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Critiques de Diane Ducret (594)
La meilleure façon de marcher est celle du fl..

314 pages

7,5/10

Un livre qui se lit très vite... il est écrit comme une femme est capable de penser dans sa tête... vous voyez ce que je veux dire ? Un peu du coq à l'âne... c'est un peu déroutant au début mais on s'y fait vite... on ne s'en sent que plus proche de l'héroïne principale...

On lit l'histoire de sa vie... un chemin bien loin d'être facile et pourtant, "tout va bien"...

Pour beaucoup de bouquins je peux dire "à lire si/quand..." et bien, je ne sais faire rentrer celui-ci dans aucune case 😉
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La meilleure façon de marcher est celle du fl..

Ne vous laissez pas abuser par le titre à rallonge et la couverture rose et bleue, pas de mièvrerie ici. La vie d’Enaid est une suite de coups durs: abandonnée par ses parents, élevée par une famille d’accueil, quand elle trouve une passion en l’équitation une mauvaise chute vient tout bouleverser, et la liste continue. Pourtant cette jeune fille se relève, tôt ou tard, après chaque coup dur. Elle ne marche peut-être plus droit mais elle reste elle-même, fière, comme un magnifique flamant rose. Le style est drôle, sincère et sans concession. Enaid fait preuve de beaucoup d’autodérision et son humour fait mouche.
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La meilleure façon de marcher est celle du fl..

une lecture inattendue!

J'avais acheté ce livre il y a quelques années de cela mais je n'ai jamais été tenté de le lire. donc il a pris la poussière sur mon étagère jusqu'à …

Moi qui appréhende les histoires dramatiques je peux vous dire que ce livre m'a donné de l'espoir. L'espoir que tout est possible et que l'on peut se relever après une succession de drames

Séparée de sa mère, rejetée par son père, Enaid est recueilli par ses grands parents a l'éducation stricte. Toute sa vie, elle cherche a combler un vide qu'elle ressent au plus profond d'elle même. l'absence d'amour, de reconnaissance la mène vers des personnes extrêmement toxiques qui ne font que la conduire vers sa perte. mais il ne faut jamais sous estimer la vie et les chances qu'elle nous tend.

Diane Ducret nous transmet avec beaucoup de sensibilité et une pointe d'humour ces leçons de vie et prises de conscience que l'on peut deviner entre les lignes: on se construit dans la douleur quand on manque d'amour de nos parents.





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Le maître de l'océan

"Le maître de l'océan" c'est un véritable initiatique dans lequel le voyage humain et géographique est au rendez-vous. Avec ce jeune orphelin, on va d'un bout à l'autre du monde, de l'Orient à l'Occident et du taoïsme au catholicisme. Mais ces aspects philosophiques et religieux sont présents afin de montrer comment un individu peut s'en nourrir et s'en inspirer afin de mieux se connaître, s'analyser, et s'élever. On retrouve ainsi énormément d'aspects philosophiques tout le long du récit. Associés à la plume très riche et extrêmement travaillée de l'autrice, force est de constater que c'est un livre qui nécessite une lecture lente pour mieux en savourer et en comprendre toutes les métaphores et idées. N'ayant pas une propension certaine pour ces aspects et une lecture adéquate, je suis passée à côté d'un bon nombre de choses même si le parallèle entre l'Homme et l'Océan est très beau, puissant et poétique.
Lien : https://www.leslecturesducha..
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L'homme idéal existe, il est Québécois

Malgré un titre et un visuel accrocheur, un univers exotique outre atlantique...ce roman est décevant.

Même si il paraît que l'homme idéal est québécois !

Après quelques pages et longueurs, je me suis directement rendue à la fin qui est, toutefois, assez drôle.
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L'homme idéal existe, il est Québécois

Bonne lecture de plage ou de voyage.

L'histoire est très simple et racontée de manière très amusante : les remarques font sourire à plusieurs reprises : le mythe du prince charmant revisité!

Il se lit vite et bien.

Petit bémol : il comporte plein de clichés sur le Canada qui, ne sont pas forcément faux, mais qui sont exploités un peu à outrance. C'est dommage.
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Femmes de dictateur, tome 2

Comme dans le 1er tome, l'auteure dresse le portrait de femmes ayant vécu avec des dictateurs. Cette fois, il s'agit de Castro, Molosevic, Ben-Laden, Jong III ou Hussein.

J'ai souvent coupé ma lecture pour aller me renseigner sur le contexte historique, très peu évoqué dans ce livre, qui se lit assez facilement dans un rythme constant et mois confus que dans le 1er tome.
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Femmes de dictateur

L'auteure nous raconte Mussolini, Lénine, Staline, Salazar, Bokassa, Mao, Caeausecu et Hitler à travers leurs relations aux femmes.

Difficile d'en imaginer certains comme des sex-symbol et pourtant !

Un document passionnant à découvrir malgré un style un peu confus.
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L'homme idéal existe, il est Québécois

J’ai ri quasi tout le long ! Ce livre raconte une véritable épopée sur le mythe du prince charmant alors qu’une française rencontre un charmant québécois et qu’elle se demandait quelle était sa tare pour qu’il soit toujours seul. Elle l’a à peine vu mais elle embarque dans un avion pour passer une semaine avec lui, en s’imaginant un grand moment romantique, mais entre les incompréhensions de langage, le fils de 5 ans qui débarque, l’ex qui est encore bien présente, pas si facile de trouver le prince charmant.



Pas le roman de l’année et pas mal de bons gros clichés, mais pour un bon moment détente, il se lit vite, il est léger et la fin était une surprise !
Lien : https://youtu.be/eqCZb4ik6fs
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Les Indésirables

~ Avec ce roman à deux voix, on découvre un pan de la seconde guerre mondiale assez peu connu: les camps d’opposants étrangers en France.



~ Au milieu de la saleté, de la souffrance, de la mort, Lise et Eva nous partagent un magnifique message d’espoir et d’amour. Ce récit empreint de vérité ne manque pour autant pas d’humour grâce au personnage de Suzanne, une fermière des Pyrénées internée avec ce groupe de citoyennes allemandes, polonaises et d’autres pays de l’Est dont font partie les deux personnages principaux.



~ C’est une lecture simple, profonde mais empreinte d’amour et d’espoir que j’ai beaucoup aimé.
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La Dictatrice

La dictatrice s’appelle Aurore Henri. Visez seulement les initiales et vous tombez sur : AH. Comme Adolf Hitler. Nés le même jour, à cent ans d’intervalle, se déroule, sous nos yeux l’identique scénario : un putsch à Munich, arrêtée et incarcérée par un magistrat qui porte le même nom, même prison, même cellule. Surgit ainsi, entre les lignes, la jumelle d’Adolf qui, sur fond de crise grave et de discours enflammés, conquiert le pouvoir et dirige la nouvelle Europe. Entre « 1984 » de George Orwell et l’ombre d’une Greta Thunberg devenue despotique, on frôle le cauchemar.
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La meilleure façon de marcher est celle du fl..

N'étant pas une grande lectrice, parce que j'ai du mal à trouver les histoires qui me tiennent en haleine,

J'ai adoré Virginie Despentes avec son côté trash, mais voilà que je redécouvre la puissance des mots, réussir à être drôle quand tout vas mal, se rendre compte que la vie rêvé n'est pas vraiment ce dont ont espéré J'ai adoré, il m'a fait rire, pleuré, bravo je vais continuer à lire cette auteure,

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Le maître de l'océan

Diane Ducret propose de plonger au cœur de la vague plutôt que surfer dessus. Son nouveau roman, Le maître de l’océan, se présente sous la forme d’un conte initiatique inspiré de l’Orient.
Lien : https://www.journaldequebec...
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La Dictatrice

J'ai failli abandonner ce livre en cours de lecture tellement il ne m'a pas accroché tant sur le fond que sur la forme. J'aurais aimé un roman plus documenté et donc plus instructif, un style moins grandiloquent et des personnages plus crédibles...
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Le maître de l'océan

Le Maître de l’Océan de Diane Ducret

Je vous l’avoue tout de suite je ne connaissais absolument pas cette auteure. J’ai été attiré par ce livre le Maitre de l’Océan par son visuel, celui d’un pécheur asiatique sur une embarcation de bambous avec des cormorans, qui pour la petite histoire est une façon de pêcher en Chine depuis des millénaires et le Mont-Saint-Michel. Quelques instants plus tard, je prenais connaissance de la quatrième page de couverture donnant un éclairage sur ce livre : « l’incroyable aventure d’un jeune orphelin, destiné à devenir moine taoïste, traversant les mers à bord d’un cargo chargé de kiwis vers les rivages français. Hanté par l’idée d’apprivoiser le grand Océan qui espère-t-il lui répondra à la question qui le taraude : comment vivre quand on a perdu tout ce que l’on aimait. » Comment ne pas répondre positivement à cette invitation et de s’embarquer avec ce jeune homme dans ce voyage. C’est ce que j’ai fait et je vous souhaite à vous aussi, qui me suivez en ces quelques lignes d’en faire autant. Ce roman comme il est indiqué d’ailleurs nous guide vers la philosophie antique, la sagesse Taoïste, tout en citant des passages de la Bible. « Il est contraire à ma culture de parler de soi dit ce jeune orphelin, de se mettre en avant. Mais tout homme doit, à un moment de sa vie, faire le récit de ce qui lui est arrivé afin de savoir qui il est. Et si mon exemple peut éclairer votre chemin, alors mon existence n’aura pas été vaine. » Cette aventure commence par la naissance de sa mère qui fut mise au monde par sa grand-mère qui décéda dans les mêmes instants. « Le cœur de la pauvresse, déjà épuisé par des années de guerre civile, de pillage de bombardement, n’avait pas supporté l’accouchement. » Quelle malédiction pour ce grand-père. « Elle lui avait pris l’être aimée, pour une fille qui jusqu’à ses noces, couterait plus qu’elle ne rapporterait à la famille. On avait attendu son troisième anniversaire pour lui donner un nom, aussi chétive que le vent, on l’appela Yunhe ce qui veut dire nuages de paix. Sitôt qu’elle fut en âge de marcher la famille de ma grand-mère défunte insista pour qu’on lui enserre les pieds dans des bandes de tissus afin qu’ils conservent la dimension de ceux d’une poupée. » Je vous laisse le soin de découvrir la méthode utilisée et la douleur que devait endurer cette petite fille. A sa dixième année Yunhe alors qu’elle était destinée au mariage pris le chemin des champs et libéra ses pieds qui lui faisaient atrocement souffrir. « Cet acte de liberté qui ferait d’elle une héroïne, dit Diane Ducret l’avait au contraire déclassée. Une femme libre faisait presque aussi peur aux hommes qu’un serpent. » A seize ans alors que la guerre mondiale fait rage, Yunhe rencontre un soldat âgé d’à peine 19 ans. Quelque mois plus tard son ventre s’arrondi. J’étais son seul enfant sa raison de vivre. Chaque soir, pour m’endormir elle me lisait les pages du livre sacré, prenant soin de le cacher à mon grand père chez qui nous vivions et qui interdisait ce genre de lecture. » Yunhe tomba malade. « A son chevet j’aurai bien voulu lui faire la lecture du livre sacré pour la soulager mais je ne savais pas lire. » Yunhe mourut alors que je n’avais pas treize ans. Son grand-père le garda à condition qu’il travaille à ses côtés dans un atelier de roues de charrettes. Peu habile de ses mains il fut chargé de partir en forêt couper du bois. Chaque soir en s’endormant, maigre, renfermé, rachitique eu égard aux conditions de vie et vivant dans le souvenir de sa maman il tenait enserré dans ses bras le livre sacré essayant de le déchiffrer. Un matin je fus réveillé par les cris de mon grand-père, j’avais oublié de cacher la précieuse reliure. Il m’arracha le livre des mains, rassembla mes affaires dans un linge, attela l’âne et entama avec moi l’ascension des Monts Wudang. Au bout de cinq heures fastidieuses un édifice se dessina à travers des nuages pourpres où nous attendait le Maître Céleste. La plus haute distinction chez les moines et maîtres d’arts martiaux taoïstes. J’avais seize ans aucune instruction. Au questionnement de ce maitre et alors qu’il craint de soutenir le regard du Maitre Céleste. Le souvenir du livre de sa mère lui permet de répondre Lao-Tseu ! Intégrant ce monastère il s’applique au service du Maître et apprend auprès de lui « le prix à payer en venant ici, faisant vœu de vivre le célibat, de couper les liens du sang, du mariage, de la sexualité pour devenir un daoshi, un maître du Tao. » C’est alors que ce petit orphelin dont on ne connait pas le nom va avoir l’autorisation de quitter le monastère et de n’y revenir qu’à une seule condition « que lorsque l’océan t’aura parlé. N’emporte que l’essentiel. Tes pieds, tes yeux, ta pensée et ton cœur, comme les quatre sabots du cheval. Le reste ne ferait qu’alourdir ton paquetage. Celui qui voyage n’a qu’un but guidé par les cinq préceptes, n’a besoin de rien. » Je vous laisse ici également le soin d’en prendre connaissance. Vous retrouverez ce jeune homme dans le cargo chargé de kiwis lui rappelant là aussi un épisode de sa vie avec sa mère. Vous découvrirez ses compagnons de voyages un Erythréen, à la peau plus noire qu’il ne l’avait jamais vue, un Algérien, trois Egyptiens, une dizaine de Chinois et quelques Corréens. Chacun à leur tour vont intervenir sur la valeur de l’argent papier, sur le monde qui change, sur la France et « ses Françaises dont les jupes dévoilent leurs jambes aux dessus des genoux », évoquant aussi le sac du Palais d’Eté, « du couteau que certains tentaient de retirer de la plaie entre l’Algérie et la France », mais aussi la France pays des droits de l’homme, tout en naviguant de la mer de Chine au canal de Suez jusqu’au port de Marseille. Puis se sera par la route qu’il partira avec un abbé vers le Mont-Saint-Michel. Vous le retrouverez dans ce monastère au péril des flots, les pieds dans les sables mouvants ou songeant à l’agilité des carpes Koï « qui ondulant dans une eau saumâtre sans but avec aisance et sérénité » alors que dans l’eau il se résignait à mourir noyé et qu’il fut sauver par un rude gaillard au visage aussi rond que son ventre prénommé Jean. Ce qui permet à l’Abbé le voyant arrivé détrempé de lui dire qu’il venait d’être baptisé et de rappeler les conditions du baptême dans le Jourdain par Jean, de Jésus le Nazaréen. La description des marées est de toute beauté et l’on se laisse bercer par le flux et le reflux créés par Diane Ducret. « Les hommes peuvent bien crier ou se déchirer, les régimes se succéder, les rois tomber, le chaos du monde n’atteint pas l’océan. L’océan est toujours paisible, même quand près d’un rivage ou au large il semble tonner. » Sept ans ont passé le temps qui lui a fallu pour se sentir en unité avec ce qui avait été plus grand que lui. « Sept années pour avoir fait le tour de la Terre assis face à la mer. » Longtemps il avait scruté l’océan, l’esprit plein de questions. « « Il avait suffi que je me taise pour qu’il se mette enfin à parler. Il était la réponse originelle. » De retour à son monastère, il va retrouver le Maître Céleste, lui dévoiler ce qu’il avait appris de son voyage et si l’Océan lui avait répondu à son questionnement initial. Alors qu’il souhaite devenir l’élève du Maitre Céleste, celui-ci lui dit : « Ce que tu dois savoir existe déjà à l’intérieur de toi. A l’état de graine. Arrose tes doutes et tes intuitions de la même eau pure celle du bien et de la tempérance. Alors les vérités qui t’échappent encore fleuriront en toi. » Au revoir Maître d’Océan. Je vous souhaite à vous de voyager dans ce petit livre, ce conte initiatique entre l’Asie et l’Occident, plein de charme, de très belles descriptions de la mer et de la nature, de réflexions et je suis certain que vous n’oublierez pas de sitôt Le Maître de l’Océan de Diane Ducret. Bien à vous.

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Le maître de l'océan

si vous êtes fasciné par l'océan, adepte d'une quête spirituelle sans pour autant friand de théologie alors lisez ce livre-conte, la quête d'un orphelin chinois rêveur qui l'emmènera au mont Saint Michel. l'écriture poétique, le réalisme des émotions du protagoniste et ce qui m'a personnellement plus touché la tolérance et la compréhension de l'autre quelque soit son origine ou ses croyances. Un livre qui fait du bien.
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Le maître de l'océan

C'est l'histoire du tout jeune orphelin chinois, à la destinée un peu particulière. Rejeté par son grand père, il se voit confier à un temple de moines taoïstes. Attiré irrémédiablement par l'Océan, il va les parcourir pour arriver au pied du Mont Saint Michel. Là, il va tenter trouver les réponses à ces questions, en questionnant et en observant sans relâche le grand Océan.

Dans la lignée de "L'Alchimiste", ce conte philosophique nous invite à nous poser, à observer le monde et notre monde intérieur, à apprendre la résilience.



Ce qui m'a le plus parlé, c'est :

"On ne peut empêcher la Tempête, mais il suffit de la dominer, de marcher sur la mer de ses doutes, plutôt que de s'y laisser couler".

C'est sans doute un roman à garder auprès de soi, et qui demande qu'à à être relu un peu plus tard. Quand le moment serait venu.
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Le maître de l'océan

Un joli conte philosophique sur le taoïsme avec la quête d’un jeune homme qui suit le rêve de sa mère. Cette recherche le mènera depuis la Chine jusqu’au Mont Saint Michel.

Pas d’aphorismes pompeux mais une mise en situation romanesque et délicate du voyage auquel nous invite le Tao Te king.(Que l’on soit sensible ou pas à cette philosophie).

« l’océan ne parle qu’à ceux qui savent se taire et qu’il n’est point besoin d’aller au bout de la Terre pour écouter la sagesse du monde ».



Dans les pas du héros, nous expérimentons comme lui pas à pas une évolution de la perception du monde qui nous entoure et comment l’habiter en harmonie: " à respecter les forces plus grandes que moi, qui ont leur bonté de m’inclure dans leur infini mouvement".

« je suis devenu mon propre océan »



L’océan est l’élément parfait pour incarner la pensée taoïste par son mouvement et son immutabilité. Il incarne à la fois le changement et l’immobilité :

« sur le sable la trace de mes pas ne durerait point(...)mais le sable et l’onde eux demeureraient pour l’éternité »



Le récit se clôture sur une boucle avec un retour en Chine, cela nous rappelle précisément l’invitation à expérimenter l’altérité du monde et à à son écoute, car il est présent en nous- peu importe le lieu où nous sommes, comme le rappelle le tao te king

« sans franchir le seuil

connaitre l’univers

sans regarder par la fenêtre

entrevoir la voie du ciel »



Il rappelle également ce poème chinois:

"Tout le jour j’ai cherché le printemps sans le voir,

J’ai chaussé mes sandales et couru la région.

Au retour j’ai souri en sentant un prunus :

Le printemps sur la branche s’y trouvait au complet."🌸



Seul bémol la couverture avec la pêche aux cormorans 😂
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Le maître de l'océan

"Une seule goutte d'amour peut guérir un océan de solitude."



L'océan et la vague



Comment ne pas être intrigué par ce titre, cette sublime couverture orange avec le Mont Saint Michel à l'horizon ? Comment rester de marbre face à cette citation sur le bandeau ?



L'orange, régulièrement associée à la communication et à la créativité, est une couleur chaude qui inspire et insuffle un vent de bonne humeur. Avec le jaune, elle est la digne représentante du dynamisme et de l'ouverture d'esprit. Que des éléments que l'on retrouve à la lecture de l'ouvrage de Diane Ducret. Pour autant quelle est la promesse ? Qu'est ce qui est symbolisé ? L'aurore ? Le crépuscule ? Le soleil couchant ?



Ce conte philosophique, voyage initiatique, est une ode à la prise de recul, à la réflexion. Je le qualifierai même d'hymne à la pensée critique. Comment se construire par soi-même ? Si le Maître de l'Océan et une injonction au lâcher-prise, à la prise de recul, il est en même temps sous la plume de Diane Ducret un mouvement permanent comme le symbolise l'image, la métaphore ou l'allégorie de la vague.



Rien n'est définitif, rien n'est figé dans le marbre. La vérité du jour n'est pas forcément celle du lendemain, c'est bien connu.



"Si je ne m'étais point senti poussé par des forces plus grandes que moi, j'aurais renoncé au voyage chaque jour de ce mois, durant lequel je ne sortis qu'une fois sur le pont, pour voir le passage du canal de Suez."



Recherche de la sagesse



Le narrateur ne sait pas lire. Il est donc dans l'incapacité de se réfugier dans les textes, dans les écrits passés. C'est par conséquent à lui de rédiger sa propre histoire au travers de ses rencontres. Il doit se trouver. C'est sa mission, c'est celle qui lui est confiée par le maître. Ce dernier lui fixe de plus une condition intangible: il ne doit pas trahir, ni transgresser les cinq préceptes quoiqu'il advienne sous peine d'être banni et de ne pouvoir revenir après on voyage à la rencontre de l'Océan. Ne pas détruire la vie, ne pas ingérer de viande ni d'alcool, ne pas parler contre sa pensée, ne pas voler, ne pas céder aux tentations de la luxure.



Le narrateur doit accepter d'écouter pour comprendre, de s'ouvrir pour accueillir, de tomber pour se relever. Humilité, résilience et volonté.

Comme Diane Ducret l'explique, "le TAO c'est la philosophie de la recherche de la sagesse et de l'harmonie". Comment ne pas y voir un parallèle avec notre devise Liberté Egalité Fraternité. ?

Liberté de la nature, de l'Océan à perte de vue. Liberté de voyager, de ne rien faire ou à l'inverse d'être hyperactif.

Égalité de tous devant la vague: quelles que soient sa force, sa volonté, sa corpulence, la vague nous entraîne, la vague nous surpasse, la vague nous submerge.

Fraternité du vivre ensemble, du vivre avec l'autre, d'accepter les différences, de faire obligatoirement preuve d'humilité.



"Que, sur le sable, la trace de mes pas ne durerait point, lavée par l'onde prochaine. Mais que le sable et l'onde, eux, demeureraient pour l'éternité. Celui qui veut supprimer les remous, le clapot, les vagues et les marées ne fait pas partie du grand mouvement de l'océan, il tient un bocal d'eau inerte entre les mains. Les hommes ainsi faits finissent prisonnier de leur propre bocal qu'aucun courant ne viendra briser pour les en délivrer."



L'éphémère vs le permanent



Plus j'avançais dans les chapitres, plus j'étais sous le charme. Plus je tournais les pages, plus j'étais serein. Je voguais avec l'éphémère de la vague alternant avec le permanent de la mer d'huile à l'horizon.

Et une nouvelle fois, j'ose une comparaison. La solitude, la recherche de réponses, la nature, les aléas de la météo... les rencontres et le dénuement... Cela ne vous fait penser à rien ? Notre narrateur est à l'image du pèlerin sur les chemins de Compostelle.



L'écriture de Diane Ducret est aussi poétique qu'expressive. "C'est le radeau pour traverser les flots". Point de leçons données, point de conclusion définitive, point de vérités assénées ou imposées. À l'inverse, Diane Ducret nous offre les sujets et nous laisse nous en saisir si nous le souhaitons.



La colère vs la zénitude, la tension vs le calme, l'enthousiasme vs le doute, la violence vs la paix, le danger vs l'anodin, le court terme vs le long terme, l'Occident vs l'Orient.

Accepter le mouvement, se tourner vers l'avenir et vivre...



"L'homme humble ne cherche point à vanter son courage pour gonfler ses mérites. Ainsi, je ne mentirai point en prétendant avoir conservé mon enthousiasme intact out le long de la traversée."



"Pour se relever d'une chute originelle, il faut se mettre en chemin " nous a affirmé Diane Ducret lors de notre échange. Quelle autre conclusion adopter en refermant le Maître de l'Océan ?

Oui le sujet est différent des précédents ouvrages. Pour la première fois, son héros est un personnage masculin. Pour autant, je ne considère pas qu'il est un pas de côté de Diane Ducret. Il est une réponse possible aux crises actuelles que nous traversons. Il est par conséquent politique, spirituel et philosophique.

Si vous aimez Khalid Gibran, vous apprécierez le Maître de l'Océan. Merci Diane Ducret.



Je conseille ce livre. Prenez le temps de le déguster, de vous évader et de voyager dans le calme.



4/5




Lien : https://www.alombredunoyer.c..
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La chair interdite

Partant de l'Antiquité où le sexe féminin était sacralisé comme source de la vie, l'auteur accumule les anecdotes sur l'étude médicale du vagin, de la vulve, du clitoris et de l'utérus, sur les rites associés au développement de l'organe reproducteur, sur les innovations qui l'ont libéré... ou pas.

 

C'est pas mal mais ça manque de fond. Beaucoup d'histoire pour quasi aucune analyse. On reste sur sa faim.
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