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Critiques de Donna Leon (1103)
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Une enquête du commissaire Brunetti : Brunett..

Je pense qu'il s'agit seulement du second roman mettant en scène le commissaire Brunetti que je lis, tres longtemps après avoir lu "Mort à la Fenice", à propos duquel je n'ai aucun souvenir, soyons honnête...



On peut donc presque considérer que "Brunetti entre les lignes", pioché par hasard dans une boîte à livres, me permet de decouvrir le personnage créé par Donna Leon, et son univers. Et je peux dire avoir pris du plaisir avec cette lecture, parce qu'elle permet notamment une formidable déambulation dans Venise (cela me donne terriblement envie d'y retourner !). Pas forcément d'ailleurs le Venise touristique, plutôt celui intime, vu du coté de ses habitants. J'ai également apprécié cette enquête plutôt originale, se déroulant dans le milieu des bibliothèques et des livres anciens. Une enquête qui prend son temps, qui ne brusque pas le lecteur, à part peut-être au niveau de la conclusion, surprenante car très abrupte, même si l'on connaît le coupable et ses motivations. En tout cas, je pense relire prochainement une nouvelle enquête du commissaire Brunetti : avez-vous un titre à me conseiller plus particulièrement ?
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Une enquête du commissaire Brunetti : Minuit ..

Lu dans « Gazzettino Babeliano » :



De source bien informée, nous apprenons que notre célèbre commissaire Brunetti s’apprêterait à rouvrir l’enquête sur l’accident survenu à la jeune Manuela Lando-Continui il y a 15 ans.



Rappel des faits :

Il y a une quinzaine d’années, Manuela, la petite-fille de la comtesse Demetriana Lando-Continui, alors âgée de 16 ans est tombée dans le canal aux alentours de minuit. Un passant, monsieur Pietro Cavanis, témoin de l’événement n’a pas hésité à plonger pour repêcher la demoiselle qu’il a réussi à hisser hors de l’eau, avant de s’extirper lui-même de l’élément liquide et de s’évanouir. C’est un jeune homme qui a pratiqué la respiration artificielle sur Manuela qui a réussi à la ranimer avant de prévenir les secours. Malheureusement, la jeune-fille en a gardé des séquelles graves puisque nous avons appris qu’elle a perdu la mémoire et aurait aujourd’hui, à plus de 31 ans, l’âge mental d’une enfant de 7 ans. Elle est reconnue handicapée à plus de 80%.



Qu’est-ce qui motive aujourd’hui la réouverture d’une enquête sur des faits vieux de 15 ans ?

Il se dit que le vice-questeur, monsieur Patta, originaire de Sicile, supérieur du commissaire Brunetti, aurait demandé à celui-ci de rouvrir l’enquête afin d’être dans les bonnes grâces de la comtesse Lando-Continui pour permettre à son épouse de pénétrer dans les cercles très fermés des familles vénitiennes de haut rang en entrant dans le conseil d’administration de Salva Serenissima. Tous les Vénitiens savent à quel point la comtesse se bat pour préserver Venise et permettre aux jeunes qui y sont nés de pouvoir continuer à y vivre alors que les prix des loyers rendent impossible l’accession à un logement dans Venise pour la plupart des Vénitiens de souche.



Des faits nouveaux ?

Pour justifier la réouverture de l’enquête, le commissaire Brunetti semble vouloir s’intéresser aux toutes premières déclarations du sauveteur, Pietro Cavanis, qui a prétendu à la police qu’il avait vu un homme précipiter la jeune Manuela dans les eaux sombres du canal. Cependant, le lendemain, le témoin n’a pu confirmer son témoignage prétendant avoir tout oublié des événements de la veille. Il est de notoriété publique que monsieur Cavanis souffre de sérieux problèmes d’alcoolisme. C’est pourquoi la police n’a retenu alors que la thèse de l’accident comme nous le rapportions dans les colonnes de notre journal. Le commissaire Brunetti va-t-il creuser la piste de la tentative de meurtre ?

Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des rebondissements de cette affaire… Si rebondissements il y a !



Critique :



C’était la première fois que je lisais un polar de Donna Leon, alors que je m’étais juré depuis des années de m’y intéresser… Mais, chers Babelioniennes, chers Babeliomachins, vous savez ce que c’est : il y a tellement de livres à lire qu’on ne sait par lesquels commencer. Parti chez mes libraires préférés chercher une commande, j’ai vu « Minuit sur le canal San Boldo » et mes petits doigts boudinés s’en sont emparés pour le joindre aux livres que j’étais venus quérir…

Je ne regrette pas du tout cet achat puisqu’il m’a suffi de deux jours pour le lire de bout en bout. J’ai apprécié cette atmosphère vénitienne, vue du côté de ses habitants. Le commissaire Brunetti n’est pas un flic torturé, alcoolique, drogué, toujours prêt à dégainer le premier, et cela change des flics américains qui tuent d’abord et posent les questions ensuite. Un père de famille, heureux en ménage et adorant sa fille et son fils, voilà qui n’est pas courant dans les romans policiers, et ce n’est pas pour me déplaire.

C’est vrai que connaître les menus des plats préparés par sa tendre épouse peut se révéler lassant à la longue, et puis ce n’est guère commode quand on lit un livre de baver autant, on finit par mouiller les pages, ce qui n’est pas très hygiénique.

Par moments, les traductions me semblent quelque peu boiteuses mais pas au point de gâcher la lecture.

Ce qui m’ennuie, c’est que j’ai envie de lire d’autres Donna Leon et que la liste des ouvrages qui me titillent ne fait qu’augmenter ! Snif ! (Il y en a qui se lamentent vraiment pour n’importe quoi ! Des baffes ! Donnez-lui des baffes ! … Heu… « Lui », c’est « moi » ? …Aïe ! M’enfin !)

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Une enquête du commissaire Brunetti : Brunett..

Comme d'habitude, la nouvelle enquête du Commissaire Brunetti a été lue, voire littéralement dévorée, dès son acquisition.

Un véritable délice qui devrait ravir les bibliophiles éclairés, fréquentant assidûment les bibliothèques conservant les ouvrages anciens, rares, et, précieux.

Comme à chaque fois, Donna Leon en profite pour dénoncer un travers de la societé italienne (où n'importe où sur la planète).

Dans le cas présent, c'est le pillage, et plus particulièrement les ouvrages anciens, rares qui sont détruits afin de satisfaire l'égo de quelques collectionneurs ainsi que l'argent facile tout en envoyant une pique à l'encontre des bâteaux de croisières croisant dans la lagune.

Au travers du personnage récurrent de Brunetti, on retrouve l'amour que porte Donna Leon à la Sérenissime tout en se réconciliant avec la gente humaine. En effet, Brunetti ne change pas en vieillissant. Il reste le même.

Un polar à énigme, sans hémoglobine, comme je les aime.

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Les Joyaux du paradis

Ouvrir une malle scellée depuis trois cents ans et tenter de reconstituer le passé à travers les documents anciens, voilà la tâche à accomplir dans ce polar à saveur historique.



Dans un style tout à fait différent de ses œuvres précédentes, Donna Leon délaisse le commissaire Brunetti, la bonne bouffe et le vingt-et-unième siècle pour suivre à la trace les intrigues de cour, les compromis diplomatiques du Vatican et le sort des compositeurs lyriques.



Un régal pour les historiens amateurs, sur un air de musique baroque!

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Une enquête du commissaire Brunetti : Dissimu..

Revêche, acariâtre, pingre, méchante, insultante, Maria Battestini, vénitienne octogénaire, n'a pas laissé de malheureux autour d'elle en se faisant assassiner. Son médecin va s'éviter les pénibles visites hebdomadaires, sa nièce va récupérer son appartement et ses voisins vont retrouver la tranquillité. Pour le lieutenant Scarpa, l'affaire est simple et vite résolue. Maria Battestini a été assassinée par sa femme de ménage roumaine. D'ailleurs, elle a tenté de quitter le pays le jour même, a été retrouvée dans un train avec sur elle une forte somme d'argent et, si elle s'est tuée accidentellement en fuyant la police, ce n'est qu'une preuve de plus de sa culpabilité.

Pourtant, quand elle rentre de Londres où elle a passé trois semaines, la signora Gismondi ne croit pas à cette version des faits. Pour elle, Florie, la bonne roumaine, ne peut être coupable. Elle peut le prouver et est bien décidée à se faire entendre par la police. C'est finalement le commissaire Brunetti, frais et dispos après des vacances familiales en Irlande, qui saura entendre ce qu'elle a à dire et décidera de chercher un autre coupable.





Après une longue pause, me revoilà à Venise en compagnie de Guido Brunetti que j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir. Comme d'habitude, il enquête sur un service administratif -ici, le Service de la Commission Scolaire- et la corruption n'est jamais loin.

Malgré une victime antipathique à souhait, Brunetti entame son enquête sans a priori, bien décidé à arrêter le coupable quel qu'il soit. Pour cela, il peut compter sur l'aide de son fidèle Vianello qui s'initie peu à peu aux méthodes (douteuses) de la signora Elettra mais aussi sur les moments de pause que lui procurent ses enfants et sa femme Paola fine cuisinière.

Chaleur accablante, chantage, corruption, travail clandestin, avocate véreuse, Brunetti a fort à faire pour démêler les fils d'une enquête qui va le questionner sur les motivations d'un meurtre.

Le rythme est lent mais pas ennuyeux et c'est toujours un bonheur de se promener dans les ruelles étroites et sur les canaux de Venise. Une bonne enquête, un bon moment de lecture.
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Une enquête du commissaire Brunetti : La Peti..

Un Brunetti dans la douleur de la perte de sa mère, sa femme aimante et en révolte, l'ombre de ses enfants, la fainéantise de Pata, la chaleureuse présence de Vianello, un échange humain et "rare" avec un "carabiniere", Venise omniprésente, tous les ingrédients sont là, colonne vertébrale de cette nouvelle histoire.

Un prêtre dont on doute, un faux prêtre manipulateur, des roms (dont Donna Leon nous livre un portrait impitoyable), une émouvante petite victime qui hante Brunetti et tous les protagonistes, une famille bourgeoise fuyante et nous voilà pris dans les filets de l'histoire.

On mange, on boit, on prend le vaporetto, on rôde dans des quartiers vénitiens, on fuit l'envahissement touristique, on s'imprégne d'un lieu avec ses habitudes, ses faces cachées... On suit les méandres de la pensée de Brunetti, intenses au début, avec une fin qui, pour ma part, se fait un peu trop attendre. Impression de décrochage.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Le Don ..

Je ne me lasse pas de parcourir Venise en compagnie du commissaire Brunetti, mais même si je n’ai éprouvé aucun ennui à la lecture de ce énième roman, j’ai du mal à me souvenir du thème principal tant l’histoire traîne en longueur(même pas un beau crime)mais comme une reprise lente et difficile après la pandémie. Bref : ne pas prendre la parole de ses amies pour Evangile même quand on est commissaire.

La photo du Grand canal en couverture est irrésistible.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Mort en..

Un cadavre est retrouvé flottant dans un canal, tué à l'arme blanche. Les pièces de monnaie dans ses poches laissent supposer qu'il était américain.

Le vice questeur craint pour l'image de marque de Venise, que ce crime ne ternisse la renommée de la Sérénissime, effraie les touristes, brouille l'entente entre l'Italie et les forces américaines sur place. Bref, Patta tremble comme toujours.

Brunetti est plus posé, ne veut surtout pas tomber dans le piège des conclusions hâtives, avec son flegme vénitien (qui se rapproche par tant d'aspects à l'anglais) il va enquêter sur l'identité de la victime et remonter petit à petit le fil de l'intrigue et surtout les ramifications d'une histoire sordide.

J'ai beaucoup aimé le réalisme de cette enquête, Brunetti m'est de plus en plus sympathique et j'apprécie son tempérament, son empathie.

Je ne connais pas la série télévisée tirée de ces romans, il faudrait que je tente !

Rendez-vous le mois prochain pour une nouvelle lecture commune avec Zazaboum ;)
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Une enquête du commissaire Brunetti : Les mas..

Il y avait fort longtemps que je n’avais pas relu de Donna Leon, j’ai pourtant été accro aux premières enquêtes du Commissaire Brunetti.

On retrouve ici le charme de ce qui a fait le succès de cette série. Venise bien sûr, la beauté de la cité des doges n’est plus à démontrer. On aime si promener et si perdre avec nos enquêteurs. Il règne aussi dans les enquêtes de Brunetti un parfum de cuisine italienne, on apprécie ses saveurs, on salive en tentant d’en percevoir les senteurs, les parfums. Et puis on n’oublie pas non plus le charme de notre policier, sa personnalité attachante, on aime aussi son opiniâtreté. J’ai apprécié aussi le découvrir face à une nouvelle collègue, Claudia Griffoni, une femme venue du sud, une napolitaine. On perçoit ici nettement les tiraillements qu’ils existent réellement entre italien du nord et italien du Sud. Même Guido Brunetti a des préjugés, entre vénitiens et napolitains, l’entente cordiale n’a jamais été de mise, c’est même l’inverse, à Venise le raffinement, à Naples la grossièreté… C’est presque aussi basique que cela, et on perçoit tout au long de cette enquête l’animosité entre les deux peuples, le racisme ordinaire d’une Italie divisée.

Surtout qu’ici, on prend le temps, on aime suivre Guido qui déambule dans sa ville natale pour y recueillir de précieux témoignage. On travaille à l’ancienne. Moi ce que j’aime chez Donna Leon c’est que La Sérénissime est aussi importante que l’intrigue. Vous savez un peu comme dans un bon Maigret, quand l’atmosphère du lieu, le caractère des gens et l’humeur de notre flic rentre en compte dans la façon de mener son enquête.

C’est simple en relisant ce trentième Brunetti j’ai encore plus vu les similitudes entre le policier français et le flic italien Et oui leurs techniques d’investigations sont essentiellement basées sur la compréhension de la personnalité des différents protagonistes et bien entendu sur leurs interactions.

Comme Maigret, Brunetti aime la bonne chair, comme lui aussi il forme un couple uni avec sa femme, même si Paula a plus d’influence sur Guido que madame Maigret sur Jules.

De plus tous les deux ont un flair infaillible et ils se laissent bien souvent guider par leur instinct manifeste.

Avec Brunetti, on va se mêler de la vie des gens, on va tranquillement intégrer le cercle des suspects, on va tenter de comprendre leur mentalité. Et s’il donne l’impression de ne pas progresser, il marque tranquillement son territoire… Ainsi on va déambuler, flâner même parfois…jusqu’à que l’affaire nous saute aux yeux et que nos policiers italiens mènent à bien cette sale affaire. Car à Venise, derrière le décor de carte postale règnent la corruption, le crime, et comme partout dans le monde des hommes prostituent des jeunes femmes, les trafics vont bon train et la nature humaine n’est pas très reluisante.

Et c’est avec, comme à son habitude que Donna Leon nous fait découvrir tout cela. Et c’est vrai que j’aime sa subtilité à nous faire entrevoir l’envers du décor.

Pour vous amis lecteurs, qui n’êtes pas forcément familiers avec l’univers de notre autrice, si même vous ne connais pas du tout Brunetti, pas de panique, sachez qu’il est toujours plaisant de faire une incursion dans un polar de Donna Leon. Et cette trentième enquête en est la meilleure des preuves.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Le prix..

Tout commence en automne avec un accident de camion spectaculaire, glissages en montagne, plongée dans le ravin et découverte d’un chargement… spécial. L’affaire aura un lien avec les meurtres de notables que le commissaire Brunetti devra résoudre au début de l’hiver.



C’est la quatrième enquête du commissaire Brunetti que je lis et dans celle-ci, la ville n’a pas vraiment un rôle particulier. Pas de quartier mis en avant dans l’enquête (et il n’est pas question de quartiers mal famés, comme l’évoque la quatrième de couverture) mais plutôt la haute bourgeoisie d’affaires vénitienne, des avocats, des experts-comptables qui m’ont fait penser à la haute société victorienne décrite par Anne Perry dans ses romans : belle façade respectable et coulisses sordides, immondes.



Pas de quartier spécial donc, mais Brunetti rencontre quand même la soeur de la signora Elettra (la secrétaire « magique » du vice-questeur Patta) au café Florian, rien de moins. Pas de scène pittoresque avec Patta, qui se contente de cultiver envers et contre tout les apparences du commissariat. (Heureusement qu’il y a maintenant la brillante Elettra, dont les ressources et la créativité flirtent toujours avec les limites.) Et pas de bonne recette cuisinée chez les Brunetti, même si les conversations avec sa femme Paola et sa fille Chiara sont passionnantes et aident le commissaire à résoudre l’enquête.



Ce n’est peut-être pas le plus palpitant épisode de la série, donc, mais il a bien rempli son office de « divertissement ». A la fin, Brunetti est confronté à une disparition de preuves qui a sûrement dû le mettre dans une rage folle (plus qu’un règlement « à l’italienne » ou plutôt d’une certaine frange au pouvoir), qui renforcera sûrement son sens de la justice et de l’honnêteté dans les romans suivants.
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Une enquête du commissaire Brunetti : La tent..

A moins que je ne me trompe, c'est la vingt-huitième enquête du Commissaire Guido Brunetti. Je l'ai lue avec toujours autant de plaisir, mais sans désormais l'attrait de la nouveauté. Qu'importe car avec Donna Leon, tout est question d'ambiance. Un peu déçue tout de même par comparaison avec le dernier opus, plus fouillé à mon goût ...

On retrouve donc une nouvelle fois l'équipe de choc du commissaire : son adjoint et ami Vianello, la ravissante commissaire Claudia Griffoni, sans oublier la virtuose des fichiers, la signorina Elettra. Rien de bien nouveau le long des canaux de la Sérénissime, en cet automne où le lieutenant Scarpa tente toujours de dézinguer Guido et Elettra, pour le compte du vice-questeur Patta.

L'affaire en cause est l'agression violente d'un expert-comptable, laissé pour mort au pied des marches d'un pont proche de son domicile. Et il se trouve que dans les jours précédents, son épouse, professeure à l'université et donc collègue De Paola, est venue voir le commissaire Brunetti pour lui demander de surveiller les abords du lycée de son fils, soupçonnant un trafic de drogue.

Brunetti commence son enquête et fait travailler ses indics. Il ne trouve rien de probant … L'homme est dans le coma, sans doute pour longtemps. Brunetti va naturellement commencer par s'intéresser à la victime, en quoi ses activités auraient pu lui occasionner des ennemis, dévider la pelote ...

Comme dans chacun des livres de la série, l'auteur s'attache à dénoncer un scandale ou une pratique illicite gangrénant le système public italien. Et elle a de quoi faire. Ici, il s'agit ici d'une escroquerie particulièrement complexe, et Brunetti va longtemps patauger avant de pouvoir en démêler les fils.

Pourquoi pense-t-il un instant au pardon ? Les escrocs sont-ils plus ou moins coupables selon les victimes auxquelles ils s'attaquent ? Comment interpréter le principe de nécessité ? Comment et à quels signes peut-on déduire qu'une personne ment ou dit la vérité ?

Une nouvelle démonstration de la complexité de résolution d'une affaire criminelle, souvent totalement différente des premières constatations ou des idées préconçues que peuvent en avoir les policiers même les plus aguerris.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Une enquête du commissaire Brunetti : Minuit ..

Invitée à diner chez ses beaux–parents, une des invitées, la comtesse Lando-Continui demande à Brunetti de rouvrir une enquête sur l’accident de sa petite-fille survenu quinze ans plus tôt ; elle voudrait connaitre la vérité avant de mourir. Ce qui semblait un simple accident va se révéler plus compliqué qu'il n'y paraît. Brunetti et sa collègue la commissaire Claudia Griffoni qui va s'impliquer personnellement auprès de la jeune fille Manuella, fut violée et jetée dans les canaux de Venise. Par chance un ivrogne qui se trouvait à proximité plongea et la ramena sur la rive. Arriveront-ils à rattraper le violeur qui a fait perdre ses espoirs, ses rêves, et surtout sa progression mentale à Manuella. Elle est devenue une jolie jeune femme de trente ans mais par son comportement ressemble à un enfant de sept ans.





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Une enquête du commissaire Brunetti : Minuit ..

Le dernier Donna Leon en date reprend tous les ingrédients d’un épisode du commissaire Brunetti : une enquête longue, avec pas mal de temps morts, ponctuée de l’assistance de ses alliés de la questure de Venise, et du soutien de sa petite famille, bon repas italiens concoctés par son épouse Paola en prime.



Bref, un univers bien balisé arrivé au vingt-cinquième tome… Pour autant, sans être une grande réussite, cet opus se laisse lire facilement. Ceux qui connaissent la série aimeront en particulier ce retour aux classiques affrontements verbaux entre le vice questeur Patta, imbu de lui-même, et le malin commissaire, aidé comme toujours de la charmante secrétaire Elettra.



L’intrigue en elle-même tourne autour d’un tragique accident qui a conduit une jeune fille pleine de vie, issue de l’aristocratie vénitienne, à tomber dans un canal il y a une quinzaine d’année et à en ressortir fortement limitée dans son évolution intellectuelle. Était-ce juste un accident ou d’autres responsabilités sont-elles à rechercher ? C’est justement ce que la grand-mère de la gamine, la comtesse Lando-Cortinui, souhaite savoir en ses vieux jours. Elle use de ses relations pour amener Brunetti à rouvrir l’enquête.



Laquelle avance à petit trot (comme bien souvent avec Donna Leon) et se laisse deviner. Brunetti recevra l’utile soutien de sa collègue Claudia Griffoni, qui prend une place de plus grande de ces récits.



Sans être un excellent Brunetti, cela reste fort plaisant et en tous cas bien supérieurs aux dernières productions de l’écrivaine américaine, fan de Venise.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Le garçon..

Il ne se passe rien. Brunetti doit enquêter sur une possible infraction qui menacerait la bru du vice-questeur Patta. Affaire réglée en dix minutes. Alors, à la demande de sa femme, il s'intéresse au cas d'un pauvre sourd-muet, employé dans le pressing où la famille Brunetti porte son linge. Le garçon, qui semble s'être suicidé, n'avait aucune existence civile. Accompagné d'une jeune assistante napolitaine (Viannello est vexé et le laisse seul sur cette affaire) , Brunetti enquête, parcourt Venise, se heurte au silence de tous ceux qu'il interroge. Il déjeune chez lui, rentre tôt, écoute les discours écolos de sa femme et de sa fille, boit distraitement son verre de vin. Les employés de la police municipale continuent à vivre leurs petits problème, la signorina Elettra s'aide maintenant des deux mains pour se relever et n'a plus de fleurs dans son bureau. L'automne commence à Venise, la première pluie torrentielle arrive à la fin de l'histoire, trois vendeurs tamouls apparaissent, dont Brunetti "se demandait souvent s'ils étaient lyophilisés et revenaient à la vie à la première goutte d'eau, les mains pleines de parapluies à 5 euros". Le train-train de Venise et de sa police, le charme d'une histoire lente et presque sans enjeux, le long des canaux et des ruelles. La conclusion arrive par hasard : une histoire sordide, mesquine et triste. Un livre auquel j'ai mis la note maximale parce qu'il est presque complètement épuré, sans suspens, un peu lent, un peu mélancolique, comme la fin de la belle saison à Venise, comme la fin de la belle saison de la signorina Elettra. Une sonate d'automne.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Mort en..

Un noyé repêché dans l'un des canaux de Venise est identifié comme étant un jeune Sergent de l'armée américaine. Le jeune homme était en poste à Vicenza, où se trouve une importante base militaire US. D'après les premiers éléments de l'enquête, il semble que sa mort soit le résultat d'un vol ayant mal tourné...



Mais cette explication ne satisfait pas le commissaire Brunetti, chargé de l'enquête. Il se rend plusieurs fois à Vicenza, visite l'appartement du mort, et se rend compte du mystère qui entourait la vie du Sergent Foster.



Entre-temps, un cambriolage a eu lieu dans l'un des magnifiques palazzo de la ville. Cette enquête est également confiée à Brunetti, qui, là aussi, se pose de nombreuses questions. La victime, un riche homme d'affaires milanais, lui paraît étrangement suspect.



Brunetti finit par trouver un lien entre ces deux enquêtes. Mais, dans le cours de ses recherches, il s'intéresse à de nombreux personnages haut-placés, ce qui ne plaît pas à son supérieur...





Cette enquête du commissaire Brunetti était très intéressante à lire. En se lançant dans une intrigue mêlant de nombreux problèmes très actuels Donna Leon parvient à nous tenir en haleine jusqu'à la dernière page.



Mais malgré le suspense qui sous-tend tout le roman, c'est finalement une ambiance très relaxante qui se dégage surtout de la façon de travailler du commissaire Brunetti. D'après les descriptions de l'auteur, le couple Brunetti et leurs deux enfants vivent de façon assez sereine dans un magnifique appartement aménagé dans les derniers étages d'un ancien palazzo. Rien que l'environnement de leur vie familiale, donc, donne une impression d'élégance discrète et de calme patricien tout à fait délicieux. Ajoutez à cela les talents culinaires de Paola, et vous aurez compris que ce qui fait le charme de ce livre, ce sont surtout les milliers de petits détails que l'auteur nous livre à propos de la vie quotidienne des personnages principaux.



Cette façon de vivre, Brunetti donne l'impression de la transposer dans son domaine professionnel. Malgré les nombreux rebondissements de l'histoire, le commissaire semble prendre son temps pour résoudre les problèmes qui se posent. Et sa méthode toute personnelle paraît d'ailleurs tout aussi efficace que celle des enquêteurs qui s'agitent en tous sens puisque, finalement, le dénouement se révèle tel qu'il l'a imaginé...
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Une enquête du commissaire Brunetti : Mortes-..

Le commissaire Brunetti, le sergent Vianello et le pilote Bossuan ont été appelés à Pellestrina, petit village de pêcheurs situé à quelques kilomètres de Venise car suite à l'incendie d'un bateau : le Squallus les gardes fluviaux ont découverts 2 cadavres !

Il s'agit de Giulio et son fils Marco Bottin, pêcheurs de palourdes qui d'après l'autopsie ont été lardés de coups de couteau. Mais dans ce village , les insulaires sont méfiants, rivalisent entre eux pour la pêche aux palourdes et sont prêts à tout pour attraper, retourner, détruire les lits des naissains et, Brunetti pour tromper leur méfiance a l'idée d'envoyer la secrétaire de la questure Elettra Zarzi qui a une cousine sur l'île pour espionner et obtenir des renseignements, il décide aussi de faire engager le policier Pucetti en qualité de serveur dans un bar ! Ses principaux suspects sont : Sandro Scarpa, Giacomini et la signora Follini qui est une ancienne prostituée, droguée qui tient un bar au village mais..... cette dernière est retrouvée noyée, assassinée avec les yeux arrachés !

Les mortes-eaux sont un cycle de la marée de faible amplitude et pourtant .. Brunetti, Vianello et Bossuan vont devoir affronter une tempête énorme pour sauver Elettra qui est partie en bateau avec le beau Carlo dont elle est tombée amoureuse et le redoutable zio Vittorio ! Inutile de décrire la violence des lames qui vont mettre la vie du commissaire et celle de Bossuan en danger car tout va se jouer à bord du bateau de Spadini !

Donna Leon nous présente un polar simple avec l'ambiance idyllique de îles de la lagune de Venise et, surtout un drame marin surprenant dans une Adriatique qui sous l'effet de " la bora " transforme la fin du récit en naufrage !

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Une enquête du commissaire Brunetti : Les mas..

Donna Leon fait partie de ces autrices reconnues du polar que je n’avais pas eu l’occasion de découvrir. Comme j’ai la fâcheuse habitude de commencer les séries policières en plein milieu (on me le reproche parfois), j’ai décidé cette fois-ci de pousser le bouchon encore plus loin en abordant la série du Commissaire Brunetti par le 30ème épisode !



Heureusement, cet opus peut se lire indépendamment et je n’ai connu aucun obstacle à ma bonne compréhension. J’ai enfin fait la connaissance du célèbre agent vénitien. Ce héros épicurien, obstiné et amusant m’est apparu assez sympathique. Il mène ses investigations en interrogeant l’ensemble des protagonistes et pour ce faire, il utilise tous les moyens même les plus originaux. Sa perspicacité lui permet de dégoter les indices et ainsi il peut dénouer les nœuds de la vérité.



Mais le véritable personnage principal de ce roman est Venise elle-même. Au fil de l’affaire, l’autrice nous balade à travers des ruelles de la ville et nous fait visiter les lieux emblématiques. Le lecteur vit par procuration le quotidien de cette métropole au fonctionnement si singulier. Grâce aux relations de Brunetti, on entre aussi dans les sphères secrètes de la société vénitienne. Il est intéressant de comprendre leur histoire et leur façon de penser pour mieux appréhender leur mode de vie.



« Les masques éphémères » est un polar des plus classiques, accessible et agréable à lire. Si vous recherchez une enquête policière sans violence, sans tension excessive, sans surenchère, vous êtes au bon endroit. Le succès de Donna Leon s’explique donc aisément par cette maîtrise de la narration et par la fascination que déclenche l’énigmatique Cité des Doges.



Quant à moi, je me laisserai surement tenter par une autre des aventures du commissaire et de son équipe attachante. Et un nouveau voyage sur les canaux, ça ne se refuse pas !
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Une enquête du commissaire Brunetti : Péchés mort..

Le printemps commence à faire son apparition à Venise mais Maria Testa, jeune religieuse fraîchement défroquée, vient confier des faits bien noirs au commissaire Brunetti : elle s’est sentie obligée de quitter l’ordre de la Sainte-Croix suite aux réactions de ses supérieurs face à ses observations autour des personnes âgées qu’elle soignait. Brunetti est d’autant plus sensible à ces observations que sa propre mère vit dans une résidence pour personnes âgées gérée par la Sainte-Croix. En outre, à la maison, les notes de sa fille Chiara en religion sont catastrophiques mais Chiara ne veut pas en expliquer clairement les raisons. Elle renforce ainsi le point de vue de Paola, sa mère, qui a accepté à contrecoeur que ses enfants reçoivent une éducation religieuse.



Avec son fidèle sergent Vianello, Brunetti va enquêter auprès des familles des personnes décédées en maison de repos mais il ne découvrira d’abord rien de probant. C’est en demandant l’avis de ses beaux-parents qu’il fait connaissance de membres éminents de l’ordre de la Sainte-Croix et qu’il apprend l’existence de l’Opera Pia, une organisation catholique (ou plutôt pas très catholique) soutenue par le Vatican.



Les intuitions de Brunetti vont être mises à rude épreuve lors de cette enquête et lui-même va payer de sa personne face à des ennemis au pouvoir glaçant. Ce n’est pas l’enquête la plus palpitante du commissaire vénitien mais elle pointe du doigt les dérives malheureuses d’une certaine frange de l’Eglise catholique et elle creuse davantage s’il en était besoin les qualités psychologiques de Brunetti. Et heureusement, les pointes d’humour allègent la gravité des thèmes du roman.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Entre d..

Brett Lynch, spécialiste des céramiques chinoises, est sévèrement passée à tabac dans son appartement de Venise. On la menace de pire encore si elle rend visite à Semenzato, le directeur du musée du Palais des doges où a eu lieu une immense exposition consacrée aux céramiques chinoises anciennes un an auparavant. Même si ce n’est pas de sa compétence, Brunetti s’intéresse déjà à l’agression dont a été victime Brett, à la fois par amitié et parce que le maire de Venise a sommé le vice-questeur Patta de tout faire pour cette bienfaitrice de la ville. C’est ainsi qu’il apprend que certaines des pièces de l’expo retournées en Chine étaient des faux et que l’assistante de Brett à Xi’an est morte dans un bizarre accident sur le chantier de fouilles. Brett se sent totalement responsable, à la fois parce que sa carrière est menacée et parce qu’en réalité, elle a délégué le retour des céramiques pour passer plus de temps avec sa compagne, la soprano Flavia Petrelli. Et voilà que le directeur du musée est retrouvé assassiné, conduisant Brunetti dans le monde des collectionneurs et des antiquaires plus que mordus d’oeuvres d’art.



J’ai apprécié cette enquête pour plusieurs raisons : le monde de l’art, le monde très pointu des spécialistes des céramiques chinoises, la fabrication des faux, les coups tordus auxquels sont prêts les collectionneurs, tout le contexte était intéressant et évoquait une fois de plus les petits ou grands arrangements avec la loi typiques de certains Italiens en général, de certains Vénitiens en particulier. L’amitié de Brunetti pour Brett Lynch, la relation complexe que Brett et la diva Flavia entretiennent constituaient de bons ressorts psychologiques. Evidemment, au bureau, Patta est égal à lui-même et la signorina Ellettra déploie ses talents « cachés » pour aider Brunetti dans son enquête (j’adore comme il cache bien son ébahissement derrière ses bonnes manières). Quant à Venise, nous la découvrons en hiver, sous une pluie battante et le phénomène de l’acqua alta donne un final palpitant et même angoissant à cette enquête rondement menée.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Une enquête du commissaire Brunetti : Quand u..

Nous retrouvons le commissaire Brunetti. pour ceux qui l'apprécient, il n'a pas changé.

Il se cherche de la lecture. ou plutôt de la re-lecture. pourquoi pas une tragédie grecque...Les Troyennes, ce n'est pas trop dur. Mais il se met à penser qu'au moment où il lit, sur des plages de la Méditerranée, les mêmes, ou d'autres, des femmes sont là ; elles ont perdu leur mari, peut être leurs enfants dans des guerres ; elles attendent pour partir...vers où ? Avons nous donc si peu progressé en 2500 ans ?

A la Questure, les temps sont calmes. Brunetti déblaie la paperasse qui s'est accumulée et essaie d'échapper aux affaires de bagagistes. D'autres bagagistes (ou les mêmes, sortant de prison) ont été pris avec bijoux, vêtements de luxe déclarés volés à l'aéroport.

C'est son beau père, le comte Falier qui va lui confier du travail.

Il s'inquiète pour son plus viel ami, un noble espagnol avec lequel il était en pension en Suisse.

Le vieux monsieur, homosexuel sans enfant, fâché avec la plus grande partie de sa famille a décidé d'adopter son jeune amant.

Et tous ses proches sont persuadés que ce n'est pas une bonne idée. Brunetti pourrait-il faire des recherches sur l'affaire ?

Le commissaire commence par refuser. Cela le dérange de fouiller dans la vie de quelqu'un qu'il a toujours connu, qui est le parrain de sa femme Paola et que ses enfants adorent.

Il finit par accepter.

Mais le vieux monsieur meurt, est enterré en Espagne.

Une de ses amies, venue à Venise pour organiser une cérémonie à sa mémoire est étranglée. Par qui ? On a bien une idée. Comment et surtout pourquoi, c'est ce qu'il va falloir déterminer...

Pas de chapitres haletants dans ce livre, comme d'habitude..

Des réflexions sur la famille, la filiation...Que transmet-on avec son héritage : un nom, un titre de noblesse...Des biens. Ce que souhaite surtout Gonzalo, c'est semble-t-il transmettre sa fabuleuse collection d'oeuvres d'art à quelqu'un qui les appréciera comme lui, qui ne téléphonera pas à la salle des ventes à peine son cercueil refermé. C'est exactement ce qui va se passer, pensent ses amis

Et Brunetti de réfléchir à sa propre famille : à la mort de sa mère, quand ils ont partagé ses "biens" avec son frère, il lui est revenu un peu plus de 700 Euros. Et Paola et ses enfants seront immensément riches à la mort du comte et de la comtesse Fallier...

Un événement extraordinaire, dans ce livre, cependant : la signora Elettra part en vacances ! Il faudra se débrouiller sans elle !
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