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Citations de Dean Koontz (1093)


- En revanche votre apparition bizarre nous regarde tous les deux, vous et moi, parce que cela a un rapport avec le produit que l'on nous a injecté.
- Ce n'est pas si sûr.
Le visage de Dylan pouvait parfois, avoir des expressions réellement exagérées, comme s'il était un ours de dessins animés qui avait quitté l'écran pour rejoindre le monde réel et tenait de se faire passer pour un humain. En l'occurrence, sa mimique d'étonnement était digne du chat Sylvestre lorsque Titi échappant à son appétit félin l'entraînait au-dessus d'un précipice.
- Au contraire, rien n'est plus sûr !
- Pas du tout , s'obstina-t-elle !
- Tout est pour le mieux Seigneur, dit Shep.
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Pour l'heure, les allergies étaient le cadet de ses sourcils, mais s'il devait être dévoré vivant par une pollution de champignons affamés tout en se transformant en gros lézard, avec aux trousses une armée d'assassins, il préférait ne pas éternuer à tout bout de champ à cause de sinus encombrés.
- Chimioluminescence, cristalloluminescence, lumière anti-solaire, gegenschein...
En retournant dans la chambre, Dylan lança, pleine d'espoir :
- Allons-y, Sherp. Allez viens. On y va.
... rayons vert, rayons ultraviolets...
- C'est sérieux Sherp.
-...rayons actiniques...
- Ne me force pas à me mettre en colère, l'implora Dylan.
-,,, jour, journée...
- Je t'en prie.
-,,, Soleil, zénith...
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Il prit place au volant de la Chevrolet, entendit son coeur battre implacablement contre la paroi de sa poitrine. Il suffoquait, secoué de gros sanglots douloureux, et frissonnait comme un chien mouillé et transi.
Bien qu'elle ne s'offrit plus à sa vue, et qu,il tient les yeux obstinément fermés, Leland voyait la jeune serveuse : son corps souple, ses langues jambes nues, ses seins légèrement écartés... Il se voyait penché sur elle, avec la lame, il voyait s'ouvrir sa chair blonde, il se voyait escaladant le comptoir et la prenant par terre. Personne ne l'en aurait empêché, parce qu'il aurait gardé le couteau. Tout le monde aurait eu peur. Même le flic. Il aurait pu renverser la serveuse sur le carreau sale, derrière le comptoir, il aurait pu la ravager autant de fois qu'il l'aurait voulu...
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Déconcerté par son reflet, il s'attendait à demi que le miroir se révèle magique, comme l'étaient souvent les miroirs dans les contes de fées - une porte vers un autre monde, une fenêtre ouverte sur le passé ou l'avenir, la prison dans laquelle une méchante reine était retenue prisonnière, un miroir parlant comme celui qui apprenait à la méchante belle-mère de Blanche-Neige qu'elle n'était plus aussi jolie. Harry tendit la main, toucha la surface froide du miroir, mais rien de surnaturel n'advint.
Pourtant, s'il réfléchissait aux événements des douze dernières heures, ce n'était pas de la folie de s'attendre à affronter la sorcellerie. Il lui semblait être pris au piège dans une sorte de conte fantastique. Un conte sinistre, comme Les Chaussons rouges', où les personnages vivent dans l'angoisse, endurent d'abominables tortures, meurent de façon horrible, pour être enfin récompensés en trouvant la joie, non pas dans le monde réel mais au paradis. Un scénario plutôt frustrant si l'on n'était pas certain que le paradis existait bel et bien et vous attendait, tout là-haut.
Le seul signe certain qu'il n'était pas prisonnier d'un conte de fées était l'absence d'animal parlant. Dans les contes de fées, il y avait plus d'animaux qui parlaient que de tueurs psychotiques dans tous les films américains modernes. Contes de fées.
Sorcellerie. Monstres. Psychose. Enfants. Tout.
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Une carrière se bâtit sur un travail acharné et non sur de vagues souhaits.
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un vieillard au visage ridé comme une vieille pomme.
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Contre toute attente, alors qu'elle buvait comme un trou, plumait au poker des psychopathes très mauvais perdants, conduisait à une vitesse défiant toutes les lois de la cinétique (mais jamais sous l'emprise de l'alcool) et suivait un régime alimentaire essentiellement composé de charcuterie, mamie Sugars est morte paisiblement durant son sommeil, à l'âge de soixante-douze ans.
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C'est là que le paradoxe lui sauta à la figure comme un diable qui sort d'une boîte : d'un côté elle se comportait comme si elle ignorait la vérité, de l'autre elle cherchait à l'obtenir par l'intermédiaire de Stryker que l'on rouvrît la tombe de son fils, ce qui semblait indiquer qu'elle savait quelque chose. A en croire Stryker, ses motivations étaient innocentes : elle entretenait des remords pour n'avoir pas eu le courage de voir le corps mutilé de son fils avant la mise en bière. Elle avait l'impression d'avoir manqué aux égards les plus élémentaires vis-à-vis du défunt et ce sentiment de culpabilité avait engendré, toujours aux dires de l'avocat, des troubles psychologiques sérieux, cauchemars, etc.
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Seuls la mort et les morts le fascinaient . Les vivants ne retenaient son
attention que parce qu'ils transportaient en eux l'évidente promesse de la mort .
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La folie n'est pas le mal, mais tous les mauvais de la terre sont des fous.
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Une double portion ? s’étonna Freya.
— J’ai toujours eu un solide appétit.
— Pourtant, vous avez la ligne.
— J’ai la chance d’avoir un bon patrimoine génétique.
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se couvrait rapidement de nuages sombres venus du nord-ouest. Les moineaux avaient déjà trouvé refuge dans les lauriers du quartier en sifflant pour se rassurer collectivement, à l’inverse des corbeaux annonciateurs d’orage.
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Souvent , Travis allait dans l'autre partie de l'infirmerie et lisait le texte d'un cadre accroché au-dessus de l'évier :

TRIBUT A UN CHIEN

Dans ce monde d'égoïsme, le seul ami de l'homme qui ne lui fait jamais défaut, qui ne se montre jamais ingrat ni malhonnête, c'est son chien. Il reste près de lui dans la richesse comme dans la pauvreté, la santé ou la maladie. Il dort sur le sol froid, dans la neige et le vent, pourvu qu'il soit à côté de son maître. Il baise la main qui n'a pas de nourriture à lui offrir ; il lèche les blessures et les plaies provoquées par un monde sans pitié. Il veille sur le sommeil de son maître déshérité comme si c'était un prince. Lorsque tous les amis vous abandonnent, il reste auprès de vous. Quand la richesse et la réputation tombent en ruine, il est aussi fidèle dans son amour que le soleil qui traverse les cieux."

Le sénateur George Vest, 1870
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Refocusing his attention on his guest, he says, “The forecast is for twelve inches. Temperature will drop to the low twenties by nightfall. No wind yet, but it’s coming. Winter lingers on these plains. Have you experienced a storm in territory such as this?” “I’m a California boy. My experience of snow is entirely from TV and movies.”
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In any crisis situation, the most important thing to do was get off the X, move, because if you weren’t moving away from the threat, someone with bad intentions was for damn sure moving closer to you.
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When Bailey was a boy, his mother called him “my guardian.” His failure to protect her was an embedded thorn, perpetually working its way through his mind all these years later, too deep to pluck out. He could atone, if at all, only by reliable service to others. At the end of his fifth lap, he touched bottom with his feet and turned to face the farther end of the long rectangle of shimmering water, where he had entered by the submerged steps. The pool was five feet deep, and Bailey stood six two, so when he leaned back against the coping to rest before doing another five laps, the water rose not quite to his shoulders.
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Les politiciens courageux étaient à peu près aussi nombreux que les tigres albinos et les grenouilles à deux têtes.
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- Je te prie de m'excuser, s'il te plaît et merci. parfois ce n'est pas le bon mot qui sort. Je voulais dire comme un château de cartes. Notre civilisation est un château de cartes. Alors j'ai décidé d'être prêt pour le jour de l'Apocageddon.
- Alors tu as construit cette bibliothèque secrète de la fin du monde.
- Et un bunker qui est plus secret encore. Tu me prends pour un fou ?
- Non, t'es pas fou. T'es même très intelligent.
Cornell se rengorgea.
- Je n'y serais jamais arrivé sans l'aide de tous les ouvriers philippins qui ne parlaient pas un mot d'anglais.

p.114
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Oui, je comprends que vous soyez perturbé de m'entendre raconter cette histoire du point de vue de Susan. Vous souhaitez que je vous en fasse un rapport sec et objectif.
C'est que j'ai une sensibilité. Je ne fais pas que penser, je ressens. Je connais la joie et le désespoir. Je comprends la cœur humain.
Je comprends Susan.
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- "Si le destin n'existe pas, il faut l'inventer."
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