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Critiques de David Eddings (525)
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La Belgariade, tome 2 : La Reine des sortilèges

Un second tome dans la lignée du suivant : ennuyeux à souhait !!! Rien n'avance mais tout se répète. Le groupe voyage, fait des haltes, repart... Quelques centaines de pages comme ça...

Un jour sans fin au pays de la fantasy. Une série que je ne conseille vraiment pas.
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La Belgariade, tome 3 : Le Gambit du magicien

Pour Garion, Belgarath et leurs compagnons, la quête pour retrouver l'orbe d'Aldur et empêcher le retour du terrible Torak se poursuit. Après avoir traversé de nombreux royaumes du Ponant, ils vont entrer en Ulgolande et recruter le dernier membre manquant à leur équipe, un obscur prêtre au caractère pour le moins original. Après cela, direction Cthol Murgos et les terres ennemies. La suite de la quête de Garion et Belgarath s'annonce pleine de dangers.



Ce tome 3 de la Belgariade est plein de surprises et de rebondissements. Garion prend enfin conscience de ses pouvoirs et va apprendre à s'en servir, ce qui ne va pas aller sans quelques loupés entrainant situations cocasses et moqueries de Barak et Silk. Entre les disputes Garion/Ce'Nedra et l'humour de Silk, les dialogues ne manquent pas de piquants. L'intrigue avance rapidement et est toujours aussi prenante. Difficile de lâcher ce livre avant de l'avoir terminé. La suite s'annonce passionnante. J'ai longtemps repoussé cette lecture pensant être déçue et j'ai finalement replongé avec plaisir dans cette quête. Un vrai bonheur.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Salut les Babelionautes

J'attaque enfin ce qui est le cycle majeur du couple Eddings par "Le pion blanc des présages" premier tome de la Belgariade.

Alors, a sa lecture, on se rend compte très vite que c'est un tome d'introduction, ou les Auteurs mettent en place l'Univers et les personnages principaux, issus de six peuples ayant des caractéristiques très différentes.

Garion, lui, est un peu a côtés de la plaque, ne sachant ni qui il est vraiment ni qui était ses parents.

Surprotégé par sa Tante qui ne l'est pas vraiment, il va être balloté par les événements.

Comme d'habitude je n'oublie pas de remercier le ou la traductrice, en l'occurrence Dominique Haas, sans son travail je n'aurai pas découvert Eddings.
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La trilogie des périls, Tome 1 : Les dômes de feu

Après la trilogie des joyaux je retrouve avec plaisir Emouchet, Elhana, Flute et compagnie.

Toujours une densité de dialogues importante, le plus souvent prétexte à des chamailleries et autres traits d'humour qui procurent une lecture souriante, c'est plutôt agréable.

Côté histoire ça tient la route avec un bon équilibre entre progression dans la connaissance des périls (c'est un peu le titre hein, je ne spolie pas :), des combats bien sûr (Emouchet et ses amis sont des chevaliers pandion après tout) et puis les joutes verbales pleines d'humour entre tous ces personnages pas trop à cheval sur l'étiquette, ils ont tous leurs spécificité et on les retrouves tels qu'on les a quittés dans la précédente trilogie, pas d'efforts pour se remettre dans le bain et c'est bien pratique.

De la fantasy pur jus avec Edding au meilleur de sa forme, la trame ressemble tout de même assez à la précédente histoire, on ne change pas une recette qui gagne alors pourquoi ne pas remettre le couvert ?

Cela fait un peu penser (de loin) à du pratchett en moins loufoque, il y a de la magie et des femmes au caractère bien trempé et si l'on est pas tout à fait dans la "comédie", on est très loin de la dark fantasy, c'est léger et c'est bien aussi.

En fait je me demande juste si ça va fonctionner sur les trois tomes, à suivre :)

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La trilogie des joyaux, tome 3 : La rose de..



Très bonne trilogie ! Si j'avais moins aimé le deuxième tome ,celui-ci est du même niveau que le premier .

Alors certes il y a un petit peu de déjà vu ( le petit groupe part affronter Le Dieu dans sa propre forteresse et seul le joyau peut le détruire...) mais l'univers de Eddings est complétement différent . J'ai bien sûr adoré les différentes personnalités qui composent le groupe , et particulièrement le jeune Talen .

L'action et le suspens sont présents tout au long de ce tome , les intrigues politiques plus importantes que jamais . Mais je regrette tout de même que le héros semble si invincible ,il réussit un peu trop tout ce qu'il entreprend. Pour autant ça n'enlève pas le plaisir que j'ai pris avec cette trilogie . Je vais donc poursuivre avec plaisir la découverte des autres sagas de cet auteur.
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La trilogie des joyaux, tome 2 : Le chevali..

Ce deuxième tome est beaucoup moins prenant que le premier .

Emouchet et on compagnon partent en quête du Bhelliom ,le joyau qui pourra sauver la reine . On quitte alors les ruelles sombres des villes ,l'atmosphère est donc moins oppressante mais du coup aussi moins intéressante . Si d'inquiétantes créatures poursuivent les chevaliers ,on ne les sent jamais véritablement en danger . C'est donc un tome où il y a moins de suspens ,les décors sont plus classiques et les personnages que les chevaliers croisent sont moins charismatique que dans le premier tome .

J'attends cependant la suite avec impatience car la fin est pleine de promesse!
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La trilogie des périls, Tome 3 : La cité occulte

Salut les Babelionautes

Je continu ma découverte de l'oeuvre de Leigh Eddings et David Eddings avec cette trilogie que j'ai lu avant La trilogie des joyaux qui la précède.

Bien que je n'ai pas commencé par le début, j'ai bien aimé cette trilogie qui s'adresse a un public d'adolescents, car les ficelles utilisées sont coutumières de ce type de fantasy.

Très bien traduite par Dominique Haas, que je remercie pour son travail, elle vous emporte dans un monde ou les Dieux s'affrontent par le biais des Humains ou des créatures qui les prient.

Nous allons suivre Emouchet, un Guerrier d'un Ordre Religieux, dans sa lutte contre les forces des Dieux du mal qu'il va devoir affronter.

Dans ce troisième tome Emouchet et ses compagnons vont tenter de sauver Deux femmes enlevées pour faire pression sur Emouchet.

C'est quand même une trilogie facile à lire, et si j'y ai passé beaucoup de temps cela est du au fait que je suis en Corse en Moto pour quinze jours de vacances.
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La Belgariade, tome 2 : La Reine des sortilèges

Salut les Babelionautes

Je continue ma découverte de l'œuvre de Leigh et David Eddings avec la suite des Aventures du jeune Garion.

Garion, Belgarath et sa fille Polgara, accompagné de leur compagnons, continuent leur poursuite en traversant les royaumes du Ponant ou vivent les différents peuples qui constitue l'humanité imaginé par le couple Eddings.

Le récit devient de plus en plus intéressant, au point que je me suis précipité sur le tome trois, Le Gambit du magicien, en oubliant de donner mon avis sur celui ci.

J'en suis déjà a la moitié, mais je l'ai reposé pour écrire ce que je pense de "La Reine des sortilèges".

Donc nous suivons cette troupe hétéroclite dans leur périple ou a chaque tournant ils affrontent différentes créatures.

C'est bien écris et surtout traduit par Dominique Haas.

Bon je vous laisse pour replonger dans La Belgariade.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Premier des 5 tomes de cette fantastique histoire, où on plante le décor, on introduit les personnages principaux.

Une série à découvrir sans hésiter pour les amateurs d'héroic-fantasy.
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

un petit air de déception à la lecture de ce roman fort apprécié par bon nombre de lecteurs....le début est prometteur tant l'intrigue est bien amenée, les personnages attachants, je me laisse mener facilement par l'histoire...le déroulement et l'écriture sont tel que j'y trouve des points communs avec Hobb, la lecture se fait facilement, on se laisse porter par l'avancée des personnages, même s'il ne se passe pas vraiment grand chose, je prend plaisir à voir s'installer le récit....puis vient le dernier tiers du roman, je me rend compte que j'ai avalé le reste sans trop m'en apercevoir et je trouve que cela tourne un peu en rond, que les longueurs s'installent (les révélations se font désirer, elles ne sont distillées qu'au bon vouloir de Belgarath et Polara sous pretexte de protéger l'enfant....l'enfant en question a parfois des comportements de gamin alors qu'il est adolescent et l'écriture abonde dans ce sens, les attentions de Pol et Belgarath également), qu'une foule de personnages est apparue sans que leurs personnalités soit bien fouillée, que le récit est parfois bien vite bâclé....malgré cela, étrangement je me suis procuré la suite que je lirai avec plaisir....
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La Mallorée, Tome 1 : les gardiens du Ponant

Commentaire sur le cycle complet :



Suite directe de la Belgariade, nous retrouvons nos héros un peu vieillis.



La paix semble précaire et la guerre comme Kal Zakath, l'empereur de l'infinie Mallorée, inévitable.



Cependant, nos héros semblent profiter de cette période de calme malgré les troubles du culte de l'Ours.



Polgara, Durnik et Mission coulent des jours heureux dans le Val. Belgarath et Beldin étudient toujours les prophéties. Silk tend à devenir l'homme le plus riche du monde. Relg et Taïba s'emploie à repeupler Maragor. Garion s'efforce d'être un bon roi et un bon mari malgré quelques problèmes de descendance fortement attendue.



Tout irait pour le mieux si, profitant d'une attaque du culte de l'Ours, Zandramas la Grollim et nouvelle enfant des ténèbres, n'en profitait pour ravir Geran, fils unique de Garion et Ce'Nedra.



S'en suit une nouvelle poursuite similaire à celle de la Belgariade.



Cependant, Cyradis, une sibylle de Kell, les préviens des enjeux de cette lutte et aussi que Barak, l'Ours Terrifiant, Mandorallen, le Chevalier Protecteur, Lelldorin, l'Archer, Relg, l'Aveugle et Hettar, le Seigneur des Chevaux ne peuvent se joindre à leurs amis, sous risques d'anéantir leurs chances de succès.



Selon elle, seuls pourront prendre part à l'expédition : Garion, Roi des Rois du Ponant, Ce'Nedra, la Reine du Monde, Belgarath, l'Éternel et le Bien-Aimé et sa fille Polgara, Silk, le Guide, Durnik, l'Homme aux Deux Vies et Mission, le Porteur de l'Orbe.



Elle leur confie aussi son compagnon Toth, géant muet armé d'un lourd bâton.



D'autres personnages s'adjoindront à eux par la suite: L'Homme-Qui-N'est-Pas-Un-Homme, La Chasseresse, le Vide et la Femme Qui Regarde.



Si, dans la Belgariade, Garion et son équipée nous font visiter le Ponant de long en large, dans cette pentalogie, c'est le Levant que nous visitons.



Les personnages ont tous beaucoup muris, en particulier Garion, qui a perdu son coté un peu bébé tout en restant humble malgré ses titres écrasants de roi de la moitié du monde et de Tueur de Dieu.



J'adore toujours autant les personnages et, si le remplacement de la moitié des personnages dans le groupe m'avait un peu déçu au début, les nouveaux venus s'incorporent parfaitement. Je tairai leurs noms pour ne pas gâcher la surprise, mais la plupart ont au moins fait une apparitions dans le cycle précèdent.



Silk, Belgarath et Polgara sont égaux à eux même. Mission est un peu plus étoffé et cache d'avantage en lui qu'un simple porteur de l'Orbe. Durnik aussi à évolué. Il n'est plus l'enfant du sacrifice (il meurt à la fin de la Belgariade) mais, en restant un excellent compagnon, il fait preuve de beaucoup de bon sens dans l'utilisation de la sorcellerie.



Évidement, l'humour est encore et toujours de la partie et certains dialogues sont hilarants, en particulier les réflexions entre Garion et Zakath.



La seule petite ombre au tableau concerne le premier tome qui est franchement long à démarrer.



Au final, c'est un cycle que je relis directement une fois la dernière page de la Belgariade tournée et c'est, évidement, un excellent moment de lecture.
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La Belgariade, tome 3 : Le Gambit du magicien

Dans ce troisième volume de la série, nous quittons la Nyissie pour rejoindre le Val d'Aldur avec un bref passage par le Maragor, avant de récupérer un nouveau compagnon à Prolgu et enfin atteindre le Chtol Murgo. Garion développe ses pouvoirs et en découvre les limitations. On découvre également le reste de la "famille" des disciples d'Aldur. Le personnage de Silk s'étoffe aussi (c'est mon préféré).

C'est de manière générale un excellent roman pour adolescents et jeunes adultes, qui trouve le bon ton et a juste la bonne longueur pour ne pas décourager des lecteurs moins mordus d'heroic fantasy. La traduction française est, de mémoire, très satisfaisante.

La seule raison pour laquelle je ne mets pas 5 étoiles est que je trouve le nombre d'intervention divines bien trop important dans ce tome...
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La Belgariade, tome 4 : La Tour des maléfices

Salut les Babelionautes

Ce Quatrième tome de "la Belgariade" révèle enfin le destin de Garion ou plutôt Belgarion qui est son nom de Magicien.

Ayant ramené l'Orbe et l'avoir remise à sa place, sur le pommeau de l'épée, Belgarion croit en avoir fini.

Mais il ne s'attendait pas à ce qui lui tombe tout d'un coup sur le paletot, comment allait il s'en sortir devant les responsabilités dont son nouveau statut le charge?

La Guerre se profile, tous les peuples mobilisent leur armées, mais c'est Ce'Nedra qui va réussir a les rallier sous sa bannière, car Belgarion aidé de Belgarath et du rusé Silk, a prit la seule décision qui pourrait empêcher des milliers de morts inutiles, affronté le Dieu Torak.

Le couple Eddings, avec cette Saga, a réussi la difficile alchimie qui permet a nous autres lecteurs de s'immerger dans l'Univers qu'ils ont créés, sans pour autant s'y perdre, quand on voit la multitudes de Personnages qu'ils font intervenir.

C'est toujours Dominique Haas qui a eu le plaisir de traduire ce tome, sans son travail, je n'aurai pas pus suivre Garion dans sa Quête, encore Merci pour ça.
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La Belgariade, tome 4 : La Tour des maléfices

Dans ce quatrième tome de la Belgariade, la quête de Garion et de ses compagnons prend un nouveau tournant. Maintenant que le jeune homme a récupéré l'Orbe, direction Riva, son royaume pour prendre la tête des armées du Ponant contre Torak. Garion prend alors conscience de l'énorme responsabilité qui pèse sur ses épaules ainsi que sur celles de Ce'Nedra.



Encore une fois, j'ai été conquise par ce tome! Garion n'est définitivement plus le petit garçon rencontré dans le premier tome. C'est désormais un roi et un sorcier en puissance. Fini les pleurnicheries et place à l'action pour lui et pour Ce'Nedra. J'ai retrouvé avec plaisir Barak, Silk et les autres. Le seul personnage qui ne m'a pas manqué c'est Polgara. Si je l'a trouvais sympathique dans les premiers tomes, dans celui-ci, elle m'a franchement agacée. Elle a du mal à laisser Garion et Ce'Nedra prendre de l'assurance et ses "mon chou" et ses paroles moralisatrices à chaque fois qu'elle leur parle m'ont vraiment énervée. En dehors de ça, j'ai hâte de savoir comment va se terminer la Belgariade!

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La Belgariade, tome 4 : La Tour des maléfices

Plus l'aventure avance, et plus j'apprécie cette histoire. Les personnages mûrissent, les événements se succèdent - même si ce n'est pas à un rythme fou avouons le.



Dans les points positifs, il y a quelques passages qui m'ont particulièrement plu comme la présentation du roi de Riva ou bien même le face à face Ce'Nedra et le forgeron pour son armure entre autre. (Bel)Garion est toujours en proie à ses doutes et à une certaine peur, mais il a vraiment au fil des épisodes et il a perdu son côté immature.



Dans les points négatifs, le caractère excessif à la limite hystérique des personnages féminins. Pourquoi faut-il que leurs colères durent des jours et qu'elles se sentent obligées de détruire tout ce qui passe à portée de main ?



Je suis vraiment pressé de terminer ce premier cycle, même si la fin semble toutefois évidente.
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La Belgariade, tome 5 : La fin de partie de..

Je me demande parfois pourquoi La Belgariade n’est pas plus connue du public. Certes, les fans du genre connaissent au moins de nom, voire même par cœur ; mais à côté du Seigneur des Anneaux, y a pas photo : ça passe presque inaperçu. Pourquoi donc ? Parce qu’il n’y a pas eu de films ? En tout cas, c’est dommage pour ceux qui n’en ont jamais entendu parler : ils ratent quelque chose !



Pour simplifier, EN GROS (mais vraiment très très gros), La Belgariade ressemble au Seigneur des Anneaux, mais avec une sacrée dose d’humour (et sans Elfes, ni Nains, ni Anneaux…). L’auteur passe son temps à se moquer de ses personnages et à les tourner en bourrique. Il les fait tomber dans des situations cocasses, gênantes, ou leur met en bouche des répliques cinglantes (de vraies pépites :D) et ce, jusque dans la scène finale du dernier livre (qui m’a faite bien rire) ! Ça casse toute la dimension épique qu’il pourrait y avoir dans une saga de high fantasy. Rien que pour ça, j’ai largement préféré cette œuvre à celle de Tolkien (non, pas les tomates, s’il vous plaît, PAS LES TOMATES ‼).



Ce que j’ai préféré par-dessus tout ? Les personnages !

Mon chouchou : Silk. C’est un antihéros sournois et mesquin ; un prince, mais également un voleur et un espion. Il prend tout à la légère, se gausse même des pires situations, et ses répliques sont délicieusement drôles ! Mais il y a aussi Polgara, une femme entière, dans la colère comme dans l’amour. Les hommes la craignent, elle est puissante, elle est belle, elle est caractérielle, et elle a toujours une longueur d’avance sur Garion (elle le comprend avant lui-même, on dirait qu’elle lit dans sa tête Oo’). Barak et Merel sont touchants, Belgarath est drôle dans son costume de magicien (régulièrement ridiculisé par Pol quand il se prend un peu trop au sérieux), Mandorallen et Lelldorin sont pittoresques, mais adorables^^ Et Relg, lui, pousse à la réflexion sur le fanatisme religieux par son refus absolu de la souillure et sa misogynie. Sa vision de la femme m’a complètement révoltée, mais c’est malgré tout un personnage qu’on finit par apprécier – surtout grâce à sa romance avec Taïba.

Seul Hettar m’a laissée de marbre, car je l’ai trouvé trop cliché. Ses parents ont été tués par des Murgos quand il était petit, et depuis, il voue une haine incommensurable à tous les Murgos. Au point de mettre leur mission en péril juste pour en tuer un ou deux. Au point de faire un large détour pour couper une tête. C’est trop, même si l’exagération est une caractéristique d’Eddings (j’ai remarqué que chaque peuple a sa propre caractéristique : les Arendais, l’impulsivité, les Tonedrains, le sens du commerce poussé à l’extrême, les Thulls, la passivité, les Nyissiens, la roublardise, etc.).

Les relations (amoureuses ou amicales) sont très crédibles – notamment celle qui uni Garion et Ce’Nedra. L’auteur a fait avancer les choses doucement, mais sûrement ; et même si on savait depuis le début qu’ils finiraient par se marier, leurs disputes, leurs atermoiements, leurs interrogations, leurs doutes, leurs coups de gueule nous les font rendre attachants. Ils s’interrogent sur leurs sentiments et ne les comprennent pas (contrairement à nous èé). C’est pareil pour Relg et Taïba : l’auteur leur en fait baver avant de les mettre ensemble (surtout Taïba, qui doit vaincre le caractère impossible de l’Ulgo).



Par ailleurs, la gestion des cartes est très bien faite, voire même (oserais-je dire) admirable. Une carte générale est présentée au début de chaque tome, et chaque partie est introduite par une carte régionale, plus détaillée, qui montre le lieu de l’action.

En même temps, c’est nécessaire parce que le monde est assez complet, il y a beaucoup de peuples et de pays. D’autant plus que l’univers s’agrandit encore avec la découverte de la Mallorée, un continent encore plus gros que celui sur lequel évoluait l’histoire jusqu’à présent.



Au niveau des défauts… Il va falloir que je cherche parce qu’il n’y en a pas tellement.

Le continent m’avait paru un peu petit pour atteindre le cercle polaire d’un côté et l’Équateur de l’autre. Les héros ne mettraient que quelques semaines à cheval pour rallier la Drasnie depuis la Nyissie s’ils le faisaient d’une traite. Mais peut-être leur planète est plus petite que la nôtre ? Si bien sûr c’est une planète…

Il y a quelques longueurs qui plombent la narration, et le scénario est très classique (en même temps, c’est une histoire qui date de plus de trente ans). La fin était déjà courue d’avance et il y a peu de surprises. Dans mon édition (parue en 1992, quand même), il y a pas mal de fautes de frappe. Pas assez pour que ce soit gênant, mais suffisamment pour qu’on les remarque. Et si je pousse le bouchon un peu trop loin, Maurice, beaucoup de nationalités commencent en A et je me suis mélangé les pinceaux plus d’une fois (enfin, surtout au début) : Algarois, Aloriens, Arendais, Asturiens…





Ça fait pas beaucoup de défauts. Et donc, vous l'aurez compris, c'est une série à découvrir ! Surtout si vous êtes sensibles à l’humour dans la littérature et que vous auriez voulu que Le Seigneur des Anneaux soit plus fun :)

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La trilogie des joyaux, tome 1 : Le trône de d..

Toute triste après avoir quitté les cycles de la "Belgariade" et celui de la "Malorée", je fus toute en joie en découvrant cet autre cycle de monsieur et madame Eddings.



Bon, cette trilogie est juste un petit cran en dessous de la fameuse décalogie, mais ne boudez pas votre plaisir en passant outre. Elle est excellente tout en étant fort proche de l’autre, de par le style d’écriture, de l’humour, de la quête et de par la conception de ses personnages.



En effet, on retrouve plus ou moins le même schéma : une communauté qui se crée pour aller remplir une mission, des personnages plus ou moins ressemblants à ceux de la Belgariade, tout en gardant un monde différent et j’ai vraiment passé un excellent moment.



Cette trilogie est plus politisée que les autres, mais pas trop, rassurez-vous si vous y êtes allergique. Cela vous permettra juste de remarquer que les manœuvres politiques, où qu’elles soient, même dans un autre monde, restent les mêmes...



En tout cas, le personnage d’Emouchet a de l’humour et le rythme de la narration est très soutenu . Les autres personnages aussi sont agréables et j’ai eu mes petits préférés.



La compagnie d'Emouchet comprend les inévitables personnages type de tout bon roman de fantaisie et tous ces sympathiques personnages donnnt la puissance à ce roman très bien écrit et on devine nombre de choses sur le devenir de la quête sans jamais pouvoir en être absolument certain.



Je me suis régalée avec ce premier tome d'une trilogie qui s'annonce délicieuse. Tous les ingrédients y sont présents : monstres mythiques, pouvoir magiques, chevalerie, noblesse, artefacts, mais aussi intrigues, complots, meurtres, mystères, humour, personnages bien travaillés et fantômes.



"Le trône de diamant" pose vraiment les bases de cette quête qui va être réalisés par des personnages aux capacités peu ordinaires et qui sont des plus flamboyants, alternant la ruse et la fuite avec le combat brut et direct.



Un très bon livre donc.



Son défaut ? Ben, à un moment donné, il faudra aussi que je quitte ces personnages... six tomes, c’est vite passé, vous savez !
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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Commentaire sur le cycle complet :



Le chant de la Belgariade (ou simplement La Belgariade) fait partie de la grande fresque La Grande Guerre des Dieux, composée de dix tomes (elle même composée de cinq tomes) et quatre préquelles.



Ce n’est pas un secret, même si son nom ne figure pas sur les livres, que la femme de l’auteur à grandement participé à l’élaboration de ses livres. Derrière chaque personnage féminin, chaque réplique, chaque décor, se cache sa patte (Cela me fait penser au personnage de Poledra, du chant de la Mallorée, invisible aux yeux de tous mais pourtant bien présente).



Les auteurs ont réussi à créer tout un monde cohérent avec sa géographie, ses différents peuples, leurs religions, politiques et origines propres.

Les cartes, nombreuses et détaillées, permettent de se représenter le périple des protagonistes.



Tout ce vaste univers est présenté par le biais de Garion, héros de l’histoire, qui, ayant passé son enfance dans une ferme, le découvre en même temps que nous.



Bien que je connaisse évidemment l’histoire sur le bout des doigts, je me surprend toujours à découvrir de petits détails à chaque lecture.

Évidement, ce n’est pas la raison qui me fait régulièrement replonger dans cette décalogie malgré la hauteur everestique de ma PAL.

La véritable raison se situe dans la panoplie de personnages aussi variés que fouillés.

A chaque réouverture de cette série, je prend un grand plaisir, presque réconfortant à retrouver chaque personnage, comme si je retrouvais des amis de longue date.

J’ai évidemment des préférences pour Silk et Polgara avec leurs répliques cinglantes, Belgarath le grand sorcier bourré de défauts et Durnik, au sens pratique désarmant.



En effet, l'humour est fortement présent dans cette série.

Les interactions entre les personnages, les diverses scènes cocasses et surprenantes et les dialogues et répliques cinglantes sont de petites merveille d’humours.

On s'imagine aussi facilement les scènes que si l’on était au coté des personnages et souvent on rit de bon cœur.



Bon, je remarque que je ne parle pas trop de l'histoire de ce cycle.

La trame est en soit assez classique et se met doucement en place dans le premier tome.

Garion et sa tante Pol vivent paisiblement à la ferme de Faldor où la dame est la cuisinière en chef. Ils reçoivent parfois la visite du Sire Loup, le vieux conteur.

Rien ne présageait pour Garion autre chose qu'une vie de fermier, quand un événement mystérieux mit me feu au poudres, obligeant Sire Loup et Tante Pol, à partir en catimini avec le garçon sous le bras et le Durnik, le brave forgeron à la traine.

Car en réalité, tous sont beaucoup plus que ce qu'il ne laissent paraitre.

Le vieux conteur qui pillait les cuisines se révèle être Belgarath l'éternel, sorcier de sept-mille ans et véritable légende. Et Pol, malgré son talent dans les cuisines est en fait sa fille, Polgara la sorcière, aussi célèbre et presque aussi chargée d'ans que lui.



D'autre personnages les rejoignent rapidement dans leur quête dont le héros ignore tout : Silk, l'acrobate-marchand-voleur-espion, Barak le guerrier, Ce'Nedra la princesse mi dryade au caractère épicé, Lelldorin, l'archer dont le cœur est proportionnel à son absence de bon sens, Mandorallen, le chevalier persuadé (et presque à juste titre) d'être invincible, Relg, l'Ulgo, fanatique religieux capable de traverser la roche, Hettar, l'Algarois, capable de communiquer avec les chevaux, Mission, un garçon innocent et mystérieux et Taïba, la dernière des Maragues.





Au final, bien que cette série soit un peu lente à démarrer sur le début du premier tome (comme tout les premiers tomes, j'ai l'impression), elle fait partit de celle que j'ai relue (et que je relirais) un grand nombre de fois et que je conseillerai volontiers au même titre qu’un Gemmell ou un Bottero.



Mes seules réelles déceptions sont que le couple nous ai quittés et de ne pas avoir pu me procurer le seul de leurs livres que je n’ai pas lu : Le codex de Riva.
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La trilogie des périls, Tome 1 : Les dômes de feu

Salut les Babelionautes

Je continu ma découverte de l'oeuvre de Leigh Eddings et David Eddings avec cette trilogie que j'ai lu avant La trilogie des joyaux qui la précède.

Bien que je n'ai pas commencé par le début, j'ai bien aimé cette trilogie qui s'adresse a un public d'adolescents, car les ficelles utilisées sont coutumières de ce type de fantasy.

Très bien traduite par Dominique Haas, que je remercie pour son travail, elle vous emporte dans un monde ou les Dieux s'affrontent par le biais des Humains ou des créatures qui les prient.

Nous allons suivre Emouchet, un Guerrier d'un Ordre Religieux, dans sa lutte contre les forces des Dieux du mal qu'il va devoir affronter.

C'est quand même une trilogie facile à lire, et si j'y ai passé beaucoup de temps cela est du au fait que je suis en Corse en Moto pour quinze jours de vacances.

Je ne pense pas lire la trilogie des joyaux si elle est du même style car je dois lire Sialimar de Emad Jarar que j'ai reçus en Masse Critique privilégié.



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La Belgariade, tome 1 : Le pion blanc des p..

Parfait pour une initiation à la littérature de Fantasy.

Le style de Eddings est clair, limpide et son écriture est tout à la fois précise, détaillée, et sans lourdeur.

Ses descriptions jamais trop longues posent à merveilles les fabuleux décors et l'atmosphère que les amateurs de Fantasy apprécient tant.

Le texte est plein d'humour et les personnages sont attachants.

L'aventure est épique et l'écrivain sait parfaitement ménager un suspens équilibré, pas trop tendu et laissant une place légitime au moment présent.

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