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Critiques de Deborah Crombie (101)
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Les larmes de diamant

Une lecture agréable mais qui ne me marquera pas. Une broche unique disparue durant la guerre refait surface lors d'une vente aux enchères à Londres. Ceux qui gravitent autour de cette broche se font tuer . Le couple d'enquêteurs , qui sont un couple amoureux aussi dans leur vie de famille reconstituée, auront à fouiller le passé nazi de certains et réfugiés pour d'autres. En fouillant ce passé, on suit l'histoire d'un couple d'universitaires juifs fuyant l'Allemagne nazie et dont le mari se fait assassiner à Londres. L'enquêteur de l'époque sera très pris par cette enquête et ce pan de la narration est très intéressante. Pour un après-midi de pluie.
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Le dernier printemps de Jasmine

Jasmine n'est plus. Oh, malheureusement ce n'est pas une surprise ! Jasmine souffrait d'un cancer en phase terminal. C'est l'inspecteur Duncan Kincaid, son voisin du dessus, qui la trouve en rentrant du travail. Duncan passait régulièrement la voir, il était son lien avec l'extérieur, sa fenêtre par laquelle passait un peu de vie. Meg, quant à elle, s'occupait de Jasmine avec zèle, surveillant la maladie comme si elle en était responsable. Duncan et Meg ne se connaissent pas, Jasmine ne le souhaitait pas.

Elle en avait marre de la maladie et avait demander de l'aide à Meg, celle-ci avait d'abord acceptée avant de se raviser. L'inspecteur Kincaid demande alors une autopsie et l'accord de son chef pour débuter une enquête avec sa collègue Gemma.

C'est un policier sans grande surprise à part peut-être le final ou j’ai toujours du mal à comprendre comment l’inspecteur à réussit sa déduction. Toutes les personnes qui tournent autour de Jasmine ont une bonne raison pour que la vieille dame y passe et rapidement l'auteure nous fait porter les soupçons vers le coupable idéal.

Le passé des protagonistes est complexe et l'écriture de Deborah Crombie nous le décrit tout en finesse.

Pourtant je n'ai que très moyennement apprécié ce policier : trop de descriptions, de blablas, de replats et pas assez d'action.

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Noël sanglant à Notting Hill

Cette enquête policière fait partie d'une série mais peut se lire seule.

On y retrouve un couple d'inspecteurs de police et on suit leur vie privée au fil des romans, mais cela ne gêne pas du tout la compréhension de la lecture de les lire dans le désordre, ou même de ne lire que celui-ci.



A quelques jours de Noël, une femme est retrouvée égorgée dans son allée de garage. C'était la jeune épouse d'un antiquaire renommé mais pas forcément apprécié de tous.

Ce crime a t-il un lien avec celui d'une autre femme également antiquaire, survenu quelques mois plus tôt ?

Cette enquête nous emmène dans le milieu des chineurs, des brocanteurs et autres découvreurs d'objets anciens, dans le quartier de Notting Hill de Londres, et nous fait partager les secrets de toute une galerie de personnages.

Un roman passionnant de bout en bout, qui a lieu dans un univers pas souvent décrit dans les romans policiers.

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Mort sur la Tamise

Polar britannique à coup d’avirons…



Le crime a lieu sur les bords de la Tamise où s’affrontent les grandes équipes de rameurs. On y trouve des personnalités narcissiques ou extrêmement entêtées, prêtes à endurer toutes les douleurs physiques pour gagner. Certains athlètes rêvent de participer aux Olympiques, mais plusieurs rêvent juste de porter le maillot d’une équipe célèbre.



Avec la disparition d’une rameuse, ce sont les chiens pisteurs qui entrent en scène. On apprend un peu sur les étonnantes capacités de ces bêtes et sur le dévouement des personnes qui les entraînent. Parmi elles, un vétéran traumatisé par la guerre, à qui le chien apporte une compagnie salutaire, et qui consacre sa vie à la réparation et à la confection d’une belle embarcation.



N’ayant pas lu les ouvrages précédents de l’auteur, j’ai découvert les enquêteurs (et leurs problèmes de congé pour responsabilité parentale…). J’ai bien aimé aussi les citations en tête de chapitre qui démontre que l’ouvrage repose une documentation importante.



Un bon polar bien anglais, un livre à savourer à l’heure du thé…

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Meurtres en copropriété

Un polar ultra classique qui se passe en Angleterre ( l'autrice est américaine mais a vécu au Royaume Uni). Dans la veine des oeuvres des grandes dames anglaises du cosy crime, ce premier volume de la série des enquêtes de Duncan Kinkaid et Gemma James permet de faire connaissance des deux principaux protagonistes. L'ambiance est calme, l'action bien menée, pas de sensations fortes, pas d'angoisses pour le lecteur et un tout petit peu de stress à la fin. Une lecture pour les personnes qui veulent dormir la nuit sans en rêver. C'est très bien écrit, très bien traduit et ça fait passer un bon moment !
Lien : https://www.babelio.com/list..
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Une affaire très personnelle

Peut-on vraiment parler de « série » de suicides énigmatiques, de morts accidentelles ou mystérieuses comme le fait la quatrième de couverture quand le roman ne parle que d’un seul décès jusqu’au trois quart du livre ?

Il faudrait vraiment que ceux qui rédigent les quatrièmes de couverture se penchent un peu plus sur le contenu des romans afin d’éviter d’aussi grosses erreurs.

Autre maladresse concernant le traducteur qui prend plaisir à faire se vouvoyer Duncan et Gemma, qui sont un couple, alors que par ailleurs, ils tutoient certains suspects.

Ce volume des aventures policières de Duncan Kincaid et de sa compagne Gemma James nous fait découvrir le milieu universitaire anglais, où les postes sont chèrement convoités et où les jalousies personnelles viennent assombrir le quotidien des professeurs, conférenciers et écrivains.

Cette enquête nous permet de plonger dans la vie personnelle de Duncan Kincaid, car c’est son ex-femme, qu’il n’a pas vu depuis une dizaine d’années, qui fait appel à lui pour éclaircir quelque chose.

Le rythme est lent, il ne se passe rien de tragique jusqu’à plus de la moitié du livre et soudain, tout s’accélère et les suspects abondent d’un coup.

Une bonne enquête, peut-être pas la meilleure au niveau de la qualité de l’intrigue, mais elle permet de mettre en lumière la vie privée du superintendant Kincaid.

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Les Mystères de Glastonbury

Que de blabla presque la moitié du livre pour planter le décor et surtout détailler en long en large et en travers les états d 'âme de tous les personnages leurs petits soucis , leurs gros chagrins ( snif bouh ) et l histoire me direz vous ... la quoi ? un message temporel d un moine moyenâgeux par l intermédiaire de l écriture automatique ( si ,si ne riez pas ) une ambiance ésotérique de super marché ( non je ne préciserais pas ! hihihi ) Un crime parce qu il faut bien justifier le présupposé genre littéraire mais alors il n a pas l air de passionner vraiment l auteure Les personnages donc centrés sur leur si bouleversantes existences entre grossesses et musique du temps jadis , mais la jeune héroïne presque assassinée par le père de son enfant sera sauve et accouchera dans les bras de la fliquette enceintée elle même par le héros principal ( Question Mme Crombie à t elle des parts dans une chaîne de maternité ? ) le méchant mourra à la fin après s'être repenti des ses mauvaises actions ( cette manie anglo saxonne de la rédemption ...inquiétant ) Et tout ce joli monde va repartir rasséréné par le chant de l abbaye de Glastonbury vers un avenir radieux et un magasin de couches et de biberons pour leurs chers angelots . Au final ces rompol dit modernes se rapprochent des vielles enquêtes styles Gaboriau ou Wilkie Collins qui réduisaient le suspense à quelques dizaines de pages pour privilégier les rapports humains , (romans à tiroirs si nombreux ) les amoureux de bonnes énigmes bien ficelées n y trouvent pas leur compte
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Meurtres en copropriété

Je viens de relire le premier volume des enquêtes de Gemma James et Duncan Kincaid, un duo d’enquêteurs anglais très attachants.

Dans cette toute première histoire, le superintendant Kincaid est en vacances, son cousin lui a offert de passer une semaine dans un appartement qu’il a acheté en copropriété, car sa femme est sur le point d’accoucher, et ils leur est impossible de voyager.



Kincaid va donc découvrir les joies du farniente dans une résidence très haut de gamme, du moins, le croit-il.

Car à peine arrivé, il va être témoin d’un crime, bientôt suivi d’un deuxième meurtre…

Bref, au lieu de passer son temps à jouer au golf ou au tennis, se baigner dans la piscine ou lire tranquillement en sirotant des verres de whisky, il va se mêler des enquêtes sur lesquelles il n’est pas le bienvenu, car le policier chargé de l’affaire le prend aussitôt en grippe, et cela va générer bien des tensions.



Cette première enquête permet de se familiariser doucement avec les personnages principaux et nous permet de voir évoluer le lien qui les unit par la suite.

J’ai bien aimé faire connaissance avec cette myriade de vacanciers assez différents, et ayant tous un petit quelque chose d’exotique ou de singulier.

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La loi du sang

Ce roman s'inscrit dans la série des enquêtes de Gemma James et de son conjoint, le commissaire Kincaid mais peut se lire tout seul.

Comme dans tous ses romans , l'auteur nous emmène dans un milieu particulier, ici, il s'agit de la communauté indienne et pakistanaise de Londres.

Une disparition, un meurtre ancien non résolu, le thème est classique mais bien mené.

Les personnages principaux sont attachants, il faut dire qu'on les suit depuis une dizaine de volumes maintenant.

Toutefois, ce n'est pas à mon avis le meilleur de la série, l'intrigue étant un peu tirée par les cheveux.

J'ai bien aimé l'incursion dans l'univers du patchwork, l'un des personnages étant passionné par cette technique.
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Mort sur la Tamise

L'intérêt de ce roman policier réside essentiellement dans nos retrouvailles avec le commissaire Kincaid et sa femme Gemma, que nous suivons depuis une grosse dizaine d'enquêtes. Ce couple de policiers est très attachant et je suis très heureuse de les retrouver encore une fois, de suivre leur péripéties familiales et amicales.

Dans cet opus, ils enquêtent sur le décès d'une femme qui était elle-aussi policier mais s'entraînait également assez intensivement à l'aviron. C'est donc un milieu totalement inconnu que j'ai découvert ici, celui des rameurs, des skiffs, des entraînements, de la compétition en vue des jeux olympiques.

L'intrigue est un peu légère à mon goût, le coupable et la raison du meurtre étant assez facile à deviner pour des amateurs de polars, mais j'ai toutefois été contente de retrouver Gemma, Kincaid, leurs enfants, leurs chiens et tout un tas de personnages désormais familiers.

Cependant je reconnais que cette série s'essouffle un peu, malheureusement.
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L'Incendie du Crystal Palace

Quand un lecteur suit une série avec des personnages récurrents, il le fait autant pour les enquêtes policières que pour retrouver les personnages qu’il apprécie. Le tout est de ne pas le décevoir, et de faire en sorte (du moins, c’est mon point de vue) que la vie privée des personnages ne monopolise pas l’intrigue – certaines séries sont de véritables contre-exemple.

Rien de tout cela ici. Gemma James et Duncan Kincaid forment un couple assez atypique puisqu’il a mis sa carrière entre parenthèses pour prendre soin de leur fille adoptive Charlotte. Elle est sur le terrain, jonglant entre constatation, interrogation, compte-rendu et relations avec la presse – pour ce dernier point, elle ne voit aucun inconvénient à être remplacée. Le roman montre la minutie du travail de police, la nécessité de vérifier, de revérifier, d’interroger. il est peu questions de preuves scientifiques, même si elles ne sont pas négligées, mais véritablement du côté humain des enquêtes.

Les victimes ont été des êtres humains, avant d’être des victimes. C’est avant toute chose en les cernant que les enquêteurs peuvent trouver leur meurtrier. Bien que plusieurs meurtres aient eu lieu avec le même mode opératoire, il n’est pas question pour les enquêteurs de parler de tueur en série, afin d’éviter les généralisations abusives, et, pour la construction de l’intrigue, une certaine facilité. Dans certains romans, le tueur en série traditionnel est le centre du roman, les victimes sont réifiées non seulement par lui, mais par les autres personnages: ce ne sont pas elles qui l’intéressaient, mais un stéréotype. Gemma et ses enquêteurs cherchent véritablement des liens, des preuves et enquêtent au moins autant à charge qu’à décharge : il est toujours utile d’ôter un suspect de la liste, et de ne pas être obligé de l’y ajouter à nouveau (pratique fréquente dans certaines séries policières).

Autre point fort de ce roman : la complexité des personnages. Pas de gentils, de méchants, mais des êtres remplis de contradiction, qui ont subi des épreuves, ont des préoccupations diverses et variées, interagissent avec leurs voisins, leurs proches, leurs collègues, leurs familles, et finissent par se croiser dans cette belle ville de Londres. Un fil ténu se trouve ainsi tissé, liant passé et présent, pour ne prendre véritablement sens qu’au dénouement, surprenant mais résolument rempli d’espoir.

Note : le système éducatif anglais, et la manière dont les enseignants et les élèves sont traités a de quoi surprendre. Des excès dans lesquels nous ne tomberons jamais, du moins je l’espère.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Les Mystères de Glastonbury

Un roman de la série des enquêtes de Gemma James et de son conjoint Duncan Kincaid, policiers tous les deux.

Ce roman est assez particulier dans la mesure où il flirte avec l'univers gothique et surnaturel, alors que le reste de la série est plus classique et concerne d'ordinaire des meurtres ou des disparitions.

Ici, le cousin de Kincaid pense avoir été témoin d'un phénomène surnaturel, à savoir qu'il aurait été "visité" par un moine décédé il y a des centaines d'années et celui-ci se serait servi de lui pour transmettre un message par le biais de l'écriture automatique.

Mais s'il fait venir son cousin, c'est parce que sa compagne a été victime d'un grave accident et que la police locale ne semble pas trop s'y intéresser.

Alors, simple accident ou tentative de meurtre ?

J'ai beaucoup aimé l'univers de ce volume, l'auteur nous emmène dans une petite ville épiscopale, nous nous baladons autour de l'abbaye, de la colline connue pour être un lieu de réunion de druides, dans les ruelles empreintes de mystères religieux ou magiques...

Les personnages secondaires sont nombreux et certains semblent avoir de lourds secrets à traîner derrière eux.

Le couple Gemma et Duncan fonctionne toujours aussi bien.

Un des meilleurs romans de la série selon moi.
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L'empire du malt

Un roman policier qui se déroule en Ecosse, dans l'univers des distilleries de whiskies et des secrets de famille.

Il appartient à la série des "Duncan et Gemma" et cette fois-ci, l'histoire concerne la meilleure amie de Gemma, Hazel, qui a peut-être plus de secrets qu'elle ne le croyait...

Hazel, mariée et mère d'une petite fille a très envie d'assister à un week-end d'initiation à la cuisine et demande à son amie Gemma de l'accompagner en Ecosse, ayant toutes les deux besoin de vacances.

Malheureusement, à peine arrivée, un crime est commis.

Ce roman se lit avec grand plaisir et on a vraiment l'impression de sentir l'odeur de tourbe des célèbres malts écossais.

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Le passé ne meurt jamais

Avis aux amateurs un crime passionnel dans l'univers du thé !!!

si si c'est possible et Déborah Crombie le démontre avec talent.



La très belle mais très énigmatique Annabelle Williams est retrouvée morte étranglée dans un parc londonien en cours de réhabilitation.



Elle était la directrice de la maison de thé créée par sa famille, elle avait succédée à son père et contrairement à lui était consciente des changements à mettre en place pour sauver l'entreprise au bord de la ruine.



Idolatrée par son père, Annabelle était aussi une femme manipulatrice, sans vraiment beaucoup de scrupules, capable de faire preuve d'une cruauté raffinée.



Ainsi alors qu'elle était fiancée avec Reg Mortimer, un ami d'enfance, elle entretenait une liaison avec un musicien des rues, en rupture apparante avec la société, qui vit dans un petit studio propre mais modeste avec son chien vieillissant, Sam. Ce musicien Gordon Finch est en fait le fils du promoteur qui est en train de réhabiliter le quartier.



Ce promoteur, Lewis Finch, connaissait très bien Annabelle mais aussi son père William Hammond, avec qui il avait été mis à l'abri à la campagne durant la deuxième guerre mondiale, alors que Londres était bombardée. Pour une raison que l'auteur revelera dans un récit parallèle à l'enquête, Lewis Finch voue une haine féroce à William Hammond. Mais cela a t il vraiment un lien avec le meurtre d'Annabelle ?



D'autres pistes existent, son fiancé, qui se décrit lui même comme une loque, est truffé de dettes, ses parents lui ont coupé les vivres, Annabelle avait elle reellement prévue de se marier avec lui ? Et si ce n'était pas le cas, comment aurait il réagit en l'apprenant ?



Et que dire de Teresa Robbins, la plus proche collaboratrice d'Annabelle, aussi intelligente et ambitieuse mais laide , et en plus amoueuse de Reg ? Elle semble très affectée par la disparition d' Annabelle, mais n'aurait elle pas des ambitions personnelles ?



Sans compter la propre famille d'Annabelle, désemparée à la mort de sa mère, elle a eu une liaison avec le mari de sa soeur, Jo. Annabelle l'a avoué à sa soeur ce qui a fait exploser le mariage de celle ci. Son beau frère, Martin Lowell, un banquier imbu de lui même et sur de son charme, lui en veut à mort et il utilise son neveu âgé de 10 ans pour se venger, tandis que Jo semblerait lui avoir pardonné.



Quand au père d'Annabelle comment aurait il réagit si il avait appris les projets de sa fille que ce soit pour sa société ou dans le cadre de sa vie privée ?



En parallèle, les enqueteurs menent leur vie et avancent dans leur histoire.



Un bémol pour ma part, la description de Londres , de ses quartiers et des noms de rues, qui n'apportent rien à l'intrigue et qui alourdissent la lecture. A t on vraiment envie de lire un roman avec un plan de Londres à côté de nous ?



Sinon un bon roman de suspens bien construit autour de la personnalité de la victime et du Thé .
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Une affaire très personnelle

Je ne suis toujours pas entrée dans ce roman page 100, je jette donc l'éponge. Ce livre traînait dans ma PAL depuis longtemps. Seul avantage de cette tentative de lecture, celle-ci aura diminué de 2 cm. Je découvre que ce tome est le cinquième des aventures de l'inspecteur Duncan Kincaid et de sa compagne Gemma James, héros de l'auteure américaine Deborah Crombie. Contre toute attente, cette dernière situe son intrigue dans l'honorable université anglaise Cambridge.



Après ne m'en demandez pas plus ! Je me suis perdue avec tous ces personnages qui évoluent dans ce milieu assez fermé. Une mise en place qui n'en finit pas, pas d'action et cette ambiance très "old school" patinée de poésie surannée (cocktail auquel je n'adhère pas dans un polar), voilà les trois raisons qui font que je referme le livre bien avant la fin. 1/2 étoile juste pour signifier cet abandon.
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Une affaire très personnelle

L'écriture et le style de Deborah Crombie s'améliorent à chaque livre, et ce cinquième tome de sa saga policière est excellent.

Malheureusement, la traduction française est exécrable. Je m'explique. Dans chaque livre, à l'enquête policière se mêle l'intrigue amoureuse entre les deux enquêteurs. Dans les 4 premiers tomes, ils se tutoient. Dans celui-ci, alors qu'ils couchent ensemble, ils se vouvoient, rendant ineptes et snobs tous les dialogues entre eux !!



Ce roman est divisé en deux parties. Une première sous forme de roman psychologique à la Ruth Rendell qui nous présente l'ex-femme de Duncan Kincaid. Celle-ci, universitaire de Cambridge, éprouve de grandes difficultés à écrire la biographie d'une poétesse locale dépressive qui s'est suicidée il y a quelques années. Elle doit faire face à l'hostilité de ses collègues professeurs ainsi qu'aux secrets entourant l'existence de la poétesse et qui sont toujours gardés par tous ceux l'ayant connue.

La seconde partie du livre est une (en)quête personnelle menée par Duncan Kincaid, épaulé par Gemma James, au cours de laquelle il va démêler tous les mystères subodorés par son ex-femme mais aussi voir sa propre vie être bouleversée.



Comme toujours avec Deborah Crombie, on est face à un roman policier anglais au rythme lent, aux nombreux dialogues et aux personnages bien caractérisés. Cela permet aux lecteurs d'essayer de se mettre à la place des enquêteurs et de découvrir eux-mêmes le coupable.
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Meurtres en copropriété

Ah, Gemma et Duncan... Voilà deux policiers attachants...

Tout dans cette enquête laisse un arrière goût "Agatha Christien", si je puis dire... A chaque page, à chaque meurtre, car meurtres multiples il y a chers lecteurs, pour notre plus grand bonheur, à chaque meurtre disais-je donc, on s'attend à voir surgir Monsieur Poirot, ou... Miss Marple... Au choix de chacun.....

Tout le petit monde est réuni dans une improbable résidence en copropriété, somme toute honorable en apparence.... Policier, meurtrier, futures victimes, ils sont tous là, au garde à vous, avec , pour chacun un charmant petit caractère si bien décrit par Madame Crombie.

Un délice à la lecture,à la manière d'une tasse de thé, anglais le thé, bien-sûr... Chaque mort fond sur la langue tel un shortbread...

Bref, une petite douceur policière comme on aime, facile à lire... Vous en reprendrez bien un petit peu?

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La loi du sang

"La loi du sang" est le treizième roman de la série policière de Deborah Crombie narrant les enquêtes du duo Kincaid-James. Un duo qui est aussi un couple à la ville, et donc une bonne partie des romans est occupée par les différentes et nombreuses péripéties de cette famille recomposée.

Pour la première fois, Deborah Crombie atteint les 500 pages et le rythme est très très lent (plus que d'habitude, c'est dire !), d'autant plus que l'enquête est inintéressante et fait du surplace jusqu'aux cinquante dernières pages quand, enfin, l'action se met en branle.

Un couple, ami d'amis de Gemma James, a disparu laissant seule leur fillette de trois ans. L'inspectrice effectue donc une enquête officieuse, émue par l'enfant. Bien vite, le père, pakistanais, est découvert, assassiné.

Tout se déroule dans l'East End, quartier pauvre de Londres peuplé par les différentes vagues successives de migrants, les Bangladais étant les derniers à s'y installer. L'occasion pour Deborah Crombie d'aborder différents thèmes liés à cette immigration musulmane dans une capitale européenne (émancipation de la femme, racisme, violences xénophobes... ), mais assez mollement à mon avis.



Mon problème est que le scénario se traine en longueur, l'enquête tourne en rond pendant des centaines de pages jusqu'au dénouement dans les cinquante dernières pages. Mais que ce fut long !

Pour les inconditionnels de la série, ce roman apporte de nombreux renseignements sur des personnages secondaires (Hazel et Tim Cavendish, Melody Talbot...) et d'importants événements touchent la famille Kincaid-James. On peut même deviner ce qui va lui arriver dans le prochain tome. En dehors de cela, "La loi du sang" ne va pas me laisser un souvenir impérissable.

À noter que dans la quatrième de couverture de mon exemplaire, Gemma James a été rebaptisée Gemma Jones !
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Les Mystères de Glastonbury

Ce roman de Deborah Crombie est à part dans sa série de romans policiers faisant intervenir le duo/couple Kincaid-James. En effet, celui-ci fait intervenir le fantastique. Déjà, l'action se déroule à Glastonbury, lieu supposé être l'Avalon des légendes arthuriennes où Arthur est en dormition jusqu'à son retour parmi nous. Ensuite, plusieurs personnages sont en contact avec l'au-delà par l'écriture automatique ou les visions.

La partie roman policier ne débute qu'après le premier tiers du livre lorsqu'un des personnages principaux appelle à l'aide son cousin qui n'est autre que Duncan Kincaid. S'ensuit alors un policier british classique comme sait les écrire Deborah Crombie, même si son style s'est amélioré depuis ses premiers romans : le duo d'enquêteurs, qui s'est incrusté aux policiers locaux, navigue entre la dizaine de personnages et, à coup d'interrogatoires, essaye de faire ressurgir les secrets du passé.



Alors oui, l'atmosphère est bien rendue. On se croit être à Glastonbury. Mais je n'ai pas adhéré à l'irruption du fantastique au sein d'un roman policier classique. "C'est de la triche" si on peut faire intervenir le surnaturel dans la résolution d'enquête.

Je donne quand même la moyenne à ce roman pour souligner le changement de traductrice. Enfin ! Terminé le vouvoiement ridicule entre les deux enquêteurs qui forment un couple à la ville.
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Meurtres en copropriété

Bien que Deborah Crombie soit américaine, ses romans policiers se déroulent en Angleterre.

"Meurtres en copropriété" est le premier de sa saga mettant en scène le couple d'enquêteurs de Scotland Yard Duncan Kincaid-Gemma James.

Pour les introduire, elle a choisi une situation à la Agatha Christie : une pension de vacances, des personnages qui ne se connaissent théoriquement pas au début et qui ont tous leurs petits secrets, des meurtres qui s's'enchaînent, et un policier au repos qui doit mener l'enquête.

Malgré des dialogues un peu faibles et quelques facilités scénaristiques (policier local évidemment antipathique et incapable, toutes les personnes envers lesquelles Kincaid éprouve de la sympathie seront victimes d'une mésaventure), les 315 pages de ce premier roman se laissent lire sans déplaisir. Attention, cependant, pour les amateurs de sensations fortes, c'est un policier anglais très gentillet.
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