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Critiques de David Weber (405)
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Honor Harrington, tome 7.2 : Aux mains de l..

Critique valable pour le tome 1 et 2 formant un roman unique correspondant au 7ème tome de la série d'Honor Harrington.



Sacrilège ! Je vais oser mettre une note en dessous du maximum et à faire part de mon mécontentement sur un roman de David Weber ! Voici le parfait exemple de ce qui peut arriver lorsque la maison d'édition veux absolument produire 2 tomes pour un seul roman. C'est certain que ça rapporte le double mais quand l'histoire que l'on veux raconter tiendrait en 400 pages, et bien il faut meubler.



Et c'est bien ce qu'a fait David Weber dans ce septième tome de la série d'Honor Harrington même si il faut reconnaître qu'il s'en sort plutôt bien. Ça aurait pu effectivement être bien pire mais franchement je me serai volontiers passé des 150 premières pages du roman qui sont ennuyeuses à souhait et vraiment très loin de la formidable capacité de cet auteur à vous captiver et vous rendre totalement accro dès les toutes premières pages sans jamais faillir.... jusque là.



Ajoutez ensuite encore une centaine de page pour une bonne introduction et vous voilà arrivé au terme du premier tome sans qu'il se soit pratiquement rien passé.



Pour les amateurs d'Honor Harrington qui en sont arrivés à ce stade, il est évidemment obligatoire de lire ce septième tome avant de passer à la suite mais je vois mal comment il ne pourrait pas vous décevoir, en tout cas dans sa première partie.



Le deuxième tome (les 300 dernières pages) est dans la lignée du meilleur d'Honor Harrington et l'aventure sera à couper le souffle. Dès son départ en mission d'escorte avec la Flotte c'est une aventure épique qui nous tiendra en haleine jusqu'à la fin. Pour autant, pour la première fois, la fin de ce roman n'en sera pas vraiment une. Honor Harrington et ses compagnons, après leur capture par l'ennemi, se retrouvent en territoire hostile et encore très loin de chez eux. Leur situation restera pour le moins précaire et Il faudra se jeter sur le tome 8 pour découvrir de quelle façon ils vont s'en sortir. Ce prochaine tome semble très prometteur.



Pour ceux qui ne connaissent pas encore cet auteur ou cette série, je recommande vivement de lire le premier tome, Honor Harrington, mission Basilic. Ce space opéra militaire est vraiment d'une qualité exceptionnelle.



Wiitoo Takatoulire

www.wiitoo.over-blog.com

Note 4/6
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Honor Harrington, tome 2 : Pour l'honneur d..

Honor Harrington est désormais, dans ce second volet de ces aventures, Capitaine de vaisseau première classe, grâce à ses exploits à Basilic et inscrite sur la liste (destinée à devenir officier général).

Elle est au commande du HSM Intrépide, croiseur lourd de classe chevalier stellaire mesurant 1200m et jaugeant 300.000 tonnes.



Après deux ans et demi de chasse aux pirates, elle s'apprête commander sa première escadre, dans le cadre d'un mission diplomatique sur la planète Grayson du système de Yelstin. Cette planète, technologiquement très en retard a été colonisée par des fanatiques religieux considérant les femmes comme étant inférieures. Bien qu'adoucis par le temps, le droit des femmes y est encore nettement inférieur à celui de stricte égalité en vigueur sur Manticore. Mais ce n'est rien comparé à Masada, planète voisine, totalement rétrograde, peuplée de fanatiques et extrémistes et qui a juré la perte de Grayson.

Honor Harrington, qui se définit elle-même comme n'étant pas un animal politique, aura du mal à accepter la situation et cela aura des conséquences funestes, d'autant que Masada est secrètement soutenue par la République Populaire de Havre.



Weber prend son temps (168 pages) pour poser le décor, établir les antagonistes entre Grayson et Masada et se fait le chantre de l'égalité des sexes, mettant en avant toute l'incongruité des messages haineux des fanatiques religieux. On en apprend un peu plus sur les différents systèmes politiques en vigueur dans son univers et il soigne ses personnages.

S'il est assez manichéen sur la politique, il ne l'est pas pour les hommes et chaque personnage principal, ami ou ennemi est présenté avec forces et faiblesses les rendant plus crédibles et humains (à l'exception notables des irrécupérables de Masada bien sûr).



Puis passé ce temps de présentation, qui reste très agréable à lire, place à l'action et là, vous en aurez pour votre argent. Combats au sol, duel dans l'espace. On aborde ici la suprématie technologique de Manticore face à Havre (cela sera très important pour la suite de la série) et le spectacle est de toute beauté.



Conclusion : Essai transformé pour Sieur Weber et vivement la suite :

Honor Harrington, Tome 3 : Une guerre victorieuse et brève

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Honor Harrington, tome 1 : Mission Basilic

Un chat, un gros minou sensible aux émotions de son maître, ça semble bien familier pour de la science-fiction. Mais ajoutons que l’animal est doté de six pattes et de capacités télépathiques. Ça devient intéressant… si on apprécie ce genre.



Et vous aimerez « Mission Basilic » si vous avez envie d’aventures interstellaires, de batailles galactiques et de héros irréprochables.



En fait, il s’agit ici d’une héroïne, capitaine d’un croiseur de l’espace et elle s’appelle Honor Harrington. Pas de doute, elle est à la hauteur de son prénom, avec un incorruptible sens du devoir, avec des relations humaines chaleureuses, mais pas d’histoires d’amour romantiques ou sulfureuses.



On découvrira des lieux étonnants : la planète Méduse, recouverte d’une étrange mousse et avec ses habitants tripodes et filiformes. Mais ici, pas de longues analyses écologiques, pas de descriptions minutieuses des paysages ni de grandes réflexions philosophiques, on est dans le rythme, dans l’action.



Un gros défaut cependant : la série comporte douze volumes, dont certains en deux tomes, la dépendance risque d’être sévère si la suite est à la hauteur de ce premier opus…



P.S. : Merci aux Babeliotes Fnitter et Witloo qui m’ont incité à voyager dans ce système planétaire!

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Honor Harrington, tome 8.2 : La disparue de..

Critique publiée sous La disparue de l'enfer Tome 1.



Il est est indéniable que cette franchise a pris un virage à partir du 7ème tome. Pour ma part c'est un virage qui réduit considérablement mon plaisir de lecture. Pour d'autres, ce sera un plus. Il n'en reste pas moins que depuis ces changements, il faut compter plus de 750 pages en lieu et place d'un roman unique qui faisait moins de 500 pages. Ce ne serait en aucun cas une raison d'y prendre moins de plaisir si David Weber n'avait pas décidé de remplacer l'action et l'aventure par une bonne moitié de l'histoire consacrée exclusivement à la narration de développements politiques, tant du côté des manticoriens que celui des graysonniens. Bien entendu on y trouvera également une très large partie consacrée à la politique havrienne. C'est d'ailleurs cette dernière que je trouve la moins intéressante et beaucoup trop détaillée. Certains sujet développés représentent des détails de l'histoire et n'ont franchement pas grand intérêts.



Je trouve également que David Weber commence sérieusement à "radoter". Je ne crois pas utile de répéter toutes les 15 pages que les systèmes de défenses Havriens sont moins performants que ceux de Manticore. Puis pareil avec les systèmes de détection, et encore une couche avec les systèmes de défenses passives et actives etc... Au bout d'un moment, je crois qu'on a bien compris. Pourtant il remet une couche à chaque fois que l'occasion se présente en y ajoutant des données techniques inutiles et cela alourdi considérablement cette lecture.



C'est vraiment dommage car les six premiers tomes sont des petits chefs-d'oeuvre dans le genre du space-opéra militaire. Je ne dis pas que dans "la disparue de l'Enfer" l'on s'ennui ou que les livres ne sont plus intéressants mais ils ne sont plus "exceptionnels" à mon goût. Très franchement, le tome 7 et 8 auraient dû être une seule histoire, cela aurait permis de tailler dans le vif sur le remplissage. Bon, c'est sûr, ça n'aurait fait que 2 livres à vendre au lieu de 4... ça rapporte moins.



Je suis peut-être un peu dur car j'ai l'impression d'un gâchis alors que cette série était parfaite jusque là mais tout n'est pas à jeter. Vous pourrez compter sur Honor Harrington et son groupe, en exil sur une planète prison havrienne pour rendre l'aventure épique. Vous assisterez à quelques belles batailles au sol et dans l'espace. Fortes émotions en perspective pour notre héroïne préférée.



Wiitoo Takatoulire

Note 4/6
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La Lune des mutins, tome 2 : L'héritage de l'..

Probablement une des plus grande bataille spatiale de la littérature de Science-fiction. Cela m’étonnerait qu’on ait vu pire que 3 millions de vaisseaux batailler contre une petite vingtaine de planétoïdes (vaisseau de combat de la taille de la lune).



Et qui mieux que David Weber pouvait en être le chef d’orchestre ? La partition est jouée de main de maître et l’on est totalement « aspiré » par cette aventure de la première à la dernière page. Bien entendu il faut aimer le genre pour apprécier pleinement mais ceux qui connaissent David Weber savent que ses livres ne se résument pas à des batailles spatiales. Le contenu est ainsi très riche, les personnages charismatiques et l’intrigue pleine de rebondissements et de suspens.



« L’héritage de l’Armageddon » est pour moi un petit chef-d’œuvre du genre. Amateurs jetez-vous dessus sans hésiter.



Ce livre est en fait le deuxième tome du cycle « Les héritiers de l’Empire » contenant à ce jour 3 tomes traduits en français. Il est donc précédé par « La Lune des mutins » et suivi par « Les héritiers de l’Empire » qui est malheureusement épuisé actuellement depuis 2011 auprès de l’Atalante et manifestement pas près d’être réimprimé. Le troisième tome est une suite mais il n'est pas indispensable car les deux premiers tomes forment une aventure complète.

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Honor Harrington, tome 7.1 : Aux mains de l..

Sacrilège ! Je vais oser mettre une note en dessous du maximum et à faire part de mon mécontentement sur un roman de David Weber ! Voici le parfait exemple de ce qui peut arriver lorsque la maison d'édition veux absolument produire 2 tomes pour un seul roman. C'est certain que ça rapporte le double mais quand l'histoire que l'on veux raconter tiendrait en 400 pages, et bien il faut meubler.



Et c'est bien ce qu'a fait David Weber dans ce septième tome de la série d'Honor Harrington même si il faut reconnaître qu'il s'en sort plutôt bien. Ça aurait pu effectivement être bien pire mais franchement je me serai volontiers passé des 150 premières pages du roman qui sont ennuyeuses à souhait et vraiment très loin de la formidable capacité de cet auteur à vous captiver et vous rendre totalement accro dès les toutes premières pages sans jamais faillir.... jusque là.



Ajoutez ensuite encore une centaine de page pour une bonne introduction et vous voilà arrivé au terme du premier tome sans qu'il se soit pratiquement rien passé.



Pour les amateurs d'Honor Harrington qui en sont arrivés à ce stade, il est évidemment obligatoire de lire ce septième tome avant de passer à la suite mais je vois mal comment il ne pourrait pas vous décevoir, en tout cas dans sa première partie.



Le deuxième tome (les 300 dernières pages) est dans la lignée du meilleur d'Honor Harrington et l'aventure sera à couper le souffle. Dès son départ en mission d'escorte avec la Flotte c'est une aventure épique qui nous tiendra en haleine jusqu'à la fin. Pour autant, pour la première fois, la fin de ce roman n'en sera pas vraiment une. Honor Harrington et ses compagnons, après leur capture par l'ennemi, se retrouvent en territoire hostile et encore très loin de chez eux. Leur situation restera pour le moins précaire et Il faudra se jeter sur le tome 8 pour découvrir de quelle façon ils vont s'en sortir. Ce prochaine tome semble très prometteur.



Pour ceux qui ne connaissent pas encore cet auteur ou cette série, je recommande vivement de lire le premier tome, Honor Harrington, mission Basilic. Ce space opéra militaire est vraiment d'une qualité exceptionnelle.



Wiitoo Takatoulire

www.wiitoo.over-blog.com

Note 4/6
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Honor Harrington, tome 10.1 : Plaies d'honn..

Après la critique plus mitigée que j'avais produite pour Les Cendres de la victoire, je me vois obligé de faire le grand écart. Cet opus est construit sur le même plan que le précédent, pas tant d'action que cela, mais une belle montée en pression et l'on parle quand même beaucoup plus de la flotte, qui reste l'âme de la série.





L'action se passe 3 ans après le tome 9. le gouvernement de Haute-crête, les adversaires politiques de tout ce qui compte de bien à Manticore, et qui ont la bienséance (pour le roman) d'être des ignares incapables doublés de crétins finis, ont eu le temps de faire leur trou.

Dans le même temps, un nouveau gouvernement s'est formé à Havre et il n'a pas cette odeur de souffre du précédent, ce qui n'empêche pas d'y trouver certaines personnalités ambitieuses et néfastes.



Honor repart enfin en opération (cadeau empoisonné de l'actuelle amirauté, mesquine et rancunière) en Silésie dans un contexte politique tendu avec les Andermiens.



Si l'on rajoute à tout cela, la découverte d'un nouveau terminus du trou de ver (seule chose bien de l'actuel gouvernement) qui va pouvoir faire rebondir à terme la série et introduire un nouvel univers avec : L'Univers d'Honor Harrington - L'Ombre de Saganami 1,





On est en présence d'un double pavé (deux fois 550 pages) de haute volée et de grande qualité. On a fait le deuil des petits romans du début de série plus orienté action. Désormais, la mise en place et la politique prennent une place considérable, mais nécessaire au bon déroulement de la série. Et moi j'adore.
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Le dieu de la guerre, tome 1 : Le serment d..

Après lecture d'une assez mauvaise critique presse, je ne m'attendais pas à une lecture aussi sympa !

Le cycle a débuté en 1995 et en lorgnant sur la fantasy d'antan, cela a le goût de la fantasy d'antan : certains vont détester, et c'est tant pis pour eux, d'autres vont bien aimer, et c'est tant mieux pour eux. Pour ma part, avec ce qu'on pourrait juger de « bon Feist » j'ai presque redécouvert le plaisir de mes débuts en fantasy.



Dans un univers d'heroic fantasy pur jus, le frère caché de Gandalf à la tête d'un Conseil Blanc embauche Conan et Tristelune pour combattre les sbires de noires divinités. On mélange agréablement Howard, Tolkien, Leiber et Moorcock (mais encore faut-il avoir des atomes crochus avec ces maîtres incontestés et incontestable du genre, ce qui n’est absolument pas le cas de prétendus amateurs de fantasy) avec un worldbuilding qu'on pourrait juger classique mais qui a le bon goût d'éviter les tolkieneries, les conaneries et les donjoneries & dragoneries qui en découlent. Depuis la guerre des Sorciers qui a conduit à la chute de Kontovar, la magie est proscrite quand elle n'a pas disparu. Les survivants de ces jours sombres ont reconstruit la civilisation en Norfressa, mais la guerre éternelle entre les dieux blancs et les dieux noirs ne s'est jamais véritablement achevée…

Alors oui, on retrouve des elfes, des nains et des semi-hommes, mais l'histoire se concentre sur les heurs et les malheurs de deux Hradanis (des « hommes-renards » berserkers). Nous suivons donc les aventures d'un prince Voleur de Chevaux qui a bien du mal à respecter son rang et son statut et un apprenti barde Épée Sanglante qui ne ménage pas ses efforts pour se distinguer de ses congénères brutasses. C'est presque dommage que les aspects géopolitiques et les intrigues des débuts soient vite oubliés… Gageons qu'ils feront leur retour dans "Champions de Tomanak" et "Les Cavaliers du vent" !

Et il y a un petit côté western qui se transforme en grand côté road movie avec nos compères qui après leur cavale escortent un maître caravanier nain puis une mystérieuse gente dame de l'Empire de la Lance. Les scènes de combat sont courtes, âpres et violentes : elles apportent un véritable plus à l'ensemble.



La prose est simple et aisée donc facile d'accès : on retrouve le plaisir de la ligne droite où une péripétie et sa résolution nous emmènent vers une nouvelle péripétie (« insupportable pauvreté stylistique et scénaristique » tant décriée par les prescripteurs d’opinion : qu’ils aillent rager dans leur coin au sein de leur petit cercle intello prout prout), et force est de constater que Frank Reichert est bien à l'aise dans cet exercice de style. Oh oui, c'est très appréciable de voir l'histoire débuter à la page 1, ce qui permet de zapper la traditionnelle mise en place qui chez certains peut faire mille pages. Et pour ne rien gâcher, David Weber en vieux routard de la SF aborde le genre Fantasy avec humilité et modestie puisque que toutes ses inspirations sont assumées par des clins d’œil savoureux pour les hardcore readers. Ainsi impossible de manquer le colosse barbare sauveur de la veuve et de l'orphelin qui hait les sorciers !



Le style est léger, les personnages sont amenés de manière un peu forcée, il y a pas mal de naïveté et on doit se coltiner quelques passages explicatifs assez lourds (genre les discours d'Obi Wan Kenobi sur le côté obscur de la force)… mais tout cela est désamorcé par une bonne dose d'humour ! (encore faut-il ne pas être aveugle et de mauvaise foi comme ladite critique presse)

- le héros qui n'arrête pas de maudire sa tête trop petite et son cœur trop grand…

- le héros qui balance à la flotte le mentor magicien qui lui parle de prophétie, de quête et d’élu…

- le héros qui n'arrête de fustiger le TOC qui l'oblige à secourir les faibles martyrisés par les forts…

- ou les demi-elfes nobles d'esprit et de cœur chez Tolkien, ici dépeints comme des connards carriéristes TPLG !,

Le 2e degré amené par l'auteur m'a bien plu, mais cette dimension est toujours subjective (mais bon on a encore des prescripteurs d’opinion incapables de comprendre l’humour s’il n’y a pas de rire enregistrés derrière : qu’ils aillent rager dans leur coin au sein de leur petit cercle intello prout prout).



Oui cela ne révolutionne pas le genre, oui pas le roman de l’année plein d’originalité : au final rien d'extraordinaire donc, mais pourquoi rechercher l'exceptionnel là où l'agréable suffit très largement ! Qui pourrait être véritablement intéressé par de tels romans ? Peut-être les nostalgiques, les easy readers, les lecteurs à la recherche d'un cycle agréable pas prise de tête… Bref la très grande majorité du lectorat fantasy, qu'on se le dise ! (Y compris moi qui lira la suite avec plaisir, mais je ne ferai pas de critiques séparées pour les tomes VO arbitrairement charcuté en VF juste pour doubler le prix du même livre d’un auteur devenu bankable)



PS : chouettes illustrations de couverture VF de la part de Miguel Coimbra
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Honor Harrington, tome 8.1 : La disparue de..

Il est est indéniable que cette franchise a pris un virage à partir du 7ème tome. Pour ma part c'est un virage qui réduit considérablement mon plaisir de lecture. Pour d'autres, ce sera un plus. Il n'en reste pas moins que depuis ces changements, il faut compter plus de 750 pages en lieu et place d'un roman unique qui faisait moins de 500 pages. Ce ne serait en aucun cas une raison d'y prendre moins de plaisir si David Weber n'avait pas décidé de remplacer l'action et l'aventure par une bonne moitié de l'histoire consacrée exclusivement à la narration de développements politiques, tant du côté des manticoriens que celui des graysonniens. Bien entendu on y trouvera également une très large partie consacrée à la politique havrienne. C'est d'ailleurs cette dernière que je trouve la moins intéressante et beaucoup trop détaillée. Certains sujet développés représentent des détails de l'histoire et n'ont franchement pas grand intérêts.



Je trouve également que David Weber commence sérieusement à "radoter". Je ne crois pas utile de répéter toutes les 15 pages que les systèmes de défenses Havriens sont moins performants que ceux de Manticore. Puis pareil avec les systèmes de détection, et encore une couche avec les systèmes de défenses passives et actives etc... Au bout d'un moment, je crois qu'on a bien compris. Pourtant il remet une couche à chaque fois que l'occasion se présente en y ajoutant des données techniques inutiles et cela alourdi considérablement cette lecture.



C'est vraiment dommage car les six premiers tomes sont des petits chefs-d'oeuvre dans le genre du space-opéra militaire. Je ne dis pas que dans "la disparue de l'Enfer" l'on s'ennui ou que les livres ne sont plus intéressants mais ils ne sont plus "exceptionnels" à mon goût. Très franchement, le tome 7 et 8 auraient dû être une seule histoire, cela aurait permis de tailler dans le vif sur le remplissage. Bon, c'est sûr, ça n'aurait fait que 2 livres à vendre au lieu de 4... ça rapporte moins.



Je suis peut-être un peu dur car j'ai l'impression d'un gâchis alors que cette série était parfaite jusque là mais tout n'est pas à jeter. Vous pourrez compter sur Honor Harrington et son groupe, en exil sur une planète prison havrienne pour rendre l'aventure épique. Vous assisterez à quelques belles batailles au sol et dans l'espace. Fortes émotions en perspective pour notre héroïne préférée.



Wiitoo Takatoulire

Note 4/6
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Saganami, tome 1 : L'ombre de Saganami (1/2)

Nous sommes en présence de la première oeuvre (en français tout du moins) dont l'action se situe dans l'univers d'Honor Harrington, écrit par Weber seul (sans Eric Flint). Il est préférable néanmoins d'avoir lu la meilleure série de sf militaire de tous les temps qu'est "Honor Harrington" pour pleinement apprécier ce roman, d'autant que nombres d'éléments d'intrigues seront repris après dans En mission, qui lui fait partie de la ligne principale.



L'histoire se passe dans l'amas de Talbot (une petite carte est disponible dans le livre) qui est proche du terminus de trou de ver découvert dans Plaies d'honneur. L'amas pour éviter de se faire phagocyter par la ligue solarienne demande l'annexion pur et simple par le royaume de Manticore (ou plutôt l'empire vu la récente annexion d'une partie de la silésie). Mais cela n'ira pas sans difficulté tant au niveau local où certains s'y opposent par des méthodes terroristes qu'au niveau interstellaire ou de nouveau joueurs entrent en scène.



En effet, le système de Mesa et ses entreprises Manpower et Jessyk & Co travaillent en sous main avec la DSF (Direction à la sécurité des Frontières) de la ligue solarienne pour faire capoter l'annexion.



On fait connaissance avec un nouveau personnage le capitaine Terekhov, commandant le HMS Hexapuma, croiseur lourd de dernière génération après avoir perdu son précédent vaisseau dans un combat héroïque et déserpéré.

On s'intéresse beaucoup aussi au monde des aspirants, peu habitués aux conséquences souvent néfastes de la guerre et notamment à Abigael Hearns (fille de seigneur Graysonnien) et Hélène Zilwicki que l'on a connu dans La couronne des esclaves



Dans ce roman on retrouve l'intimité des premiers tomes d'Honor. Un seul vaisseau et une dizaine tout au plus lors du combat final.

On découvre aussi un nouvel ennemi de Manticore pour remplacer Havre (on était arrivé au bout de ce qui peut être fait contre eux dans Coûte que coûte) bien que ce roman doivent être lu avant.



Encore une fois, (c'est désormais la règle pour cette série) nous avons un tome très politique, très cérébral mais l'histoire reste bien posée (un peu longuement peut être) et on ne s'ennuie pas.

Une fois de plus la supériorité du système politique de Manticore et la supériorité de son armement feront la différence.



Les "amoureux" de l'univers d'Honor y trouveront leur compte.

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Starfire, tome 2 : Crusade

Le tome 2 ... par ici ...



A un moment donné l'humanité subit un choc frontal de plein fouet avec les forces d'invasions extraterrestres .

Énormément de tensions ... de désespoir .. et d'ampleur ! On est soufflé par le rythme , du moins ce fut mon cas .



Un bon contexte tactique et stratégique .. renseignement .. décisions politiques et situations militaires ...

Il y a également une gestion très fine de la sortie de crise , un rebondissement avenant et plausible de plus aux milieux de nombreux rebondissements .



Manifestement l'auteur a mobilisé des connaissances historiques sur la situation militaire et politique des States pendant la deuxième guerre mondiale , en partie au moins et sur un front en particulier ..

Pour les autres conflits il y a également des références historiques certaines , mais je crois que c'est au lecteur de les retrouver .. non ?



Personnellement je préfère définitivement Weber en coauteur qu'en single ...



Il faut savoir que cette série de quatre romans réunis en deux tomes omnibus est à mon humble avis : le pied absolu !



De vilains arachnides dignes de ceux de Henlein , transforment toutes les espèces sentientes ou non en protéines très digestes .

Pour ce faire , et pour annexer des mondes , ils n'hésitent pas à s'engager dans de fabuleuses batailles contre l'humanité et ses alliés .



Contre ces méchants aliens implacables et invincibles il ne reste que l'option Shiva .

Une stratégie génocidaire que les alliés se sentent contraints de tenter d'appliquer ....

L’édition omnibus est légèrement augmentée par rapport aux éditions précédentes et donc par rapport à celle-ci notamment .

Les auteurs ont l'intelligence de se dégager de tout manichéisme facile , de se livrer à l'édification de personnages denses , de réfléchir à la question des libertés publiques et plus généralement aux destinées des institutions démocratiques , en temps de guerre .



Ce cycle matérialise véritablement un univers qui possède une histoire tangible et bien articulée également , le temps passe dans ce long récit et c'est bien fait car ce n'est pas structuré en mode TGV bâclé .

Cette dimension historique et pluri-générationnelle est même utile aux développements de la trame narrative ( si, si ! ) et c'est assez confortable et gratifiant pour le lecteur ...



Le contexte technologique du bouquin , avec des personnages assez attachants et crédibles , en font un excellent moment ..

Un univers crédible et soigné , du souffle et du rythme ..

C'est assez exceptionnel dans le genre SF militaire ... ( bien écrit ) .



Les auteurs affichent une véritable expertise militaire .

La guerre du point de vue tactique et stratégique mais également en rapport avec les ressources , les structures et les ressources ou d'autres spécificités variées des sociétés en conflit , et , avec la politique évidement , dont la guerre est normalement le prolongement ...

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Honor Harrington, tome 6.1 : Mascarade silési..

Critique publiée également dans le tome 2 de Mascarade silésienne. Les deux tomes étant en fait un seul livre.



La chasse aux pirates en Silésie ! Et oui, c'était le seul moyen pour Honor de retrouver le service actif au sein de la flotte royale manticorienne après avoir été soigneusement évincée par ses pires ennemis dans le tome 4 de la série.



Elle va donc accepter cette affectation mineure et laisser provisoirement son poste d'Amiral, et second de la flotte royale graysonniène pour prendre la tête d'une petite escadre de 4 navires marchands manticoriens qui auront étés préalablement modifiés pour contenir un armement de pointe dans le but de mettre un terme aux actes de piraterie qui se multiplient dans la région marchande de Silésie.



N'imaginez pas une seconde que vous allez vous ennuyer en lisant cette 6ème aventure d'Honor Harrington. Un fois de plus David Weber nous captive de la première à la dernière page, sans relâche. Abordages, attaques surprises, sauvetages, négociations et politique sont au menu de cette aventure épique.



Le livre est plus long que d'habitude avec 600 pages, divisées en 2 tomes par l'éditeur qui manifestement essaie d'arrondir les fins de mois... ce qui ne me dérange pas car finalement c'est bien plus agréable en main qu'un pavée de 600 pages.



David Weber en profite pour encore mieux développer son histoire et ses personnages. Il s'intéresse cette fois de plus près aux problèmes au sein de l'équipage avec un nouveau personnage, Audrey Wanderman, technicien en informatique, un bleu qui reçoit sa première affectation et qui va avoir affaire à la pire racaille qui compose malheureusement le nouvel équipage d'Honor, fait de membres dont leurs anciens commandants ont étés heureux de se débarrasser.



Cette partie de l'histoire est très intéressante et très prenante.



Bref, tout y est pour passer un très très bon moment, alors si vous en êtes déjà au tome 5, n'hésitez pas. Honor Harrington c'est comme le bon vin, plus les années passent mieux c'est et chaque tome est non seulement au moins aussi bon mais bonifie globalement la série.



Note 6/6
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La Lune des mutins, tome 1 : La Lune des mu..

Hein ? la Lune est en fait un vaisseau spatial abandonné qui végète autour de la terre depuis des millénaires ? Heeeeeeein on ne descend pas du poisson rouge ? Serions-nous en fait les descendants d’une bande de mutins extraterrestres humanoïdes ?



La Lune des mutins est le premier roman d’une trilogie dans la série « Les Héritier de l’Empire » de David Weber. Il est suivi par L’héritage de l’Armageddon et enfin Les héritiers de l’Empire.



A nouveau une lecture passionnante d’un roman de David Weber qui, cette fois, nous conte une histoire qui se déroule sur la Terre. Et c’est peut-être là le seul petit défaut de ce roman ! A mon grand regret, les conséquences sur terre des actes des mutins ne sont pas relatés, ou si peu. Tout au long du livre, on pourrait se trouver sur n’importe quelle planète extraterrestre et ce serait pareil. C’est dommage car il aurait été très intéressant, à mon avis, de développer un peu plus les conséquences politiques et militaires sur nos gouvernements d’une présence extraterrestre avec une technologie bien plus avancées, parmi la population terriene.



Après tout, quand on prend le parti d’écrire un livre de SF ou des mutins extraterrestre se tapent dessus à coup de missiles nucléaires, il parait assez logique que les gouvernements en place réagissent. Hors dans ce roman, il n’y a réellement que deux camps, « les gentils » mutins et « les méchants » mutins. Les terriens eux, servent juste à alimenter les rangs des deux factions.



En dehors de ce point de détail qui m’a un peu gêné durant la lecture, La Lune des mutins est un planète opéra de très bonne facture. J’ai pris beaucoup de plaisir à le lire. Comme d’habitude avec David Weber, on est, dès la première page, emporté avec lui dans une histoire bien construite, dynamique et très bien écrite. On ne s’ennui pas une minute et on dévore le livre sans pouvoir s’arrêter.



Je me réjouis de lire la suite après avoir passé un très bon moment de lecture avec ce premier tome.

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Honor Harrington, Tome 3 : Une guerre victo..

Pour cette troisième aventure, notre héroïne désormais Dame Honor Harrington, comtesse Harrington, Seigneur de Grayson, chevalier de l'Ordre du roi Roger, croix de Manticore, étoile de Grayson (ect...) se retrouve aux commandes du HSM Victoire, croiseur de combat long de 1500 mètres sur plus de 200 mètres de large, jaugeant 879.000 tonnes et embarquant 2105 personnels.



Cette fois-ci, Honor n'opère plus en solo. Elle est capitaine de pavillon au sein d'une escadre de croiseurs de combats, affectés à Hancock, sous les ordres du contre-amiral Sarnow. (Une petite carte des positions respectives de Manticore et de Havre vous aidera à mieux vous y retrouver).



Si la bataille finale n'arrive que très tard (vers la page 400), tout le long du roman est émaillé d'escarmouches, de simulations et entraînements tactiques qui raviront les amateurs d'action pure.

Pour les autres, l'auteur aborde une nouvelle faille de son personnage : son noviciat en matière de relations intimes la rendant ainsi encore plus humaine.

Le roman est toujours très politisé et on en apprendra encore plus sur Havre, les raisons d'entrer en guerre et sur la mise en place du Comité de salut public par Robert Stanton Pierre (Rob S. Pierre) et Oscar Saint-just (ah, histoire quand tu nous tiens...). Côté Manticore, les jeux de pouvoirs et la politique au sein de la Flotte ne sont pas à négliger.



Weber travaille beaucoup les sentiments et la psychologie de ses personnages, et ce depuis le début, arrivant ainsi à éviter la caricature. Il nous offre un roman d'une très belle tenue, dans un univers qu'il étoffe à chaque tome. L'intérêt du lecteur, tenu en haleine, ne faiblit pas. Encore un très, très bon moment passé avec notre héroïne préférée.



En fin d'ouvrage, pour les plus mordus, un chapitre sur la marine, sa doctrine et ses conceptions navales, l'armement spatial et l'équilibre des forces entre Havre et Manticore ajoute une touche de crédibilité supplémentaire et permet d'encore mieux appréhender l'oeuvre.
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La couronne des esclaves, tome 2 : Torche d..

Ce nouvel opus dans l'univers d'Honor Harrington est la suite de La couronne des esclaves.

Il couvre une période plus grande qu'habituellement dans les romans de cet univers partant de la fin de Plaies d'honneur, dans le temps de Coûte que coûte et la fin se situe juste avant le début de En mission, tout en évoquant des faits survenus dans L'Ombre de Saganami. Ouf...



Donc, et pour résumer : La lecture de La couronne des esclaves est indispensable et ce roman DOIT être lu avant En mission (bien que ce roman soit paru en France avant), la lecture des autres romans de l'univers d'Honor Harrington n'est pas indispensable à la bonne compréhension du texte.



Pour les moins assidus, un petit lexique de tous les noms des personnages se trouve à la fin du roman, cela peut aider. Car le livre met en scène nombres de personnages du royaume de Torche, du système de Maya, d'Erewhon, du Théâtre Audubon, de l'alignement Mesan. sans compter les personnages Manticorien et Havrien. Bref, tous des noms familiers aux adeptes de l'univers d'Honor, mais au bout d'un moment, la tentation (bien involontaire) de s'embrouiller devient grande.



L'histoire donc : Zilwicki analyste chevronné des services secrets Manticorien, associé à Cachat, spécialiste de l'action directe et Barbouze du Havre, tous deux au service de Torche, royaume d'anciens esclaves vouant une haine féroce à Manpower société située dans le système Mesan, vont monter une opération d'infiltration sur Mesa dont les résultats seront ... pour le moins spectaculaires.



Encore un tome très bavard (peut être un peu trop), qui met en scène longuement les personnages au détriment parfois de l'action. Mais quand cette dernière arrive (tardivement, trop tardivement), dieux que c'est efficace.

Je dois avouer, et pourtant, qu'est ce que j'aime Weber, qu'on aimerait un peu moins de digression et un peu plus d'action, retrouver le côté percutant des premiers opus d'Honor Harrington, mais la série n'en prend pas le chemin. Enfin....



En conclusion : Une nouvelle histoire, trop bavarde, mais indispensable aux aficionados.

On attend maintenant la traduction de A Rising Thunder et l'écriture de Shadow of freedom.
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Honor Harrington, tome 5 : Pavillon de l'exil

Après les événements survenus au Champ du déshonneur avec Pavel Young (Tome 4), Honor s’est vue retirée du service actif sein de la flotte manticorienne et elle est repartie sur Grayson pour assumer son devoir de seigneur du fief Harrington. D’ailleurs, grâce à ses brillants ingénieurs, son entreprise Dôme-Aériens se porte à merveille et le développement de son fief est exemplaire.



Mais Grayson reste une planète théocratique et l’extrémisme y est omniprésent. Ainsi, les forces du mal vont déchainer les enfers contre « la putain » comme ils la nomment. Honor va avoir fort à faire pour se défendre contre les pires complots politiques, la propagande, les meurtres et les attentats. Tout est mis en œuvre pour la décrédibiliser aux yeux de la population et pour s’en débarrasser définitivement.



Heureusement, elle peut toujours compter sur le soutien du Protecteur et des plus hautes instances de l’Eglise. D’ailleurs le protecteur Benjamin lui offrira un poste d’Amiral de la flotte graysonnienne et ce choix sera des plus judicieux à l’heure ou le Havre met en œuvre ses plans visant à détruire les infrastructures de cette planète.



Une nouvelle fois David Weber nous fait vibrer de la première à la dernière page de ce roman totalement addictif. Une nouvelle fois il sait parfaitement transmettre des émotions fortes chez le lecteur et nous embarque avec lui au plus profond de son univers. Un petit bijou de SF qui marie à merveille les enjeux politiques, religieux et militaires.

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Starfire, tome 1 : Insurrection

Une série du tonnerre .....

Quatre romans de David Weber et Steve White également réunis en une édition omnibus : The Stars at War ET The Stars At War II

Sinon le tome 2 de la premiere edition : Crusade



C'est vraiment bon , touffu et cette impression est encore accentuée par le plan de construction de l'ensemble .

Il y a de nombreux personnages ..

Impossible de savoir s'ils seront toujours là 2 pages plus loin ( et ce pour de bonnes raisons ) ...

C'est un univers complexe doté d'une longue histoire de conflits et de rapports inter-espèces ..

Grâce au talent des deux auteurs nous parcourons .. la plus grandes partie des guerres et conflits qui ont secoué sur un siècle ( un peu moins ) cet univers soigné et crédible .

A un moment donné l'humanité subit un choc frontal de plein fouet avec les forces d'invasions extraterrestres .

Énormément de tensions ... de désespoir .. et d'ampleur !!

On est soufflé par le rythme .

Un bon contexte tactique et stratégique .. renseignement .. décisions politiques et situations militaires .



Il y a également une gestion très fine de la sortie de crise .. ( un rebondissement de plus aux milieux des nombreux rebondissements .. )

Le contexte technologique du bouquin .. des personnages assez attachants et crédibles .. en font un excellent moment .

Un univers crédible et soigné .. du souffle et du rythme .



C'est assez exceptionnel dans le genre SF militaire .. ( bien écrit ).

Un must je crois .



Manifestement les auteurs ont mobilisé des connaissances historiques sur la situation militaire et politique des states pendant la deuxième guerre mondiale .. ( en partie au moins et sur un front en particulier ).

Pour les autres conflits il y a également des références historiques certaines .. mais je crois que c'est au lecteur de les retrouver .. non ?
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Honor Harrington, tome 11.1 : Coûte que coûte

Onzième tome de la sage d'Honor Harrington (sans compter les épisodes écrit en collaboration avec Flint ou se passant dans l'amas de Talbot) et dernier tome du conflit opposant Manticore et Havre.

Il se profile à l'horizon un nouvel ennemi que l'on a déjà découvert dans L'Ombre de Saganami qui doit être lu avant.

De même, cet épisode fait référence à de nombreux événements qui se sont déroulés dans La couronne des esclaves et Torche de la Liberté et procède d'une nette intrication avec eux. Il est donc, également, préférable de les lire avant.



Ce tome est une apothéose du combat spatial. Depuis mission basilic où l'on combattait vaisseau à vaisseau, on combat maintenant flotte contre flotte et nous allons assister à la plus grande bataille spatiale de toute l'histoire de l'humanité. Des centaines de SCPC, des dizaines, voire des centaines de milliers de MPM, vous allez en avoir pour votre argent.

Les prémices d'une paix avec Havre se profilent à l'horizon et vous me direz qu'il était temps car la montée en puissance ne pouvait se poursuivre indéfiniment.



Bref, une action omniprésente, où les péripéties d'Honor dans le monde civil sont pour moi anecdotiques. Un excellent tome.
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Le dieu de la guerre, tome 3 : Cavaliers du..

Comme à son habitude (et je me fais fort de le faire remarquer à chaque fois désormais), L'atalante a séparé le roman de Weber pourtant publié un seul tome en VO, en deux.

C'est pénible, d'autant que le coût est lui aussi multiplié par deux. Quand on aime on ne compte pas, mais bon....



Troisième tome des aventures de Bazhell Bahnakson après Le serment de l'épée et Le Champion de Tomanak.



Petit rappel des épisodes précédents :

Notre champion Hadrani a fait la connaissance d'une autre championne de Tomanak : Kaeritha Seldandottir. Il a crée un orde de Tomanak, le premier a intégrer des Hadranis. Grâce à ce renfort inespéré, il a pu vaincre les avatars d'un des dieux des Ténèbres : Sharna, au temple Navahkien. Sur sa lancée il a stoppé une invasion Sothoï en s'alliant contre toute attente, et après une résistance héroïque et désespérée à un Sothoï plus "raisonnable" : Le comte Tellian.



Au début du roman, Bazhell est l'hôte de ce comte, avec rang d'ambassadeur afin de trouver un terrain d'entente entre Sothoï et Hadranis. Mais un champion Hadrani et une championne, sont deux particularités difficile à accepter pour les Sothoï rétrogrades, phallocrates et qui vouent une haine millénaire aux Hadranis.

D'autant qu'après Sharna, Krahana et Shigu, deux puissants Dieux des Ténèbres, comptent bien semer la discorde et imposer le règne noir au monde des humains. Et ils ont choisi l'empire Sothoï comme point de départ.



Weber utilise la même trame narrative que dans ces derniers romans de sf : Trois quart de mise en place, de politique, et un dernier quart d'action pure qui ne ferait pas honte à Gemmell.

On retrouve également une particularité déjà expérimentée (entre Honor et Nimitz, pour les intimes) : La fusion homme-animal en faisant connaissance de nouveaux personnages : Les cavaliers du vent.



Un roman pour les habitués de Weber qui ont déjà lu les tomes 1 et 2 de la série.
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Honor Harrington, tome 7.1 : Aux mains de l..

Septième tome des aventures de notre héroïne spatiale.



L'unique but de ce roman est résumé dans le titre. Honor Harrington va se faire capturer par les Havriens. Tout le reste n'est que du remplissage. Un remplissage intéressant mais pas plus.

On parle un peu de Nimitz et de quelques chats sylvestres qui ont décidé d'émigrer sur Grayson.

On fait un peu plus connaissance d'Allison Harrington, la mère d'Honor.



La partie intéressante vient de Havre au sein de laquelle on passe pas mal de temps, tant dans la structure politique que dans la flotte.

On fait connaissance, "plus intimement" de Cordelia Ransom, membre du comité, ministre de l'information publique, suppôt de Satan (Robert Pierre), hystérique au discours révolutionnaire à deux balles d'autant plus dangereuse qu'elle croit et adhère à ses propres dires. Et son bras armé est le Service de Sécurité (Ser Sec ou SS).



Un roman charnière pour mieux attaquer le suivant : La disparue de l'enfer.
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