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Citations de Douglas Reeman (161)


Souvenez-vous bien de ceci, Bolitho : lorsque vous atteignez un grade élevé, il ne faut jamais demander à personne ce qu'il convient de faire. Les esprits supérieurs qui trônent à l'Amirauté ont toujours tendance à dire non, plutôt qu'à encourager la moindre part d'aventure. Cela risquerait de troubler le cours paisible de leurs petites vies. Mettrait-on en jeu sa carrière et sa vie, qu'il faut toujours agir selon sa conscience et en fonction de ce qui vous paraît bon pour votre patrie. L'existence devient proprement invivable lorsque l'on tente de seulement prévenir les intentions de ses supérieurs.
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Bolitho l'observa pendant de longues minutes, comme Quinn l'avait fait avec les bâtiments qui remontaient la Tamise. Sous cet angle, on ne voyait d’eux que grandeur et majesté, sans imaginer la somme de souffrances et d'espoirs qu’ils renfermaient dans leurs flancs comme n’importe quelle ville.
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La neutralité est un luxe sans prix en temps de guerre.
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Des boîtes de tabac à priser également, très appréciées au carré par les officiers les moins avertis, fabriquées avec des restes de bœuf salé. Certaines de ces boîtes étaient si dures, si soigneusement polies, qu'on eût cru de l'acajou. Elles dénotaient d'ailleurs chez leurs artisans non seulement des qualités artistiques indéniables mais encore de respectables capacités de digestion.
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Il s'arrêta près de la lisse et tâta les cicatrices laissées dans le bois, là où les boulets avaient fauché tant de ses hommes.
Une frégate émergeait de la brume sous l'autre amure, les pavillons brillaient sur fond de toile sombre.
- Identifiez-vous, déchiffra Fowler.
- Oui, répondit Bolitho, montrez notre indicatif.
L'hirondelle, corvette de son état, rentrait au pays.
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Une voix venue de loin passait et repassait dans son esprit, lui affirmant que l'homme n'avait rien crée de plus beau qu'un navire. et la même voix mâle, ajoutait : "Et c'est aussi exigeant qu'une femme".
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"Serrez les rangs" ! dit le capitaine Rennie d'une voix très lente. "Que diable attendez-vous ?" Il ajouta d'un ton irrité à l'attention du sergent Garwood : "Prenez le nom du prochain qui meurt sans permission !"
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Ils avaient établi un mât de hune neuf, monté dans les hauts des gréements et des voiles de rechange alors qu'ils se trouvaient pris au beau milieu d'un coup de chien de nordet. La peinture, le goudron et la sueur avaient mis la dernière touche au miracle.
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Leur petite escadre côtière, dont le Benbow était bâtiment amiral, s'était comportée avec brio. Tout le monde le disait, la Gazette avait souligné que, sans leurs efforts, les choses auraient fort bien pu prendre un cours très différent. (…) Il avait déjà tout entendu sur ce sujet et détestait les gens qui parlent d'un combat naval comme s'il s'agissait d'un jeu avec arbitre.
Ces sortes de gens n'avaient jamais assisté à un carnage ni jamais vu ces corps désarticulés, ces hommes rendus fous après chaque engagement. Le fouillis des cordages, les morceaux de bois déchiquetés, les espars qu'il fallait déblayer sans que l'on sache si on allait pouvoir refaire de ce tas d'épaves un navire apte à retourner au combat.
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Pleure, Angleterre, pleure et lamente-toi
Sur les hommes du brave Nelson
Qui sont morts ce jour-là
Sur le grand Océan.

Chanson populaire, 1805
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S'il abandonnait, il se déshonorerait. (…) Et les autres ? Ils suivraient leur amiral et feraient leur devoir, car tel est le sort du pauvre matelot.
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Un ennemi est toujours un ennemi. Seul le vaincu connaît la paix.
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La bonne décision n'est pas toujours la plus agréable, ni la plus facile à accepter.
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Bolitho jeta un regard à Maulby. Pour la première fois de sa vie, il comprenait vraiment ce que signifie commander. Peut importait que la décision de Colquhoun fût bonne ou mauvaise, il avait au moins appris une chose : lorsque vous preniez la bonne décision, d'autres que vous en tiraient bénéfice. Mais si vous faisiez le mauvais choix, cela vous retombait inévitablement dessus.
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Seuls les imbéciles ignorent la peur ; mais la montrer était impardonnable.
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Il ne suffit pas toujours de respecter à la lettre les ordres reçus. Au service du roi, vous pouvez voler de victoire en triomphe mais, à la première erreur, tout est oublié.
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L'unique rescapé jeta son sabre en criant :
- Je demande quartier ! Quartier !
Tyrell se tenait la jambe, il répondit brutalement :
- Pas de quartier !
Le fer pénétra dans la poitrine de l'homme et le cloua contre le mur.
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- Aux écoutes ! ordonna Sparke. Monsieur Bolitho, prenez le nom de cet homme !
- Bien monsieur !
Bolitho se laissa aller sourire. Avec Sparke, c'était toujours le même refrain : "prenez le nom de cet homme !" Il ne s'agissait de personne en particulier, mais cela donnait aux matelots le sentiment que Sparke avait toujours l'œil sur eux.
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Bolitho laissa son regard errer sur le ont principal : des hommes se reposaient, bavardaient, attendant selon la coutume de voir ce que le coq avait bien pu mitonner pour le dîner. A en juger d'après le panache graisseux qui s'échappait de la cambuse, Bolitho pariait pour du bœuf salé bouilli, assorti de biscuit de mer spongieux, avec une poignée de flocons d'avoine plus des restes datant de la veille. George Triphook, cuistot en chef, était unanimement détesté à bord, excepté de ses marmitons. Cependant, et contrairement à la plupart des gens, il adorait être haï et savourait pleinement les torrents d'injures qui saluaient régulièrement ses triomphes culinaires.
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Il est impossible de remporter une guerre purement défensive. Nous avons certes des bâtiments, mais l'adversaire connaît à fond les parages, ce qui lui permet d'utiliser des unités plus petites et plus rapides. Si nous voulons l'emporter, il nous faut maintenir ouverte la route des convois, trouver et écarter tout navire suspect, manifester fortement notre présence. Les guerres ne se gagnent pas à coups de grandes idées, mais avec de la poudre et des boulets. Et cela, ce sont des choses dont l'ennemi manque dramatiquement -pour l'instant.
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