Le dieu de la guerre, tome 3 : Cavaliers du vent (2/2)

Comme à son habitude (et je me fais fort de le faire remarquer à chaque fois désormais), L'atalante a séparé le roman de Weber pourtant publié un seul tome en VO, en deux.
C'est pénible, d'autant que le coût est lui aussi multiplié par deux. Quand on aime on ne compte pas, mais bon....

Troisième tome des aventures de Bazhell Bahnakson après le serment de l'épée et le Champion de Tomanak.

Petit rappel des épisodes précédents :
Notre champion Hadrani a fait la connaissance d'une autre championne de Tomanak : Kaeritha Seldandottir. Il a crée un orde de Tomanak, le premier a intégrer des Hadranis. Grâce à ce renfort inespéré, il a pu vaincre les avatars d'un des dieux des Ténèbres : Sharna, au temple Navahkien. Sur sa lancée il a stoppé une invasion Sothoï en s'alliant contre toute attente, et après une résistance héroïque et désespérée à un Sothoï plus "raisonnable" : le comte Tellian.

Au début du roman, Bazhell est l'hôte de ce comte, avec rang d'ambassadeur afin de trouver un terrain d'entente entre Sothoï et Hadranis. Mais un champion Hadrani et une championne, sont deux particularités difficile à accepter pour les Sothoï rétrogrades, phallocrates et qui vouent une haine millénaire aux Hadranis.
D'autant qu'après Sharna, Krahana et Shigu, deux puissants Dieux des Ténèbres, comptent bien semer la discorde et imposer le règne noir au monde des humains. Et ils ont choisi l'empire Sothoï comme point de départ.

Weber utilise la même trame narrative que dans ces derniers romans de sf : Trois quart de mise en place, de politique, et un dernier quart d'action pure qui ne ferait pas honte à Gemmell.
On retrouve également une particularité déjà expérimentée (entre Honor et Nimitz, pour les intimes) : La fusion homme-animal en faisant connaissance de nouveaux personnages : Les cavaliers du vent.

Un roman pour les habitués de Weber qui ont déjà lu les tomes 1 et 2 de la série.

Salut les Babelionautes
Comme je l'écrivais dans mon avis sur le tome 1, Il est rare qu'un Auteur soit aussi bon en Science-Fiction qu'en Fantasy pourtant David Weber en fait parti.
Les Fans, qui comme moi ont lus sa Saga Harrington plusieurs fois, devraient découvrir ses écrits en Fantasy si ce n'est pas déjà fait.
Comme d'habitude les éditeurs Français, en l'occurrence l'Atalante, ont édité les quatre tomes originaux en huit tome.
Une opération purement mercantile quand on sait que chaque tome en V.O. fait un peu plus de 600 pages, a part le dernier "la Vierge Guerrière" qui ferait 960 pages en V.F.
Mais pour les lecteurs compulsif de David Weber que nous sommes, ce n'est pas rédhibitoire, donc me voila parti en compagnie de Kaeritha et Bazhell au sein du Royaume Sothõï ou ils auront a faire a forte partie car les Dieux des Ténèbres ne veulent pas de la paix entre les Hradani et les Sothõï.
Depuis le début de cette Saga, l'Auteur nous murmure que le Géant qu'est Bazhell ne peut pas trouver de montures capable de le porter, et bien comme je l'ai vu venir, ce n'est plus le cas.
de plus le Dieu de la Guerre étoffe sa panoplie de Champions avec un membre d'une autre Race.
Kaeritha et Bazhell, aidé par l'ordre de Tomanak et les Cavaliers du Vent Sothõï, vont combattre les forces des Ténèbres en essuyant des pertes au sein de leur rang.
Merci à Frank Reichert, qui c'est chargé de traduire les huit tomes de la version Française, sans son admirable travail je n'aurais jamais pus lire cette Saga.

Dans la première partie de ce troisième tome artificiellement divisé en deux livres nous avons laissé Bahzell en train de soigner les coursiers, l'esprit de la harde fera que tous les coursiers l'acceptent, alors que les Hradanis étaient leur ennemis depuis une éternité, une occasion pour notre héros d'être revendiqué par Walsharno (Son nom signifie « Aube du Combat » ou « Soleil de la Bataille », tout un programme!), un coursier énorme, et une monture capable de supporter sa stature, cela faisant de lui un cavalier du vent, et, ceux ci étant frères ne vont que pouvoir l'accepter, d'autant que leurs coursiers ne leur laissent pas le choix. Lorsqu'un coursier choisit son cavalier les deux partagent leurs esprits et communiquent télépathiquement, alors lorsque le dieu Tomanãk fait de Walsharno son champion, ça risque de déménager! imaginez un couple cavalier-monture formé de deux champions de Tomanãk, les sorciers noirs et monstres affiliés aux dieux sombres n'ont plus qu'à préparer leurs abattis …
Comme dans les livres précédents les situations exposées dans la première partie vont trouver leurs solutions dans des combats épiques à la fin de la seconde partie du livre. Nous sommes parés pour attaquer le quatrième tome, en espérant qu'il reprendra un peu de tonus.


Je ne dirai jamais assez comment ce fractionnement des livres opéré par l'éditeur m'énerve, mais lorsque le vin est tiré il faut le boire, aussi je m'obstine à continuer ma lecture de la série dont ce troisième tome reste assez agréable à lire, même s'il ne peut vraiment satisfaire que les amateurs de David Weber et de cette série…