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Critiques de D.H. Lawrence (303)
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L'art d'aimer : Les plus belles nuits d'amo..

Le sujet m'a tout de suite interpellé et j'ai acheté ce livre dans l'espoir de retrouver de jolis mots sur les nuits d'amour. Un peu déçu de ce que j'ai pu trouvé, et n'en déplaise aux fervents défenseurs conservateurs des récits passés, j'aurais préféré qu'on n'inclut pas des extraits de sexualité où il n'y a strictement aucune notion de consentement.
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L'Amant de Lady Chatterley

Tu aimes les histoires d'amour sensuelles, libertines, torrides, qui font rosir les joues rien qu'en les lisant, ce livre est fait pour toi.

On y découvre Oliver Mellors, l'homme des bois, un primitif, un rustre, une brute, une bête, un sauvage. Son corps est recouvert d'une épaisse toison, il se nourrit exclusivement de ce qu'il trouve dans la forêt : baies, champignons, fruits et plantes sauvages, c'est le garde forestier.

Lady Chatterley, la chatelaine est en manque d'amour sensuel, son mari est revenu de la guerre inapte à l'acte sexuel. Elle aime observer en cachette le garde forestier faisant sa toilette dehors, à moins 10 degrés, en projetant de l'eau sur son corps et en se donnant de vigoureuses claques sur la peau. Elle n'est pas insensible aux charmes du rustre mais cédera-t-elle à l'appel des sens? La réponse est dans le titre, c'est ça qu'est bien !

Ils deviennent amants et alors là c'est absolument torride, démentiel, abracadabrantesque. Ça fait oula, bang, wizz, shebame, tchoubaï, crac, boum, hue. La débauche des sens, des grimpages de rideaux non stop, un feu d'artifice d'orgasmes, le septième ciel et au delà ...

La morale de cette histoire, c'est que ceux qui s' endorment pendant l'amour, devraient prendre un amant ou une maîtresse, because c'est tchoubaï !

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L'Amant de Lady Chatterley

L’Amant de lady Chatterley



En Angleterre, au lendemain de la Première Guerre mondiale, Lady Constance Chatterley s’ennuie. À la suite d’une tragédie survenue durant la guerre, son époux, Sir Clifford Chatterley, est paralysé aux jambes et il est impuissant. Constance a 23 ans et pour fuir sa triste réalité, pour ne pas sombrer dans la folie, elle se réfugie dans les bois de l’immense domaine de Wragby afin de combler le vide de son existence. Elle y rencontre le garde-chasse de son époux, Mellors, et elle devient sa maîtresse. Elle se donne à lui dans une petite cabane qui va abriter leur amour. Mais, dans cette Angleterre puritaine marquée par la guerre et par l’industrialisation, pourra-t-elle avoir le droit d’être heureuse et pleinement comblée?



Mon coeur et L’Amant de lady Chatterley



D’emblée, il faut soulever la beauté poétique de ce livre. J’ai été très touchée par la plume de D.H. Lawrence, par sa façon de comprendre les émotions humaines, féminines, par sa manière de décrire les relations sexuelles pour en dresser un tableau où la nature participe également à la fusion des êtres. Je vous invite à lire cette longue citation. Elle est tout simplement sublime.



«Et il lui sembla qu’elle était comme la mer, toute en sombres vagues s’élevant et se gonflant en une montée puissante jusqu’à ce que, lentement, toute sa masse obscure fût en mouvement et qu’elle devînt un océan roulant sa sombre masse muette. Et, tout en bas, au tréfonds d’elle-même, les profondeurs de la mer se séparaient et roulaient de part et d’autre, en longues vagues qui fuyaient au loin, et, toujours, au plus vif d’elle-même, les profondeurs se séparaient et s’en allaient en roulant de chaque côté du centre où le plongeur plongeait doucement, plongeait de plus en plus profond, la touchant de plus en plus bas; et elle était atteinte de plus en plus profond, de plus en plus profond, et les vagues d’elle-même s’en allaient en roulant vers quelque rivage, la laissant découverte; et, de plus en plus près, plongeait l’inconnu palpable, et de plus en plus loin roulaient loin d’elle les vagues d’elle-même qui l’abandonnaient, jusqu’à ce que soudain, en une douce et frémissante convulsion, le fluide même de son corps fût touché; elle se sut touchée; tout fut consommé; elle disparut. Elle avait disparu, elle n’était plus, elle était née : une femme.» (p. 304-305)



Qui ne rêve pas d’écrire de telles phrases? Voilà pourquoi j’ai été touchée par ce livre. De plus, Constance était presque morte, à l’intérieur et à l’extérieur. En se rapprochant du garde-chasse, elle revient à ses sens, à la tendresse, au corps. Elle s’éloigne de la société marquée l’argent, le métal, le fer, le charbon, la machine, l’industrialisation. L’Angleterre industrielle a remplacé l’Angleterre agricole. D’ailleurs, Constance rejette cette société industrielle qui l’a presque tuée et grâce aux mains de Mellors, elle réapprend à vivre, à revenir aux sentiments humains. Il faut la voir danser nue sous la pluie pour retrouver le goût de l’eau sur sa peau. Elle réussit à franchir le rideau d’acier qui l’encerclait, qui l’emmurait dans une destinée morbide dénuée de sens. Mellors lui aussi renaît et danse nu sous la pluie avec elle. C’est merveilleux. C’est l’appel de la vie par le bais de l’eau libératrice, l’eau purificatrice.



À la fin, Mellors dira :





«Ce que je représente, c’est l’intime connaissance physique des êtres entre eux, se dit-il, et le toucher intime de la tendresse. Et elle est ma compagne. Et ce doit être une lutte contre l’argent, et la machine et l’idéal ignoble, insensible et bestial du monde. Et elle m’aidera dans la lutte. Dieu merci, j’ai une femme! Dieu merci, j’ai une femme qui est avec moi, qui est tendre, qui me comprend, qui n’est ni tyrannique, ni sotte. Dieu merci, elle est tendre et elle comprend.» (p. 456-457)



Plus que tout, Constance et Mellors sont unis par la tendresse. Et c’est beau et c’est révélateur.



Ce récit a été lu dans le cadre du défi Les Classiques, c’est fantastique créé par Moka et Fanny car en février, il fallait lire un classique de la littérature érotique.



Avez-vous lu cette magnifique histoire d’amour? Que pensez-vous de mon billet?



https://madamelit.ca/2022/02/28/madame-lit-lamant-de-lady-chatterley-de-d-h-lawrence/


Lien : https://madamelit.ca/2022/02..
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Poèmes

Lecture partagée de ce recueil de poèmes de Lawrence.

Autant j'ai apprécié la première partie du recueil autant la seconde m'a mis mal à l'aise.

Dans les deux premières recueils ("premier matin" et "Oiseaux, bêtes et fleurs" ), le poète à travers le souvenir de ses différents voyage décrit la nature qui l'a marqué dans une ambiance "bucolique" , en une "exaltation" de la nature qu'il observe.

La dernière partie du recueil composée de pensées et des derniers poèmes m'a parue plus hermétique notamment les textes qui renient dieux ou dénigre les Hommes.

Un recueil qui ne restera pas dans ma bibliothèque ...
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L'épine dans la chair

Première lecture de D H Lawrence pour moi. Il s’agit de trois nouvelles extraites d’un recueil de 1914. Et je dois avouer que j’y ai trouvé un certain charme et que j’ai apprécié sa capacité à esquisser des situations sociales à chaque fois avec une situation de couple peu ordinaire, et le point de vue féminin psychologiquement bien observé et dépeint. Le style est délicat, précis et un peu aérien en même temps (un peu comme Katherine Mansfield). J’ai été très agréablement surprise par les descriptions de la nature, des plantes, arbres et fleurs dans les trois nouvelles, alors que dans la première (qui se passe en ville, à Metz) comme dans la troisième (qui se passe dans un bourg minier) la nature n’est pas un élément a priori important ni dans l’histoire, ni dans le décor ambiant. Le début de la troisième nouvelle est même sans doute la vision la plus poétique qui existe d’un coron, vu côté jardin. Une fort agréable découverte !
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L'Amant de Lady Chatterley

L’amant de Lady Chatterley écrit par l’auteur britannique D.H. Lawrence, fut publié en Italie en 1928. Les scènes décrivant de manière assez détaillée des relations sexuelles, le vocabulaire assez grossier ainsi que l’amour de deux personnages de classes sociales différentes ont provoqué un scandale, et ont empêché la publication de ce roman au Royaume Uni jusqu’en 1960.



Sur fond historique d’après guerre décrivant une activité industrielle notamment minière sur le déclin, ce roman raconte l’histoire d’une jeune aristocrate écossaise, Constance qui a épousé Clifford Chatterley, blessé lors de la Première Guerre Mondiale. Celui-ci restera paralysé des jambes et sexuellement impuissant. Lady Chatterley, qui supporte de moins en moins l’indifférence de son mari, finit par se morfondre dans cet univers monotone, dans lequel elle ne s’intègre pas. Lasse de s’occuper de son mari sans qu’il ne lui témoigne jamais aucune tendresse, elle finira par recruter une infirmière pour s’occuper de lui. Cela lui laisse du temps qu’elle passe dans le bois où elle finit par y rencontrer le garde-chasse de son mari, Oliver Mellors. D’un premier abord très distant, ils finissent malgré tout par s’apprivoiser pour vivre une relation à la fois tendre et passionnée. Cette sensualité libérée s’oppose au besoin de réussite et d’argent qui occupe majoritairement l’esprit de l’ensemble de la population, sans distinction de classe.

Le décor naturel du bois, omniprésent lors de leur rencontre représente la vie dans tout son épanouissement, et s’oppose au décor très industrialisé, de plus en plus présent et froid qui représente le désir de gagner de l’argent, et l’absence de tendresse.



Curieusement, et bien que ce roman ait été écrit il y a plus de cent ans, on pourrait presque y retrouver notre société de consommation actuelle sur fond de désindustrialisation.

On y ressent également un hymne à l’amour et à la tendresse, brisant, même si cela est difficile, les barrières des classes sociales. Le plaisir partagé des deux amants nous fait espérer qu’ils pourront un jour s’aimer au grand jour sans a priori ni préjugé.

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La fille perdue

Avec ce roman, on est encore entre deux mondes, deux époques avant-guerre représentées par Alvina, jeune femme anglaise cherchant à s'émanciper de la vie qui l'attend.

Sa vie commence vraiment lorsque, fiancée à un Australien qui l'attend dans son pays, elle prend la décision de rester en Angleterre. 10 ans passeront avant qu'elle ne rencontre l'amour à nouveau, devenant entre temps orpheline et héritière de dettes qui la mettent sur le carreau, déclassée et sans regret de l'être. Car Alvina veut vivre comme elle l'entend, ou plutôt, si elle veut vivre sa vie, elle n'a pas vraiment le choix. Face à tous les redresseurs de torts qui l'entourent, Alvina rit, et c'est ce que j'ai aimé dans son caractère, cette capacité à rire et à s'émerveiller alors qu'elle a peur, qu'elle ne sait pas ce qu'elle va devenir.

Elle s'attachera ainsi à une petite troupe de théâtre formée de Français, Suisses et Italien qu'elle suivra malgré les réprobations de ceux de sa classe.

C'est un beau portrait de femme que D.H Lawrence nous offre, en lutte contre un monde passéiste et prête pour le nouveau. Pourtant, à quel point est-elle vraiment libre d'agir?

J'ai aimé le ton faussement léger et un brin ironique de l'auteur qui évite de tomber dans la tragédie, et j'ai pensé à Lamiel, de Stendhal, qui elle aussi lutte pour sa liberté.

Quelques longueurs malgré tout, mais un roman très plaisant à lire et qui illustre bien l'Europe d'avant-guerre.
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L'Amant de Lady Chatterley

Ce monument de la littérature a fait l’objet de toutes les analyses et de toutes les recensions possibles, ma chronique n’apportera donc rien de nouveau, tout a été dit, sans doute très bien, par d’autres. Je vais donc modestement me contenter de livrer mon ressenti à chaud et sans doute de façon un brin désordonnée.



J’aurais du mal à qualifier « l’amant de Lady Chatterley » de roman érotique. Il y a bien des scènes de sexe explicites et un langage cru mais je n’ai pas trouvé à ces passages une dimension érotique. Je n’ai pas eu le sentiment que les scènes de sexe avaient vocation à échauffer les sens des lecteurs. « L’amant de Lady Chatterley » est un roman politique et de ce point de vue, c’est même un brûlot. Lawrence dresse un portrait bien sombre et bien amer de la société anglaise et des rapports de classes. Cette peinture sociale et politique est remarquablement précise et pertinente, c’est à une véritable dissection des rapports sociaux que Lawrence se livre. En effet, il analyse ces rapports de domination dans tous leurs aspects, le sexe étant un de ces aspects. Très clairement, l’auteur se place du côté du peuple, tout en ne présentant jamais les masses laborieuses sous un jour naïvement positif, il est d’un réalisme saisissant. Ce parti pris n’est d’ailleurs pas étonnant, Lawrence était lui-même issu du peuple et il parait évident que Mellors est son alter-ego. Comme son personnage, Lawrence est né dans le milieu ouvrier et a eu l’occasion de s’élever intellectuellement tout en ne reniant pas ses origines modestes. La classe dominante est vivement éreintée dans le roman. Les hommes qui composent cette classe dominante sont des êtres plein de mépris, sûrs de leur supériorité. Leur façon de se voir eux-mêmes offre un contraste saisissant avec la façon dont Lawrence les dépeint. A l’image d’une société gangrénée par l’appât du gain, le capitalisme ne sort pas grandi du roman, les hommes sont comme déconnectés d’une certaine réalité. En s’éloignant de la terre, en n’étant plus que des êtres économiques, ils ont perdu la conscience de leurs corps et ne tirent de la jouissance que dans la consommation, ce que Lawrence reproche d’ailleurs aussi bien aux classes laborieuses qu’à la classe dirigeante. Mais selon Lawrence, le salut ne peut venir que de la classe populaire. Pour peu qu’ils reprennent conscience de la terre et de leurs corps, les hommes du peuple sont encore des hommes capables de prendre et donner du plaisir alors que les hommes de la classe dominante sont dépeints comme dénués de virilité, impuissants ou pleurnichards. Le propos de Lawrence est fort et c’est vraiment cet aspect du roman qui a choqué. Je pense que le caractère sexuel du roman n’a servi que de prétexte pour tirer à boulets rouges sur l’œuvre. Le scandale ne vient pas du fait que Lady Chatterley couche avec un amant mais plutôt que cet amant soit le garde-chasse, un homme de peu au statut de domestique. Ce propos très politique est délivré de façon plus subtile et plus profonde que ce que peut laisser paraitre ce que j’en résume. « L’amant de Lady Chatterley » est vraiment un livre très intelligent, brillant. Je trouve juste, et c’est mon seul regret vis-à-vis de ce roman, qu’il manque un peu d’émotions. Ce roman a stimulé mes méninges mais n’a pas touché mes tripes. J’ai eu le sentiment que cette œuvre s’adressait au cerveau, pas au cœur.



Il ne faudrait pas que le léger bémol que j’évoque à la fin de mon billet vienne refroidir l’enthousiasme de ceux qui envisageaient de découvrir ce roman. « L’amant de Lady Chatterley » est vraiment un très grand roman, d’une intelligence remarquable, qui délivre un propos audacieux avec force et courage.



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Le Renard

Etrange récit assez envoûtant que ce "Renard" qui désigne à la fois le goupil voleur de poules et le jeune Henry, ambitieux prétendant aux dents longues, familier de la ruse et des artifices pour parvenir à ses fins.



March et Banford sont deux femmes anglaises qui s'installent dans une ferme à l'issue de la Première Guerre mondiale. On ne connaît pas l'histoire particulière de ces deux amies qui, à trente ans passés, sans mari, sans enfants, décident d'élever poules et canards. Inexpérimentées, peut-être un peu utopistes, elles vivotent plus qu'elles ne vivent de leur activité agricole. Un beau jour, arrive un jeune homme en uniforme canadien, il est le petit-fils de l'ancien propriétaire de la ferme. Rapidement, il conçoit le dessein de séduire March, cette forte femme aux allures viriles qui fend le bois, dresse des palissades, nourrit la volaille et porte pantalon et bandes molletières. Un plan à deux inconciliable avec le trio que forment deux femmes et un homme.



Lawrence plante le décor en quelques pages et donne une atmosphère à la fois poétique par le spectacle de la nature et oppressante par la mise en place de ce huis-clos paysan qui enferme une poignée de personnages dans un drame latent jusqu'au dénouement.



Le récit semble tout d'abord inoffensif avant que l'atmosphère et les relations entre protagonistes se tendent et s'intensifient. On ne peut pas parler de suspens mais réellement de tension. J'ai apprécié cette narration bien qu'à mon sens, Lawrence, sous l'apparence de mettre en scène de manière moderne des femmes indépendantes, nuise finalement à ses héroïnes dont il prépare l'asservissement à l'homme par leur incapacité à échapper aux calculs et à la ruse de l'homme-renard.



"Le Renard" n'est pas un roman d'amour, c'est un roman de domination, celle du mâle sur les femelles. L'histoire de l'Humanité ?





Challenge SOLIDAIRE 2022

Challenge RIQUIQUI 2022

Challenge MULTI-DEFIS 2022

Challenge XXème siècle 2022
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L'Homme et la Poupée

Je crois que je n’ai pas tout à fait compris où l’auteur voulait en venir de cette relation cousue de fil blanc entre ce capitaine écossais et cette comtesse allemande. Je me suis juste dit qu’en tous temps, une femme, si c’est son bon vouloir, pouvait faire d’un homme sa poupée, et si c’est en son pouvoir, faire d’une poupée, un homme ! En revanche, les descriptions du paysage du Tyrol sont tellement bien décrites que cela donne envie d’y aller ! Même si maintenant, je pense que le glacier aura perdu de sa superbe !
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L'Amant de Lady Chatterley

David Lawrence, dans cet ouvrage, ne fait pas dans la dentelle ; il professe haut et fort ses convictions sur la société anglaise de son époque et sur ses conceptions de la sexualité, ce qui lui vaudra la saisie de ce livre et une interdiction de publication qui va durer bien après sa mort, pendant des décennies. Ce n’est qu’en 1960, que ce livre sera autorisé en Angleterre.

C’est sans complaisance et avec un parti prit délibéré que l’auteur décrit le caractère et les relations de Clifford avec le milieu des industriels du charbon dont il fait partie. Il en est de même de la description du comportement des mineurs. C’est ainsi, également, et avec des mots parfois crus, qu’il montre les relations intimes de Constance et du garde chasse.

Clifford Chatterley est revenu de la grande guerre très diminué ; blessé, toute la partie inférieure de son corps est paralysée. Il retrouve son épouse Constance dans son domaine de Wragby dans la région minière des Midlands. Constance s’ennuie et déprime dans la compagnie de cet homme et de ses relations, aussi va-t-elle faire des promenades régulières dans le parc du domaine et dans le bois. C’est lors d’une de ses promenade qu’elle va rencontrer le garde chasse, Mellors, près d’une cabane où il élève des faisans et des poules. L’homme l’intimidait et la troublait. Alors qu’elle était prise par une forte émotion lui tirant les larmes en tenant des petits poussins dans le creux de ses mains, l’homme tenta de la réconforter, la caressa et finalement l’entraîna dans sa cabane où les caresses se poursuivirent et qu’il la dévêtit et la pénétra. Les relations des deux amants se poursuivirent, Constance venant régulièrement voir Mellors. Bien sûr, pour les amants, la situation va se compliquer et les obliger à se séparer le temps que chacun obtienne un divorce de leurs conjoints respectifs.

Une lecture indispensable, à mon avis.

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L'amazone fugitive

Je n'ai lu que la première nouvelle, dans l'édition Stock de 1993. Cette nouvelle s'inscrit tout naturellement dans le monde Lawrence. Il y est question d'une jeune femme, au Mexique ou son mari possède une mine d'argent. Cette épouse s'ennuie et ne se plaît pas dans ce monde où l'argent et le profit occupent toute la place dans le monde de son mari. Alors elle décide de s'enfuir à la recherche d'un monde plus primitif, plus authentique, aux croyances ancestrales du soleil et de la lune. Lorsqu'elle arrive dans le village Indien, elle sait ce qui l'attend. Elle y est déjà préparée. C'est le grand retour aux sources. Une fois de plus, Lawrence confronte notre monde occidental, industriel au retour à l'homme primitif qui vit selon les lois de la nature. On suit le parcours physique et mental de cette femme, ses interrogations sur le sens de sa vie.

Pour tous ceux et celles qui ne connaissent pas encore cet immense auteur.
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L'Amant de Lady Chatterley

Comme résolution de début d'année de lecture , j'avais décidé de lire ou relire un "grand classique". Voilà c'est chose faite. J'avais lu ce roman au lycée et en le reprenant maintenant je l'ai trouvé bien plus profond. Appelons cela la maturité ou le vécu (lol). Je suis ravie de l'avoir relu.
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L'épine dans la chair

Un jeune soldat estropie par mégarde un officier au cours d'un exercice. Il cherche à s'enfuir et retrouve son amie qui s'offre à lui pour la première fois. Je vous laisse découvrir la chute. Comme toujours, chez Lawrence, on retrouve les thèmes de la quête existentielle, de l'homme aux prises avec la société qui l'empêche de se réaliser, du désir physique, des difficultés à concilier les points de vue de la femme et de l'homme…

Je n'ai lu la première nouvelle que je trouve parfaite. La traduction de cette édition nous permet d'apprécier le style précis et poétique de l'auteur. De plus, c'est la première fois que je lis une fiction se déroulant dans la Lorraine occupée par les Allemands entre 1870 et 1918. Assez déroutant !
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L'Amant de Lady Chatterley

Une histoire d’ennui et de tragédie pour un jeune couple fortuné qui aurait dû avoir une existence de gentleman-farmer après que l’homme, officier, sera rentré de la guerre. Malheureusement…

L’ennui s’installe.

dans cette grisaille apparaît une lueur de vie, d’érotisme (eros = vie), qui transgresse les règles sociales, et ce qui semblait devoir être la destinée.

Une histoire de renaissance à la vie, une histoire charnelle, très bien contée.
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La Vierge et le Gitan

Yvette is the daughter of a vicar and of She-Who-Was-Cynthia, who left them for her young lover. Yvette lives in a small cottage with her father, her uncle, her aunt, her grandmother and her sister. A cramped space where her grandmother, Mater, rules the universe of everybody. She craves liberty and frivolity. A handsome gipsy will pleasantly upset her life and wake up her sensuality. A short novel where nothing really happens and with a curious ending.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
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L'Amant de Lady Chatterley

Ce livre n'a pas été une grande révélation pour moi, bien au contraire. Je l'avoue, je me suis ennuyée pendant ma lecture.

Tout d'abord, je n'ai pas ressenti d'empathie pour les personnages. Constance n'est pas très vive intellectuellement parlant et plutot mollassonne. J'avais envie de la prendre par les épaules et la secouer.

Mellors m'a énervée à parler patois et vouloir paraitre plus bête qu'il n'est en réalité.

Clifford est suffisant et hautain.

Quand à l'histoire, il s'agit d'un triangle amoureux des plus classiques. Aucune originalité de ce coté là.

Bref, ça n'a pas été une réussite pour moi...



Pioche de janvier 2022 choisie par Jacline
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L'Amant de Lady Chatterley

Un grand classique qui a conservé tout son charme et sa fraîcheur apres les années.On retrouve ici ls fougue et la vigueur de l'auteur qui nous offre un superbe roman d'amour classique,sans longueur qui tient le lecteur de bout en bout.A decouvrir sans tarder !
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L'Amant de Lady Chatterley

Un étonnant roman, très connu mais peu souvent lu. Les pages décrivant la découverte du plaisir sexuel sont magnifiques. Rares sont les romans, qui plus est écrits par des hommes, décrivant le plaisir féminin de manière aussi puissante et poétique. Ce livre, censuré à sa parution, n'a évidemment rien de pornographique. Il est d'ailleurs plutôt une description désabusée sur les mutations de la société anglaise dans l'entre-deux guerres. Un très beau portrait de femme.
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L'homme qui aimait les îles

J’aime aussi beaucoup les îles. Je voulais voir ici une recherche de paradis exotique. Mais ça se passe dans le nord, dans un tout autre climat.

À l’inverse de Robinson Crusoé, Cathcart achète son île dans une perspective fouriériste, pour y créer sa société. Il s’y entoure d’un personnel qui se moque gentiment du Maître et de ses naïvetés. Mais il court à la ruine, déménage d’île en île, de plus en plus petites, jusqu’à se retrouver seul.

Seul ? Non, il reste un chat et quelques moutons. Mais c’est encore trop pour lui. Ils troublent son intense besoin de solitude. La fin est poétique et pathétique, où il reste face à la nature hostile et déchaînée qui l’entraîne vers sa fin, son absolu.

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