiques de Clémence Godefroy (104)
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Eros Automaton

Eros Automaton nous plonge dans un Paris fantasmé (devenu Parisore pour l'occasion) rempli de technologie et d'automates. L'univers dépend est riche, précis et tellement proche de nous qu'il nous semble familier. L'auteur est inventive quant aux noms des lieux et des objets : totalement inventés, mais juste assez évocateurs pour qu'on sache de quoi on parle. Les personnages qui évoluent dans cet univers, sont particulièrement bien croqués, certains attachants, d'autres font froid dans le dos. Quant à l'intrigue, si elle ne déploie pas une originalité à toute épreuve, on se plait à suivre les péripéties, qui mélange enquête policière et romance.

Bref, un livre très plaisant à lire.
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Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

Bienvenue, bienvenue dans un Japon de fantasy dans lequel la magie a eu droit de cité, jusqu’à ce que des guerres surviennent et réduisent au silence, définitivement. Les survivants ? Ils se cachent, ou mieux, on les cache, les laissant ignorer leurs pouvoirs.



La princesse Numié Dayut est capturée, en partie pour affaiblir son clan. Elle doit être mariée à un membre d’un autre clan, prestigieux. Elle n’a jamais vu cet homme, elle ne le connait pas, et elle ne veut pas le connaître. Non, son avis ne lui a pas été demandé, forcément, puisqu’elle est prisonnière, puisqu’elle est là aussi et surtout pour affaiblir son grand-père. Elle peut cependant lutter contre ceux qui la retiennent prisonnière de la seule manière qui soit – en refusant les contacts avec eux, en se laissant dépérir. Aussi, une jeune femme, Ayané, est-elle engagée pour veiller sur elle – pour l’empêcher de se faire du mal, plus de mal qu’elle ne s’en est déjà fait, pour la nourrir, également, pourquoi pas, avant que le médecin ne la nourrisse de force. Ayané est une jeune disciple de l’Ordre de la Main Pure. Orpheline, elle s’est vouée à cet ordre auquel elle a été confié. Il n’est pas question pour elle d’utiliser la coercition face à Numié. Il s’agit, oui, j’ose le mot, de l’apprivoiser, comme la jeune femme farouche et rebelle qu’elle est, celle qui sait ce que sa perte cause aux siens, celle qui ne veut pas, surtout pas les trahir. J’ai vraiment trouvé que la manière d’agir d’Ayané ne manquait ni de douceur ni d’humanité, face à des femmes qui ne prennent pas la peine de mesurer la douleur de Numié, qui se nourrissent de cancan et de beaux autours.



Nous retrouvons aussi Yoriko, une jeune femme mystérieuse au passé complexe, hors du temps, mais proche des conflits qui ont animé le Japon. Prendre la fuite est parfois, pour elle, une solution. Elle attend… quelqu’un, quelque chose, et elle a beaucoup de patience pour cela.



Ce premier tome ne se contente pas de poser les bases d’un univers, le lecteur vit réellement une aventure au côté de ses trois jeunes femmes. Et la fin n’est que le commencement d’une autre aventure.
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Bal masqué

J’ai pris énormément de plaisir à lire ce recueil ! Alors que je pensais que le thème du bal serait exploité de façon assez similaire, les auteurs ont su m’étonner, inventant des univers incroyables et m’emmenant dans des fêtes magiques, totalement improbables. J’ai aussi beaucoup aimé découvrir la plume de nouveaux auteurs, à qui les éditions du Chat Noir ont laissé leur chance, mais aussi retrouver des anciens qui ne m’ont pas déçu ! Un très bon recueil que je recommande grandement !



J'ai chroniqué chaque nouvelle séparément sur mon blog, n'hésitez pas à passer voir ;)
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Montres enchantées

Le Chat Noir fait partie de ces maisons d'édition que j'essaye de suivre assez assidument (j'ai malheureusement perdu un peu le fil ces derniers mois, difficile de lire toutes ces sorties plus alléchantes les unes que les autres !).

J'attendais impatiemment la publication de ce recueil sur le thème du steampunk, séduite par le sujet et curieuse de découvrir ce que les nombreux auteurs pouvaient proposer sur celui-ci. J'ai finalement profité de la venue de certains d'entre eux au Salon du Vampire il y a quelques semaines pour me lancer enfin dans la lecture.



Gros morceau que cet ouvrage qui rassemble les textes de 17 auteurs différents. Les grands noms côtoient les novices mais aucune publication ne fait tâche, à mon avis. Toutes ont parfaitement leur place ici et chacun apporte sa pierre à l'édifice. La qualité est au rendez-vous et plusieurs auteurs m'ont surpris par la richesse de leur texte et leur maîtrise des mots malgré la difficulté de l'exercice (difficile de dire assez et bien en peu de pages).

Bien sûr, certaines nouvelles ont fait davantage mouche que d'autres, question d'intérêt et de sensibilité oblige mais aucune, je dis bien aucune ne m'a foncièrement déçue ou ennuyée. J'ai juste été moins marquée par certaines dont les intrigues et personnages me parlaient moins ; mais encore une fois, aucune n'est tombée à plat. Sur un ensemble de 17 textes, c'est plutôt rare et mérite d'être souligné !

Le passage du temps ou encore la conscience des machines, voilà deux grands thèmes que vous pourrez retrouver ici, accompagnés d'intrigues liées à la sorcellerie, aux vampires, aux malédictions et vengeances en tout genre... Le contexte oscille entre l'Angleterre victorienne et le Paris de la fin du XIXe, l'industrialisation des deux pays se prêtant tout particulièrement au sujet !



Comme d'habitude lorsque je présente un recueil, je ne vous parlerai pas de toutes les nouvelles mais seulement de celles qui m'ont le plus plu et le plus marquée. J'en retiens six que je place en haut du panier et quelques autres qui, sans m'avoir chamboulée, ont tout de même retenu mon attention.

Ma préférée d'entre toutes est sans doute Le Toquant de Clémence Godefroy. Première publication de l'auteure (et j'espère la première d'une longue liste !), j'ai été charmée par le thème et son traitement ; j'y ai trouvé une grande sensibilité et une grande intelligence. J'ai été très touchée par les protagonistes, notamment par la relation qui unit l'étudiant à l'automate dont il doit prendre soin pour son examen d'étude. La question de la conscience de la machine est au centre du texte et c'est le sujet qui me parle le plus. Mathieu Guibé m'a appris (j'espère que je ne dévoile pas un grand secret) que cette nouvelle donnerait prochainement naissance à un roman... je serai évidemment au rendez-vous !

Difficile d'être objective avec When time drives you insane de Lucie G. Matteoldi puisque la demoiselle est ma meilleure amie et que je ne peux que la soutenir. Malgré tout, en faisant abstraction de l'amitié qui me lie à l'auteure, difficile de ne pas remarquer l'extrême soin apporté à la langue (certains pourront être désappointés par le style parfois un peu ampoulé avec des tournures presque poétiques... mais creusez un peu plus loin, ça vaut le coup !), la richesse de l'atmosphère et l'originalité du mythe d'Orphée et Eurydice revisité à la sauce steampunk agrémenté d'une touche d'archéologie !

Outre la conscience une nouvelle fois allouée aux automates de Derrière les engrenages, c’est ce qui se cache derrière la scène et la chute proposés par Marie Angel qui m’ont séduite. J’ai aimé l’univers mis en place en quelques pages à peine et j’y ai très vite été plongée, touchée par Sylvine et sa situation.

On repart du côté des fouilles archéologiques avec L’Agonie des aiguilles. La découverte mise à jour par les chercheurs implique un éclaircissement d’un grand évènement du passé… ce qui pourrait avoir de sérieuses répercussions sur le présent. Marine Sivan met en place une petite enquête plutôt bien construite. Le lecteur tourne aisément les pages, curieux d’avoir le fin mot de l’histoire : à quoi a pu servir cette étrange montre ?

Marianne Stern touche à une « légende » moderne en la personne de la Grande Duchesse Anastasia de Russie. Beaucoup se sont intéressés à sa mort mystérieuse et ont été séduits par la possibilité qu’elle ait pu s’enfuir. L’auteure reprend cette idée en la revisitant façon steampunk. Raspoutine et mécanisme d’horloges seront intimement liés dans Da Svidaniya Rossiia !

Enfin, mention spéciale à la toute dernière nouvelle du recueil, Malvina Moonlore de Vincent Tassy qui met en scène une poupée mécanique (basée sur des horloges) qui a une influence particulièrement néfaste sur son nouveau propriétaire. J’ai apprécié l’ambiance de ce texte, presque inquiétant et malsain, recelant une certaine tendresse malgré tout. J’ai donc tourné la dernière page de ce gros recueil sur une impression plus que positive !



Après ces six textes qui ont eu une résonnance en moi, d’autres m’ont intriguée et ont su me charmer sans pour autant me séduire d’un bout à l’autre. Il manque un petit truc pour que ça le fasse complètement.

C’est le cas de Comment meurent les fantômes de Sophie Dabat dont j’ai aimé la mélancolie et la poésie ; de Tourbillon aux Trois Ponts d’or de Fabien Clavel qui met en scène une enquête en huis-clos à la manière d’un Gaston Leroux (cf Le Mystère de la chambre jaune) ou encore de The Pink Tea Time Club de Cécile Guillot qui m’a largement fait sourire avec son ton décalé proche du Protectorat de l’ombrelle de Gail Carriger.

Je pourrais citer chacun des 17 textes du recueil et trouver à chacun originalité et /ou maîtrise de la narration mais je préfère vous inviter à y glisser vous-même votre nez. Ne lisez peut-être pas tout d’une traite, prenez votre temps et savourez à petite dose pour éviter l’overdose de steampunk (bien que ces 400 pages ne m’aient aucunement lassée !).



Fiez-vous à la belle illustration de couverture signée Catherine Nodet, le contenu est aussi bon que l’écrin dans lequel il repose !
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Love in 56K

Nous sommes en septembre 1997, et Erika Schmidt fait sa rentrée à Westbridge High. Elle espère beaucoup de cette rentrée : de bonnes notes, de bons moments avec ses meilleures amies, pouvoir avoir une place à la rédaction du journal du lycée, et – peut-être – se rapprocher de Scott Peterson.

Tout ne se passe pas forcément comme prévue, et Erika va trouver une échappatoire dans la lecture d'une nouveau série de roman : Les Sorciers de Bellwood. Cette lecture va lui ouvrir les portes d'un nouveau monde, car en attendant la parution du prochain tome, elle va trouver un forum de fans sur Internet, où non seulement elle va pouvoir dialoguer avec des personnes partageant sa passion, mais aussi lire et partager des fanfic sur ses personnages préférés. Sa connexion 56K va être son lien le plus cher avec le monde, son réconfort et sa place d'appartenance, loin d'un monde extérieur où elle peine à trouver sa place.

Je suis toujours très intéressée par les éditions du Chat Noir, qui publie un certain nombre de petites pépites. Et Love in 56K ne dérogent pas à la règle !



(Voir mon avis complet sur mon blog.)
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Montres enchantées

Un recueil de nouvelles parlant de près ou de loin de montres, de voyage dans le temps, de temps qui passe. En soi, le parfait cocktail pour me plaire...

Et certaines nouvelles m'ont en effet beaucoup plu, mais bien peu nombreuses comparées à celles qui m'ont déçu, malheureusement. Je ne pourrais pas dire avec certitude si cela vient de la plume de certains auteurs, d'un sujet pas assez développé (difficile de bien développer son sujet en si peu de pages), ou tout simplement que je n'étais pas dans le bon esprit pour lire du Steampunk, mais j'ai dû me forcer pour en finir certaines.

Une assez mauvaise note de ma part pour ce recueil donc, mais je pense tenter de relire un jour les nouvelles qui n'ont pas su me charmer afin de me faire une meilleure idée.
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Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

J’avais au départ sélectionné ce livre pour le Pumpkin Autumn Challenge, puis en l’ouvrant, j’ai vu qu’il s’agissait d’une trilogie. Je me suis alors dit que j’allais attendre que les trois tomes soient sortis pour les lire, mais le #plib2020 en a voulu autrement ! J’avais déjà lu plusieurs romans (Eros Automaton et Love in 56K) et nouvelles (Le Grand Froid et Le Toquant) de l’autrice, que j’avais aussi beaucoup aimés. La couverture toute en douceur, nature et magie, est très belle et apaisante. Une lecture que j’ai adoré, mais qui se termine bien trop vite !



Nous sommes dans un Japon imaginaire peuplé de créatures fantastiques : humains métamorphes aux grands pouvoirs venant de diverses lignées magiques, mais aussi objets anciens animés. Le clan qui règne actuellement est celui des Odai, descendants des renards. Lors de la bataille qui les a mis sur le trône il y a un siècle, ils ont décimé les autres lignées, les seuls survivants vivant cachés des yeux du monde pour se protéger.



Trois personnages sont au cœur de ce récit. Tout d’abord Numié Dayut, princesse du peuple Yenii et otage du clan Odai au moment où on la rencontre. Ayané est quant à elle disciple de l’Ordre de la Main Pure et est engagée comme garde du corps de la princesse. Une belle complicité va vite naître entre ces deux jeunes femmes. Yoriko, une nekomata, fuit ses créanciers en se cachant au Palais comme domestique. Avec d’autres bakemono, elle a cependant un mauvais pressentiment concernant la suite des événements…



J’ai adoré l’univers développé dans ce premier tome par l’autrice. On y découvre des éléments typiques du Japon, mais dans un contexte de fantasy, proche de la mythologie japonaise. L’autrice utilise d’ailleurs pas mal de termes japonisés. Si elle en explique la plupart, certains m’étaient inconnus et j’aurais apprécié une petite note de bas de page pour la traduction ou un petit lexique à la fin. Rien n’empêchait cependant la compréhension du récit.



J’ai aussi énormément apprécié les personnages présentés : elles arrivent toutes avec leurs qualités et leurs défauts, leurs sensibilités et surtout une histoire personnelle forte. Les liens qui se créent entre elles sont touchants, et leur nature mystique fait qu’elles perçoivent les auras magiques et se font assez rapidement confiance. Le duo de la princesse et de la disciple de l’Ordre de la Main Pure était mon préféré : Ayané est impulsive, elle agit avant de réfléchir, ce qui la met souvent dans l’embarras, mais qui va aussi forcer le destin. Numié est quant à elle réfléchie, posée, ancrée dans des traditions et un protocole qui dirige sa vie depuis son plus jeune âge. Elle va apprendre avec Ayané à lâcher prise et à entrevoir un avenir nouveau. Ensemble, elles semblent prêtes à tout vaincre, ou presque… Elles deviennent de vraies amies, se faisant confiance presque aveuglément alors qu’elles ne se connaissent que depuis quelques semaines.



Ce premier tome, assez introductif, plante le décor des deux suivants, et se termine à un moment-clé. D’ailleurs, peu de choses de la trame principale sont résolues, et je trouve que c’est un point fort de cette trilogie ! De nombreuses aventures nous attendent encore pour découvrir ce qui se trame chez les bakemono. Par contre, cela fait aussi qu’on attend la suite avec encore plus d’impatience. ;)



Un premier tome, plutôt introductif, que j’ai adoré : on y découvre un Japon ancestral et mystique, où les créatures magiques côtoient les humains. Les trois protagonistes, personnages attachants et intéressants par leur caractère et leur passé, se retrouvent au cœur d’une intrigue qui les dépasse. J’ai hâte de connaître la suite de leur voyage !
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Montres enchantées

Chaque nouvelle de ce recueil a fait l'objet d'une chronique sur mon blog dans la catégorie "Livres et Gourmandises".

Pour conclure, j’ai passé d’excellents moments de lecture avec tous les auteurs de ce livre ! Un très beau recueil mêlant l’univers steampunk à des plumes belles et fluides et au son incessant du tic-tac de l’horloge, qui résonne dans les textes grâce aux montres enchantées qui les habitent. Bien qu’avec un thème commun, j’ai trouvé les textes très variés et étonnants. Je recommande vivement ce recueil !
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Eros Automaton

Un livre qui mêle savamment une enquête policière et la découverte de l'amour et de la duperie. Le tout étant bien dosé et sans niaiserie, soulignons-le.

Ce fut un vraiment moment de bonheur et de paix que de me plonger dans cette histoire, que j'ai tout de même littéralement dévorée. La plume de l'auteur est on ne peut plus agréable, le vocabulaire très adapté à l'univers et les chapitres passent sans même que l'on se soit rendu compte d'avoir tourné les pages. Un livre tout en douceur et en fraîcheur que je recommande aux amateurs de steampunk mais pas que. Si votre envie est juste de vous évader et de passer un moment délicieux, n'hésitez pas, Eros Automaton est fait pour vous !

Lire ma chronique :
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Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

Au temps jadis, à Higashi, les différentes lignées de Bakemono vivaient en paix. Ces humains porteurs d'esprits animaux étaient dotés de pouvoirs considérables et hautement respectés. Mais le temps a passé, la guerre les a décimés, et les descendants des renards ont pris le contrôle, reléguant les autres descendants dans l'ombre.

Nous allons suivre notamment Ayané, une jeune disciple de l'Ordre de la Main Pure, qui aimerait par-dessus tout faire ses preuves. Jusqu'au jour où on lui assigne une mission : partir dans le nord du pays, afin de protéger Numié Dayut, une princesse exilée. De fil en aiguille, cette mission va se révéler de plus en plus complexe et dangereuse... Outre ces deux femmes, nous allons également rencontrer Yoriko, beaucoup plus âgée qu'elle ne le paraît et qui a porté un nombre incalculable de masques.

J'étais attirée par Okami-Hime, déjà à cause de sa couverture MAGNIFIQUE mais surtout à cause de son résumé. Nous plongeons dans un univers médiéval mêlé à un environnement typique de Fantasy, ce qui m'a un peu fait penser au départ au Clan des Otori. Dans ce Japon imaginaire, nous allons pouvoir cheminer aux côtés d'humains métamorphes, voir des objets anciens animés, assister à des batailles et à des coups d'état, mais aussi à des complots et des trahisons... Les trois personnages principaux que nous suivons sont des femmes fortes, différentes les unes des autres, mais toutes passionnantes. Elles ont des qualités, des défauts, avec une sensibilité et des histoires personnelles différentes. Mais les liens qu'elles nouent entre elles sont forts, très touchants et très profonds. Ayané est impulsive, fonce tête baissée tandis que Numié est réfléchie et posée. De son côté, Yoriko a plus d'expérience, grâce à son âge, mais a besoin aussi de la jeunesse de ses deux compagnes.

Ce premier tome des Héritiers d'Higashi est hautement addictif, et je l'ai dévoré très rapidement : maintenant, je me languis d'avoir la suite entre mes mains ! Je connaissais déjà Clémence Godefroy grâce à son roman Love in 56K, également publié chez les éditions du Chat Noir, mais dans un genre tout à fait différent.

Okami-Hime est donc un excellent premier tome, et j'ai hâte de lire la suite !
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Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

La petite histoire



Nous sommes dans un Japon de fantasy où se côtoient une magie ancestrale presque oubliée et des hommes meurtris par les guerres.

Nous allons suivre principalement trois personnages féminins : Ayané, sorte de baroudeuse indisciplinée et bourrée d'énergie, une hyperactive missionnée pour surveiller Numié Dayut, une princesse mystérieuse et prisonnière, habitée d'une aura puissante, et Yoriko, sans âge et aux mille visages, maîtresse de l'illusion et du mensonge. Mais nous allons également rencontrer des protagonistes aux pouvoirs cachés, singuliers qui vont petit à petit converger en raison des événements qui se produisent.





Ce que je retiens de cette lecture



La couverture du roman



L'illustration d'Anato Finnstark introduit parfaitement le roman, coïncidant parfaitement avec le début de l'intrigue et son atmosphère. L'artiste avait déjà signé la magnifique couverture de la fille qui tressait les nuages.





L'univers



" Ne serait-ce pas drôle de ramasser un objet seulement pour l'entendre parler ou vous tirer la langue ? Ou voir un chat se transformer en humain à l'orée d'un bois ? "



Nous sommes plongés dans un Japon médiéval de fantasy avec une magie des Yokais ou autres Bakemono, des métamorphes de toutes sortes. Les objets eux aussi sont animés de magie. Enfin,Okami-Hime est littéralement la princesse Louve aux pouvoirs magiques puissants, fille d'un dieu ou esprit du folklore japonais.

Nous débutons l'histoire avec la capture de cette princesse nommée Numié Dayut.



L'atmosphère de ce roman rappelle certains mangas japonais et la quête initiatique d'Ayané est proche de la structure d'un shonen fantasy.



L'intrigue et l'écriture



L'autrice maintient un rythme soutenu entre actions et temps de réflexion, elle alterne les points de vue et les personnages pour faire de ce tome introductif une réussite : l'immersion est parfaite.

Richesse et diversité des clans et de leurs pouvoirs, complots, intrigues de cour font que l'on ne s'ennuie pas une seconde. la concision de ce tome ne gâche aucunement le plaisir de lecture et l'autrice a su distiller les éléments essentiels pour appâter le lecteur.



Les personnages



J'aime la diversité des caractères rencontrés, l'autrice a su nous attacher aux différents protagonistes de la princesse farouche, indomptable et délicate, en passant par Ayané, curieuse, énergique et forte, Yoriko, une Nekomata assez fière et égoïste de prime abord mais qui va se révéler plus altruiste malgré tout. Les personnages masculins ne sont pas en reste : l'héritier du trône des Odai Nogitsune, son bras droit du clan des serpents : avec un soupçon de romance dans l'air.

Les relations entre les personnages sont soignées, notamment l'amitié qui va lier petit à petit Ayané et Numié.



J'ai beaucoup aimé cette histoire de Yokais qui se regroupent de différents clans serpent, chat, renard, loup avec la magie cachée et les intrigues et complots qui gravitent autour des héros comme dans un manga. Belle introduction à une aventure déjà palpitante. A suivre donc.
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Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

J’adore l’univers. Ayane est géniale, elle est simple, loin d’être la bonne ou mauvaise élève. Elle est une disciple de la main pure, sa nouvelle mission est de protéger une personne. Elle n’a encore aperçu sa protégée. Celle-ci refuse de sortir de sa chambre et de s’alimenter. Pourquoi ? Elle ne peut s’empêcher de se rapprocher de la prisonnière. C’est un bon début de saga même s’il ressemble plus à prérequel.

La suite de ma chronique :
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9

J’ai toujours hâte de découvrir les recueils de nouvelles des éditions du Chat Noir : ils combinent toujours des plumes qui sont déjà au catalogue et qu’on adore avec de nouvelles autrices/auteurs à découvrir, talents de demain. Cette fois, le thème est le « 9 », parce que les éditions du Chat Noir ont fêté l’an passé leur 9ème anniversaire, et que cela marchait bien avec les 9 vies qu’on attribue habituellement au chat. Des chat, il y en aura, mais pas que, puisque chaque nouvelle aborde une déclinaison différente entourant ce chiffre. Ce recueil, comportant bien évidemment 9 nouvelles, était plus sombre que les précédents, je l’ai grandement apprécié !



La Justice des Ogres (Jérôme Akkouche) : le recueil commence fort avec un groupe de jeunes qui tue violemment des chatons ! La scène est bien sûr filmée (qu’est-ce qui ne l’est pas à notre époque) et les coupables attendent leur sentence. Parmi eux, Idir, le frère de Taniri, qui va devoir payer un plus lourd tribu, car dans son pays, on ne tue pas les chats impunément, le dieu Yacuk applique sa propre justice à ceux qui osent leur faire du mal. Taniri va devoir entamer un voyage initiatique pour tenter de sauver son frère de la colère divine et s’imerger dans la culture et les croyances de sa terre natale. J’ai adoré cette nouvelle, qui nous plonge dans un univers de sombre magie et de rites occultes !



La 9ème symphonie (Mathilde Verboz) : la déclinaison du chiffre 9 développée dans cette nouvelle n’est pas trop compliquée à deviner. 😉 Albert Hoffmann, compositeur reconnu mais père malheureux d’avoir perdu sa fille trop tôt, compose sa 9ème symphonie, celle qui est maudite chez les autres grands musiciens, celle après laquelle tout s’arrête. Au travers de la musique qu’il crée, il croit percevoir la présence de son enfant décédée, synesthésie magique, mais qui le pousse au bord de la folie. Parviendra-t-il à finir sa partition ? Une nouvelle toute en douceur et émotions, sur le lien qui unit un père à sa fille.



Les larmes du Kyubiko (Émilie Malherbe) : encore une fois, le thème de la nouvelle est assez aisé à trouver puisqu’un kyubiko est un renard à neuf queues dans la tradition japonaise. Aya et Haruo sont attaqués par l’animal et le jeune homme n’y survit pas. On remonte le temps, oscillant entre l’instant présent et le passé, pour découvrir les origines d’Aya et la romance qui naissait entre les deux jeunes gens. Une plongée dans le Japon ancestral magique et envoutant, sur les traces des créatures magiques qui l’habitent.



La maison des Gabory (Clémence Godefroy) : le récit atypique d’une jeune femme noble qui dit être enceinte, mais que personne ne croit, la prenant pour une folle, puisqu’elle n’a aucun prétendant. La narration est très variée, passant de spéculations familiales sur l’état inquiétant d’Odelia, rumeurs entre domestiques, discussions entre médecins ou encore correspondances épistolaires, ce qui donne un très chouette rythme de lecture. Un texte qui montre les difficultés des femmes à cette époque à faire entendre leur voix. J’ai beaucoup aimé l’ambiance victorienne de cette nouvelle, ainsi que sa résolution !



Le pendu (Sophie Abonnenc) : un vieux sans-abri donne rendez-vous à un trio de jeunes inséparables dans la forêt, au pied d’un arbre ancestral en leur promettant monts et merveilles. Pendant 9 jours, ils vont devoir veiller, prouver leur valeur dans un rite ancien, mettant à rude épreuve leur mental, mais aussi leur amitié. La narration bascule souvent du présent au passé, en faisant un récit assez fragmentaire. A vous de découvrir l’identité du vieillard. 😉



Nine (Jean Vigne) : Nolan, ancien flic, est dans un hôpital psychiatrique suite à une affaire qui a très mal tourné. Une journaliste vient le questionner sur ce cas, ravivant en lui les souvenirs enfouis de cet horrible événement. Un récit étrange, parsemé de coïncidences bizarres et de faits louches. Une cabale secrète réunie dans un seul but, ramener une déesse à la vie. Le passé revient hanter le protagoniste, pour notre plus grand plaisir !



Kaibyo (Céline Chevet) : une mystérieuse femme envoute le prince d’un amour mortel. La sœur de celui-ci souhaite le venger, mais va devoir elle-même sacrifier ce qui lui tient à cœur. Une seconde incursion dans le Japon ancestral, toujours avec les étranges créatures qui le peuplent, mais on explore ici le côté plus sombre, maléfique, et le prix à payer pour la vengeance.



Neuf jours pour l’Enfer (Aiden R. Martin) : dans les déclinaisons du 9, celle-ci est la plus originale, à laquelle je n’avais absolument pas pensé quand j’avais réfléchi au thème. On suit les derniers jours de Jane Grey, qui fut reine d’Angleterre pendant 9 jours. On suit en parallèle les conflits sociaux et religieux qui animent le pays, tout en s’attachant à cette reine prisonnière, qui n’a d’autre choix que d’attendre que son sort soit scellé. J’ai adoré cette nouvelle à la fois très personnelle et pourtant historique.



Les 9 fantômes de Mayfair (Gwendolyn Kiste) : une nouvelle qui clôt très bien ce recueil. On y entre dans une maison et on explore les différentes pièces en compagnie d’un guide lugubre, découvrant 9 fantômes d’âge, d’époque, de milieu social différent qui la hantent, ainsi que leurs histoires tragiques. Un texte qui m’a rappelé la fameuse maison hantée de la première saison d’American Horror Story !



Un recueil de 9 nouvelles qui m’a énormément plu : les textes y sont originaux, les thèmes variés nous emmènent dans des époques différentes à la rencontre de cultures et de traditions parfois proches parfois très éloignées des nôtres. J’y ai également découvert de très belles plumes qu’il me tarde de relire. Une belle réussite !
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9

Je me suis plongé cet été dans cette anthologie et je peux vous dire que j'ai beaucoup aimé !



Toutes les nouvelles ont un rapport avec le chiffre 9 , pour célébrer le 9eme anniversaire des éditions 🥰



On se retrouve plongé dans différentes ambiances, on a du thriller, de l'horreur, du mythes et des légendes de différents pays. On se retrouve dans différentes époques également , avec pleins de différents personnages .



Toutes les histoires sont intéressantes, et très bien ecrites .

Avec cette anthologie, j'ai pu avoir un aperçu des différents auteurs ainsi que leurs univers , sachant que je ne les connais pas tous .



Je ne peux pas résumer chaque nouvelle , mais je vous conseille fortement de le découvrir, c'est une certitude , pour que vous puissiez vous faire une idée :)
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Les héritiers d'Higashi, tome 1 : Okami-Hime

J'ai craqué sur Les héritiers d’Higashi grâce à sa sublime couverture, je l’avoue ! Mais aussi parce que j’avais déjà lu un ouvrage de la collection Neko aux éditions du chat noir et que j’avais beaucoup aimé. Qu’on se le dise, celui-ci et l’autre n’ont rien en commun mais c’est un critère comme un autre. En plus, l’auteure porte le même prénom que moi ^^



Lorsque j’ai refermé Okami-Hime (ce premier tome donc), je me suis dit « je veux la suite ! ». Malheureusement pour moi, je ne sais pas trop pour quand elle est prévue (à priori au printemps prochain). J’ai eu un gros coup de cœur pour l’univers de Clémence Godefroy, ses personnages et la complexité de son intrigue. Cet avis va sans doute être très dur à écrire car je ne sais vraiment pas comment exprimer au plus juste mes impressions de lecture et ne pas spoiler ; il sera donc plutôt bref je pense et il vous faudra le lire pour vous faire votre propre opinion. Ceci dit, si vous aimez la fantasy, les personnages atypiques et charismatiques et les intriques complexes mêlant jeu de pouvoir et secrets, n’hésitez même pas une seconde.



L’univers imaginé par Clémence, sur fond de mythologie japonaise (dans laquelle je suis totalement novice), est extrêmement riche et passionnant. Les noms à consonance asiatique sont très nombreux mais l’auteure arrive à décrire clairement les différents clans et leurs particularités. Je suis assez rarement revenue en arrière pour vérifier un détail sur un nom ou un genre. Un petit lexique aurait pu être un plus mais le lecteur tout profane qu’il soit devrait pourvoir s’en sortir sans ^^ Je me suis étonnée moi-même en m’y retrouvant sans souci entre les différents esprits animaux. Bref. Un univers bien développé, avec une Histoire qui s’étale sur plusieurs générations et un vocabulaire spécialisé à portée du commun des mortels.



Je ne sais pas trop comment décrire les personnages, ils dégagent tous quelque chose et Clémence Godefroy nous les dévoile petit à petit, ce qui les rends tous un peu mystérieux. Les chapitres alternent entre Ayané, une disciple humaine de la Main Pure, et Yuriko, une bakemono descendante de l’esprit du chat. J’ai clairement ressenti la frustration à chaque changement de point de vue, les deux femmes évoluant dans des sphères différentes, regrettant de quitter une intrigue pour en retrouver une autre. L’intérêt du récit s’en trouve accru car les chemins vont finir par se rejoindre et nous allons finir par comprendre où veut nous mener l’auteure. J’ai adoré certains personnages, ai ressenti de la répulsion pour d’autres (au même titre que Yuriko) et suis impatiente de découvrir comment sont évoluer les choses.



Dans Okami-Hime, il y a ce que l’on nous cache (et cache au peuple d’Higashi) et ce qui se révèle au fil des rencontres car la vérité finit toujours pas se connaitre. Quelque chose est en marche, Yuriko le sent tout au long du roman et, nous découvrons enfin de quoi il retourne sur la fin. La boucle est bouclée lorsque nous retrouvons, dans l’épilogue, les personnages du prologue, qui vont se joindre à l’équipée en formation. Alors que nous prenons conscience que les choses risquent de bouger à Higashi, une seule chose importe : on en veut encore. Car si l’on pouvait trouver un défaut au roman de Clémence Godefroy, ce serait celui d’être trop court.
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Love in 56K

J’avais très envie de lire de la romance ces temps-ci : ma précommande des éditions du Chat Noir étant arrivée à point nommé avec ce livre qui promettait une chouette histoire d’amour sans prise de tête. La couverture réalisée par Cécile Guillot me rappelait un peu I.R.L. d’Agnès Marot, en plus romantique. J’avais déjà beaucoup aimé Eros Automaton de Clémence Godefroy et j’avais tellement envie de retrouver sa plume que j’ai aussi commandé Les héritiers d’Higashi, sorti plus ou moins en même temps que celui-ci, mais dans la collection Neko (inspiration japonaise). Cette petite romance se lit très rapidement, il ne m’a pas fallu une journée pour la finir !



Après les vacances, Erika retrouve ses deux meilleures amies Chris et Marissa pour entamer son avant-dernière année de secondaire. Elles ne font partie d’aucun groupe social ensemble (sportifs, pompon girls, club d’échec…), c’est « juste » leur amitié qui les unit. J’ai beaucoup aimé ce groupe d’amies dont l’amitié est simple, mais pure, elles se font confiance, se confient l’une à l’autre, se défendent ensemble contre les harceleurs… Elles prennent toutes des chemins différents, mais elles ne se jugent ou ne se jalousent pas entre elles, elles respectent leurs choix mutuels, sans se moquer (ou alors gentiment, sans méchanceté) et en essayant d’aider quand la situation le demande.Comme quoi, pas besoin d’être populaire pour avoir une super bande de potes !



Cette histoire se passe en 1997 : c’était un temps où internet n’était pas encore dans tous les foyers et où utiliser internet signifiait couper la ligne de téléphone. Si j’ai reconnu certains procédés, j’étais encore trop jeune à ce moment-là pour utiliser internet. Je m’identifie du coup plus à Emily, la petite sœur qui écoutait son boys band préféré en boucle (Backstreet Boys forever
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Montres enchantées

La mouvance steampunk m'attire, mais à petites doses, car les auteurs tournent malheureusement très vite en rond. J'ai vu fleurir ce genre d'univers comme une mode sur les tables des libraires et j'avoue en avoir vite eu assez. Mais lorsque ce livre est paru, il m'a de suite fait de l’œil. Il s'agit d'un recueil comportant dix-sept nouvelles d'auteurs confirmés comme d'écrivains débutants.



Il faut d'abord souligner la qualité d'ensemble des textes. Que l'on aime ou que l'on aime pas certaines nouvelles, toutes sont globalement bien écrites et originales. Certes, des éléments reviennent souvent, mais leur utilisation dans l'histoire leur donne une originalité qui leur est propre. Les auteurs nous plongent dans des univers à la fois semblables et très différents. C'est cela le charme de ce genre de recueil, naviguer dans des univers à la fois nouveaux et vaguement connus. Un beau voyage en somme !



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Les héritiers d'Higashi, tome 2 : Bakemono-san

Ce deuxième tome de Les héritiers d'Higashi est franchement trop top. J'étais super contente de retrouver cette atmosphère japonisante. Elle était dépaysante et sympa. J'ai malgré tout eu un peu de mal à me laisser happer. Mais La deuxième partie est bien plus prenante et Ayane m’a beaucoup plu mais c’est dommage qu’on perd de vue Nimue.

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Love in 56K

Cette lecture était pile ce qu’il me fallait ! J’aimais bien Érika, et l’histoire n’était pas prise de tête ni trop profonde tout en abordant des thématiques de la construction adolescente. Pour tout vous dire, à 16 ans, j’aurai sans aucun doute eu un coup de cœur pour cette lecture ! D’autant plus qu’il y a deux points que j’ai particulièrement aimé. Le premier est ce vibe des années 90, puisque l’histoire se déroule en 1997, il y a vraiment cette pointe nostalgique du début de l’ordinateur accessible à chacun.e. Et en plus de cela, Érika dévore la série Bellwood, on trouve dans ce récit vraiment toutes les émotions de quand on dévore une saga… que l’on soit ado ou adulte ! Je me suis vraiment revue entrain de découvrir Harry Potter ! Enfin, j’ai fait un petit parallèle avec la communauté littéraire a un moment donné. Il y a dans ce roman cette notion d’isolement dans notre microcosme, alors qu’à grande échelle, on est tant à vibrer pour une même passion ! C’est ce que me permet cette chouette communauté ! J’ai vraiment beaucoup aimé, c’est un roman à offrir à nos ados, mais moi… je vais le garder !
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Les héritiers d'Higashi, tome 3 : Inari-sama

D’une certaine façon, tous les fils tissés au long des deux premiers tomes trouvent leur point final ici, même si nous restons en tant que lecteurices en survol.

J’ai replongé dans l’univers de l’autrice sans trop de mal et reprendre le fil des aventures de Numié, Ayané, Midori… Des sacrifices sont nécessaires, et on se retrouve avec des révélations surprenantes auxquelles on ne s’attendait pas, notamment par rapport à Numié et Ayané.

Sur Yin aussi, pour qui j'éprouve un peu de compassion quelque part, malgré tout.

Je me demande si cette trilogie va ouvrir la voie sur d’autres aventures, vu l’épilogue… et la réflexion de Joaquim sur les machines m’a beaucoup fait sourire, au passage !

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