Honor Harrington, tome 7.1 : Aux mains de l'ennemi

Sublime saga de science fiction, la série Honor Harrington est une oeuvre à part si l'on considère l'extrême richesse de son contexte, certes il s'agira d'absorber 14 épisodes plutôt copieux mais c'est un investissement de lecture largement justifié eu égard à la qualité du cycle.
Episode sept, une fois encore l'auteur va nous proposer une histoire dense et précise, il prend son temps pour nous poser le contexte et justifier la mission qui va propulser Honor dans de sérieux ennuis.
David Weber est un cas à part, je ne connais aucun auteur qui aille si loin dans le développement psychologique de ses personnages, je veux dire de tous ses personnages.
C'est détaillé à l'extrême, chaque événement, chaque action sont préparés avec une minutie hors norme qui me fait dire que l'on sera fan d'Honor, ou pas car il s'agit tout de même d'une lecture exigeante.
Dans cet opus nous allons nous intéresser aux chats sylvestre, vous les découvrirez comme jamais encore, nous irons chez l'ennemi avec un focus sur la République populaire de Havre et ses dirigeants mais surtout nous aurons de l'action, essentiellement dans la deuxième partie.
De l'action vraiment spectaculaire, des émotions et des moments de bravoure, en tout cas plus que ce à quoi nous avait habitué l'auteur jusqu'à présent et dont je ne dévoilerais rien, peut-être pour ce qui me concerne mon opus préféré, .
En un mot j'adore cette série malheureusement méconnue, un mystère que je ne m'explique pas.

Sacrilège ! Je vais oser mettre une note en dessous du maximum et à faire part de mon mécontentement sur un roman de David Weber ! Voici le parfait exemple de ce qui peut arriver lorsque la maison d'édition veux absolument produire 2 tomes pour un seul roman. C'est certain que ça rapporte le double mais quand l'histoire que l'on veux raconter tiendrait en 400 pages, et bien il faut meubler.

Et c'est bien ce qu'a fait David Weber dans ce septième tome de la série d'Honor Harrington même si il faut reconnaître qu'il s'en sort plutôt bien. Ça aurait pu effectivement être bien pire mais franchement je me serai volontiers passé des 150 premières pages du roman qui sont ennuyeuses à souhait et vraiment très loin de la formidable capacité de cet auteur à vous captiver et vous rendre totalement accro dès les toutes premières pages sans jamais faillir.... jusque là.

Ajoutez ensuite encore une centaine de page pour une bonne introduction et vous voilà arrivé au terme du premier tome sans qu'il se soit pratiquement rien passé.

Pour les amateurs d'Honor Harrington qui en sont arrivés à ce stade, il est évidemment obligatoire de lire ce septième tome avant de passer à la suite mais je vois mal comment il ne pourrait pas vous décevoir, en tout cas dans sa première partie.

Le deuxième tome (les 300 dernières pages) est dans la lignée du meilleur d'Honor Harrington et l'aventure sera à couper le souffle. Dès son départ en mission d'escorte avec la Flotte c'est une aventure épique qui nous tiendra en haleine jusqu'à la fin. Pour autant, pour la première fois, la fin de ce roman n'en sera pas vraiment une. Honor Harrington et ses compagnons, après leur capture par l'ennemi, se retrouvent en territoire hostile et encore très loin de chez eux. Leur situation restera pour le moins précaire et Il faudra se jeter sur le tome 8 pour découvrir de quelle façon ils vont s'en sortir. Ce prochaine tome semble très prometteur.

Pour ceux qui ne connaissent pas encore cet auteur ou cette série, je recommande vivement de lire le premier tome, Honor Harrington, mission Basilic. Ce space opéra militaire est vraiment d'une qualité exceptionnelle.

Wiitoo Takatoulire
www.wiitoo.over-blog.com
Note 4/6

Septième tome des aventures de notre héroïne spatiale.

L'unique but de ce roman est résumé dans le titre. Honor Harrington va se faire capturer par les Havriens. Tout le reste n'est que du remplissage. Un remplissage intéressant mais pas plus.
On parle un peu de Nimitz et de quelques chats sylvestres qui ont décidé d'émigrer sur Grayson.
On fait un peu plus connaissance d'Allison Harrington, la mère d'Honor.

La partie intéressante vient de Havre au sein de laquelle on passe pas mal de temps, tant dans la structure politique que dans la flotte.
On fait connaissance, "plus intimement" de Cordelia Ransom, membre du comité, ministre de l'information publique, suppôt de Satan (Robert Pierre), hystérique au discours révolutionnaire à deux balles d'autant plus dangereuse qu'elle croit et adhère à ses propres dires. Et son bras armé est le Service de Sécurité (Ser Sec ou SS).

Un roman charnière pour mieux attaquer le suivant : La disparue de l'enfer.

Dans cette première partie du tome 7 de la saga d'Honor Harrington nous retrouvons le comité de salut public de la République populaire de Havre qui essaye de trouver des solutions afin d'enrayer l'avalanche de défaites subies depuis six ans que cette guerre qui devait être brève dure - le plus difficile sera de mettre de côté leur paranoïa afin de rendre confiance à la flotte afin d'arriver à reprendre l'initiative militaire.
Honor, elle, est de retour sur Grayson où elle doit prendre le commandement d'une escadre de croiseurs avec le grade de commodore du Royaume de Manticore … accompagnée de quatorze chats sylvestres, dont les quatre petits de Nimitz, qui semblent décidés à établir des colonies sur d'autres mondes.
Lorsque Honor réalise qu'elle pourrait avoir une attirance mutuelle malvenue elle préfère reprendre du service, et elle est chargée d'une mission d'escorte de routine, une manière de prendre en main son escadre - mais la Flotte de Havre semble disposer encore de quelques militaires osant faire preuve d'initiative et la "chance" Honor risque de se tarir …


Beaucoup moins d'action dans ce tome, l'auteur prend le temps d'approfondir l'intrigue en prenant son temps et en multipliant les pages - une occasion d'approfondir la connaissance de Havre à travers la psychologie des politiques et des militaires. Les personnages marquants de Grayson et du Royaume ne sont pas négligés pour autant et nous avons droit à des scènes de vie qui les rendent plus vivants, les chats sylvestres ne sont pas oubliés et un début de romance semble envisageable dans les prochains tomes. Il faut attendre les dernières pages du livre pour que l'aspect militaire reprenne brièvement le dessus de manière dramatique - juste avant de tourner la dernière page, ne nous laissant que la possibilité d'acquérir la seconde partie du livre scandaleusement fractionné par l'éditeur …


Dans "Aux mains de l'ennemi" l'auteur change de registre et privilégie l'approfondissement et l'étude des caractères de ses personnages à travers les dialogues et leurs cogitations. le résultat est beaucoup moins dynamique qu'antérieurement mais la lecture reste agréable et de qualité alors que l'auteur prend soin de semer des indices nous incitant à attendre avec impatience les prochains tomes …

Salut les Babelionautes
Huitième livres de la Saga d'Honor "Au mains de l'ennemi" nous apprend qu'elle n'est pas toujours victorieuse.
Pour échapper a des sentiments transmis par le lien qu'elle partage avec Nimitz, Honor Harrington prend le large en escortant un convoi militaire vers plusieurs bases de la flotte Manticorienne.
Mais le convoi tombe dans une embuscade Havrienne et par un malencontreux hasard, Honor et quelques uns de ses officier se retrouvent dans l'incapacité de s'enfuir après avoir sauvés le convoi.
J'avais l'espoir qu'elle s'en sorte mais David Weber a plus d'un tour sous sa plume et on espère que dans la suite d' Aux mains de l'ennemi Honor retrouvera la liberté.
En attendant elle doit, pour la première de sa carrière, capitulé et est faite prisonnière par l'Amiral Tourville.
C'est vraiment une Saga que j'adore et j'aimerai pouvoir rencontrer David Weber et Florence Bury, que je remercie pour la traduction.
Je la lirai surement encore et encore.