Diane Ducret

Les féministes intellectuelles tombent amoureuses, elles ont les mêmes doutes que toutes les femmes. Le jeu sur les incompréhensions linguistiques est impayable, il y aussi du Belge. Nous sommes tous francophone dans nos différences. Bon, elle sait faire rire.

Je suis très partagée sur ce livre. Il semble que l'auteure ait eu du mal à choisir un fil directeur. S'il est vrai que la thématique suit la question de l'échec amoureux, du à l'abandon par les parents dans la petite enfance, le genre hésite entre réalisme, humour et sordide; le milieu du livre perd de vue la quête de la mère, ou alors l'auteure veut montrer qu'elle n'est jamais aussi présente que quand elle est absente? On trouve des incohérences aussi: cette grand-mère coincée qui laisse la nuit sa petite-fille à une troupe de gays au centre équestre, la même qui ne remarque pas que la jeune fille se drogue... L'héroïne est aussi surdouée, mais ce thème est juste effleuré. Enfin, elle semble être un double de l'écrivain, puisque son prénom est Diane à l'envers et qu'elle écrit des livres. Bref, j'ai aimé le symbole du flamant rose, cet oiseau improbable difficile à classer et auquel la petite fille s'identifie, ainsi que la partie sur la petite enfance avec le point de vue amusant de l'enfant mais moins les personnages caricaturaux, le thème hyper bateau de la femme qui ne trouve pas l'amour car elle ne s'aime pas elle-même et la fin trop spectaculaire.

Chère Diane

Quelle surprise que ton roman...Je dois t'avouer que l'idée de départ que je me faisais de celui-ci a repoussé le moment de le commencer. Et puis sur une inspiration je me suis lancée. J'ai suivi les chemins d'Enaîd, cette histoire en miroir d'une jeune femme qui essaie de se trouver, de se construire sans avoir reçu aucun élément fondateur. Toujours un peu fragile mais forte d'une volonté d'avancer, elle persévère. Dans son parcours, transparaît une énergie, une volonté de s'en sortir, d'être forte et de combattre cette fatalité apparente. Elle vit une succession de coups, d'épreuves de la vie et recherche en permanence à être aimée, être accompagnée, à avoir des modèles, des repères qui lui permettent d'apprendre à être. Ton récit est rempli de sincérité avec des moments parfois drôles, une certaine légèreté pour exprimer des sentiments puissants et parfois plus douloureux. C'est profond et ton écriture est fine et délicate comme ces longues tiges sur lesquelles se reposent les flamants roses. C'est une quête sur savoir comment s'aimer quand on ne nous pas appris l'amour. Alors aujourd'hui que j'ai lu ton livre, je peux te donner mon avis : ça a été une très belle surprise et tu écris merveilleusement bien !!
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A force de le voir sur les différents blogs, j'ai foncé à la bibliothèque pour l'emprunter.(ouf, il était dispo!)

Je ne sais pas comment donner mon avis sans trop en dévoiler: c'est drôlement triste et tristement drôle.

Toujours un peu d'humour dès que quelque chose de grave arrive à Enaid, histoire de dédramatiser, car il y a toujours pire que soi.... C'est une belle leçon de vie, et j'ai refermé le livre avec une petite larme à l'œil. Bravo, Diane, quel courage!

Je reste dubitative 😳 que dire ? Que penser de ce roman ?

Histoire pas marrante du tout dans les faits, les situations que vit Enaid ... Quelle poisse !!! L’écriture n’est pas déprimante pour autant, pas du tout. Ça se lit même facilement j’ai englouti les pages, et malgré les événements je n’ai pas eu les larmes aux yeux, ça passe très bien.

On se demande : Ça ne va donc jamais s’arrêter ? Cette malchance va t elle la lâcher ? L’héroïne va t-elle finir par être heureuse ? Happy end? Lueur d’espoir ?

Est ce vraiment autobiographique ? C’est ce que je comprends en lisant les remerciements 😱, au moins pour une partie, et si on regarde bien Enaid // Diane !!! Vous voyez ce que je veux dire ... toute ma sympathie à elles 😪



Si vous cherchez un feel good pour vous sentir bien ou si vous cherchez à rires passez votre tour

Les dépressifs ? au départ je pensais le déconseiller mais finalement ça peut faire relativiser et se dire que finalement notre vie n’est pas si mal

Oui il y a une lueur d’espoir

Je ne regrette pas de l’avoir lu même si à un moment je me suis demandé si ça n allait pas être le cas

A 14 ans, Enaïd a un grave accident de cheval et apprend qu'elle ne remarchera plus jamais comme avant. Elle marche dorénavant sur une seule jambe, son autre jambe repliée et se compare très vite à la façon de marcher du flamant rose. Elle s'adapte à cette situation, accepte sa fragilité sans pour autant s'effondrer. Cet accident de la vie l'oblige à se rendre à l'évidence : les fées ne se sont pas penchées sur son berceau.
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Quand j’ai commencé ce roman, au vu du titre et de la couverture, je m’attendais à trouver une jolie petite comédie feel good. J’ai finalement eu une très bonne surprise au fur-et-à-mesure que j’avançais dans ma lecture.



Diane Ducret nous conte son histoire avec justesse et humilité. Ses mots, assénés simplement, sans détours, étaient parfois durs à lire. Elle n’a pas vécu des choses faciles, et pourtant, elle a traversé toutes les épreuves auxquelles elle a été confronté avec force, sans jamais laisser tomber, tout en restant elle-même, avec un sens de l’auto-dérision assez impressionnant. J’ai ressenti plein d’émotions différentes pendant ma lecture : la colère, le choc ainsi que la tristesse face aux injustices que subit Enaid, mais j’ai également beaucoup ri. C’est rare de voir quelqu’un arriver à avoir autant de recul sur sa propre vie, suffisamment pour en parler avec humour.



L’autrice, en plus de m’en apprendre sur la vie, m’en a également appris sur le monde dans lequel nous vivons, encore une fois avec authenticité et précision.



Le titre trouvé à ce livre est tout simplement parfait et j’ai l’impression que chacun d’entre nous peut se retrouver dans le flamant rose qu’est Enaid.



Ce livre est une petite leçon de vie pour moi.



En bref, ce fut une lecture enrichissante et émouvante. Je vous invite vraiment à partir à la rencontre de ce petit flamant rose plein de courage, vous verrez, vous en ressortirez grandis.
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Belle découverte.

Dès les premières lignes je suis sur un avis très négatif, en partie à cause de toutes ces expressions québecoise, dont on ne comprend pas la signification, même si grâce à la tournure de la phrase à la fin on s'en sort. (il faudra quand même se relire plusieurs fois pour être sur de notre traduction)

Par contre une fois passé ce léger problème un peu trop présent et qu'on évite de trop se pencher dessus et d'essayer de comprendre l’incompréhensible, ce livre est sympa et on passe un moment agréable mais sans plus. Il est plein d'humour, de situations coquasses et les pensées féminines de la protagoniste sont assez drôles, mais pleines de préjugés.

Une comédie romantique, lu en deux fois à 15 jours d'intervalle car trop prise de tête, c'est très embêtant de ne pas avoir une lecture fluide et sans accros.

Malheureusement ce livre ne restera pas dans ma bibliothèque, j'ai été assez déçue de l’écriture, et le déroulement assez particulier de l'histoire, mais heureusement pour mes yeux et mon cerveau le livre est assez court.

Une belle couverture qui me faisait envie .

Un titre prometeur qui sans avoir lu le résumé, je m'étais dėja imaginé un scénario sur la physolophie de la vie , comment avancer malgré les soucis de la vie, ect . Et bien je me suis trompée , rien à voir .C'est l'histoire d'Enaid abandonnée à la naissance et qui découvre bien plus tard que ses parents adoptifs sont en fait ses grands parents. Sa mère est danseuse la nuit , son père change de religion comme de famille. Je suis mitigée car certes ce n'est pas la lecture que j'attendais mais j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire .Pas de logique entre les chapitres , on passe d'un lieu à l'autre , d'une époque à l'autre sans véritable lien .Par contre j'ai beaucoup aimé le passage du grand père et celui avec sa mère en fin de roman , notemment ce qu'elle va faire pour elle , c'est très touchant . J'ai été soulagé de comprendre enfin , le rapport avec le Flamant rose, à la fin du livre , et ce petit paragraphe était très juste.

Oui, je l'avoue, j'ai été attirée par la couverture ... En plein mois d'août, je voulais quelque chose de léger, un "feel-good book" ... Raté!

L'histoire d'Enaid est bouleversante, non seulement son enfance est chaotique (confiée à des parents adoptifs qui se révèleront être ses grands parents) mais tout semble s'acharner sur elle (mauvaises rencontres, accident, ...) ! Une entrée très (trop) rapide dans la vie des adultes alors qu'elle n'a pas appris à s'aimer ...

Je m'attendais à du léger ... cette autobiographie m'a fait pleurer!

Un livre fort, qui nous permet de connaître certaines parties peu glorieuses de notre Histoire, et donc permet d'évoquer le camp de Gurs et les premières opérations d'internements organisées par l'etat Français d'alors. Un livre émouvant sur l'amitié, la fraternité, la solidarité, et ce besoin absolu de vivre et d'aimer malgré la guerre, le dénuement, la peur, la faim, le froid .... Lu en quelques heures pour ma part !

Lors d’une seule soirée, notre héroïne tombe sur son prince charmant, Gabriel, un artiste québécois de passage à Paris, elle est hypnotisée par le charme de cet Apollon divorcé. Malheureusement pour elle, il retourne au Québec le lendemain de leur rencontre. Mais ce dernier a de la suite dans les idées puisqu’il l’invite une semaine chez lui.



Le roman commence donc en pleine course pour des victuailles dans un trou paumé au milieu de la neige. La narration peut être vraiment perturbante, l’héroïne est un personnage survolté dans ses pensées. Elle passe du coq à l’âne parfois, avec des transitions très ténues, ce qui peut nous perdre. Cela s’ajoute au fait que la narration n’est pas toujours linéaire et donc qu’il y a une chronologie assez perturbante.



Elle nous raconte ses frayeurs, ses différentes amours, et traîne derrière elle des clichés et des aprioris typiquement parisiens. Elle peut être contradictoire dans ses choix et pensées, elle va au bout du monde pour retrouver un quasi-inconnu ! A cent à l’heure, l’auteur nous plonge à la suite de son héroïne qui nous permet de découvrir un univers très différent du nôtre.



Mais il est un peu dommage qu’on ne nous en donne pas tous les codes, car il n’est pas toujours facile de comprendre les expressions locales. Et puis l’héroïne est assez particulière, elle se pose plein de questions et peut finir par être énervante à ne pas lâcher prise. En plus, la narration à la première personne n’aide pas à la rendre plus sympathique, car elle a l’air parfois un peu névrosée...



Enfin, voilà un roman qui nous met sur la voie de l’homme idéal et qui se conclue de manière assez amusante. En tout cas, on passe tout de même un bon moment de lecture, si on a réussi à s’accrocher à ce TGV en marche !
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Tout d’abord, je tiens à remercier la masse critique spéciale de Babelio pour m’avoir sélectionnée pour ce roman mais aussi les Editions Flammarion pour m’avoir envoyer le livre. Je lis plus beaucoup de contemporain, je trouve et du coup quand Babelio m’a proposé ce livre je me suis dis pourquoi pas. En plus, le résumé me tentait bien, et je vous avoue que le titre a aussi jouer. Je trouve le titre assez décalé au premier abord, et il faut vraiment attendre la fin pour comprendre le lien avec l’histoire. Par contre, je ressors de ma lecture assez mitigée.



On va donc découvrir Enaid qui va nous raconter son histoire. En effet, le récit est écrit à la première personne du singulier. C’est donc le personnage lui même qui est le narrateur. Elle va donc retracer toutes les aventures qu’elle a pu vivre au court de son enfance, adolescence et ensuite vie d’adulte. On va vraiment avoir tous les détails de ce qu’elle a pu vivre et ressentir pendant cette période de sa vie pas toujours facile.



Alors au début, je n’ai pas du tout compris où l’auteur voulait nous emmener à travers son histoire. J’ai vraiment eu du mal à accrocher et du coup j’ai commencé à lire le roman puis je l’ai reposé quelques jours parce que je n’étais pas très convaincu par l’histoire. Mais je me suis dis, il faut tout de même que je le lise. Et en regardant sur internet certains avis, la plupart avait le même ressenti que moi mais en continuant ils ont adoré. Et pour le coup, je suis exactement du même avis. L’histoire met du temps à se mettre en place et il n’est pas facile de comprendre tout de suite le sens. Mais après quand on est lancé, on devient vraiment captivé par le roman.



L’histoire racontée est vraiment quelque chose d’assez fort, je trouve. Il y a plein de choses qui sont abordés et pas toujours très facile à lire. On va passer du rire aux larmes limite. L’auteur a vraiment réussi à trouver les bons mots pour nous embarquer après quelques chapitres d’adaptation.



Mais derrière cette histoire, l’auteur a voulu nous donner une petite leçon de vie en nous montrant qu’il est toujours possible de se relever malgré les épreuves que l’on peut subir dans la vie. Il faut savoir se battre et faire face à tout cela sans jamais baisser les bras. Et pour le coup, je trouve que ce roman est un très beau message. Il est possible que ce roman soit une métaphore de la vie de l’auteur.



En tout cas pour tout ceux qui veulent lire ce roman, ne jugez pas sur les premiers chapitres et essayez de poursuivre votre lecture.
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Enaid s'est fait larguer alors qu'elle était en promotion à Gdansk pour son dernier roman, pour elle qui pense depuis toujours que les fées qui se sont penchées sur son berceau à la naissance lui ont sûrement toujours porté malchance. Parce qu'il y a cela, mais il y aussi et surtout le fait que ses parents adoptifs sont en fait ses grands-parents, que l'école buissonnière à marquer toute son adolescence ou encore qu'un accident a fait chavirer sa vie. Vous connaissez la loi de Murphy ? Hé bien, ici, vous allez connaître la loi d'Enaid.



De Diane Ducret j'avais lu il y a quelque temps son roman L'homme idéal existe, il est québécois que j'avais beaucoup aimé et dont je vous parlais par ici. J'avais vu plusieurs fois passer ce nouveau titre La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose sur les réseaux sociaux, et j'ai donc enfin pu découvrir ce que cachait ce titre.



C'est donc l'histoire d'Enaid, l'histoire quasi-complète de la vie d'Enaid même que nous découvrons dans La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose. Cette jeune femme qui n'a pas toujours eu la vie toute rose, qui a eu des parents adoptifs qui se sont en fait révélés être ses grands-parents, qui a longtemps fait l'école buissonnière afin de tout expérimenter. Mais c'est aussi l'histoire d'une jeune femme qui s'est toujours sentie incomplète, qui a toujours ressenti un manque dans sa vie sans réussir vraiment à le définir et qui a longtemps chercher sa place et son équilibre.



C'est toute l'histoire de cette jeune femme, avec les hauts, les bas qui rythment toute une vie. Avec surtout une force à toute épreuve, une volonté de vivre sa vie, malgré les échecs ou les obstacles. Alors certes, Enaid n'a pas eu une vie très facile, comme beaucoup sûrement, mais malgré cela, je n'ai pas réussi à adhérer plus que cela à l'histoire d'Enaid, je n'ai notamment pas réussi à m'attacher à elle. J'ai eu l'impression de toujours garder comme un recul face à son histoire, de toujours trouver un petit élément qui me laissait de marbre. Alors certes, l'histoire d'Enaid n'est pas la plus simple, pas forcément la plus gaie, mais c'est comme une quête de soi, comme cette quête de passer outre cette sensation d'avoir un manque dans sa vie, manque que l'on arrive à identifier assez rapidement d'ailleurs, et de toujours réussir à se relever malgré cette sensation d'être en équilibre instable.



Diane Ducret offre néanmoins un récit complet qui fait écho à sa propre histoire. Un récit qui, je l'ai lu à de nombreuses reprises, embarque bien souvent le lecteur dans son histoire, dans la vie de l'héroïne, dans toutes ces péripéties et ces obstacles rencontrés. Même si personnellement je suis restée en marge de celui-ci, je ne peux que vous recommander de découvrir vous même La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose afin de vous faire votre propre avis.



La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose de Diane Ducret est disponible chez Flammarion.
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Tout de suite après avoir refermé le tome 1, j’entame la lecture de ce deuxième et dernier tome. Comme pour le premier, il s’agit d’un roman biographique – historique qui relate les rencontres amoureuses et l’influence des femmes qui ont croisé le chemin de différents dictateurs : Fidel Castro, Saddam Hussein, Khomeiny, Slobodan Milosevic, Kim Jong-Il et Ben Laden.

Comme pour le premier certains récits sont plus accès sur les dictateurs que sur leurs femmes. D’autres comme la femme de Slobodan Milosevic et Ben Laden sont plus accès sur elles et m’ont, par conséquent, beaucoup plu. Il est parfois « bizarre » de réaliser que ces hommes peuvent avoir un comportement normal avec leurs femmes alors qu’ils ont des centaines de mort sur la conscience. Pouvez-vous imaginer Ruhollah Khomeiny en train de nettoyer les WC à la turque pour que sa femme ne le fasse pas ?

J’avais déjà entendu parler de Diane Ducret lors de son livre Les indésirables que je souhaite lire, et aussi grâce à L’homme idéal existe, il est québécois. J’avais hâte de découvrir ce livre dont le titre m’intriguait, et je n’ai pas été déçue, loin de là!



L’histoire démarre de façon assez brutale, et assez drôle aussi. Enaid se fait larguer, par téléphone, pas cool. Dans un autre pays, vraiment pas cool. Alors qu’elle doit passer à la télé, carrément la loose. Pourtant, l’auteure nous raconte tout cela avec beaucoup d’humour, alors on la suit, et on rit avec elle. Et c’est alors qu’elle nous entraine dans l’enfance, les souvenirs, ses souvenirs, son enfance, ses moments persos, difficiles… très pour certains… Et là, on ne peut plus décrocher.



J’ai été conquise de A à Z par ce livre. Cette plume si spontanée, ces situations tournées avec tant d’auto-dérision (mon dieu, l’épisode du concert de piano m’a fait pleurer de rire!!), ces émotions qui vous prennent à la gorge, qui vous font vivre aux côtés de l’auteure, son histoire, ses peurs. Je n’aurais pas les bons mots pour décrire ce que m’a fait ressentir ce bouquin….



La relation mère-fille, difficile, quasi inexistante, les grands-parents qui ne veulent absolument pas que la petite fille reproduise le schéma de sa mère, et qui au final emprunte un chemin rocailleux, semé d’embuches, de mauvaises rencontres, de découvertes, de Vie…



Diane Ducret a vécu énormément de choses et plus on tourne les pages, plus on se dit « Mais c’est pas vrai!!!! » C’est dingue, cette histoire est dingue!! Je suppose qu’écrire un livre sur sa vie n’est vraiment pas chose facile, mais raconter un vie aussi remplie, aussi brutale, aussi terrible (au sens propre comme au figuré) doit être encore plus dur, et l’auteure réussi avec brio cet exercice, avec beaucoup d’humour, beaucoup d’amour aussi.



La fin m’a détruite. Tellement d’émotions, de mots si juste pour décrire les choses, si poétiques, c’est un coup de poing en plein dans le bide mais qui nous fait lever la tête de notre lecture et nous dire « mais bordel la Vie c’est ça!! ».

« Difficile d’imaginer le dictateur à la petite moustache dans la peau d’un sex-symbol. Dérangeant surtout. Pourtant, Adolf Hitler reçut plus de lettres de fans que Mick Jagger et les Beatles réunis » (p. 10 format poche). Le décor est posé. Ce roman Biographique-historique relate les rencontres amoureuses et l’influence des femmes qui ont croisé le chemin de différents dictateurs : Mussolini, Lénine, Staline, Salazar, Bokassa, Mao, Ceausescu, Hitler.

J’ai trouvé l’introduction longue. Celle-ci regroupe des extraits de courriers avec quelques commentaires très courts. J’ai eu peur que ce livre soit rédigé ainsi. Tel n’est pas le cas. Heureusement ! Malgré tout, j’ai trouvé ce roman parfois répétitif voir une compilation de faits sans de véritable analyse. Mais cela ne m’empêchera pas de lire le second tome. J’ai bien apprécié le chapitre sur Elena Ceausescu, elle était encore plus folle que lui. J’ai beaucoup moins apprécié celui sur Bokassa.

Magnifique ouvrage très bien documenté....

Des amitiés lumineuses et des amours de barbelés... Les deux sont des fictions qui se nichent dans l'Histoire vraie et sombre d'une page de notre pays... C'est un livre plein d'espoirs où la haine de l'autre n'empêche pas certains, indépendamment de leur sort, d'écouter d'abord l'intelligence du cœur et de la fraternité.