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Critiques de Donna Leon (1103)
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Une enquête du commissaire Brunetti : La Peti..

Au fil des enquêtes vénitiennes de l'inspecteur Brunetti, on a une impression de retrouvailles intimistes, accompagnant l'inspecteur et sa famille où les enfants grandissent et les anciens décèdent, les collègues légèrement caricaturaux de la questure, les promenades dans Venise, la petite musique narrative bien huilée qui nous accompagne à chaque livre.



Comme toujours, Donna Leone s'intéresse à des faits de société ancrés dans l'actualite. Secte et gourou, sectarisme envers les communautés Roms, politiciens verreux.



Tout est malheureusement un peu scolaire et si cela passait bien lors des premiers opus, on finit par s'ennuyer ferme au fil des livres.

Une impression due à la lassitude de lectures toujours un peu identiques, à la trame narrative sans surprise, où seule la belle Venise tire son épingle du jeu.
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Les Joyaux du paradis

D'un ennui distingué. A l'heure où chacun y va de sa petite enquête dans les milieux de l'art et en particulier de celui de la peinture, Donna Leon se démarque ici par une enquête sur la musique baroque à partir de la musique d'Agostino Steffani, musique par ailleurs superbe que nous avons le bonheur de découvrir grâce au nouveau CD de Cecilia Bartoli. C'est du reste après avoir entendu le CD que je me suis précipitée sur ce livre, histoire d'en apprendre un peu plus. Las ! Autant lire une bonne biographie du compositeur ou aller sur Wikipédia, cette enquête historique languissante aux personnages incolores inodores et sans saveur n'y ajoute rien -à part le fait de faire indirectement la promotion (méritée) du CD de la grande Cécilia- et le livre vous tombe vite d'entre les mains.

Vivement la prochaine enquête du comissaire Brunetti.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Minuit ..

J'ai fait connaissance avec le commissaire Brunetti au cours de cette 25e enquête, ravie de cette escapade policière très agréable.

Une intrigue simple mais bien ficelée dont tout le charme et l'intérêt tiennent à l'atmosphère, aux longues déambulations intimistes dans la ville de Venise, à la qualité des dialogues, aux descriptions minutieuses et détaillées, en glissant de palais en cafés.

Le commissaire Bruletti est une sorte de Maigret vénitien, cultivé, gourmet, heureux en famille et qui aime prendre son temps. Avec lui, pas de rebondissements spectaculaires, ni de violence, mais plutôt une enquête à l'ancienne, de longs portraits attachants et une critique en creux des travers politiques ou sociologiques de cette belle ville de Venise.

La grand-mère de Manuela, une riche aristocrate, lui demande d'enquêter sur le drame qui a rendu sa petite fille handicapée mentale, il y a quinze ans. L'homme complètement saoul qui a sauvé la jeune fille de la noyade, ne se souvenait plus de ce qui s'était passé le lendemain du drame…

La recherche de témoins fiables va s'avérer difficile, si longtemps après…

Montez donc dans un vaporetti et suivez le Commissaire, tout commence à Minuit sur le canal San Boldo

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Une enquête du commissaire Brunetti : L'affai..

Bah oui..., elle lance à deux reprises un pavé dans la vitrine d'une agence de voyages suspectée d'offrir des voyages de « tourisme sexuel ».

Qui ça? L'épouse du commissaire Brunetti. Pire encore … Le propriétaire de l'agence, enfer et damnation, est assassiné.

Et comme rien n'est simple, à l'enquête s'ajoute le trafic de médicaments avec les pays de Tiers-Monde.



Ici Donna Leon pose la question de comment se comporte la société occidentale avec les pays en développement.



Scénario intéressant. Enquête menée brillamment. Personnage principal, Venise, remarquablement décrit.



Un bon divertissement.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Minuit ..

Brunetti se penche sur un « cold case », le drame d’une jeune fille qui a été repêchée dans le canal, mais dont l’esprit a été « endommagé ».



Un polar qu’on lit parce que c’est Venise, une ville merveilleuse dont on a peut-être vu aux infos qu’elle subit de graves inondations. Et toujours, Donna Leon se penche sur un aspect de la ville, ici c’est la difficulté des jeunes familles à continuer à habiter dans une cité envahie par les touristes où les loyers deviennent inabordables. Que deviendra la ville si plus personne n’y habite?



Un polar qu’on lira aussi parce qu’on retrouve Brunetti, le commissaire gourmand, et sa femme universitaire, riche héritière et cuisinière émérite.



Un polar qu’on lit, même si ce n’est pas le meilleur de la série, parce que c’est le 25e de Leon et Brunetti et qu’un 25e, ça se fête!

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Une enquête du commissaire Brunetti : Brunett..

Cette fois, Brunetti est plongé dans l'univers des livres, surtout les pièces rares qui devraient être protégées dans les bibliothèques mais qui ne le sont plus!



Tous les amoureux des livres, du passé, de la bonne facture d'antan et de la richesse historique que nous content ces ouvrages ne peuvent que s'émouvoir, s'inquiéter et suivre le Commissaire et son équipe dans ses déambulations vénitiennes, en quête de la vérité régissant ce trafic d'oeuvres littéraires. Mais qu'ils soient rassurés, cette fois, encore, Brunetti trouvera!



Toutes les facettes qui assurent la réussite de la série sont là! Depuis quelques 24 ou 25 romans, Donna LEON développe une écriture fluide, non agressive, invitation à la rêverie et au farniente. L'auteure a construit la popularité de son Brunetti sur la capacité du commissaire d'être nettement plus efficace et subtil que son supérieur, le vice-questeur Patta, sur l'excellence tranquille de son équipe d'inspecteurs, légiste et techniciens, sur le charme troublant de la secrétaire de Patta qui passe le plus clair de son temps à bidouiller les fichiers informatiques pour fournir au commissaire les renseignements précieux nécessaires à l'enquête. Et puis, côté charme, il y a encore la douce Paola, épouse attentive, quoique indépendante, et excellente cuisinière et les enfants ados du commissaire qui le restaurent en homme, père et mari normal,bien plus qu'en héros de la police!



Tout cela est d'autant le mieux venu que toutes les enquêtes de Brunetti se déroulent dans cette Sérénissime Venise qui, même au coeur des crimes, se laisser aimer et se révèle merveilleusement jolie!
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Une enquête du commissaire Brunetti : Deux ve..

Le Commissaire Brunetti et son équipe sont envoyés sur le lieu du décès de Costanza Altavilla. Pour le médecin légiste, elle a fait une crise cardiaque et dans sa chute, sa tête a heurté le radiateur de sa chambre, mais Brunetti sent qu’il se passe quelque chose de pas naturel. Avec son lieutenant Vianello, il commence une enquête, cette femme rendait pas mal de services, sa maison servait d’abri pour femmes battues de plus, elle allait chaque semaine dans une maison de retraite pour parler avec ces veilles personnes qui sont oubliées par leurs familles. Brunetti et son lieutenant Vianello vont arpenter les ruelles de Venice pour découvrir la vérité. Mais vont-ils la trouver !!!!!!!!!!





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Une enquête du commissaire Brunetti : Brunett..

Une très bonne nouvelle aventure du commissaire Brunetti, dans laquelle Donna Leon s'en prend à ses malfrats de prédilection : les charlatans qui abusent de la crédulité de leurs victimes. Elle avait déjà évoqué le problème à plusieurs reprises mais ici c'est le sujet même du roman. Ses autres malfrats préférés que l'on retrouve de façon récurrente sont comme toujours l'Etat et la Justice, les deux mamelles de la corruption italienne.

Ce qui est nouveau ici, c'est le mordant avec lequel elle dénonce la crise et ses méfaits, tant sur le plan sociétal que sur le plan politique, de son regard lucide et avec sa plume acérée. Merci à "Madame Léon" de dire tout haut ce que pense le peuple mais que l'on étouffe sous le politiquement correct. Tant il est vrai que ce qui se passe en Italie est à peu près la même chose que ce qui se passe en France.

Bref j'ai dévoré ce roman en une journée, profitant du soleil revenu pour m'imaginer des journées de canicule...

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Une enquête du commissaire Brunetti : Brunett..

Un "Brunetti" un peu particulier, car pendant longtemps, il n'est question que de livres disparus ou volontairement dégradés dans les bibliothèques vénitiennes. Et puis, ça finit par s'emballer.



Un "Donna Leon" reste un voyage sans égal à Venise. A chaque déplacement de Guido dans la ville, en bateau, à pied, j'ai irrésistiblement envie d'y retourner.



Beaucoup d'humanité dans cet opus, mais ce n'est pas une surprise, c'est en général la touche de tous ces romans.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Le garçon..

J’aime la série du commissaire Brunetti de Donna Leon. J’apprécie l’intrigue simple dans une atmosphère de Venise le long des canaux, sa critique d’une certaine Italie et sa description de la cuisine, le calme de Brunetti et sa vie de famille.



Dans ce vingt-deuxième volume, « Le Garçon qui ne parlait pas », le commissaire Brunetti enquête, à titre privé, sur la mort de David, jeune handicapé sourd-muet. Mais qui est vraiment David ?



Quelle énorme déception! C’est comme si Donna Leon n’aimait plus Venise, son commissaire Guido, les bons petits plats italiens. Tout est fade dans ce volume. Un soupçon de complot vous attire au début, mais vous êtes vite lassé par la faiblesse de l’enquête. Le commissaire Brunetti s’ennuie et nous avec.

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Une enquête du commissaire Brunetti : Un véniti..

Enquêtes du Commissaire Brunetti 03



Un cadavre méconnaissable est trouvé dans une ville voisine de Venise mais personne n’est disponible sur place pour enquêter. Brunetti va devoir faire l’impasse sur ses vacances à la montagne en famille pour s’en occuper, à la demande de son supérieur.



Travesti le corps semble être celui d'un prostitué et nous allons suivre Brunetti dans des endroits et des milieux, sombres et puants, glauques et révoltants à souhait !



Comme trop souvent en Italie les magouilles sont aux commandes quand ce n’est pas la Mafia mais le résultat est le même : les coupables ne seront jamais traduits en justice !



Beaucoup d’indignation en lisant ce 3ème opus des enquêtes de Guido Brunetti où l’humour est absent mais pas l’humanité du commissaire.



Une série que j’apprécie de plus en plus et j’attends toujours avec impatience le mois suivant pour la lecture commune avec Leahb80.



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Une enquête du commissaire Brunetti : Le meil..

Un petit moment que je n'avais pas lu un Brunetti. Celui-ci, trouvé d'occasion. J'en ai un autre aussi sur le feu, c'est de saison, plus récent. Voilà donc Guido pris dans une enquête potentielle sur un suicide qui n'en est sans doute pas un. Un élève de l'Académie (militaire) retrouvé pendu.



Brunetti, et ses proches, vont tenter de savoir ce qui s'est réellement passé.



C'est du classique de chez classique et chez Donna Leon. Quelques repas au restau, Paola aux fourneaux, Patta qui s'énerve, donc vraiment, les ingrédients sont là.



Le dénouement est classique également.



N'empêche, la lecture d'un Donna Leon me donne à chaque fois la furieuse envie de retourner faire une virée touristique dans la Cité des Doges !
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Une enquête du commissaire Brunetti : Brunett..

Brunetti, commissaire vénitien, est, à plus d'un titre un " à-part" dans le grand monde des policiers de romans du même nom. Non seulement il a un taux d'élucidation de ses enquêtes qui égale les %, mais en plus il arrive à de tels résultats alors qu'il ne boit pas, hormis de l'excellent vin digne en accompagnement des petits plats culinaires de haut niveau que lui concocte sa épouse. Qu'il a une vie de famille équilibrée, le soucis d'éduquer ses grands enfants de la meilleure façon qui soit et qu'il peut et il n'hésite pas à se remettre en question dans les discussions philosophiques qu'il échange avec son épouse à propos de ses enquêtes, de son amour de la musique classique ou de Dante et de l'incommensurable capacité de lecture dont fait preuve sa moitié Paula sans jamais laisser y voir une quelconque supériorité intellectuelle sur qui que ce soit. Bref, s'il n'était déjà marié, il serait le gendre, le père, le mari et le flic idéal.



Alors, qu'est-ce qui fait que le lecteur accroche aux écrits de Donna LEON?



Tout d'abord, probablement, la belle capacité de faire vivre le rêve que le lecteur lambda peut développer à fréquenter Venise.



Peut-être aussi, la capacité à proposer une enquête qui ne rebondisse pas qu'à coups de violences, de mort à dimensions atroces ou de vulgarité. Plus probablement aussi, par la capacité de Donna LEON à faire naître des émotions humaines, des réflexions que le lecteur peut partager sans risque, surfant suffisamment sur l'épique pour se savoir dans un roman et suffisamment 'gentilles' pour ne pas en avoir peur. Ajouter à cela une secrétaire Elettra-un-peu-Joséphine qui manipule l'informatique avec magie, bonhommie et malhonnêteté pour la meilleure des causes.

Lire une enquête de Brunetti, c'est un peu comme sucer un sucre d'orge, une friandise, un Carambar, petits bouts d'enfance aux goûts sucrés. En lire trop entraînerait peut-être bien du dégoût ... mais pour qui se montre raisonnable, un Brunetti fait du bien... Pourquoi s'en priver?
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Une enquête du commissaire Brunetti : Requiem..

C'est ma première enquête du commissaire Brunetti. Et c'est une belle découverte, pourtant un peu déconcertante.

Je m'attendais à une enquête dynamique dans laquelle les indices et bouleversements nous emmènent dans des hypothèses toujours nouvelles.

Ce n'est vraiment pas le cas. L'enquête est lente et presque sans suspense.

Pourtant, il y a une vraie richesse dans ce roman : les personnages sont bien travaillés; Venise est à portée de main : on navigue lentement sur la lagune; on devine la vie quotidienne des Vénitiens derrière les balcons suspendus; on déguste un café serré; on admire la place St-Marc au coucher du soleil...

Sans exagérer, je pense que ce roman policier est un roman contemplatif.

Une nouveauté pour moi qui suis plutôt habituée aux enquêtes stressantes et percutantes. Ca me donne envie de découvrir d'autres Brunetti... et de retourner à Venise.
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Une enquête du commissaire Brunetti : De sang..

Pour toutes les riches saveurs vénitiennes autant culinaires, architecturales qu' historiques, je reviens toujours à Donna Leon et au commissaire Brunetti. Donna Leon, le commissaire Brunetti et leurs enquêtes prétextes, nous forçant à se poser sur un problème social plus grand que nous.

Brunetti et sa fausse nonchalance . Brunetti et sa conscience bien éveillée, bien affutée. Brunetti, ses lectures des textes des anciens et ses conversations avec Paola, son épouse ou avec ses enfants Raffi et Chiara lors des repas de famille. Tout ça est sympathique, invitant.



Ici encore, le meurtre d'un vendeur ambulant, africain, sans papiers, aura des ramifications plus grandes que ce que peut imaginer Brunetti. Des enjeux qui nous

dépassent et sur lesquels nous n'avons que peu de prises.



Ici, il sera question des diamants de conflits, de ces mines qui ne connaissent pas de frontières et qui entachent les pierres précieuses de sang, des guerres civiles en Angola et ailleurs. Un problème économique et politique mondial?



Voilà pourquoi, malgré toute son empathie et sa compassion, Brunetti est dépassé...
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Une enquête du commissaire Brunetti : L'incon..

D'un ennui distingué. Cette pauvre Donna León peine à se renouveler et ce qui faisait le charme de ses romans précédents, présence de Venise, dénonciation des tares et des crimes d'une société corrompue jusqu'a la moelle, relations du commissaire Brunetti avec sa famille et avec ses superieurs, tout semble s'évaporer ici comme une acqua alta en plein soleil et il ne reste que les ombres pâles de personnages rendus diaphane par la minceur de l'histoire et la prévisibilité de l'intrigue. J'ai peiné à finir ce livre je l'avoue, et je ne garderai de la Venise à laquelle Donna León nous avait habituée qu'un lointain souvenir, et pas mieux de la terra ferma où se passe en grande partie cette nouvelle enquête.

L'auteur se noie dans des digressions qui n'aboutissent jamais et l'enquête se noie comme le cadavre de l'histoire au fil des pages. Ce sera sans doute le dernier livre que je lirai d'elle, ayant lu (et beaucoup aime) tous les autres.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Mort à la..

Voilà un certain temps que je ne m’étais plongée dans un petit roman policier : voilà qui est fait. Ce fut une lecture comme une mise en bouche, un apéritif, avant de passer je l’espère, grâce aux conseils avisés de certains membres de Babelio, à quelque chose de plus consistant et surtout surprenant. Ceci dit, ce roman de Donna Leon est tout à fait comestible.

J’ai aimé principalement le décor de l’intrigue : elle se déroule à Venise, et l’auteur décrit avec beaucoup de talent l’atmosphère particulière de la cité des Doges, ses petites ruelles, ses odeurs de lagunes aux relents de moisissures, la mentalité aristocratique et désuète de ses vieux habitants. Les personnages évoluant dans ce tableau, surtout les italiens, sont dépeints avec un certain humour, et on n’échappe pas à certains clichés régionalistes sur les romains, siciliens, etc…qui passent avec légèreté.

Le personnage du Commissaire Brunetti est, comme il se doit dans les règles du genre, particulièrement soigné, juste ce qu’il faut d’un peu particulier, mais tout de même, comme tout le roman, assez classique. Il n’a pas vraiment d’épaisseur, nous dirons qu’il fait son boulot d’une manière honnête et qu’il n’y a pas grand-chose à en dire de plus. Sa femme et ses enfants sont beaucoup plus intéressants psychologiquement, comme si l’auteur s’était interdit de se laisser aller à sa fantaisie avec le commissaire mais s’était rattrapée (sans débordement toutefois, tout cela restant très moralement acceptable) avec les membres du foyer.

L’intrigue proprement dite est franchement de facture classique, et même, en son milieu, assez ennuyeuse. Ici aussi, le plus réussi reste le décor dans lequel elle se déroule, le milieu de la musique classique, l’opéra. La victime est un chef d’orchestre, une sorte de Karajan (dont l’auteur s’est inspiré à mon avis). Défile toute une galerie de portraits assez réussis, sa jeune et troisième femme, une cantatrice renommée, sa secrétaire, une vieille diva, etc…

Mon attention s’est relâchée lorsque, au cœur de l’intrigue, chaque chapitre est construit de la même façon : interrogatoire d’un personnage dans un lieu particulier vénitien, indice qui « en apparence » semble anodin, mais dont on nous dit tellement qu’il l’est qu’on se doute bien qu’il est important… j’avoue m’être assez ennuyée, et avoir très vite compris une grande partie de la résolution de l’intrigue, même si, au final, certains détails m’en avaient échappés. Parfois il n’est pas très grave que l’intrigue soit facilement compréhensible, si le style de l’auteur est étonnant, passionnant,

détonnant. Hélas, ici, le style est ordinaire, sans plus. La lecture en est agréable, mais ronronnante. Malgré tout, je suis allée au bout sans sauter de page (bien que j’en aie eu la tentation), et la fin m’a aussi un peu déçue, non par son scenario, puisque je n’avais pas tous les éléments du puzzle, mais parce qu’elle n’a rien d’un final d’opéra. J’aurais aimé que l’auteur termine avec panache, relief, mais, au bout du compte, j’aurai assisté à une enquête routinière dénouée avec un professionnalisme monotone par un commissaire « normal ». Je vais laisser Brunetti continuer son métier jusqu’à la retraite tranquillement et vais tenter de trouver de plus belles sensations ailleurs.




Lien : http://parures-de-petitebijo..
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Une enquête du commissaire Brunetti : En eaux..

Une nouvelle enquête du commissaire Guido Brunetti.

C'est l'occasion de déambuler lentement dans les rues de Venise, de prendre les vaporettos, de s'arrêter prendre un ristretto au bar et de lire Il Gazettino. Quel plaisir !

C'est l'été et la chaleur à Venise est suffocante, il n'a pas plu depuis longtemps et les bureaux de la Questure ne sont pas tous climatisés.

Brunetti et sa collègue Claudia Griffoni sont appelés au chevet d'une femme qui leur dit que la mort de son mari n'était pas accidentelle et qu'il avait touché de l'argent sale. Ils vont s'intéresser de près au travail de cet ingénieur qui était chargé de contrôler la qualité de l'eau potable de la ville de Venise.

L'enquête n'est pas passionnante. Comme assez souvent, c'est un prétexte pour Donna Leon pour alerter sur l'environnement, la corruption, l'afflux de touristes à Venise.

Une petite balade à Venise pas désagréable mais dispensable. Je trouve qu'à force, l'auteure se répète. Les premiers volumes de la série étaient meilleurs, selon moi.
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Une enquête du commissaire Brunetti : L'incon..

Bon inutile de tourner autour du pot ce bouquin n existe que pour le court chapitre dénonçant les horreurs commises dans les abattoirs , avec des mots- images forts sur la mise à mort de ses pauvres bêtes ( et je suis pas végétarien et ne le serai jamais ) , Deuxième objectif montrer le trafic sur la viande de bêtes malades pouvant infecter les humains , pots de vin et ramifications politiques possibles . La victime est un vétérinaire assassiné pour avoir voulu dénoncer ce trafic . Sinon le déroulement de l enquête est d un classicisme routinier avec quelques digressions sur les moeurs et habitudes des Vénitiens . Un bouquin pas désagréable mais qui se termine a mon avis sur un chapitre hilarant( involontairement ) , l enterrement du véto avec toute les animaux qu il a soigné venu lui rendre hommage à l église chiens ,chats perroquets ( si. si ) papattes fraternellement unies , oubliant leurs vieilles querelles pour saluer leur toubib Un chapitre ridicule dont l auteure aurait pu se dispenser .
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Une enquête du commissaire Brunetti : Les dis..

Après avoir lu plusieurs épisodes moyens, voire ennuyeux, je dois dire que j'ai plutôt apprécié celui-ci. Ce fut une bonne surprise. Le début surprend un peu. Guido Brunetti, pour éviter qu'un de ses collègues n'ait de gros problèmes à cause de son caractère impulsif, se retrouve à l'hôpital pour avoir simulé un malaise cardiaque. Or, le médecin lui ordonne le repos complet car il est en burn-out. Sur les conseils de sa femme, Paola, il part un peu à l'écart de Venise et va se reposer. Il fait la connaissance de Davide, qui était un ami de son père, avec qui il va ramer tous les jours. Les deux hommes sympathisent un peu et parlent écologie, notamment abeilles car Davide a des ruches mais s'inquiète de la mort de nombreuses abeilles.

Quelque temps plus tard, Davide disparaît, Guido va mener l'enquête et notamment s'intéresser au passé comme ouvrier de Davide.

Le thème de l'environnement est très présent dans ce roman, le personnage principal n'est pas caricatural, il a sa part d'ombre. Le cadre, au milieu de la lagune, est magnifique. Tout est crédible, je recommande cet épisode après plusieurs autres moins réussis.

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