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Critiques de Durian Sukegawa (716)
Les délices de Tokyo

Sentarô travaille chez Doraharu, une petite boutique de pâtisserie japonaise dont la spécialité sont les dorayaki. Mais il n'y travaille pas de bonté de cœur et cela se ressent : pâte industrielle, pancakes peu réguliers, visage déprimé... À l'inverse, Tokue est passionnée. Elle a passé sa vie à pâtisser et connaît tous les secrets d'une bonne pâte de haricots. Le problème ? Son âge, 75 ans, et surtout son état physique. Les petits doigts crochus de Tokue ne peuvent guère plaire à la clientèle. Mais comme il est dans l'impasse, et qu'il a besoin d'augmenter rapidement son chiffre d'affaire, Sentarô accepte de l'embaucher. Et cela fut probablement la meilleur décision qu'il ait pris dans sa vie.



Comme son titre l'indique, ce roman est un pur délice. On assiste à la naissance d'une belle amitié entre deux personnages que tout semble opposer, mais peut-être pas tant que ça. Ni l'un ni l'autre n'ont eu la vie facile, mais Tokue a su rester optimiste, contrairement à Sentarô. Mais c'est aussi pour cela qu'elle est là, qu'elle s'est arrêtée devant ce petit marchand. Elle a une leçon de vie à lui transmettre. Elle va lui prouver que même si la vie est difficile, il faut savoir regarder par delà les apparences et apprécier les petits plaisirs, les belles choses qui s'offrent à nous.



C'est vraiment une très belle histoire, emplie d'amour et d'humanité. L'écriture est fluide, toute douce, poétique et pleine de saveurs. On se laisse facilement emporter par les mots de Durian Sukegawa, on se voit sous les cerisiers en fleurs, on flaire les odeurs de dorayaki, on entendrait même la voix des haricots ! Mais ça pour le comprendre, il faut que vous le lisiez.
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Les délices de Tokyo

Un très beau moment de lecture, dépaysant et émouvant. Beaucoup de poésie, de sensualité et d'humanité dans ce récit qui donne envie de mieux connaître la pâtisserie japonaise et lire d'autres écrits de l'auteur.
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Les délices de Tokyo

Comme souvent - mais je peux convenir que la tâche n'est pas simple - le titre de l'édition française est "absurde" par rapport à l'édition originale.

Que ceux-celles qui s'attendent à un livre de cuisine, passent leur chemin !



Au Japon, à côté des burakumin, des exclu-es de l'économie libérale et j'en passe, il y a les victimes de la lèpre, et ce n'est pas le moindre mérite du livre que de nous l'apprendre.

Certes le livre parlera de pâtisserie, mais il embrasse bien d'autres thèmes (liens familiaux, solitude urbaine, exclusion, amitié...)



Lu après avoir vu le film, et aussi plaisant l'un que l'autre.
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Les délices de Tokyo

J'ai bien apprécié ce récit de par l'histoire en elle-même et de par l'écriture que j'ai trouvé fluide, agréable à lire. J'ai eu une préférence pour la seconde partie du roman lorsque Tokue nous livre son vécu. Son passé ne m'a pas laissé insensible. Cela m'a permis de découvrir un des aspects de l'histoire du Japon. J'ai aussi été touché par la relation entre Santoro et Tokue. Ce lien intergénérationnel est magnifique.

Ce livre fût une bonne lecture
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Les délices de Tokyo

Ce livre est vraiment une belle leçon de vie !



C'est l'histoire d'une rencontre un peu improbable entre Sentarô, vendeur de dorayaki (ces pâtisseries japonaises fourrées à la pâte de haricots rouges) complètement blasé et désabusé, et Tokue, une vieille dame aux doigts déformés mais pleine de joie de vivre. Lorsque Sentarô, voulant rompre sa solitude, affiche une offre d'emploi à la vitrine de sa boutique de dorayaki, il ne s'imagine pas du tout engager une "grand-mère" de plus de 75 ans. Et c'est pourtant précisément ce qui arrive ! La pâte de haricots rouges de Tokue est tout simplement fabuleuse, il était impossible pour Sentarô d'y résister... Cela va faire le plus grand bien à son commerce en berne. Malheureusement, Tokue a souffert d'une grave maladie dans sa jeunesse et les séquelles sont toujours présentes, impactant sa vie même cinquante ans après.



Ce fut une lecture très fluide et agréable, les chapitres sont très courts et se dévorent sans efforts. J'ai été très touchée par l'histoire de Tokue et sa manière d'aborder le monde. J'ai aimé la voir tenter d'inculquer tout cela à Sentarô. On assiste à une très belle histoire d'amitié, je dirais même de "filiation". J'ai apprécié aussi le trio insolite qu'ils forment avec Watanaka, cette ado réservée et pourtant si sensible. C'est avec beaucoup de poésie que Durian Sukegawa nous raconte cette histoire et nous fait découvrir une facette assez noire du Japon...



"Les délices de Tokyo" fait partie de ces bouquins susceptibles de changer votre manière de voir le monde. Après cette lecture, je ne peux que vous souhaiter "d'être à l'écoute" !
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Les délices de Tokyo

Un joli roman sur la transmission.



Ça part d'une rencontre improbable entre le gérant désabusé d'une petite boutique de dorayaki, et une vieille femme au passé énigmatique. Tous deux s'apprivoisent l'un l'autre autour de la confection de la pâte de haricots rouges qui garnit cette pâtisserie japonaise, et finissent par se transmettre davantage qu'une simple recette.



C'est surtout la douceur et la simplicité du roman qui m'ont marquée, surtout dans l'écriture, la façon d'évoquer les choses. La plume est concise, parfois à l'extrême, sans fioriture. Pourtant, elle exprime avec exactitude les sentiments des personnages sans pathos ni froideur. J'ai aussi trouvé beaucoup de pudeur dans la façon d'évoquer la maladie de Tokue, sans édulcorer le passé et ses ravages, mais sans en faire des caisses.



La relation entre Tokue et Sentarô se construit avec un naturel touchant. Ils sont un peu comme le miroir l'un de l'autre,



Ce roman est clairement un dialogue entre ces deux protagonistes, mais j'aurais aimé que les quelques personnages secondaires soient un peu développés, car la plupart servent d'accessoires plus qu'autre chose.



Je suis curieuse de voir le film, maintenant.
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Les délices de Tokyo

Un livre émouvant, poétique, magnifique. À lire absolument.

L'histoire est superbe, l'écriture splendide.

Il serait bien dommage de passer à côté de ce livre accessible à tous et à découvrir.

Une fois le livre fermé , j'ai regardé dans la foulée le film qu'Arte diffuse en ce moment. J'ai trouvé que pour une fois le film complète bien le livre, c'est à dire, voir l'évolution des cerisiers au fil du film tels qu'ils sont décrits dans le livre, ainsi que la préparation des fameux dorayakis. Les acteurs mettent vraiment en valeur l'ambiance et l'émotion que le roman dépeint.

Le livre est plus sensible et détaillé concernant la vie si particulière de Tokue et le pan de l'histoire japonaise abordée à travers elle. Un roman qui prend le temps, qui est tout en douceur malgré les thèmes abordés.

La rencontre entre ces trois personnages que la vie n'a pas épargnés résonnera en moi pendant longtemps.

Une très belle découverte que j'ai plaisir à partager.
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Les délices de Tokyo

J ai commence ce livre avec bcp d appréhension car le résumé ne me plaisiat pas du tout et j étais certaine que j allais détester!



Et pourtant! J ai beaucoup aimé!

Malgré que le début soit lent, on s attache très vite au personnage et on se rend compte que l histoire est bien plus profonde et ne se limite pas à une bete histoire culinaire!

J ai dévoré ce petit bouquin et j avais du mal à le refermer.



Très jolie découverte!
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Les délices de Tokyo

C'est une lecture poétique et dépaysante. L'auteur nous emmène réellement voyager au Japon et tous nos sens sont en action : la vision des cerisiers en fleurs, l'odeur et le goût des douceurs que préparent Sentaro et Tokue...



De plus, une jolie sensibilité se dégage de ce livre : les personnes sont attachants et profondément humains
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Les délices de Tokyo

Chacun cache ses lourds chagrins

Au pied du cerisier serein

Les pétales volent certains se mêlent

Aux dorayaki blanches étincelles

Dans son échoppe Sentarô peine

Mais une vieille dame soudain amène

Un peu d'espoir , tant de douceur

Cuisant des "an"avec ferveur

Tokue avec ses doigts tordus

Écoutant le vent , corps ému

Combien poignant est son destin

Sentarô le découvre enfin

Deux prisons pour deux âmes

Deux secrets et deux drames

Un lien fort et tendre naîtra

La lune sur leurs coeurs fleurira

Un cerisier les unira.





Un livre bouleversant et pudique, un beau lien improbable conté avec tant de poésie, au milieu des effluves de cuisine japonaise, un coup de coeur!



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Les délices de Tokyo

très beau livre, très poétique.
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Les délices de Tokyo

Voici un tout petit roman, qui se dévore en un rien de temps, comme on dévorerait une de ces pâtisseries japonaises dont il est question dans cette histoire, les dorayaki. Ce sont des sortes de pancakes fourrés de an, un genre de confiture de azuki. Enfin je suppose que j’adorerais en dévorer, parce que je ne connais absolument pas leur goût, mais tout au long de ma lecture j’ai tenté de l’imaginer, et j’ai fantasmé dessus…

Nous rencontrons donc Sentarô, l’homme qui tient cette boutique de dorayaki. Il travaille ici par obligation envers la veuve d’un homme qui lui a sauvé la mise par le passé en épongeant ses dettes. Il n’aime visiblement pas ce qu’il fait, il n’aime pas les pâtisseries, quelles qu’elles soient, mais se lève néanmoins tous les matins et est fidèle à son poste. Il se sent seul dans cette échoppe, un jour il décide donc de mettre une affichette sur laquelle il explique qu’il cherche à engager quelqu’un pour l’aider.

A sa grande surprise se présente une petite mamie, aux doigts bizarrement déformés, Tokue Yoshii. Il refuse de l’engager, la trouvant trop vieille et ne voyant pas quelle aide elle pourrait bien lui apporter. Mais elle revient, ne se décourage pas. Elle lui laisse un petit récipient contenant du an, qu’elle a fait elle-même. Cette ténacité l’exaspère, mais il finit tout de même par goûter cette confiture de haricots rouges, et est terriblement surpris, il n’en a jamais goûté de pareille.

C’est le début de leur association, Tokue va transmettre son savoir à Sentarô, elle va lui apprendre à écouter ce que les azuki ont à raconter de leur vie passée quand on fabrique le an, et de son côté Sentarô lui offre une autre vie, il lui ouvre le monde. C’est ainsi qu’elle rencontrera une jeune fille, Wakana.

On pourrait penser que ces trois là ne se rejoindraient pas, ils ont trois âges complètement différents, leurs préoccupations sont forcément à des pôles les unes des autres, leur seul point commun est que la vie n’a pas été un long fleuve tranquille pour eux… Et pourtant Tokue, grâce à sa poésie, sa façon de voir les choses, le monde, la simplicité et la profondeur de ses pensées va donner du sens à leur rencontre. Et elle va, finalement, leur apprendre beaucoup plus qu’une recette de an.

J’ai dévoré ce livre, mais je n’ai pas fini d’y repenser… Et je garde Tokue encore un peu à mes côtés…
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Les délices de Tokyo

On apprend jamais assez de la sagesse des anciens ! Les délices de Tokyo, quelle agréable découverte. Ce livre est une pépite de douceur. Je l'ai en ma possession depuis octobre dernier, car Belle-Maman me l'a offert pour mon anniversaire. Il ne me faisait malheureusement pas envie jusqu'à maintenant (il faut toujours attendre le bon moment pour lire un livre !). Le moment venu, je l'ai donc lu en une journée, et beaucoup apprécié !



Sentarô travaille dans une pâtisserie depuis 4 ans, dans le but de rembourser sa dette rachetée par le propriétaire de la pâtisserie. Ainsi, jour après jour, sans jour de repos, il confectionne des "dorayaki", pâtisserie japonaises à base de "an" (pâte de haricots confits) et petits pancakes. Un jour, Tokue, une vieille dame aux doigts handicapés lui demande de l'embaucher. Elle lui apprend la préparation maison du "an" et lui en apprend également sur la vie, et sur la maladie dont elle a longtemps souffert : la lèpre.



Je recommande vivement cette jolie lecture, pleine de vie, de douceur, de sagesse. On s'attache énormément à Tokue et à son histoire, et je compte lire le suivant avec grand plaisir !!
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Les délices de Tokyo

Pour c'est magnifique coup de coeur autant pour les personnages attachants que pour l'histoire. C'est un récit très poétique, avec beaucoup de description. La plume de l'auteur est fluide et douce ce qui m'a procurée un agréable moment de lecture. C'était tellement léger que j'ai lu ce livre en quelques heures alors que je suis une tortue en lecture.

Les délices de Tokyo est une histoire qui fait grandir humainement. Cela nous apprend la vie, les difficultés et le travail acharné. C'est une histoire poignante sur les préjugés d'une maladie méconnue qui terrifie encore beaucoup de personnes, le tout sur un fond de pâtisserie japonaise.

*la suite de l'article sur mon blog*
Lien : https://alien1610.wordpress...
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Les délices de Tokyo

Très douce écriture, poétique et délicate.

Des personnages attachants, décrits avec sensibilité en si peu de mots.

Un agréable et voluptueux moment en compagnie de ce livre.
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Les délices de Tokyo

A sa sortie de deux ans de prison, un homme est contraint de travailler dans une échoppe de dorayaki, des pâtisseries traditionnelles japonaises. Une vieille dame, Tokue, atteinte de la lèpre quand elle était enfant, lui propose de l'aider à confectionner une pâte de haricots digne de ce nom. Bientôt elle l’aide aussi dans la vente, se liant avec les collégiennes, en particulier Wanaka, et les autres clients devenus plus nombreux. Mais ce n’est pas du goût de la propriétaire de l’échoppe...

Un joli roman qui évoque l’amitié intergénérationnelle et donne l'occasion d’en apprendre sur le traitement des lépreux au Japon après la guerre.
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Les délices de Tokyo

Le roman "Les Délices de Tokyo" porte bien son titre. Son histoire est douce, à la fois triste et emplie d'espoir.



Sentarô est le gérant de la pâtisserie Doraharu. D'un passé un peu sombre, il a été embauché dans le but de se réinsérer dans la vie professionnelle et d'éponger ses dettes. Un jour comme un autre, alors qu'il prépare des mêts sans âme, sans amour et de façon mécanique, il fait la rencontre d'une mystérieuse passante, Madame Tokue Yoshii. Âgée de plus de soixante dix ans, cette dame n'a qu'un souhait : se faire embaucher en tant qu'aide-pâtissière. Présentant un physique chétif et maladif (doigts tortueux, visage à moitié paralysé), Sentarô est au départ réticent mais accepte finalement de lui donner sa chance. Tokue, qui vit mystérieusement dans un sanatorium, voit dans sa nouvelle activité l'opportunité d'élargir son champ sociale. Elle se retrouve face à des jeunes gens avec lesquels elle prend plaisir à discuter, auprès desquels elle fournit, l'air de rien, de précieux conseils et enseigne à Sentarô l'art des mélanges et des proportions culinaires.



Au fil des mois, Sentarô s'ouvre à son environnement, du gazouillis de l'oiseau à l'importance "du bruit que font les haricots lorsqu'ils mijotent". Il se découvre et perd peu à peu cette nonchalance dans son activité. Tokue le pousse à ouvrir ses horizons et à ne plus subir le monde qui l'entoure. De pages en pages, l'histoire se construit et on en apprend davantage sur la maladie de Hansen dont souffre Madame Yoshii et sur sa vie d'antan.



J'ai apprécié la description des saisons représentées par un cerisier du Japon, qui vient marquer l'espace temps dans le roman. D'une histoire au départ que l'on pourrait penser banale, on réalise au fur et à mesure, avec étonnement et ravissement, qu'elle va bien au-delà. "Les Délices de Tokyo" traite des maux endurés par ceux et celles qui subissent la différence. Le roman invite à l'introspection, à la culture du goût et de la cuisine. J'ai découvert avec plaisir les multiples pâtisseries japonaises (notamment ces fameux dorayaki composés de pâte de haricot) qui m'ont mis l'eau à la bouche tout au long du récit.



Ce roman est puissant dans sa vision des choses et met nos sentiments et nos doutes au pied du mur. Comment réagirions-nous face à la différence ? Est-ce légitime de rester dans la crainte d'une maladie alors même que celle-ci a été éradiquée ? Prenons-nous réellement le temps d'apprécier ce qui nous entoure, prenons-nous le temps d'apprécier la vie sous toutes ses formes ?

L'auteur use d'une plume particulièrement fluide et impose un ton que je qualifierai de neutre et paradoxalement impliqué. Son écriture est simple mais poétique dans le fond et à mon sens emplie de métaphores (je pense notamment au canari Marvy recueilli par l'étudiante Wakana, image de Yoshii, chetif et rêvant de liberté).



En conclusion, on passe un très agréable moment de lecture avec Sentarô et Madame Tokue Yoshii, qui nous apprennent à nous aussi à ouvrir nos horizons et notre cœur. Une réussite pour les éditions Albin Michel et l'auteur Durian Sukegawa
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Les délices de Tokyo

Quel merveilleux livre.

Les personnages sont singuliers et attachants. Le fond historique est boulversant
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Les délices de Tokyo

Les délices de Tokyo est un roman dont je n’avais aucunement entendu parlé. Je l’ai découvert grâce à la sélection du #clublectureMS. Il m’a de suite attiré avec ses jolies couleurs et son titre gourmand. N’étant pas une grande habituée des romans japonais, ce fut pour moi l’occasion de découvrir cette littérature.



On suit donc les aventures de Tokue et de Sentarô, responsable d’une pâtisserie japonaise. Autant vous dire que rien n’avait prédestiné ces deux-là à se rencontrer un jour, mais le destin en a voulu tout autrement. Quelle ne fut donc pas le surprise de Sentarô lorsqu’un beau jour, une vieille dame de 76 ans lui proposa ses services pour l’aider à la confection des pâtisseries. Tokue, apparaît de suite comme mystérieuse avec ses doigts tout tordus mais aussi terriblement attachante. Cependant, on note le rejet catégorique de Sentarô qui essaye tant bien que mal de lui faire comprendre qu’il ne veut pas d’elle. La vieille femme persiste et c’est ainsi que débute leur histoire, au pays des dorayaki.



J’ai beaucoup aimé ce court roman, qui se savoure telle une gourmandise japonaise. C’est un récit très humain et poétique que nous livre Durian Sukegawa et j’ai apprécié la douceur de sa plume. De plus, une petite touche de mystère recouvre l’histoire telle une légère brume ce qui fait qu’on ne peut guère le lâcher.



En bref, c’est une belle leçon de vie que nous offre l’auteur, une leçon qui nous pousse à réfléchir au-delà de nos préjugés et à voir les choses autrement. C’est une belle réussite !



Ce roman a été adapté au cinéma en 2015, je ne l’ai pas vu, mais il m’intéresse désormais.
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Les délices de Tokyo

Une lecture très délicate et sucrée comme les dorayaki, un fond très touchant avec l'histoire des malades de Hansen, leur souffrance et le regard du monde sur leurs séquelles.

Un sujet très fort raconté avec subtilité et délicatesse.
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