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Critiques de Donna Leon (1103)
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Les Joyaux du paradis

Je dois d’abord avouer que, quand j’ai entamé ce roman de l’auteur Donna Leon, je croyais lire une énième aventure du commissaire Brunetti. Les derniers tomes de cette série m’avaient habitué à de longues mises en scènes où une victime potentielle subit un préjudice et où l’inspecteur ne faisait son apparition que passé cinquante pages, voire plus. J’étais donc un peu surpris, passé cent pages, de constater que Brunetti était encore absent. J’ai fini par comprendre que Les joyaux du paradis est un roman à part.



Pour le résumer, quand deux malles ayant appartenu à un illustre ancêtre musicien sont retrouvées, deux cousins, deux héritiers cupides font appel à un organisme pour déterminer la valeur du trésor. Et peut-être la préséance de l’un des deux hommes sur l’héritage. C’est alors qu’entre en scène Caterina Pellegrini, musicologue. Pendant près d’un mois, elle épeluche le contenu des malle, reconstituant le parcours d’Agostino Steffani trois siècles plus tôt. Musicien et compositeur, oui, mais aussi et surtout abbé et diplomate à l’époque de la Contre-Réforme, ayant voyagé en Allemagne et correspondant avec des personnages important.



Cette partie de l’intrigue a attiré ma curiosité, elle avait tout pour me plaire : j’adore l’histoire et la musique. Malheureusement, l’intrigue principale, celle Caterina Pellegrini, à notre époque, laissait un peu à désirer. Pourtant, l’auteure réussit à bien nous la décrire, physiquement et psychologiquement, pareillement pour sa famille (elle communique régulièrement avec une de ses sœurs, peut-être un peu trop) et son parcours, ses aspirations aussi. Mais, malgré tout cela, je ne ressentais rien à son endroit.



Et peut-être l’auteure en était-elle consciente. J’avais l’impression que c’était la raison pour laquelle elle essayait d’y palier en y ajoutant amour et suspence. Mais le début de romance avec Andrea Moretti ne colle pas vraiment. Ses courriels espionnés et la filature dont elle semble faire l’objet ne réussissent pas à rendre son aventure plus palpitante ni inquiétante. Quand elle sort l’Opus Dei, je décroche. Décidément, rien ne lève.



Éventuellement, ce désintérêt à l’endroit de Caterina Pellegrini s’est transposé à l’histoire d’Agostino Steffani. Sa passion pour la musique semble avoir disparu, son travail de diplomate a connu des ratés, je n’avais pas l’impression de le cerner du tout. Ni de comprendre pourquoi on faisait toute une histoire avec ses malles.



Finalement, c’est symptomathique du roman en entier : une intrigue qui n’en est pas vraiment une et qu’on essaie de rendre intéressante, de combler avec des trucs de débutants qui ne fonctionnent pas. Dommage…
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Une enquête du commissaire Brunetti : Brunett..

Donna Leon, écrivaine américaine qui vit depuis de longues années à Venise, nous offre avec « Brunetti entre les lignes » un beau voyage dans la cité vénitienne. Elle nous fait pénétrer dans le monde des livres anciens et du milieu des bibliophiles.



Le commissaire Guido Brunnetti est appelé à la bibliothèque Merula. Quelqu'un a volé de très anciens livres et arraché des pages dans d'autres volumes.

Avec l'aide de son assistant, l'ispettore Vianello et de la Signora Elettra la secrétaire du Vice-Questore Patta, Brunnetti enquête dans le monde des collectionneurs et du marché des livres anciens et rares.



J'ai beaucoup de mal à juger ce roman. L'intrigue est simple, le monde des livres est bien décrit. Mais le récit fini tellement brusquement qu'on se demande s'il est fini. On retiendra surtout du roman l'univers vénitien. Donna Leon utilise sa connaissance de cette ville pour nous faire une description parfaite de la vie à Venise, dès le début on se sent dans la cité des Doges.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Les mas..

Au Campo Santa Margherita, un doux soir d’été, deux étudiantes américaines partent en balade dans la lagune avec deux beaux Vénitiens et sont grièvement blessées dans un accident de bateau.



L’incident semble anodin, mais la curiosité du commissaire Guido Brunetti est piquée par le comportement des garçons, qui ont abandonné les victimes à l’entrée de l’hôpital. Le commissaire en est certain, ces deux suspects ont un secret à protéger.

Aidé par sa collègue Claudia Griffoni, Brunetti découvre un vaste réseau de corruption où des bateliers véreux sont impliqués dans un sinistre trafic nocturne. Brunetti va devoir travailler de pair avec la Guardia Costiera en sillonnant les canaux sombres et sinueux de la ville pour faire éclater cette affaire au grand jour.



Les masques éphémères est la 30ème enquête du commissaire Brunetti, le héros des romans de Donna Leon !



Pour celles et ceux qui auraient peur de prendre le train en marche, Pas de panique, les masques éphémères est le tome parfait pour (re)découvrir Donna Leon..



Alors, si vous avez envie de vous évader à Venise et de découvrir l'univers de Donna Leon, assurément, ce roman est fait pour vous
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Une enquête du commissaire Brunetti : Mort à la..

Ah, quel bonheur ! La Traviata ! La Traviata dirigée par l’immenses Wellauer, le célébrissime chef d'orchestre allemand, le dernier des géants ! Et la soprano, Flavia Petrelli ! Et le tout à la Fenice ! A Venise ! Quel régal, mes amis ! Quel régal ! … Bizarre, cet entracte ! Pourquoi s’éternise-t-il ? … Ah, ben, ça alors ! Ce n’est pas Wellauer qui reprend les rênes de l’orchestre ? … Mais que se passe-t-il ?



Critique :



Première enquête du commissaire Guido Brunetti, « Mort à la Fenice » nous permet de nous familiariser avec la personne de ce sympathique policier aux méthodes d’investigation douces, de sa belle épouse, de son fils et de sa fille… Et de sa très aristocratique belle-famille, très riche et ô combien influente. Mais il y a un personnage qui va devenir incontournable, et quel personnage ! Venise ! Venise vue de l’intérieur ! Venise vue par les yeux d’une Américaine qui semble être devenue aussi Vénitienne que peut l’être une dame née sur place. Donna Leon semble connaître la ville et ses habitants sur le bout des doigts. Pas mal pour Américaine !



Et l’intrigue ? Me demanderez-vous. Intéressante. Un immense chef d’orchestre allemand trouvé mort, empoisonné dans sa loge pendant l’entracte… Voilà de quoi donner des cauchemars à la police italienne. Vite ! Vite ! Il faut trouver le coupable ! Le coupable ? Vraiment ? Et si c’était une coupable ? Ce n’est pas pour dire, mais la Flavia Petrelli, elle a un sacré caractère et sa relation avec Wellauer était loin d’être au beau-fixe. C’est que Wellauer était très conservateur et que les mœurs de cette Petrelli qui préfère les femmes aux hommes sont contre nature, n’est-ce pas ? Et frau Wellauer, bien plus jeune que son mari… Mais ne soyons pas sexistes ! Le metteur en scène n’a guère apprécié ses entrevues avec le grand chef d’orchestre qui lui a refusé un rôle pour son ami… N’oublions pas que même si Wellauer est passé au travers de la campagne de dénazification, il était tout de même très proche des sommités du 3e Reich… Se pourrait-il qu’il s’agisse d’une vengeance dont la cause remonterait des décennies en arrière ? Ah, oui, Wellauer était aussi un « homme à femmes » … Et si c’était une de ses amantes déçues ?



Ce ne sont là que quelques pistes pour Brunetti… Mais il n’a guère le temps de s’éterniser, son supérieur, Patta, un sublime abruti, le presse de remettre son rapport…



Je n’ai pas été particulièrement enthousiasmé par la lecture de ce roman. Pas non plus de quoi le jeter aux flammes… L’intrigue me semblait intéressante, mais le traitement est longuet.

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Une enquête du commissaire Brunetti : La tent..

Un autre roman de Leon, une ballade à Venise qui ne passera pas à l’histoire.



Il serait sans doute bien agréable de se promener aujourd’hui dans une Venise presque désertée, traverser le pont du Rialto librement, sans devoir se frayer un passage à travers la foule des visiteurs. Mais c’est dans la Venise d’avant les confinements que nous amène Brunetti.



Un point de départ intrigant, avec une femme qui vient demander de l’aide pour son fils adolescent qui semble consommer de la drogue dans son chic lycée privé et quelques jours plus tard, le père du garçon est trouvé mourant au pied d’un pont.



L’enquête commence, avec ses hypothèses à vérifier, avec une signora Elletra toujours aussi efficace et un questeur qui est inexplicablement devenu presque gentil. On zigzague à travers la ville à pied ou on prend le vaporetto, on rassemble les morceaux de puzzle pour créer une image cohérente.



Un polar dont on tourne les pages avec plaisir mais on reste un peu sur notre faim quand on s’attend à mieux. Ce n’est pas le meilleur point de départ pour un lecteur qui ne connaîtrait pas la série et une petite déception pour les fans qui retrouvent un vieil ami qui semble avoir perdu sa vigueur. Ciao Brunetti ! En espérant que tu seras plus en forme la prochaine fois!

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Une enquête du commissaire Brunetti : De sang..

Donna Leon s'intéresse encore une fois aux laissés pour compte de la société italienne. Au cas présent il s'agit de ces groupes d'immigrés clandestins qui abordent les touristes aux abords de la place Saint-Marc pour tenter de leur vendre d'inévitables souvenirs et contrefaçons de marques.

Le meurtre d'un jeune africain, non identifié et non identifiable, exécuté de manière très professionnelle, pousse Brunetti à vouloir en savoir plus. Intérêt accru par son dessaisissement par Patta. Le vice-questeur répond ainsi à des intérêts « supérieurs ». Qu'en est-il ? Que transportait ce jeune homme ?

Brunetti se débat encore une fois avec sa hiérarchie, et avec sa famille qui ne comprend pas vraiment son intérêt à rechercher la vérité sur la mort d'un clandestin. Comme d'habitude aussi, il ne faudra pas trop compter sur une fin morale...
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Une enquête du commissaire Brunetti : Un véniti..

Cette troisième enquête du commissaire Brunetti se déroule en plein mois d’août, sous une canicule particulièrement accablante (et pas question pour lui de travailler en tenue légère comme les touristes, nombreux et envahissants malgré la chaleur). C’es dehors de Venise, à Mestre, dans un terrain vague proche des lieux fréquentés par les prostitués, que l’on trouve le corps d’un homme, apparemment un travesti, en robes et talons aiguilles rouges, le visage massacré. L’identification prend du temps et apparemment, l’homme n’est pas du tout un travesti et encore moins un prostitué, mais bien un banquier tout à fait respectable. Ou pas ? Les recherches minutieuses de Brunetti et de ses collaborateurs mettront au jour une magouille financière cachée sous une soi-disant Lega della Moralità.



L’équipe de Brunetti évolue au cours de ce troisième épisode : elle ne sortira hélas pas indemne de cette enquête mais un nouveau personnage apparaît, la Signorina Ellettra, secrétaire du vice-questeur Patta, j’ai cru comprendre qu’on va la retrouver dans les numéros suivants suivants, cette jeune femme élégante, intelligente et un poil insoumise. A propos de Patta, celui-ci se retrouve dans une position conjugale délicate (je ne vous en dis pas plus, c’est assez croquignolet). Croyez-vous que Brunetti va en profiter pour écraser son supérieur ? Non, évidemment, et c’est cette classe, cette élégance, physique et morale, que j’apprécie tant chez Guido Brunetti. Je n’ai lu que trois enquêtes jusqu’à présent mais j’aime déjà très fort ce personnage, tout autant que saliver devant les plats concoctés par Paola, son épouse, ou par l’un ou l’autre personnage secondaire et bien sûr continuer à découvrir Venise au fil des saisons : ici, en plein « Ferragosto », ce n’est pas la plus agréable à vivre dans la Sérénissime mais l’évasion du voyage est bien présente et les évocations très sensorielles de Donna Leon – ainsi que son humour – se savourent avec grand plaisir.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Deux ve..

Ce vingtième chapitre des aventures du commissaire Brunetti n’est certainement pas le meilleur. L’intrigue est légère, mais la description de Venise et de la vie vénitienne est toujours aussi agréable.



Après la découverte du corps d’une femme décédée chez elle, Brunetti, son collègue Vianello et la Signorina Elletra essaient de comprendre si la mort de cette femme qui fournissait un hébergement provisoire pour les victimes de violences conjugales est une mort pour causes naturelles. Quel rapport il y a entre cette femme, la mort de cette riche héritière qui a laissé sa fortune à son avocat et cet ancien employé de l’hôpital ? L'enquête devient l'un des cas les plus subtils et les plus nuancés de la longue carrière de Brunetti. Il est confronté à des dilemmes juridiques, morales et éthiques.



La série des Brunetti c’est tout d’abord une aventure policière, une énigme que Guido résoudra à la fin. Il nous fera parcourir toutes les procédures policières et tous les cheminements de sa pensée. Ensuite c’est le commissaire Brunetti. Il y a toujours une pointe d’humour chez lui. Sa famille, Paola et leurs enfants, fait partie intégrante des romans. Bourgeois et intellectuels ce sont des gens simples et attachants.

Mais la force de cette série est Venise et l’Italie, on sent que Donna Leon maîtrise parfaitement son sujet. La tension entre le nord et le sud, celle entre l’église et l’État, la corruption, les problèmes des ordures, de l’aqua Alta, de la circulation, la distance entre les touristes et les habitants.

Des romans à apprécier.

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Une enquête du commissaire Brunetti : La Femm..

''Super Liftata''...C'est ainsi que la bonne société vénitienne a baptisé Franca Marinella, la jeune seconde épouse du riche homme d'affaires Maurizio Cataldo, tant elle semble avoir abusé des ''bienfaits'' de la chirurgie esthétique. C'est au cours d'un dîner mondain chez ses beaux-parents que le commissaire Brunetti la rencontre pour la première fois et, étrangement, il tombe sous le charme de cette femme au visage figé mais qui peut citer Virgile ou Cicéron de mémoire. Il est loin de se douter que leurs chemins vont se recroiser dans des circonstances moins sympathiques et très inattendues. En effet, Brunetti est contacté par un carabinier qui lui demande de retrouver un suspect potentiel dans une affaire de meurtre, un homme dont il ne sait rien si ce n'est qu'il serait vénitien. Défiance et compétition entre les différents corps de police font hésiter Brunetti qui finit pourtant par trouver une piste. L'homme est un flambeur et c'est donc au casino que le commissaire le débusque. A son bras, Franca Marinella...



Pollution, trafic de déchets toxiques et mafia...des thèmes déjà abordés par Donna Leon tant ils touchent Venise, la belle et menacée Sérénissime. Une ville qu'on a toujours plaisir à retrouver -cette fois-ci sous la neige- malgré sa lente corrosion, les petits trafics entre amis et la corruption. On connaît désormais suffisamment Brunetti pour savoir qu'il tente toujours, avec ses faibles moyens, de lutter contre ceux qui, par orgueil, cupidité, certitude de leur impunité, jouent avec les lois, amassant fortune et pouvoir sans souci de nuire aux autres, à la ville, au pays. Souvent résigné à ne pas pouvoir changer les choses, il continue tout de même à s'interroger, à discuter avec son épouse Paola, ou avec son beau-père dont il se rapproche malgré leurs points de vue différents sur le monde des affaires et le capitalisme. Le ton est donc doux-amer dans cet opus qui parle aussi de la solitude de ceux qui sont trop intelligents pour le monde qui les entoure. La ''Super Liftata'', si belle autrefois, est l'incarnation même du sentiment d'isolement qu'on peut ressentir dans une société où l'apparence compte plus que l'âme...Un bon cru.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Deux ve..

De l'ambiguïté du bénévolat, des sentiments pas forcément bienveillants des bénévoles, des sentiments pas forcément malveillants de vieux brigands touchés par l'amour, des secretaires efficaces et sans scrupules en matiere d'informatique et des commisaires scrupuleux mais incompetents en la matière, et des differences entre le champagne et le prosecco.... Bref une nouvelle aventure du commissaire Brunetti dont l'humanité se trouve prise en conflit avec le devoir, comme toujours.Un très bon opus, où les personnages ont leurs ombres et leurs lumières et composent avec une société déliquescente et pourrie par le fric dans une Venise laissée à l'abandon.
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Une enquête du commissaire Brunetti : La Peti..

Voilà la 17 ième enquête du commissaire Brunetti .

Ici deux intrigues vont apparaître sans jamais se rejoindre , cela m'a semblé bien artificiel .

Le commissaire Brunetti enterre sa mère , la messe d'enterrement est dite par un prêtre qui a été à l'école avec le frère de Brunetti et qui a été missionnaire en Afrique pendant de nombreuses années .

Quelques jours plus tard , le prêtre vient demander au commissaire d'enquêter sur le responsable de ce qui semble être une secte .

Pendant que le commissaire se renseigne , on découvre le cadavre d'une petite fille dans le canal , cadavre que personne ne réclame , ce qui émeut le commissaire .

On retrouve toujours Venise et la famille ( exemplaire ) du commissaire mais cette enquête m'a paru baclée , peu de nuances , beaucoup de clichés : les politiciens sont tous pourris , ils sont au-dessus des lois .

Par contre , les enfants de Brunetti et de sa femme sont ceux qu'on voudrait avoir , ils sont polis , intelligents , réussissent brillament leurs études , tiennent des conversations intéressantes ....

Je ne conseille pas du tout de commencer par cette enquête de Donna Léon , pour moi déception totale , j'ai même passé quelques pages , c'est tout dire .

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Une enquête du commissaire Brunetti : Mort à la..

Après avoir vu la série il y a quelques années, j’ai eu envie de m’immerger dans la ville de Venise, à travers sa police, dans les romans mettant en scène Guido Brunetti.



Polar qui prend son temps, même si les déplacements se font en vaporetto ou à pied sauf en cas de brouillard impénétrable !



Notre premier séjour nous emmène à la découverte de son Opéra où le chef d’orchestre est retrouvé empoisonné dans sa loge avant la reprise de la Traviata ! Le vice-questeur Patta est sur des charbons ardents et, malgré son incompétence, demande à ce que soit résolue au plus vite cette enquête, sans y mettre le nez bien sûr !



Brunetti va découvrir l’homme qu’était le chef d’orchestre et mettre au jour des choses enfouies et nauséabondes ! Il sait prendre le temps qu’il faut pour écouter et découvrir les faits.



Venise dans la froidure et sans les hordes de touristes, par les canaux et les rues, avec ses palais et leurs snobs, les maisons insalubres où survivent les plus démunis.



Ce tome est une mise en bouche bien sympathique !



Challenge Pavés 2023
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Une enquête du commissaire Brunetti : Le meil..

Très bon suspens. Bien que je sois très bon public en terme de roman policier. Donna Leon, bien que n'étant pas italienne, décortique et analyse impitoyablement les méandres de l'administration et de la politique italiennes. On n'a aucune peine à imaginer que le réel puisse parfois dépasser la fiction. Le commissaire Brunetti fait ce qu'il peut pour ramener un peu de justice dans cette bonne vieille ville de Venise. Mais face à certains individus, c'est perdu d'avance. D'ailleurs pas seulement en Italie. Le monde fonctionne ainsi. Ce livre ne délivre pas vraiment de message optimiste sur la justice. Venise est très bien décrite et un plan aurait été bienvenu. On touche du doigt l'ambiance de la ville avec les allées et venues des vaporetti et les passages dans les étroites ruelles bordant les canaux. A conseiller aux amateurs de polars et d'Italie.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Minuit ..

C’est d’une façon très informelle que le commissaire Brunetti débute cette nouvelle enquête.

Lors d’un dîner, il fait la connaissance d’une vieille dame, amie de sa belle-mère, qui avant de mourir aimerait comprendre ce qui est arrivé à sa petite-fille, 15 ans auparavant.

Comment l’adolescente s’est-elle retrouvée dans un canal, à demi-noyée, ne devant son salut qu’au courage d’un SDF ?

Demetriana n’a jamais cru à un accident. Manuela avait une phobie de l’eau, refusant absolument de s’en approcher, ce qui compliquait singulièrement sa vie de vénitienne.

Brunetti mène ses investigations avec l’aide de sa collègue Claudia Griffoni qui s’implique personnellement auprès de la jeune fille avec qui elle partage la passion des chevaux et de l’équitation.



J’ai eu un énorme plaisir à retrouver Venise avec sa belle lumière d’automne, ses venelles et son grand canal.

Donna Leon a fait de son commissaire fétiche, un personnage sympathique et humain, que je rencontre toujours avec plaisir.

Mais, j’apprécie par-dessus tout le talent de l’auteure qui réussit une fois de plus à me tenir en haleine avec des histoires sans violence.





















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Une enquête du commissaire Brunetti : La Peti..

Le commissaire Brunetti est confronté dans ce volume à quelque chose de particulièrement difficile puisqu’il s’agit de la mort d’une fillette, retrouvée flottant dans le canal.

Parallèlement à l’enquête sur le décès de cette enfant, il tente de rendre service à un ami de son frère en menant quelques recherches sur un homme dont on ne sait si c’est un religieux ou un gourou.

L’argent et la corruption à tous les niveaux sont encore une fois au cœur du quotidien des policiers Vénitiens.

J’ai de nouveau apprécié de suivre Guido Brunetti dans les ruelles de cette ville mythique, mais ici, nous découvrons également la vie des gitans, ou « roms » car l’époque est désormais au « politiquement correct » y compris dans les romans, et les services de police n’échappent pas à cette façon de penser.

Les personnages secondaires sont attachants et truculents, j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre les aventures de Vianello et de la jeune Elettra, la secrétaire très zélée.

L’issue de cette enquête m’a laissée un peu abasourdie, mais il est vrai que les magouilles et le fait de préserver les apparences ont une importance capitale à Venise et jouent beaucoup sur les résultats des enquêtes.

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Une enquête du commissaire Brunetti : Un véniti..

Une des premières enquêtes du commissaire Brunetti, on y fait connaissance avec la signora Ellettra, la secrétaire aux multiples talents, qui sait tant manipuler son difficile patron que pénétrer les arcanes de l’informatique.



L’histoire se passe au mois d’août, il fait trop chaud. Venise est aux mains des touristes, Brunetti rêve de vacances dans la montagne, mais sa famille devra partir seule, car il a un crime à résoudre. Pauvre Brunetti, privé de la merveilleuse cuisine de sa chère Paula et avec la canicule qui s’est installée, quelle torture !



L’enquête passe par le milieu de la prostitution, pour se diriger du côté des banques et des organisations caritatives, déclinant ainsi les différents tons de la corruption qui mine la ville, car la pourriture n’est pas que dans la lagune…



Finalement, ce Vénitien anonyme n’est peut-être pas le meilleur polar de Donna Leon, comme le mois d’août n’est pas la période idéale pour découvrir Venise…

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Une enquête du commissaire Brunetti : Des ami..

Cette fois-ci l'autrice s'attaque à la corruption dans le milieu de la construction et de la gestion du cadastre où il est notoire qu'à Venise peu de constructions sont légales ou conformes !



Brunetti apprend avec consternation que leur appartement n'a aucune existence légale et que son cas va être examiné en commission !



L'agent du cadastre qui était venu le voir est retrouvé mort au pied d'un échafaudage peu après l'avoir contacté de nouveau. Il était atteint de vertige et Brunetti doute de la véracité de l'accident !



Il a mis le doigt dans une organisation bien huilée qui s'avère dangereuse et lucrative et où la liste des exactions est sans fin ! S'attaquer à elle c'est comme vouloir vider la lagune à la petite cuillère !



J'ai bien aimé voir Patta aux prises avec la peur que son fils se retrouve en prison pour deal, réjouissance bien courte, il a retrouvé rapidement sa morgue et son orgueil ! Sa secrétaire compense largement et ce sont des personnages savoureux !



Rendez-vous pris pour notre prochaine LC avec Laehb et sans perdre de notre intérêt pour la vie de Venise !





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Une enquête du commissaire Brunetti : Entre d..

Dans ce 5ème tome des enquêtes de Guido Brunetti nous retrouvons deux personnes rencontrées dans le 1er volume. Brett Lynch est une archéologue de renommée internationale, elle est de retour à Venise pour rencontrer le conservateur du Musée à propos de céramiques chinoises qui ont été remplacées par des copies après l’exposition à Venise.



Elle se fait agresser chez elle, le conservateur est assassiné et nous suivons Brunetti dans le domaine de l’art et des collectionneurs, parfois sans morale et sans frein !



Ambiance glauque renforcée par la neige, le froid et la grisaille humide propre à la Sérénissime en hiver et en proie à l’Acqua Alta ! Le ton est plutôt désabusé car il est évident que c'est un milieu où le trafic est intense et l’Italie est un terrain propice et foisonnant !



C’est toujours un plaisir de lire les enquêtes de Brunetti même si parfois les faits sont crispants car c’est une réalité qui ne risque pas de cesser d’aussitôt !



Rendez-vous mi-septembre avec Laehb80 pour notre prochaine lecture commune !



Challenge Multi-Défis 2023

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Une enquête du commissaire Brunetti : En eaux..

Donna Leon déroule un nouveau tome des enquêtes du commissaire Brunetti. Du nouveau à la questure de Venise ? Pas vraiment…



Patta va bien, toujours plus concerné par son image de marque que par le traitement judiciaire; la signorina Elettra continue d'enchanter Brunetti par ses talents de hackeuse – et le défilé de ses tenues, ce qui semble primordial à Donna Leon; Vianello n'apparaît que dans quelques pages et semble avoir perdu son rôle de comparse habituel au profit de la commisario Griffoni.



Et la petite famille de Brunetti me direz-vous ? Tout va bien, merci. Les enfants sont désormais grands et ils ne font que passer à la maison. Paola fait toujours merveilleusement la cuisine et régale son mari, qui salive d'avance de ses petits plats…



Voilà, voilà…



Ah, j'oubliais. Brunetti et Griffoni ayant recueilli les propos d'une mourante selon laquelle son mari, décédé dans un accident de moto quelques semaines plus tôt, aurait reçu de l'argent sale, le duo se lance dans des vérifications sur les conditions de la mort du mari. Notamment dans son entreprise. L'homme était chargé de suivre le traitement des eaux potables et de récupérer des capteurs pour les analyser (et éviter ainsi des pollutions de l'eau).



C'est donc le retour d'une thématique régulièrement présente chez Donna Leon : les atteintes à l'environnement. La fibre verte de l'autrice américaine est de retour, avec un soupçon de social : deux voleuses rom mineures qui détroussent les touristes gênent considérablement les statistiques de Patta.



Mais, comme chacun le sait, avec Donna Leon ce qui compte, ce n'est pas l'enquête (plutôt médiocre), ni le final (décevant comme toujours), mais le contexte et les personnages. Et tout cela ronronne gentiment dans ce tome, qui ne se placera pas dans les meilleurs de la série. Loin s'en faut.
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Une enquête du commissaire Brunetti : Deux ve..

Il y avait un petit moment que je n'avais pas croisé Brunetti.

J'ai apprécié de le retrouver, toujours pareil à lui-même.

C'est-à-dire, bien que favorisé par la vie, sensible au malheur des autres et prêt à bien des concessions.

Quant à Patta, pourquoi changerait-il ? Au contraire, en vieillissant, les défauts s'accentuent ! Mais je l'aime bien quand même, enfin, un peu.

Un bon moment de lecture.
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