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Citations de Douglas Kennedy (2613)


Tout le monde dit que le premier anniversaire d'un deuil est un moment terrible, non seulement parce que l'on réalise que toute une année s'est écoulée depuis que son univers a volé en éclats mais aussi parce que l'on se rend compte que le temps n'a pas refermé la blessure et ne la refermera jamais.
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- Qu'est-ce que je vais faire là-bas ? ai-je murmuré.
- Survivre, au pire. Vivre au mieux. Comme nous tous.
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- C'est bien les mecs, ça ! Toujours à la ramener et à plastronner. Mais dès qu'il s'agit de sexe, là, vous devenez tous plus cons que nature... Tu es loin d'avoir été le premier, mon pauvre Nick ! Tu n'as même pas été le second. Ni le troisième, le quatrième ou le cinquième. Elle, c'était le matelas de Wollanup. Elle a fait l'éducation sexuelle de tous les cousins, ou presque.
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Douglas Kennedy
Or, crois-moi, tout le monde, je dis bien tout le monde, a une histoire à raconter. Parce que la vie est un récit en soi.
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"Nous mentons le plus effrontément quand nous nous mentons à nous-mêmes." Il n'est guère étonnant que l'aphorisme d'Eric Hoffer¹ le plus souvent cité soit celui-ci. Car le principal bénéficiaire de nos fictions, ce n'est pas tant autrui que nous-même.

1. Philosophe et essayiste américain, autodidacte et auteur de "The True Believer".
(N.d.T.)
p115
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Homme rigide et autoritaire, obsédé par sa carrière militaire et qui, en proie au stress, se mettait à pétrir des boules de métal entre ses doigts, presque comme si c'était un rosaire, signe de son agitation intérieure...et qu'il était sur le point d'exploser dans l'un de ses légendaires accès de colère.
p41

(je suis .... ? ;-)
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Mais un bébé, c’est comme une page blanche sur laquelle toute une histoire peut s’écrire,
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A partir du moment où l'on remet son bonheur entre les mains de qui que ce soit, on met en péril les chances mêmes d'être heureux.
(p.168)
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Si l’histoire nous a appris une chose, c’est que ceux qui croient détenir la lumière condamnent souvent les autres à l’obscurité.
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Ça en dit long sur nous, les humains : nous créons nos propres cauchemars et souvent, trop souvent, nous entrainons les autres dedans.
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- Une dépression peut durer des années sans vous empêcher de fonctionner assez normalement, a observé le Dr Bancroft. C'est une ombre avec laquelle nous décidons de vivre, au point de finir par nous persuader qu'elle fait partie de nous. Jusqu'à ce qu'elle s'épaisisse tellement qu'elle rende tout insupportable.
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Les mots comptent. les mots construisent et détruisent. Les mots restent.
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C'est très typique de l'être humain..ça : aseptiser le passé pour pouvoir continuer à vivre.
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Douglas Kennedy
Mais cela dit, s'il y a une chose que j'ai retenue de mes 49 années sur cette terre, c'est que la vie des autres n'est jamais aussi parfaite qu'elle en a l'air.
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Mais mon prof d’histoire m’a dit quelque chose de profond l’autre jour : “On peut condamner les oppresseurs, mais personne ne devrait juger les oppressés. Bien peu d’entre nous sont capables d’héroïsme.” »
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Douglas Kennedy
Ma grande préoccupation de romancier est d'explorer la façon dont nous nous compliquons l'existence, et l'acharnement avec lequel nous enfermons dans des impasses que nous avons édifiées.
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Cependant les envies ne meurent jamais, elles ne font qu’hiberner.
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Sa conception de l'amour vache avait beau me filer quelques appréhensions, je dois dire, pour être honnête, qu'en bon mâle, j'étais plutôt flatté de ses attentions. Après tout, ce n'est pas tous les jours qu'une femme se roule sur vous avec l'ardeur d'un bulldozer, ou sollicite instamment vos hommages toutes les deux heures. J'entendais bien ma raison me murmurer avec insistance : "débarrasse -toi de cette fille avant que ça fasse des sacs de noeuds", mais le cochon qui sommeillait en moi lui a coupé la parole : "Tu vas pas refuser une affaire pareille ! T'as rien dans le calebar, alors ?... Allez, relax, laisse-toi faire - d'autant que tu peux reprendre tes billes quand tu veux." C'était couru d'avance : c'est le cochon que j'ai nommé grand conseiller...
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La vie est ainsi, voyez-vous. Une succession de choix qui affectent notre situation, et, lorsqu'ils se révèlent négatifs, nous n'avons qu'une hâte : en rejeter la faute sur la méchanceté des autres. Alors qu'il n'y a d'autre coupable à chercher que soi-même.
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Le cœur est l'organe le plus secret que nous ayons. Et le plus imprévisible.
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