Douglas Kennedy

Histoire convenue. Style basique. Ennui garanti!

Malgré une 1ere partie où j'ai eu du mal à entrer, le livre se lit finalement plutôt bien, on oscille entre thriller oppressant et saugrenu.

J'avais un peu abandonné Douglas Kennedy,l'auteur du magnifique et hilarant "Cul de sac" retraduit et renommé "Piège nuptial" pour le rendre bien propre. Lire donc Cul de sac.

Depuis il a écrit des dizaines de romans, toujours très efficaces, naviguant entre thrillers et bluettes psychologiques.

Depuis, Trump lui a foutu la trouille.

Il est en phase de politisation. Et il a imaginé les U.S. en 2045. C'est donc une dystopie même si elle n'a pas la charge d'un 1984 qui l'a inspiré. Deux états se partagent les USA : - les états du centre sont conservateurs et religieux (les trumpistes),

- les états côtiers sont "democrates", libertariens dans une société hyper-surveillés dirigée par un Elon Musk.

Bien vu.

Mais Kennedy reste Kennedy et il revient vite à ce qu'il sait très bien faire, un bon vieux thriller avec suspens à chaque page et il termine en drame existancialo-psychologico familial.

Ça se lit sans faim.

Et c'est toujours bien.

J'avais déjà lu un livre de Kennedy plus récent et j'avais bien aimé.

Ici, c'est le héros Ben Bradford qui parle. Le roman se décline en 3 parties :

- la première, Ben nous raconte sa vie, réussite professionnelle, résidence dans une banlieue chic, une femme, 2 enfants... le rêve américain malgré le regret de ne pas vivre de la photo, sa passion

- la deuxième, Ben nous raconte qu'il découvre que sa femme le trompe, et avec qui (un voisin justement photographe !), et qu'il le tue involontairement. Il décrit minutieusement son choix de camoufler ce crime en accident de la mer, mais où c'est lui qui disparaît

- la troisième, Ben nous fait partager sa nouvelle vie puisque il prend l'identité du mort et devient photographe professionnel. Tout roule super bien pour lui, mais un accident routier le fait passé pour mort et il doit fuir une nouvelle fois et changer d'identité.

Je trouve ce déroulé d'histoire un peu "abracadabrantesque" car on a l'impression que le maquillage du premier meurtre s'est fait un peu par hasard.

Quand au second meurtre, j'ai trouvé que s'était trop.

Du coup, l'histoire perd un peu d'intérêt.

J'aurais dû lire les critiques des lecteurs de Babelio. Donc, je ne fais que confirmer ce qui a beaucoup été dit.

Ce récit manque cruellement de crédibilité, les personnages sont caricaturaux et la fin trop facile...

Manque d'inspiration de l'auteur ?

Je ne sais même pas par où commencer pour parler de ce livre. Le titre peut être : "rien ne va plus" et bah, c'est le cas d'le dire en effet.



C'est vraiment pas mon genre d'abandonner une lecture en cours de route. Je suis plutôt du genre à terminer ce que j'ai commencé, mais là... Après une dizaine de jours à rechigner pour lire et réussir difficilement à atteindre les 150 pages, j'ai pris la décision d'arrêter le massacre 😅



Que dire de ce roman... Je vous la fait courte. Déjà l'histoire n'est pas dingue : un scénariste qui après des années de galère voit son travail récompensé, il devient la coqueluche du milieu, se sent pousser des ailes et donc trompe sa femme, abandonne sa fille pour habiter avec sa nouvelle greluche. Puis c'est le cinéma qui lui fait de l'œil via un homme aussi original que plein aux as. Je me suis arrêté là, ça puait trop le fric, la décadence et tout ce que j'exécre dans ce monde. Dommage peut être parce qu'apparemment, le dénouement narre la chute titanesque du personnage principal, qui l'a bien mérité soit dit en passant.



La plume ne rattrape malheureusement pas l'histoire insipide et donc, on va pas se mentir, c'est relativement ennuyeux à lire. Voilà.

Un couple sur le papier que tout le monde pourrait envier .

Un voyage d'un mois au Maroc pour se retrouver, se créer des souvenirs mais aussi essayer de faire un bébé .

Et c'est au Maroc , ce pays où la chaleur peut vous jouer des tours, que la définition du mot mirage prend tout son sens .

Robyn a réalisé avec souffrance que celui qu'elle aimait plus que tout s'est joué d'elle .

Delà, commence un périple pour cette femme qui va devoir surmonter plusieurs épreuves avant de se retrouver, si tant est que cela puisse être possible après une telle histoire.

Depuis le temps que je devais lire un Douglas Kennedy. J'ai beaucoup aimé le rythme haletant qui m'a fait revenir sans cesse à la lecture. L'histoire est bien ficelée et l'écriture plutôt soignée. Je suis un peu déçue par la fin, je trouve le message un peu banal finalement. Mais cela reste une lecture plaisante.

ET C'EST AINSI QUE NOUS VIVRONS de Douglas Kennedy "Belfond 2023 - traduit de l'anglais US 2023" 336,- pages



2045 ! C'est bientôt.

Les États-Unis sont maintenant géographiquement divisés. Le sud, conservateur s'en remet aux lois de Jésus Christ. Le nord, démocrate crée un monde contrôlé à l’extrême.

Les deux camps se livrent une lutte larvée sans merci. On s'espionne à qui mieux mieux.



C'est donc dans une aventure d'espionnage dans un futur proche que le recordman des ventes, celui que tous les éditeurs rêvent d'avoir dans leur écurie, se lance avec hardiesse !

Le résultat est surprenant ! Certes il n'est pas facile de s'y retrouver dans les abréviations mais le résultat tient la route.

Ce livre a un pouvoir hypnotique : on lit, les paupières se font lourdes mais on lit encore.

Et soudain, pouf, c'est fini.

Je me dis que oui mais non et que c'est un peu gros quand même.

Mais quand on aime on ne compte pas aussi j'avoue avoir apprécié (mais sans démesure) le dernier né de cet auteur qui m'a tant fait vibrer.



" Tu connais cette vieille expression, “Dans la nuit éternelle de l’âme, il est toujours 3 heures du matin” ?

" AUCUNE FAMILLE n’est sans histoires. Même dans le couple le plus complice, chacun possède une boîte secrète où il enferme à double tour ce qu’il ne veut pas dévoiler aux yeux du monde. Et pourtant, il suffit d’une seule autre personne dans la confidence pour que le secret n’en soit plus un."

Très déçue par ce roman plein de clichés. Orphelin de mère, père peu démonstratif, brillantes études, séjour à Paris avant d entrer à Harvard. De l alcool à toutes les pages, cigarettes et bien sur la femme parisienne riche et infidèle. Retour en Amérique, grandes études, grand avocat à qui tout souri, etc,etc... rien de nouveau dans ce roman, rien d enrichissant.

Vous plongez dans l'Amérique des petits gens, la classe moyenne qui se bat pour vivre tous les jour, qui ont peur du lendemain, qui ont peur du quotidien...mais aussi qui savent se battre pour des idées.

Le personnages sont attachants et paraissent plus que réels, loin des cliqués d'une Amérique toute puissante où ses citoyens sont tous beaux, courageux et riches.

Quant à l'intrigue, nous sommes plongés dans les vraies questions societales qui secouent ce pays aujourd'hui : l'avortement, le droit de vivre décemment, le droit de penser librement.

Enfin un vrai livre sur la vraie Amérique, sur les vrais américains.

En 1985, Douglas Kennedy est retourné pour la seconde fois en Égypte. Il ne souhaite pas découvrir le pays dans les grands sites touristiques mais être à la rencontre des gens, dans des lieux plus typiques et découvrir la place de chaque religion.



Étonnée d'y découvrir un récit, j'ai commencé la lecture dans l'idée de m'ennuyer. Et que je risquais l'abandon. Belle erreur !



Dès les premières pages, Douglas Kennedy m'a embarquée en Égypte. J'ai plongé dans des paysages magnifiques, j'ai rencontré des personnes très intéressantes, j'ai écouté des paroles édifiantes et visionnaires.



J'ai retrouvé l'écriture de Douglas Kennedy que j'aime tant et à chaque réouverture du livre, mon esprit repartait dans cette Égypte du milieu des années 80. Ce dépaysement a été total et instructif.

For twenty years, Laura has been a good wife and mother. She's supported her husband through redundancy, she's worried about her son, she's encouraged her daughter. She has been constant, caring and selfless.

She's stopped thinking about her own dreams, the places she'd like to go and the books she'd like to talk about.

But a chance meeting with a man in a hotel lobby - and the five days that follow - remind Laura of the young woman she used to be, and the woman she could have become. L'homme en question, Richard, un assureur qui aurait dû être écrivain, est aussi malheureux dans sa vie de couple, il a un fils malade mental. En 5 jours, ils font des plans sur la comète, un appartement est acheté, etc.. Mais soudainement, Richard renonce.

Laura ne peut plus reculer, elle est allée trop loin dans la simulation de séparation : elle demande donc le divorce et s'installe seule, cherche un semblant de bonheur seule mais c'est difficile...



Romance, un peu téléphonée, mais on se prend un peu au jeu.

Douglas Kennedy nous offre une dystopie de son pays. Une vision fort bien construite expliquée de manière détaillée dans le livre. Cette analyse semble plausible et fait froid dans le dos étant donné le contexte dans lequel nous vivons. C'est une affaire d'espionnage entre les 2 nouvelles terres américaines ayant des philosophies de vie bien différentes. L'auteur base son écriture essentiellement à travers les protagonistes d'un des 2 côtés. Ce qui est regrettable à mon avis. Je me demande comment ce livre a été accueilli par la critique et la population dans ce pays si particulier dans sa liberté d'expression.

Entre thriller haletant et critique de la société américaine, « Les hommes ont peur de la lumière » est un roman dont la dualité m’a étonné mais qui a finalement plutôt bien fonctionné pour moi.



Ce roman aborde le sujet de l’avortement aux USA, la division qui règne entre les pro-choice et les pro-life allant jusqu’aux attentats perpétrés contre les cliniques d’avortement dont je n’avais pas forcément connaissance. Cette thématique m’a beaucoup intéressé et m’a donné envie de découvrir « Une étincelle de vie » de Jodie Picoult qui est également dans ma pile à lire et qui traite de ces mêmes sujets. Cela reste assez déstabilisant de se rendre compte qu’il est encore possible de vivre ce genre d’actes et de comportements en 2024 (le roman a été écrit en 2020).



Je dois avouer avoir préféré ce roman pour sa critique social plus que pour le thriller qui s’y joue. De ce côté de l’histoire, tout s’enchaîne très vite et manque parfois de réalisme. On était à la limite du blockbuster américain et ce n’est pas forcément ce que j’aime le plus.



En bref, tout l’intérêt de ce roman se joue sur cette grande critique de la société américaine tiraillé entre archaïsme et liberté de choisir. Douglas Kennedy nous livre un roman engagé et actuel qui fait plaisir à lire même s’il s’est un peu emballé à certains moments, selon moi. Ce roman mérite tout de même d’être lu et pourrait plaire à un grand nombre. A découvrir !

C’est la première fois que je lis un roman de Douglas Kennedy. L’histoire se décompose en 3 parties (496 pages). Sa plume m’a accroché malgré une première partie très descriptive. J’avais tout simplement l’impression d’être à côté de Ben Bradford quand je lisais ses péripéties tellement sa plume est addictive et son style agréable à lire. J’ai également trouvé les personnages attachants car le lecteur peut aisément s’identifier à eux. En tout cas, je continuerai de lire d’autres de ses œuvres (d’ailleurs j’ai les désarrois de Ned Allen dans ma MAL).

Douglas Kennedy est un auteur qui me touche particulièrement. Sa plume m’envoûte et ne me laisse pas indifférente.



Si le personnage de Kate Malone n’est pas particulièrement attachant, celui de Sara nous embarque dans l’Amérique de l’après-guerre, avec ses folies et ses malheurs.



Sara est un personnage fort, elle ne se laisse pas dicter sa conduite et refuse les dictats de la société américaine. Elle se fait seule et se bat tout au long de sa vie pour obtenir son indépendance.



J’ai été happée par ce roman, les aléas de la vie, amplifiés par la période de l’après-guerre, sont éreintants. Comme toujours à la lecture de Douglas Kennedy, je me demande pourquoi la vie s’acharne sur les personnages.



Douglas Kennedy est un auteur sans pitié pour les personnages qu’il créé. Il les plonge dans les abîmes du désespoir et de la détresse, ne leur laisse que peu d’espoir, afin qu’ils trouvent en eux la force de se relever.



C’est un roman qui prône la résilience mais aussi la combativité, qui engage le lecteur dans un univers dont il est difficile de se détacher une fois la lecture terminée.

Un voyage au Maroc doit permettre à Paul et Robyn de se retrouver, et pourquoi pas, de faire ce bébé tant attendu. On quitte donc les Etats-Unis de Douglas Kennedy pour un voyage exotique, remplis de mensonges et de trahisons. Paul, très brave, prend la fuite après que Robyn ait découvert un terrible secret le concernant. Dès lors, le sort s'acharne sans discontinuer sur la jeune femme. Les situations rocambolesques s’enchaînent et Robyn se retrouvent à la merci d'individus plus que douteux. Aucune attrait pour Paul, immature, qui n'assume pas ses actes ni son passé. Que devient-il ? On ne retrouve pas sa trace, si ce n'est sous forme de mirage.
Pas vraiment d'empathie pour Robyn qui n'arrête pas de s'enliser dans des situations toutes plus invraisemblables les unes que les autres. Trop, c'est trop !
Quant à la fin…

Douglas Kennedy nous a habitué tout de même à mieux. Mirage n’est ni un polar, ni un thriller psychologique. Une déception de plus.

« L’homme qui voulait vivre sa vie » est un très bon cru de Douglas Kennedy. Il s'agit du roman qui l'a fait connaître, pour moi l'un des plus réussis: une bonne histoire, celle d'un événement extraordinaire, qui arrive dans la vie d'un homme ordinaire. On est avec Ben Bradford du début à la fin, on ne lâche plus le livre.

Un artiste photographe frustré, Ben Bradford donc, se voit contraint de fuir son existence honnie suite à un "accident", et de recommencer une vie totalement différente sous une autre identité. Mais quand le hasard, le talent et le destin s'en mêlent...

Dans cette histoire passionnante, Kennedy traite de ses thèmes de prédilection: héros torturés et contradictoires, frustration amoureuse, critique sociale, mainmise du destin sur nos décisions, rédemption par les arts et la culture...
A cela s'ajoute les grands espaces du Montana et la présence de personnages secondaires toujours bien écrits.

Excellent roman pour un auteur que je retrouve, engagé. Les pages se tournent, d’abord au ralenti dans une ambiance quelque peu délétère, et puis tout s’accélère pour mettre en lumière son personnage principal Brendan, dont on va suivre la résurrection.



Un excellent titre qui porte fort bien les intentions de DK qu’on ne peut trouver que salutaires !