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Critiques de Durian Sukegawa (716)
Les délices de Tokyo

Tokue, une vieille dame mystérieuse, se fait embaucher chez un vendeur de dorayaki, une délicieuse pâtisserie japonaise. Après une belle amélioration des affaires, la boutique perd soudainement ses clients. Qu'est ce qui a fait fuir la clientèle alors que les dorayaki sont un enchantement pour les papilles.

Ce livre est une poésie sur la cuisine où les azukis chantent, où le lecteur meurt d'envie de manger un dorayaki. C'est une ode au Hanani, qui rythme l'histoire, la commence et la termine. Mais c'est aussi une réflexion sur la discrimination envers les malades même guéris, même non contagieux.

C'est beau mais c'est si triste.



+ Challenge Multidéfi 2018 : 20. Un livre traitant de la ségrégation, de l'apartheid ou du racisme
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Les délices de Tokyo

Une charmante histoire qui m'a fait penser par certains aspects aux magnifiques animés des studios Ghibli. Une mystérieuse vieille dame aux doigts crochus qui, ressentant la souffrance de Sentarô, vient l'aider à reprendre sa vie en main, maîtrise admirablement la pâtisserie et surtout entend la voix des haricots "azuki".

Mais un mystère qui n'a rien de fantastique plane autour de la bienveillante Tokue Yoshii. Pourquoi ne parle-t-elle jamais de sa vie ? De quelle maladie a-t-elle été victime dans sa jeunesse ? Ne ressent-elle pas d'autant mieux la souffrance parce qu'elle l'a vécue ?



C'est une lecture à conseiller à tous les publics, les jeunes lecteurs en particulier pour sa douceur poétique et son approche de la différence et de la maladie, mais également à tous ceux qui comme moi n'avaient jamais entendu parler des léproseries japonaises.

Une mention spéciale pour la beauté des cerisiers en fleurs qui se disputent la place de héros du roman. C'est rafraîchissant, c'est doux, c'est beau. Un livre qui met du baume au cœur !
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Les délices de Tokyo

Tout petit livre, rapide à lire mais très intense. Il est vraiment étrange: tout en simplicité d'apparence, tout en douceur sur certains thèmes: les pâtisseries, le travail quotidien; il en aborde aussi des plus amers: la maladie, la stigmatisation, l'enfermement, la résilience, l'isolement, la liberté, le sens qu'on donne à notre vie...

Pas d'explosion ou d'aventure hors norme, mais peut être juste la plus grande aventure qu'il est possible de raconter: la vie et la rencontre d'autres êtres humains avec leurs cicatrices, leur passé, leur histoire. Et le partage de ces expériences.

J'ai trouvé ce livre très beau, très délicat. Comme une fleur de cerisier qui s'envole dans le vent et nous renvoie à l'éphémérité de notre vie.



Édit ajout: Je l'ai fait lire à ma mère, qui est resté sur la réserve au début du livre mais était complètement conquise à la fin.

On en a discuté et on a toutes les deux apprécié le fait que le livre ne nous dit pas quoi penser ou ressentir, il semble juste nous présenter un tableau en nous laissant nous mêmes nous poser les questions. C'est vraiment quelque chose d'extrêmement doux et respectueux du lecteur.
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Les délices de Tokyo

Après un début assez exotique et déroutant, où il est question de la technique de cuisson des haricots rouges en les écoutant (!) , ce petit roman est au final un concentré de poésie, d'humanité et de réflexion sur le sens que l'on veut donner à sa vie. Le rythme est lent et il y a peu d'action, mais je ne me suis pas ennuyée pour autant. C'est un livre qu'à peine refermé j'avais envie de relire pour bien m'en imprégner.
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Les délices de Tokyo

Une histoire d’amitié entre une vieille dame, un ancien taulard (et une ado) sur fond de pâtisseries japonaises et cerisiers en fleurs, arbres de mon enfance... C’est la rencontre de deux têtes, Tokue et Sentarô, aux points communs insoupçonnables. J’ai été touchée par l’histoire de chaque personnage et les liens qu’ils ont tissés entre eux. J’ai appris un passé que je ne savais pas si proche...



Les saisons s’égrènent au gré des pétales du cerisier en face de l’échoppe...



Je n’ai jamais mangé des Dorayaki mais connaissant leur recette et cette histoire, je me laisserai désormais tenter...



Cette histoire, poétique et poignante, se déguste comme un plaisir sucré et pour ma part aussi vite ;)



Une véritable ode à la cuisine et à la vie, à l’amitié aussi.


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Les délices de Tokyo

Attention, livre gourmand !



Sentarô tient une échoppe où il vend des dorayakis, pâtisserie japonaise composée de deux pancakes fourrés avec de la pâte de haricots rouges. Ses journées sont monotones, il a du mal à joindre les deux bouts. Un jour, par pitié, il embauche Tokue, une vieille dame aux doigts mystérieusement déformés. Du jour au lendemain, les clients se multiplient, conquis par les talents de pâtissière de Tokue. Mais Tokue referme des secrets inavouables, qui l’obligent à quitter l’échoppe du jour au lendemain.



Véritable bouffée de fraîcheur, Les Délices de Tokyo se déguste, se dévoile au fil de l’eau, surprend le lecteur par la portée profonde, universelle et intemporelle des thèmes qu’il aborde.



Rares sont les livres qui éveillent le sens du goût. Les autres sens oui, avec plus ou moins d’intensité, mais les papilles sont souvent oubliées. Sauf ici. Les descriptions des dorayakis, de la pâte an, des haricots rouges qui confisent se posent sur la langue et explosent en une multitude de saveurs. C’est une lecture qui donne faim !



Le lecteur est transporté au Japon, tant par les mots, le style de l’écriture : lente, minimaliste, que par la culture et le comportement des personnages – insaisissables, toujours sur la réserve, à ne jamais se dévoiler véritablement (parfois même un peu trop sur la réserve, difficile d’éprouver de l’empathie pour Sentarô qui est aussi expressif qu’une porte de prison).

La littérature japonaise est positivement à part, poétique mais déroutante. J’aime beaucoup (d’autant plus quand on vient de lire, comme moi, Cent ans de solitude et qu’on n’a pas réussi à atteindre le bout). C’est reposant, comme peuvent l’être les jardins japonais, mais j’ai toujours une période d’ajustement.



Une grande clarté, une luminosité se dégagent de ce livre, et une odeur de cerisiers en fleurs. Ce livre rondoudou fait du bien, mais pas que ! Il interpelle aussi sur la vieillesse, sur le temps qui passe, sur les préjugés, sur la valeur des traditions.



Vous l’avez lu ? Vous avez aimé ?
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Les délices de Tokyo

Un roman délicieux.

Une immersion totale à la fois réaliste et poétique dans un Japon traditionnel,dans le milieu des gens modestes et des petits commerçants.Découverte d'un univers tellement loin du milieu dans lequel nous vivons avec ses coutumes ancestrales,sa cuisine que nous connaissons à peine ,envisagée sous un angle d'une rare perfection.Un roman inoubliable.
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Le rêve de Ryôsuke

Le mal-être de Ryôsuke puise son origine dans le suicide de son père et dans la mort de sa mère. Malgré son jeune âge, les pulsions suicidaires le tourmentent, l'assaillent, le rendent si vulnérable qu'il en perd son emploi de cuisinier. Seul, sans famille et sans emploi, il tente de mettre fin à ses jours. Mais la vie s'accroche à lui, l'obligeant à aller de l'avant. Alors, il s'engage dans des travaux de terrassement sur une île coupée de tout, Aburi. Ce bout de terre aux falaises escarpées, perdu au milieu de nul part, ne lui est pas inconnu...



Avec deux autres jeunes, également en marge de la société, il embarque pour ce qui n'est, d'après la petite annonce, qu'un job d'été. Si Ryôsuke est peu loquace et semble plus supporter leur compagnie que la rechercher, Tachikawa est extraverti et impulsif, alors que Kuoro est extravagante et ultra sensible. Malgré des caractères bien distincts, ils se soutiennent mutuellement et une véritable amitié les liera.



Mais si Ryôsuke s'est engagé pour venir sur Aburi, c'est avant tout pour tenter de retrouver Hashi Hashida, un vieil homme qui vit sur l'île depuis une vingtaine d'années. Cet homme était le meilleur ami de son père et le même rêve les habitait. De cette rencontre naîtra une obsession pour Ryôsuke, celle de faire revivre le rêve de ce père qui lui manque tant, de réussir là où il avait échoué, malgré les tabous locaux, l'inimitié et la colère des habitants de l'île.



Après Les Délices de Tokyo, Durian Sukegawa signe un second roman tout aussi poétique et original. On y retrouve cette écriture délicate, où chaque mot est pesé et réfléchi, lui permettant de s'imposer avec douceur dans la littérature japonaise.



Cependant, il ne faut pas s'attendre à un roman aussi lumineux que le premier. Ici, les personnages sont beaucoup plus sombres, bruts, sauvages, à l'image de cette île noyée dans la solitude et le désarroi. La nature y tient une place importante faisant de l'île un personnage à part entière. On s'enfonce dans la forêt primaire de banians, on se laisse surprendre par les pinzas - chèvres sauvages -, on se laisse chahuter par le ressac d'une mer déchaînée à l'approche d'un typhon. Sur cette île, les personnages y puiseront la force d'accomplir leur rêve. Les lecteurs, quant à eux, y déposeront les armes, réfléchiront à leurs propres rêves, à leurs échecs passés. A travers les épreuves de Ryôsuke, l'auteur évoque la difficulté à trouver sa voie, soulignant le prix de la vie, humaine comme animale.



Durian Sukegawa a ce don, cette plume, cette poésie et cette philosophie pour nous bouleverser, nous charmer, nous faire réfléchir. Et après avoir refermé le livre, seule une question demeure : "Jusqu'où sommes-nous prêts à aller pour réaliser nos désirs?"
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Les délices de Tokyo

Sentarô cuisine et vend des dorayaki, une pâtisserie japonaise à base de pancake et de purée d'haricots rouges azuki confits et sucrés. Chaque jour, quelques clients lui en achètent, plus par habitude que pour leur saveur. Car Sentarô n'aime pas ce qu'il vend. Il les confectionne de façon industrielle et ne les goûte jamais. Vendre des pâtisseries n'a jamais été son ambition. Lui rêvait de mots, de littérature, de livres. Il s'imaginait écrivain. Mais Sentarô n'a pas toujours suivi le droit chemin et se doit encore d'honorer ses dettes.



Un jour, une vieille femme, aux doigts déformés et au visage partiellement paralysé, s'approche, le scrute puis repart. Elle revient plusieurs jours de suite et l'implore de l'embaucher, malgré un salaire dérisoire. Elle veut absolument se rendre utile et travailler. Sentarô a peur qu'elle n'effraie la clientèle, mais devant l'insistance de cette femme, il l'engage.



A ses côtés, il apprendra l'art de fabriquer cette pâte d'haricots azuki, et reprendra, petit à petit, les rênes de sa vie. D'une sensibilité extrême, Tokue lui apprendra à regarder, à sentir, à écouter, à voir.



Nous sommes nés pour regarder ce monde, pour l'écouter. C'est tout ce qu'il demande.



Ce livre est un véritable délice, qui se savoure page après page. Poétique, poignant, il permet à chaque lecteur d'y puiser ce qu'il a envie d'y puiser, de voir ce qu'il a envie de voir. L'écriture est douce, recherchée, sensible, légère à l'image des pétales des cerisiers du Japon.

 
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Les délices de Tokyo

Dans sa petite boutique de dorayaki, chaque jour, Sentaro fabrique et vend ses pâtisseries fourrées de pâte de haricots rouges. Il ne le fait pas par passion, mais par obligation, et cela lui pèse. Le jour où Tokue, 76 printemps, lui propose de venir travailler avec lui, il commence par refuser sa proposition, mais quand elle lui fait goûter la pâte de haricots rouges qu'elle confectionne, il se ravise et décide de l'embaucher, malgré son âge et ses mains bizarrement déformées ... il suffira de la cacher à la clientèle, et aussi à la patronne.



Pendant quelques semaines, la vieille femme et lui travaillent côte à côte, et elle lui enseigne avec patience sa manière de cuisiner. De son côté, Sentaro note bien la façon dont Tokue accueille les clients, en particulier les collégiennes qui viennent souvent dans sa boutique. Elle ne peut cacher son plaisir à côtoyer ses jeunes filles et à bavarder avec elles, malgré les efforts de Sentaro pour la soustraire aux yeux des clients.



Mais alors que la recette de Tokkue attire de plus en plus de monde à la boutique, une rumeur enfle et se propage soudain, dispersant la clientèle ... et Tokue repart, ne souhaitant pas que son passé nuise à Sentaro. Aidée de la jeune Wanaka, Sentari va pourtant tenter de garder le contact avec la vieille femme, et apprendre ce que fut sa vie, et celle d'autres personnes comme elle.



Un court roman vraiment prenant, qui nous plonge dans la relation si particulière de Sentaro et de Tokue, et qui nous dévoile l'histoire pas si ancienne des personnes atteintes de la maladie de Hansen au Japon. J'ai vraiment énormément aimé ce livre et le personnage de Tokue, si touchant. Une excellente lecture.
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Les délices de Tokyo

Histoire bien écrite de deux recalés de la société. Ce roman est une philosophie de vie en soi avec un message poignant sur l'acceptation de l'autre, sur le sens de la vie, sur le plaisir de savourer les instants de la vie quotidienne. Malgré des situation lourdes, on s 'attache indéniablement aux personnages et à leur opiniatreté à vivre.



Un roman à savourer comme une bonne pâtisserie japonaise à base de pâte de haricots
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Le rêve de Ryôsuke

Après les pâtisseries, nous voici dans le fromage de chèvre. Le roman est réussi : le séjour sur une île où les gens sont un peu rustres donne une bonne impression de huis clos que ne vient rompre que le sourire de l'institutrice. C'est dans cette ambiance un peu hostile tant aux chèvres que l'on mange que pour les gens venus de l'extérieur de Ryosuke va tenter de réaliser son rêve de fromage.



Pour ceux qui comme moi, aiment manger le fromage de chèvre sans en connaître les secrets de fabrication, ce livre met magnifiquement en avant les étapes de fabrication et la difficulté à obtenir un produit qui se tient, mais rassurez vous, ce n'est pas qu'un manuel technique pour fromager.



L'auteur sait utiliser les profondeurs psychologiques de ses personnages et le fromage sert aussi à faire revivre le passé avec ses zones d'ombre.
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Les délices de Tokyo

Ce roman est une vraie sucrerie.... Ne connaissant pas les pâtisseries japonaises, je le rapprocherais de la tarte au citron. Il est à la fois d'une douceur incroyable, avec un petit goût amer par moment.



J'ai adoré. Il se lit tout seul. Il nous met l'eau à la bouche par la description des pâtisseries japonaises. Mais c'est surtout une belle et grande leçon de vie. Avec aussi une très belle leçon d'amitié entre un homme et une vieille femme.



Ce roman est "étrange" parce que l'on peut anticiper sans problème ce qu'il va se passer et pourtant on est quand même frappé par les évènements. On les prévoit et malgré tout ils nous prennent aux tripes.

J'ai adoré la façon dont était brossé les personnages.



En fait ce roman est d'une simplicité extrême au premier abord, mais il est surtout d'une efficacité incroyable.



Je recommande vivement
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Les délices de Tokyo

Cette lecture a répondu à toutes mes attentes : elle m'a offert de la douceur et de la poésie.



J'ai beaucoup apprécié le personnage de Tokue. Cette grand-mère n'a pas eu la vie facile et pourtant elle a une force d'esprit incroyable et voit la vie avec philosophie. Je me suis très rapidement attachée à elle.

Au début, j'ai eu un peu de mal avec Sentarô. Je trouvais qu'il se laissait trop aller, qu'il n'avait aucune combativité ou motivation. Au final, au contact de Tokue, on le voit évoluer et mûrir. J'ai apprécié son évolution au fil des pages.



Les passages centrés sur la cuisine étaient très doux et délicats. On ne nous offre pas une recette avec toutes les procédures à suivre. Il y a quelque chose de poétique dans la manière dont la cuisine est abordée.



Certains pourraient trouver le rythme du récit trop lent. Cela n'a pas été du tout mon cas. J'ai aimé que l'histoire prenne son temps. Le mystère entourant Tokue n'est pas le thème principal du roman selon moi. L'auteur nous décrit avec une pudeur très japonaise la difficulté des différents protagonistes à s'échapper d'une vie qui les emprisonne. Chacun des personnages est touché par un malheur qui lui est propre et au lieu de se plaindre, chaque personnage préfère garder le silence.



En bref, même si cette lecture n'a pas été un coup de cœur, elle m'a offert la douceur et la poésie que j'attendais. Ce fut une agréable lecture qui m'a transporté dans un nouvel environnement et avec de nouvelles saveurs.
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Les délices de Tokyo

Sur fond d'exclusion, de différences et de préjugés, voici un roman de toute beauté et d'une simplicité rare.

Un drame historique, plein de ces tout petits instants de bonheur que nous offre la vie, d'une grande saveur poétique.

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Les délices de Tokyo

Sentarô, gérant d'une boutique de dorayakis (sortes de pancakes fourrés à la pâte de haricots rouges), accepte d'embaucher Tokue, une vieille femme qui insiste pour travailler avec lui, même pour un salaire de misère. Malgré une déformation de ses doigts, elle s'avère une incroyable pâtissière pour préparer la pâte de haricots et les ventes de dorayakis s'envolent ! Mais, alors que les clients se pressent devant la boutique, le handicap de Tokue inquiète de plus en plus la patronne de Sentarô, qui redoute rumeurs et scandale et lui demande de la renvoyer. Qu'est-il arrivé à Tokue ? Quels secrets cachent nos deux personnages ?



Alors que l'histoire se déroule principalement dans la boutique de Sentarô, l'auteur nous offre un vrai voyage sensoriel au pays du soleil levant : on jurerait pouvoir sentir le goût des dorayakis à la simple lecture des passages qui sont consacrés à leur préparation. Mais ce roman, c'est aussi une histoire plus profonde autour de l'amitié qui va se tisser entre deux personnages écorchés par la vie pour des raisons différentes.
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Les délices de Tokyo

J’avais beaucoup entendu parler de ce livre en bien et je me suis dis que je devais absolument le lire. Cependant, pour moi, cette lecture a été loin d’être un coup de cœur. Je dois même dire, que j’ai dû m’accrocher pour réussir à terminer ce livre.



En effet, surtout le premier quart du roman m’a semblé laborieux. Il n’y a aucune action, et la vieille Tokue passe son temps la tête au dessus de la marmite de haricots à les écouter. Je me suis dis qu’elle devait être un peu dérangée pour avoir de tels propos et agir de la sorte. Ce n’est en fait que vers la fin du roman que l’on comprend ce qu’elle veut signifier par là. C’est en quelque sorte une parabole. Car ce livre est aussi très poétique, et c’est une sorte d’ode à la vie.



Ce roman raconte aussi les souffrances de la maladie et de la solitude. De l’ignorance et de la peur des gens face à la différence. Les rumeurs, les fausses croyances, les soupçons infondés.



De son côté, le personnage de Sentarô est anxieux par nature. Il mène lui aussi une existence solitaire et ses angoisses le mènent à l’insomnie et à l’alcoolisme. Sa rencontre avec Tokue va véritablement redonner un sens à sa vie.



La plume de l’auteur est très agréable à lire, j’allais dire presque onirique, et c’est ce qui a fait que j’ai pu terminer ce livre tout compte fait assez facilement et même très vite puisque je l’ai lu en 3 jours.



A final, je suis très contente d’avoir enfin découvert ce roman, même s’il est vrai que les nombreux passages sur la nourriture m’ont plutôt ennuyée car je ne suis pas une fan de bouffe, je dois bien l’avouer. Mais tout de même quelquefois, certains passages me donnaient vraiment faim.
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Les délices de Tokyo

Un savoureux roman avec des personnages intriguant et attachant. Des descriptions de mets parfaitement rédigés (on imagine très bien les saveurs, les textures et les odeurs des dorayaki et des autres pâtisseries).

Dans ce livre, nous suivons l'histoire de Sentarô, le vendeur de dorayaki; l'histoire se déroule donc dans les lieux de son quotidien insipide : la boutique, son appartement et les bars où il se bourre la gueule le soir. Sa rencontre avec la vieille Tokue va l'ouvrir à la passion, la compassion et au monde. Le héros va s'aventurer en dehors des sentiers battus pour découvrir le "monde" triste et chargé d'Histoire (avec un grand H) de Tokue. Les deux protagonistes vont se lier d'amitié et leur relation attendrissante va apporter pour chacun une leçon de vie.

J'ai pleuré.
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Les délices de Tokyo

Ce livre m'a remis en mémoire ‘'L'île des oubliés'' (même thème). Mais si Victoria Hislop a traité le thème sous forme de saga familiale et historique, Durian Sukegawa l'a fait sur un mode intimiste dans un style japonais que j'aime beaucoup.



Le tout début du livre m'a paru un peu long et répétitif ; mais très vite, quel régal (dans tous les sens du terme !!).

Une histoire intergénérationnelle émouvante, toute en pudeur et sans pathos ; une subtile leçon d'optimisme en douceur et en profondeur ; de la poésie dans les descriptions de la nature et des sentiments… Bref, un délicat bijou minutieusement ciselé.



PS – Avis très très personnel : les auteurs de livres de développement personnel ne soutiennent pas la comparaison !

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Les délices de Tokyo

On parle beaucoup de ce livre, on voit des (bonnes) critiques partout. J'avoue avoir été déçue. L'idée est originale, l'auteur aborde la question de l'intégration des lépreux (guéris). Pour quoi pas.. Je n'ai pas retrouvé ce qui me plait habituellement dans la littérature japonaise et je n'ai pas accroché.
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