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Critiques de David Weber (405)
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Honor Harrington, tome 1 : Mission Basilic

La Mission Basilic est la première mission pour le commandant Honor Harrington, tout juste promue à la tête de son vaisseau spatial. Ce roman conte une aventure qui aurait sûrement pu prendre beaucoup moins de temps mais l’essentiel n’est pas là, car chaque dialogue n’est pas expédié, mais bien détaillé à l’extrême pour montrer les différentes potentialités qui s’offrent aux personnages, chaque bifurcation ou décision qu’il est possible de prendre et les conséquences éventuelles. Quand on débute une série aussi longue que l’est celle de Honor Harrington, autant comprendre ses grands principes : un parti-pris pour la mission diplomatique et militaire dans un contexte de space opera et un choix du détail jusque dans les discussions techniques autour d’un gadget, de la préparation d’une bataille ou de la façon d’aborder une négociation avec un ambassadeur ennemi. Passionnant.



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Honor Harrington, tome 1 : Mission Basilic

Voila un roman militaire (et d'aventure) qui vaut le détour!

J'avoue avoir eu du mal à m'y mettre à cause de quelques descriptions scientifiques, technologiques ou militaires un peu trop ardues pour moi.



Qu'il est plaisant de lire cette aventure d'Honor Harrington et de la voir évoluer elle et l'équipage de son vaisseau, "l'Intrépide". Découvrir les différents passagers et la vie à l'intérieur de ce vaisseau est un vrai régal. Les personnages sont hauts en couleurs (quoique un peu caricaturaux mais ceci n'est guère gênant) et l'on s'y attache aisément.



Les scènes de batailles qu'elles soient spatiales ou terrestres sont prenantes. Dans l'espace l'on stresse avec les différents personnages pour la survie de l'intrépide. Il est cependant parfois un peu compliqué de comprendre et de visualiser les stratégies de manœuvres d'évasion des vaisseaux spatiaux.



Le personnages d'Honor est très intelligent (et semble infaillible), c'est un plaisir de la voir tenir bon et réussir la où d'autres aurait abandonné et échoué. Quel courage, quelle volonté et quel sarcasme aussi chez ce personnage. Un personnage féminin qui n'est pas reléguer au second plan et qui en plus à du charisme et caractère, que demandez de plus dans cet univers plutôt masculin qu'est la SF !

Les relations entre le capitaine et ses subordonnés sont intenses et intéressantes. Elles ne sont pas dénués d'humanité même si Honor ne laisse rien paraître.



La succession des différents chapitres, ainsi que de ce qui y est évoqué, permettent au lecteurs de se reposer l'esprit de façon dynamique. L'on passe de la vie de l'intrépide aux expéditions sur le sol de la planète Méduse ou aux intrigues politiques, avec un grand plaisir.



Le style est fluide mais comme je l'ai déjà préciser, il y a quelques passages de descriptions scientifiques, quoi que cependant utiles au récit, qui pourraient sembler relativement barbants aux néophytes ou à ceux qui lisent de la SF plus légère. Enfin, je n'ai ressenti ceci que deux fois durant toute la lecture, donc cela ne devrait pas trop gêner.

En dehors de cela, j'ai adorer le récit de cette "mission impossible" que je recommande chaleureusement au lecteur de SF, ainsi qu'à ceux qui voudraient découvrir la vie, et l'ambiance, bien développée d'un équipage de navire spatial en mission militaire.



Perso, ayant joué au jeu vidéo « Mass Effect » et en lisant Mission Basilic, j'ai eu le sentiment de retrouver le plaisir que j'éprouvais d'être le capitaine de mon vaisseau spatial. De discuter avec les membres d'équipage et de les voir réaliser leur but...



Je lirais sûrement la suite des aventures de Honor Harrington, avec un grand plaisir. Mais d 'abord, je dois terminer la lecture de certains cycle de science-fiction que j'ai commencés.
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Honor Harrington, tome 2 : Pour l'honneur d..

Vaisseaux de l’espace, fanatiques religieux et misogynes, des combats entre les gentils et les méchants mais où le bien finit toujours par triompher…



La commandante Harrington se retrouve sur une planète où les femmes n’ont aucun droit, impossible alors d’y accepter qu’une femelle puisse diriger un équipage. Heureusement, la chère Honor à la couenne dure, gageons qu’elle saura se défendre!



Beaucoup d’action, des batailles à mains nues ou par missiles interposés, beaucoup de sang et de pertes de vie. Les pages se tournent rapidement et on apprécie le judicieux mélange d’émotions et de suspens, un excellent divertissement.



S’il faut mettre un bémol, je me demanderais pourquoi les romans de science-fiction nous ramènent si souvent à des modèles de gouvernement monarchiques, avec des seigneurs à qui on accorde des fiefs, des comtesses et autres titres de noblesse. Je vous accorde que les transnationales et les oligarchies financières actuelles ne sont peut-être pas plus réjouissantes, mais il me plairait bien de trouver un peu de démocratie dans nos futurs imaginaires…
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Honor Harrington, Tome 4 : Au champ du déshon..

C’est avec un grand plaisir que je retrouve Honor Harrington, cette officier militaire d’exception du Royaume stellaire de Manticore. Tacticienne hors pair, elle a déjà remporté plusieurs batailles spatiales désespérées. Sur Manticore, elle est récompensée par un nouveau grade et un nouveau commandement. Dans ce royaume fortement inspiré de l’Angleterre du XIXe siècle, elle devient très riche grâce à sa part des prises de guerre qui reviennent aux équipages (ici, des vaisseaux spatiaux fort coûteux). En parallèle, sa récente noblesse la gêne, elle qui est fille de franc tenancier : Honor connaît bien mieux l’aristocratie depuis qu’elle s’y frotte dans la Flotte Spatiale et elle a été témoin du mauvais comportement de certains. Avant tout, Honor ne goûte pas à la politique, alors qu’elle a un siège qui l’attend à la Chambre des Lords. Son talent, c’est l’armée.



On pourrait croire que tout va bien pour elle. Mais son vieil ennemi, Pavel Young, va tout bouleverser. Après sa désertion lors de la bataille de Hancock, il doit être jugé par un tribunal militaire.



L’auteur nous plonge dans les arcanes de la politique de Manticore, les différents courants politiques qui s’affrontent, pas toujours dans l’intérêt du royaume, et les compromissions nécessaires aux équilibres en place.



Jeux de pouvoirs, influences, honneur et déshonneur, manipulations en sous-main ; tout y passe, dans une monarchie parlementaire à l’équilibre fragile et au bord de la guerre avec Havre. Car si Havre a tenté, depuis les tomes précédents, de conquérir des systèmes planétaires, une guerre ouverte se prépare. Et Havre, cet ennemi séculaire, est aux prises avec un coup d’État interne qui l’affaiblit momentanément (pour mémoire, Havre est inspiré de la France postrévolutionnaire, et le parti venant de prendre le pouvoir s’appelle… Comité de Salut Public, dirigé par un certain Robert S. Pierre. Comité de Salut Public qui élimine des officiers expérimentés à la veille d’une guerre, référence évidente à Staline). Le moment devrait être idéal pour Manticore, mais même la Reine ne peut forcer son parlement ; parlement dont une partie significative est aveugle aux dangers du Havre et en proie à des luttes d’influence.



Les personnages secondaires font partie des points forts de ce tome : nombreux, bien brossés, crédibles, ils ajoutent une richesse humaine à cet univers.



Dans ce tome, pas de batailles spatiales spectaculaires, mais de sombres complots dans l’ombre, et des duels ! Et oui, nous sommes bien dans un royaume ressemblant à l’Angleterre du XIXe siècle. Prenant, intense, le récit se lit d’une traite.



Honor va vivre des bouleversements qui vont la meurtrir, lui faire prendre des décisions radicales, montrer une face moins lumineuse de son personnage, tout en gardant sa droiture.



Je suis très curieuse de connaître la suite de sa saga.


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Honor Harrington, Tome 3 : Une guerre victo..

Quel plaisir de retrouver cette série !



Un an après le tome précédent, Honor se remet de ses blessures. La femme officier supérieure du Royaume de Manticore ne rêve que d’une chose : reprendre le service.



Manticore, regroupant plusieurs planètes, s’attend à ce que la République du Havre déclenche la guerre, aussi Honor est rappelée et affectée au commandement du croiseur de bataille HMS Victoire. Cette nomination prestigieuse marque une nouvelle étape dans sa carrière. En effet, Honor est de plus en plus reconnue comme talentueuse et stratège, sa réputation se répand… même si certains restent suspicieux sur son comportement.



Pour la première fois, nous voyons Honor intégrée dans une escadre, avec des chefs présents au-dessus d’elle : elle n’est plus isolée au fin fond de la galaxie, à devoir diriger seule son vaisseau. Le lecteur va suivre un détachement d’armée en mouvement, et non plus uniquement un navire spatial.



Parlons de la situation politique : la République du Havre, calquée sur la France de la Révolution, est dans une fuite en avant de conquêtes. Elle a besoin de piller de nouvelles ressources pour son peuple dont la majorité ne travaille plus et dépend des subsides de l’État. Après s’être emparé de petites planètes, sa cible est le Royaume de Manticore qui maîtrise le nœud central des vers (les vers permettent de voyager au-delà de la vitesse de la lumière). Manticore est non seulement un objectif stratégique en raison de sa géographie, mais aussi riche grâce aux routes commerciales. Inspirée de l’Empire britannique, Manticore a une armée calquée sur la Royal Navy, jusque dans son fonctionnement hiérarchique et l’influence de la noblesse, même si une officier douée comme Honor est reconnue et gravit les échelons. Les poids du protocole et de l’ancienneté ont des conséquences jusque dans les chaînes de commandements ou les promotions, et c’est intéressant d’en voir les impacts.



Le Havre possède plus de bâtiments, Manticore une technologie plus avancée : les asymétries entre les adversaires sont un des enjeux de la série. Dans ce contexte, la course aux nouvelles techniques et aux tactiques innovantes (qu’Honor excelle à inventer) fait bouger les équilibres. À ce propos, rappelons que l’auteur s’est très fortement inspiré des batailles navales d’antan, et ça se sent.



Revenons à l’intrigue : Manticore sait que la guerre est imminente car Havre en a besoin. Elle se prépare, imagine des scénarios, surveille son ennemi… Ennemi qui fait de même. Un des sels du récit est le décalage d’informations entre chaque adversaire, et même entre les différentes composantes d’un adversaire : la distance entraîne de longues durées pour la transmission d’informations, mais aussi pour se déplacer. Les stratégies se comptent en semaines. La plus grande partie du roman est l’avant-guerre, et c’est passionnant car l’humain en est le rouage majeur : parfois la composante clef, parfois la faille. Chaque ennemi essaie de manipuler l’autre. David Weber sait dresser des portraits crédibles et fouillés, et la complexité des relations entre les officiers donne une profondeur à l’intrigue. Honor elle-même, héroïne presque sans défauts et capable de retourner le cours d’une bataille, dévoile un peu de sa faiblesse en privé, en c’est tant mieux car elle était proche de devenir une Mary Sue.



Quant au Havre, même si moins de chapitres sont consacrés à sa situation interne, son évolution préserve le suspens. Quelques personnages dont le nom fleure bon la Terreur (de la Révolution française, oui oui ! Avec Robert S. Pierre et Saint-Just) sont de fins politiques et conspirateurs. Le destin de la République du Havre sera sans doute une des choses qui m’intéressera le plus dans les tomes suivants.



Et maintenant, je connais le schéma de l’auteur : une bataille finale époustouflante, où les réactions humaines comptent autant que les prouesses technologiques.



Un roman que j’ai eu beaucoup de plaisir à lire, riche et passionnant.


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Into the light

Ouf ! L'humanité a échappé de peu à l'extinction de la part de la flotte extraterrestre des Shongairi, mais surtout grâce à l'aide providentielle de...Dracula et ses vampires. Mais quel désastre quand même ! Des milliards de mort, les 3/4 des humains, la majorité des villes détruites ainsi que les capacités industrielles. le bon côté, c'est que l'humanité a récupéré les vaisseaux spatiaux usines des Shongairi, leurs appareils d'apprentissage en direct ordinateur à cerveau et toute leur technologie. Pendant que quelques vampires, sur les vaisseaux de guerre capturés, partent faire savoir aux Shongairi que les humains connaissent la signification du mot vengeance, les humains se préparent à l'affrontement probable avec l'Hégémonie, cette fédération de milliers de planètes et de races d'extraterrestres, dont les Shongairi, qui est prête à tout pour garder le statu-quo.

Donc, la priorité, pour les humains, est d'organiser un gouvernement planétaire malgré les embuches des fanatiques religieux, de la mafia, des magnats de la drogue. En même temps, si l'humanité veut avoir une chance, elle doit capitaliser sur sa créativité pour améliorer la technologie actuelle de l'Hégémonie.



Ensuite, il faut se trouver des alliés. Pourquoi pas une des planètes visées par les Shongairi, justement il y a Sarth habitée par une race tri-sexuée ressemblant un peu aux vélociraptors.



De la politique, de la science, une race extraterrestre avec ses différents territoires et gouvernements.



Le livre est intéressant, mais avec moins d'action et on oublie un peu de raconter une histoire. On dirait un livre de transition pour nous préparer aux conflits avec l'hégémonie.



J'ai tout de même aimé, même si je n'aime pas le mélange des genres avec des vampires qui ressemblent plus à des super héros.
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Honor Harrington, tome 2 : Pour l'honneur d..

Depuis les événements relatés dans Mission Basilic, trois ans plus tôt, Honor Harrington est la capitaine du nouveau HMS Intrépide. Elle donne toute satisfaction dans ses missions au service du Royaume de Manticore, qui regroupe plusieurs planètes. Reconnue comme une stratège talentueuse, sa carrière est suivie de près.



Honor est choisie pour accompagner l’amiral Courvoisier, son mentor depuis l’académie militaire, lors d’une mission diplomatique sur la planète Grayson. Honor goûte peu la diplomatie, mais les enjeux sont stratégiques : Grayson se trouve entre Manticore et son ennemie la République du Havre qui a des ambitions d’expansion. En effet, Havre a besoin de nouvelles ressources pour satisfaire sa population qui produit peu, mais qui s’est habituée au confort. Les dirigeants de Manticore soupçonnent Havre de désirer s’allier à Masada, l’ennemi de Grayson qui a déjà tenté de l’envahir.



La délégation manticorienne va donc approcher Grayson, proposer des biens et services, en échange d’un accord diplomatique et militaire.



Le gros hic pour Honor : Grayson est une société religieuse et très misogyne, où les femmes ne travaillent pas et sont encore moins militaires. Grayson fut fondée par des croyants ayant fui la Terre car ils rejetaient la technologie, mais ont été obligés d’en conserver des bribes pour survivre à un environnement hostile. Les plus intégristes se sont révoltés et sont partis coloniser Masada, créant une théocratie sévère encore plus religieuse et misogyne. Les deux planètes ennemies, Grayson et Masada, n’ont conservé qu’un niveau technologique inférieur à Manticore et Masada, et promettent d’être des pions dans le jeu des grandes puissances. Elles ont cependant leur fierté, et un modèle de société qu’elles désirent préserver.



Honor et Couvoisier arrivent avec leur équipage sur Grayson : si certains officiels ont fait des études sur des planètes égalitaires et masquent leur gêne devant les officiers féminins, d’autres affichent leur mépris et humilient les femmes. Ça commence très mal.



Un vaisseau caché de Masada — en réalité vaisseau du Havre avec sa technologie — est tenu au courant des développements par un traître et s’apprête à envahir Grayson.



Le cadre est posé pour des situations complexes, avec des personnages antagonistes dans chaque camp : on croise dans chacun d’entre eux des gens honnêtes, des incompétents, des ambitieux et des fourbes.



Le facteur humain joue parfois plus que la technologie : ruse, intuition, ignorance, arrogance, peur. Le personnage d’Honor est très approfondi et fascinant. Femme loyale à sa patrie désirant faire honneur à son grade, elle a conscience de la responsabilité qui pèse sur ses épaules en cas de mauvaise décision entraînant la mort de ses hommes : elle exige beaucoup d’elle-même et culpabilise facilement. Les personnages secondaires sont parfois bien nuancés, contrebalançant quelques idiots influents ou des fanatiques obtus — comme dans la vraie vie. Cette galerie de personnages rend très vivantes les interactions et fait partie de l’intérêt du roman, quand des antagonismes entrent en jeu. Dissimulation, calcul, déséquilibre du pouvoir, manipulations, complots, et surtout, comme nous sommes dans la saga Honor Harrington, des batailles spatiales.



L’auteur a un talent indéniable pour rendre palpitants des affrontements entre vaisseaux spatiaux. Le lecteur a l’impression de les vivre minute par minute, de suivre l’évolution et les mauvaises surprises tactiques ou techniques, de ressentir les succès et les échecs avec des militaires expérimentés et dévoués, comme au cinéma. La progression des combats exige de revoir ses plans régulièrement, dans un déroulement mouvementé. Inspirées des batailles navales, les scènes sont très prenantes et cinématographiques. Plus on avance dans le livre, plus on est accroché à l’histoire.



Encore un très bon cru.


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Honor Harrington, tome 1 : Mission Basilic

Du space opera militaire costaud ! Eh bien, j’ai beaucoup apprécié ma lecture. C’est riche, c’est dense, c’est créatif… Les personnages, Honor Harrington comme Alistair McKeon, sont attachants et bien écrits. La montée en pression tout le long de la lecture est bien maîtrisée, ce qui permet de dévoiler un univers approfondi et intelligemment construit. Même si les détails scientifiques peuvent prendre un peu de place, j’ai trouvé qu’ils apportaient de la crédibilité à l’oeuvre. Mon seul point noir : il y a parfois quelques longueurs qui cassent le rythme.




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Honor Harrington, tome 1 : Mission Basilic

J'ai littéralement dévoré ce premier tome de la série "Honor Harrington".

Ma veille livresque sur Babélio m'avait fortement incité à inclure l'oeuvre de David Weber dans ma PAL et, une fois de plus les avis des lecteurs m'auront été précieux, quel régal de lecture !

Nous avons une belle immersion dans un univers SF très bien structuré et le talent de l'auteur est de nous familiariser aisément avec le contexte politique interplanétaire qui va servir de cadre à cette histoire, c'est cohérent et surtout très intéressant, un vrai talent vous dis-je.

Ca c'est pour la grosse boite qui contient l'ensemble du matériel du jeu et notamment le plateau, côté petites boites, l'auteur nous brosse un tableau précis de la structure hiérarchique de la flotte de Manticore et ce sans jamais être ennuyant, ça se dévore simplement, ça coule naturellement, et l'intrigue prend forme, il est facile de se représenter l'ensemble, c'est fort car faire simple est un art et ici c'est parfaitement maîtrisé !

Et enfin (grosse cerise sur ce beau gâteau) il y a Honor Harrington, et c'est tout de suite et déjà addictif.

Les rapports avec les membres de l'équipage, la psychologie du commandement, les états d'âmes et la force des émotions retranscrites avec justesse, tout sonne juste, c'est passionnant, et puis il y a Nimitz, pour moi qui adore les chats c'est carrément le must !

Car oui c'est une belle trouvaille que le lien empathique d'Honor et son chat à six pattes, avoir réussi à installer un tel contexte en un seul volume est impressionnant et force mon admiration, je suis d'ores et déjà fan !

Ajoutons pour conclure qu'il s'agit de SF résolument militaire, car j'aime aussi l'aspect tactico/stratégique des combats au sol et dans l'espace et là le tableau est complet, les scènes de combat sont à couper le souffle tant elles sont bien décrites.

L'auteur n'est pas économe de ses personnages et cela rend le récit d'autant plus crédible (bon c'est vrai c'est de la SF) et stressant à sa façon, c'est vraiment bon, très bon même !

Petite anecdote pour finir, j'ai été tellement happé par cette histoire que à un moment où j'attendais mon bus (avec 6/7 personnes à l'arrêt et 10 minutes à attendre), je m'étais positionné face à l'arrivée du bus pour être sûr de ne pas le rater tout en lisant. A un moment je lève la tête et regarde ma montre, il ne devrait plus tarder me dis-je et je regarde autour de moi pour me rendre compte que j'étais seul !?!?

Le bus était passé devant moi, les gens étaient montés et le bus reparti sans que je m'en rende compte, car c'était la seule chose possible même si je n'en avais eu aucune conscience, j'avoue que cela m'a un peu perturbé...

Mais cela illustre parfaitement le plaisir absolu que m'a procuré cette lecture que je recommande chaudement.

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Honor Harrington, tome 1 : Mission Basilic

Première véritable incursion de ma part dans ce genre appelé " space-opéra".

J'en suis encore toute décoiffée !! Encore merci à Fnitter et Wiitoo dont les critiques m'ont donné envie de lire ce livre et de découvrir David Weber.

Dans un style très agréable à lire et non dénué d'humour, on découvre le commandant Harrington, jeune recrue douée mais qui a eu le malheur de déplaire à certaines personnes haut placées, et qui va se retrouver mise au rebut avec tout son équipage dans un coin d'espace paumé et oublié de tout le monde ou presque...

J'ai adoré suivre l’évolution des rapports entre Honor et son équipage ainsi que l'histoire et les intrigues qui sont vraiment palpitantes. La descriptions de nouveaux univers , et aussi bien sur des batailles est très réaliste et permet d’adhérer encore plus à cette première aventure d'une série qui compte plusieurs tomes.

Certaines explications scientifiques ont été un peu difficiles à suivre pour moi, mais bon, après tout Honor Harrington a aussi quelques points faibles, donc...Et cela ne m'a pas empêché d’apprécier cette lecture !

Que rajouter de plus sinon que Honor Harrington est bien la digne petite-fille d'Horatio Hornblower...















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La voie des furies

Mathison 5, une planète sans histoire et sans défenses, et c'est pourquoi les pirates l'ont choisie comme cible. Ils pillent tout ce qu'ils peuvent et éliminent tout le monde. Mais, ce faisant, ils tuent aussi toute la famille d'Alicia DeVries, soldat d'élite du corps impérial en retraite hâtive, qui arrive sur les entrefaites. Alicia voit rouge et se transforme en machine à tuer. Elle jure de se venger des responsables de ce raid, quitte à y laisser sa vie.



De l'action à revendre, des vaisseaux spatiaux, des batailles spatiales, des dirigeants corrompus, une intelligence artificielle assez spéciale et une ancienne déité grecque. Des ingrédients de choix utilisés avec art par le maître du genre David Weber.



J'ai eu un peu de difficulté avec la déité grecque, mais le rythme nous emporte, sans compter que c'est une histoire isolée, donc pas de suite à lire pour connaître la fin.



J'ai beaucoup aimé, comme c'est souvent le cas avec David Weber.

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La Lune des mutins, tome 3 : Les héritiers de..

Lu en anglais.



Ouf ! Les terriens ont réussi à arrêté la gigantesque force d'invasion des Achuultani. Ils ont aussi appris que les Achuultani sont dominés et endoctrinés par une intelligence artificielle paranoïaque. Mais ils devraient être tranquilles pendant quelques centaines d'années avant la prochaine d'invasion.



Le quatrième empire complètement décimé par une arme biologique, l'empereur actuel, Colin McIntire, met en place le cinquième empire pour se préparer à protéger la terre et affronter les Achuultani dans le futur. Mais, dans l'ombre, un des pions de l'ancien chef des mutins se met en tête de devenir lui-même empereur et a déjà réussi à se propulser dans les hautes sphères du pouvoir. Pour commencer, il décide d'affaiblir l'empire en s'en prennant aux héritiers de l'empire, les enfants de Colin, tout en développant une cinquième colonne à l'insu de tout le monde.



Et là on descend de niveau par rapport au tome précédent. On a d'un côté des terroristes qui travaillent en douce au sein de l'empire. Et de l'autre, on a des batailles sur une planète reculée, dirigée par une faction religieuse fanatique, et dont la civilisation se trouve à peu près au niveau de l'ère napoléonienne.



Après le tome précédent, ce livre m'a au départ déçu. Mais après réflexion, je suis plutôt généreux, je l'ai noté 4 étoiles. Mais c'est sûr que j'aime mieux ma science-fiction avec des batailles spatiales plutôt que des affrontements avec piques et mousquets.
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A Mighty Fortress

Tome 4. Lu en anglais



L'église corrompue, et le groupe des quatre, prépare sa contre-attaque, dont une flotte maritime immense capable de vaincre le roi Cayleb et le royaume de Charis. Et Cayleb essaie d'améliorer ses armes ainsi que de consolider la conquête de Corisande. Mais les avantages de la marine de Charis se sont fortement amenuisés.



Dans ce tome de plus de 1100 pages, on a droit à beaucoup de tractations politiques et religieuses, ainsi que la consolidation des conquêtes de Cayleb. Et l'église corrompue, en pleine paranoïa, doit combattre certains de ses membres qui souhaitent une réforme. Mais Merlin, le garde et ami de Cayleb, est là avec ses connaissances d'une technologie oubliée et ses moyens techniques avancés pour aider Charis.



Une histoire qui traîne en longueur jusqu'à la finale avec une bataille maritime de toute beauté, mais trop peu et très tard.



J'ai aimé malgré tout ce tome bien raconté, mais trop long avec une histoire qui s’essouffle. Mais j'ai encore la même déception, car je préfère une science-fiction avec une technologie futuriste, et, de loin, les batailles spatiales aux batailles passées. Bon, je penses que je vais en rester là. Moi qui espérais la revanche des humains rescapés contre les extraterrestres qui ont détruit l'humanité, la série a l'air de se cantonner dans le combat de Charis contre l'église corrompue avec une société qui ressemble à notre moyen âge.
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Honor Harrington, Tome 4 : Au champ du déshon..

David Weber est sûrement amoureux d'Honor Harrington et je ne m'en plains pas, car l'univers qu'il nous propose est d'une incroyable richesse et on n'a pas fini d'en découvrir encore.

Imaginez qu'il réussit à nous captiver sans le moindre combat spatial, rien qu'en nous invitant dans l'intimité d'Honor et en faisant de nous les témoins de ses joies, ses peines, mais aussi et surtout de ses amitiés et des dangers qui planent sur elle.

L'auteur met décidément beaucoup d'intensité dramatique dans ses histoires et l'on souffre avec notre héroïne tout du long, elle pourrait sans peine être la figure de proue d'un mouvement contre le harcèlement sous toutes ses formes sauf que l'adversité ne lui fait pas peur, c'est un premier point.

Le deuxième point, c'est que les causes et les conséquences à l'origine de ce qui va faire l'essentiel de l'histoire de ce tome quatre nous font réfléchir aussi, car tout a un prix et il est parfois très élevé, que va-t-elle faire ? Qu'aurions nous fait ? difficile de ne pas s'identifier à elle peu ou prou à certains moments.

Je me suis surpris à ressentir les mêmes sentiments qu'Honor (ou Nimitz) plus d'une fois au cours de cette lecture, c'est dire comme j'ai été captif.

Je reste à 100% sur le ressenti et ne parlerai donc pas du scénario en espérant que les futurs lecteurs ne seront pas spoliés par trop de fuites par ailleurs, car même si l'on pressent souvent ce qui doit arriver, il y a quand même quelques belles surprises, bref j'ai adoré !
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Honor Harrington, tome 11.1 : Coûte que coûte

L’échelle d’intensité des combats est désormais graduée jusqu’à 11



(critique commune tome 1 + 2)



Ce onzième tome met fin, en une apothéose de gloire martiale, à vingt ans de guerre Havre-Manticore (même s’il faudra attendre le livre suivant pour que la paix soit signée, sans plus de combats), et constitue un retour bienvenu à plus d’action après des romans 9 et 10 trop mous, trop verbeux. Certes, Coûte que coûte est encore un peu long, certes, les intrigues politiques et rebondissements amoureux y ont encore une place importante, mais d’une part c’est globalement nettement plus intéressant, et d’autre part la débauche de batailles spatiales du premier livre et le combat du second ne peuvent que contenter l’amateur de grandes conflagrations stellaires, même le plus exigeant. On appréciera également que les Havriens, au moins dans une première phase, prennent, pour une fois, nettement l’ascendant sur les Manticoriens (dans un combat « à la loyale » et pas dans une attaque surprise -type Pearl Harbor- telle que celle de Grendelsbane), ça ajoute à la tension dramatique et est quelque part réjouissant.



J’ai donc hâte de lire le tome 12, qui glisse, après l’arc Havrien, nettement vers l’arc Solarien / Mesan qui était déjà à l’honneur dans les deux cycles dérivés, Saganami et La couronne des esclaves (il est d’ailleurs conseillé d’avoir lu le tome 1 du premier et au moins le tome 1 du second avant d’attaquer cette lecture). D’autant plus que, même sur le plan personnel, les paradigmes ont aussi changé pour Honor Harrington, dont la situation a évolué du tout au tout durant Coûte que coûte. Enfin, préparez vos mouchoirs, le roman est un véritable tombeau pour plusieurs personnages « historiques » (présents depuis les tout premiers romans) du cycle, et mine de rien, ça fait un choc d’en voir disparaître certains.



Bref, dans l’ensemble, c’est pour moi un livre réussi, qui remet le cycle sur de meilleurs rails après des tomes 9 et 10 en nette perte de vitesse.



Vous trouverez la version détaillée de cette critique sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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La couronne des esclaves, tome 3 : Les bas-..

Les combats au sol font une entrée significative et tonitruante dans l’Honorverse



Ce tome 3 (traduction de Cauldron of Ghosts) du cycle La couronne des esclaves, montre essentiellement la résistance des affranchis mesans à la brutalité de la répression militaire et paramilitaire qui suit une série d’attentats (nucléaires, pour l’essentiel) prétendument perpétrés par le Théâtre Audubon, mais qui ne sont en fait qu’une façade pour masquer la fuite des éléments-clefs de l’Alignement. Plus militarisé et moins orienté espionnage que ses deux prédécesseurs, ce tome 3 introduit une grosse nouveauté dans l’Honorverse : le suivi massif (en nombre de pages) de combats terrestres.



Ce tome 3 se révèle être le meilleur de son cycle dérivé de celui d’Honor Harrington, mais n’est pas totalement dépourvu de points contestables, cependant : outre une sur-utilisation de l’attentat nucléaire ou de l’attaque sous faux pavillon, certaines scènes, sans être inutiles ou mal écrites, auraient pu être évacuées sans que cela nuise à l’intérêt de l’ouvrage.



Plus que jamais, la lecture des séries dérivées du cycle principal s’avère presque indispensable pour saisir pleinement certains événements, qu’ils arrivent dans l’autre cycle dérivé (Saganami, ici) ou la saga principale. Le corollaire est hélas vrai : il vaut mieux avoir tout lu, non pas que certaines choses soient incompréhensibles sans cela (Weber écrit avec trop d’intelligence pour ça), mais disons qu’on y perd beaucoup en signification, émotion ou dans la réalisation de la portée exacte des tenants, aboutissants ou conséquences de la péripétie en question.



Retrouvez la version détaillée de cette critique sur mon blog.
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Sanctuaire, tome 2 : L'Alliance des hérétiques

Tome 2. Lu en anglais



Suite à leur éclatante victoire maritime sur les forces adverses et sachant que la haute autorité de l'église en était l'instigateur, le royaume de Charis rejette l'autorité de l'église et fait sécession. Mais la population de Charis est peu nombreuse comparée aux factions soumises à l'Église même si son esprit d'innovation lui donne un certain avantage. Le roi Cayleb de Charis n'a pas le choix; il doit faire des alliances avec des royaumes qui se rapprochent de ses idées et sévir contre ses pires ennemis.



Un roman de transition où Cayleb fait des alliances et se prépare à l'invasion du royaume de son pire ennemi. Et on ajoute aussi un peu de romance. Mais l'église se prépare elle aussi à venger ses défaites en reconstruisant une flotte qu'elle espère irrésistible.



Une bonne histoire remplie de politique, de romance, d'innovations technologiques et .. de religion.



J'ai aimé, car l'histoire est bien racontée. Mais j'ai tout de même encore la même déception, car je préfère une science-fiction avec une technologie futuriste, et, de loin, les batailles spatiales aux anciennes batailles maritimes. Pour mon malheur, Weber a l'air de se cantonner à cet époque pour les livres suivants. Je vais donc passer à autre chose avant de poursuivre la série.
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Honor Harrington, tome 1 : Mission Basilic

J ai hésité a faire mon petit billet sur ce bouquin En effet avant d'entrer plus dans le détail ce n est pas du tout ce genre de "space opéra " lu dans ma jeunesse ça n a même rien à voir . l''auteur visiblement a voulu créer une technologie spatiale crédible , outre le fait que je n 'y ai compris que pouic ,que cela rempli des dizaines de pages d' une pseudo science quel intérêt sauf pour la pagination déjà tout gamin je sautais allègrement les explications " techniques " des romans de Jules Verne celles sur le Nautilus par exemples .Il m importe peu que les astronefs fonctionnent comme ceci ou comme cela 10 lignes me suffisent pour me l expliquer .L histoire et les personnages voilà l important Dans cette oeuvre ( mouais enfin si l on veut ) il ne se passe quasiment rien pendant 400 pages , sauf les états d'âmes divers et variés du personnage principal de son second et des membres d'équipages , Haletant !!même si on tente de pimenter cette looongue phase de mise en place d'un ( presque ) violeur débile et d un milliardaire imbu de lui même et de son pouvoirDans l' univers d Honor Harrington les "gentils " j j emploie ce mot bébête à dessein sont les sujets d un royaume stellaire visiblement copié de celui des Godons et les "méchants " ceux d une République mais Démocratique pour faire bon poids Quelle originalité .Tout aussi ébouriffant le fait que les habitants de ce succédané d'Union Soviétique mâtiné de chinois rouges vifs soient dans leur version militaro -politique sournois lâches , manipulateurs vicieux un chouia sadiques Bien sûr leur plan machiavélique ( wouaf wouaf ) ne peut qu'échouer dans l inéluctable banalité du scénario final, combat comique oups pardon cosmique entre le petit croiseur de Manticore peuplé de zhéros et de zhéroïnes , plus le chat sylvestre ( non pas celui de Titi et gros minet ) prêts à sacrifier leurs existences pour sauver leur vaisseau et la planète Basilic du gros vilain croiseur corsaire empli de missiles et de mauvaises intentions , grâce a une arme toute neuve implanté comme par hasard sur l Intrépide au début du roman .Chacun son opinion bien sûr mais c est a hurler presque autant que la flotte perdue qui est un must dans ce style nanar Tant pis je suis un boomer ( et fier de l'être ) , donc ne soyez pas étonnés si j ai abandonné le tome 2 page 30 Rendez moi mes fleuves noirs
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La Lune des mutins, tome 1 : La Lune des mu..

Lu en anglais.



Une mutinerie se déclare à bord d'un vaisseau vraiment gigantesque, du quatrième Empire, en orbite autour de la terre. Le capitaine, en se sacrifiant lui-même, réussit à forcer les mutins à abandonner le vaisseau et ils ne peuvent revenir à bord car Dahak, l'intelligence artificielle en charge, a activé les défenses du vaisseau. Ils doivent donc se poser et s'installer sur la terre.

51 milles ans plus tard, Dahak vient de détecter à environ 2 ans de la terre, les vaisseaux de la race extraterrestre ennemie, les Achuultani, qui a détruit les 3 empires précédents. Sa solution, capturer un astronaute, Colin McIntire, et le nommer commandant du vaisseau. À charge pour Colin de régler le problème des mutins et de protéger la terre, et le quatrième Empire de la menace des extraterrestres.



Le roman commence fort avec un vaisseau énorme et des technologies très avancées. Puis, c'est la problématique des mutins à régler avec un peu d'action et une bonne finale.



J'ai aimé, mais je m'attendais à plus avec le début qui commençait fort. Le rythme ralentit ensuite jusqu'à la finale où l'action est au rendez vous. La suite devrait être plus satisfaisante car les Achuultani s'en viennent.

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Honor Harrington, tome 11.2 : Coûte que coûte

Ce roman est le no 11 dans la série d'Honor Harrington. Cette critique est pour les deux tomes du roman.



Après la dégelée qu'a reçue Manticore, dans le livre précédent, le royaume stellaire (Manticore) se trouve dans une situation militaire difficile; sa flotte se trouve en infériorité numérique, face à l'ennemi et son avantage technologique s'est réduit. Pour compenser, elle se trouve réduite à des escarmouches en territoire ennemi, en espérant le déstabiliser. Mais l'ennemi n'a pas dit son dernier mot.

Ce roman se tient mieux que le précédent, malgré les considérations politiques peu intéressantes et les aléas de la vie amoureuse d'Honor, qui me laissent pas mal indifférent. C'est tout de même une bonne brique, ce qui fait que l'histoire parait étirée. Malgré il y a l'aspect épique des batailles spatiales qui vient nous chercher et on retient son souffle pendant tout le déroulement.

La recette commence à sentir le réchauffé, mais j'ai beaucoup aimé malgré tout.
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