AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Ed McBain (338)


Cela aurait pu être un bon livre, et même un très bon livre... Mais non... Dommage... On sent une fin bâclée. Comme si l'auteur en avait marre et voulait se débarrasser du bouquin : c'est vite fait, mal fait... Dommage !
Commenter  J’apprécie          10
S'il y avait au monde deux choses qui donnaient le trac à Steve Carella, c'étaient bien les affaires impliquant des gens riches et celles impliquant des enfants.
Commenter  J’apprécie          10
Le lundi matin, ça ne plaît à personne. C'est le jour des gueules de bois. Ce n'est pas vraiment le commencement d'une nouvelle semaine, c'est la fin de la semaine précédente. Personne ne l'aime et pas besoin pour ça qu'il pleuve, ou qu'il fasse sombre. Peu importe que ce soit une matinée d'août, chaude et ensoleillée. Le lundi, c'est le lundi, et c'est un jour dégueulasse.
Commenter  J’apprécie          10
Carella, lui aurait pu passer pour un employé du gaz venu relever le compteur, avec son gros trois-quarts sur un sweat-shirt marron et un pantalon velours côtelé gris. Ni bonnet ni chapeau, bien que sa mère le lui répétât sans cesse :"Quand on a froid à le tête, on a froid partout".
Commenter  J’apprécie          10
Cynthia ne faisait pas partie de ces Dames qui Déjeunent en Ville, mais elle trouve néanmoins à s'occuper toute la journée : elle fait des emplettes, elle va au musée ou dans les galeries, voit parfois un film l'après-midi, tue le temps de sept heures et demi, heure à laquelle son mari part travailler, à sept heures et demie du soir,heure à laquelle il rentre.
Commenter  J’apprécie          10
[...] ... - "Que s'est-il passé ?

- Je suis descendue du train hier matin, je prends le 8 h 17 avec [mon employeur] Mr Haynes. Je ne m'assieds pas avec lui parce qu'il parle boulot avec ses amis. Il est dans les relations publiques ?"

Toujours cette interrogation. Kling hocha la tête.

- "Continuez," dit Brown avec impatience.

- "Eh ! bien, quand nous sommes arrivés en ville, je suis descendue et je longeais le quai quand ce monsieur est venu vers moi.

- Où cela ?

- Là, sur le quai. Il m'a dit bonjour et m'a demandé si j'étais arrivée en ville depuis peu. Je lui ai dit non, que j'avais quitté ma campagne depuis deux ans mais que je travaillais en banlieue. Il avait l'air d'un monsieur bien, bien habillé et tout, vous voyez ce que je veux dire ? Convenable ?

- Oui," dit Kling.

- "Bref, il m'a dit qu'il était pasteur. Il en avait l'air, d'ailleurs. Il m'a donné sa bénédiction, que Dieu vous garde, tout ça, et il m'a dit que je devrais faire très attention parce que les grandes villes sont pleines d'embûches pour les jeunes filles innocentes. Des gens qui voudraient me faire du tort ?"

Il y eut de nouveau le point d'interrogation et Kling répondit par l'affirmative, machinalement, et s'en voulut de s'être encore une fois laissé surprendre par la façon de parler de la petite.

- "Il m'a dit que je devrais surtout faire attention à mon argent, parce qu'il y a des tas de gens qui feraient n'importe quoi pour mettre la main dessus. Il m'a demandé si j'avais de l'argent.

- Il était blanc ou noir ?" coupa Brown.

La petite jeta un regard d'excuse à Kling.

- "C'était un Blanc.

- Continuez," dit Brown.

- Eh ! bien, je lui ai dit que j'en avais un peu, et il m'a proposé de le bénir ? Il m'a demandé si j'avais un billet de dix dollars, et j'ai dit non. Alors il m'a demandé si j'avais un billet de cinq dollars, et j'ai dit oui. Alors il a sorti un billet de cinq dollars et l'a mis dans une enveloppe blanche et a fait une croix dessus. Un crucifix ?"

Cette fois, Kling ne répondit pas à la question.

- "Puis il a marmonné quelque chose comme "Dieu bénisse cet argent" et nous avons bavardé, et il a mis l'enveloppe dans sa poche. Ensuite il a dit : "Mon enfant, prenez ces cinq dollars bénis et laissez-moi votre billet." Je lui ai donné mes cinq dollars, il a plongé la main dans sa poche et il m'a donné l'enveloppe avec la petite croix dessus, l'argent béni.

- Et ce matin ?" s'impatienta Brown.

- "Eh ! bien, en allant prendre mon train, j'ai ouvert la petite enveloppe ?

- Oui," dit Kling.

- Surprise ! Pas de billet !" dit Brown.

- "Et non, justement ! Il n'y avait qu'une petite serviette en papier pliée." ... [...]
Commenter  J’apprécie          10
- 87ème, inspecteur Kling.
- Salut.Carella est là?
- De la part de qui?
- Atchison, du labo. Où est Carella?
- Au-dehors. Je peux prendre la commission?
- Ouais, probable. Comment c'est votre nom, déjà?
- Bert Kling.
- Je vous connais pas.
- Qu'est-ce que ça peut bien foutre?
Commenter  J’apprécie          10
Une excitation le gagnait maintenant tout entier, associée à la colère, une grande clameur d'impatience qui couvrait tous les conseils de prudence que son esprit lui murmurait mécaniquement. D'habitude, leschoses ne se passaient pas de cette matière, d'habitude, il fallait trimer des semaines ou des mois. Cette aubaine inattendue, l'idée de ce dénouement soudain d'une traque à peine commencée libérait en lui une énergie sauvage, faisait peser son pied sur la pédale d'accélérateur. Ses mains étaient serrées sur le volant. Il conduisait avec une imprudence qui auraiet valu une procè-verbal à un civil, louvoyant au milieu de la circulation, jouant de l'avertisseur et du frein, les mains et les pieds faisant corps avec la machine qui fonçait sans 'arrêter vers l'adresse qui figurait dans le petit carnet de voyage
Commenter  J’apprécie          00
Quand la cadillac explosa, l'horloge du tableau de bord indiquait neuf heures moins le quart.

La bombe était puissante.

L'explosion, qui se produisit sour le capot, expédia des éclats d'acier à l'intérieur de l'habitacle, déchira le toit comme du papier et projeta les portières sur la route. Abandonnée à elle-même, la Cadillac fit une violente embardée à elle-même, traversa deux voiex, se coucha sur le flanc comme une monstre de fer blessé et prit soudain feu.

Un cabriolet qui arrivait braqua brutalement pour tenter d'éviter la Cadillac en flammes. Il y eut une seconde explosion. Le cabriolet bondit sauvagement et alle s'écraser contre le parapet du fleuve.

Quand la police arriva sur les lieux, la seule survivantes des deux voitures était une jeune fille de dix-sept ans qui était passée à travers le pare-brise du cabriolet.
Commenter  J’apprécie          00
Vous savez quoi? Ce genre Ennemi Public n° Un, j'aime pas ça. C'est comme si...Je sais pas… Comme s'ils attendaient quelque chose de moi, comme si je devais me conduire comme le traître, le mauvais gars.
Commenter  J’apprécie          00
Le quartier sentait mauvais. Des détritus souillaient les trottoirs, on jetait les ordures par les fenêtres, des bandes de galopins traînaient les rues et se livraient à mille méfaits pendant que la police dormait sur ses deux oreilles. Geoffrey Tamblin se demanda où s'était réfugiée la poésie du monde.
Il décida de passer par le parc. Il y avait longtemps qu'il n'avait longé les grands arbres de Grover Avenue. Bien entendu, avec tous ces vauriens qui erraient à présent dans le quartier, il ne pouvait être question pour lui de traverser le parc. Mais il pouvait le longer et respirer un peu l'odeur de terre et de verdure.
Commenter  J’apprécie          00
Carella se dit qu'après tout, c'était peut-être un suicide. Ça tournait à la manie, de toujours soupçonner le pire.
L'ennui, c'était que les fils de la victime avaient l'air d'être capables de faire un croc-en-jambe à un aveugle pour lui voler sa bourse. Et le vieux papa leur laissait à tous les trois une belle fortune ; il était donc logique de supposer qu'un des trois – ou tous les trois ensemble – avaient pu faire passer le goût du pain au vieux pour mettre plus vite la main sur le magot.
Commenter  J’apprécie          00
Il tenta de rire mais son rire s'éteignit quand il vit l'expression de Virginia.
– Je vous demande pardon. Je ne savais pas que les croque-morts allaient en ville.
Commenter  J’apprécie          00
Désolée de vous avoir importunée, dit Kling à Virginia. J'aurais bien dû me douter qu'on ne peut pas discuter avec un cadavre.
Commenter  J’apprécie          00
Le silence tomba. La pendule égrenait les secondes et les laissaient tomber sur le plancher, une à une.
Commenter  J’apprécie          00
– Quel âge avez-vous, Virginia ?
– Qu'est-ce que ça peut vous foutre ?
– J'aimerais le savoir.
– Trente-deux ans. Je fais plus vieux, hein ?
– Un peu.
– Beaucoup. Ça aussi, c'est grâce à Carella. Vous connaissez la prison de Castleview, Lieutenant ? Vous avez vu l'endroit où Carella a envoyé mon Frank ? C'est bon pour des animaux, pas pour des hommes. Et j'ai dû vivre seule, attendre, en songeant aux souffrances de Frank. Vous croyez qu'une jeunesse peut résister à ça ? Et la beauté ? Vous croyez qu'elle tient le coup, avec un chagrin qui la ronge, et l'inquiétude et le souci qui la minent, comme un bête dévorante ?
Commenter  J’apprécie          00
– Et si j'essaye de vous arracher cette arme, tout de suite ?
– À votre place, je ne le ferais pas.
– Mais si j'essayais quand même ?
– J'ai ma petite idée, lieutenant.
– Laquelle ?
– Aucun être n'est vraiment un héros. Quelle vie est plus importante pour vous ? La vôtre ? Ou celle de Carella ?Vous pouvez sauter sur mon revolver, mais mon flacon de nitro peut vous sauter au nez. À votre nez à vous, pas à celui de Carella. Bon vous l'aurez sauvé. Mais vous serez mort.
– J'ai une profonde affection pour Carella, Virginia. Je suis capable de mourir pour le sauver.
– Ouais ? Et vos petits copains ? Ils veulent bien mourir pour le sauver, eux aussi ? Ou bien mourir pour leur salaire de misère ? Faites-les donc voter à main levée, lieutenant, et voyez qui sont prêts à faire bon marché de leur peau ! Allez-y, qu'est-ce que vous attendez ?
Byrnes n'y tenait guère. L'héroïsme et le courage sont très relatifs
Commenter  J’apprécie          00
Mais où diable s'était – elle procuré un flacon de nitro ? Dans l'armoire à pharmacie de son défunt époux, expert perceur de coffres ? Mais la nitroglycérine est extrêmement dangereuse, susceptible et prête à exploser au moindre mot malsonnant. Même les perceurs de coffres les moins prudents renoncent à présent à s'en servir. Sauf peut-être dans des pays perdus. Byrnes avait connu des perceurs de coffres qui trimbalaient leur soupe dans une bouillotte en caoutchouc.
Et elle était là, bien tranquille, avec une bouteille de ce produit dans son cabas ? Est – ce qu'elle s'était baladée avec ça dans le métro ? Byrnes eut un sourire amer.
Commenter  J’apprécie          00
La ville s'offre comme un écrin éblouissant de bijoux précieux, stratifiés en couches lumineuses d'une vibrante intensité.
Commenter  J’apprécie          00
Il vaut mieux vivre sans principe que mourir intègre. C'est ce que j'ai appris dans les cimetières.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ed McBain (1035)Voir plus

Quiz Voir plus

Une liste de personnages. Une pièce de théâtre.

ÉTÉOCLE, roi de Thèbes. POLYNICE, frère d’Étéocle. JOCASTE, mère de ces deux princes et d’Antigone. ANTIGONE, sœur d’Étéocle et de Polynice CRÉON, oncle des princes et de la princesse. HÉMON, fils de Créon, amant d’Antigone. OLYMPE, confidente de Jocaste. ATTALE, confident de Créon. UN SOLDAT de l’armée de Polynice. UN PAGE. GARDES.

La Thébaïde ou les Frères ennemis, Racine, 1664
La Machine infernale, Jean Cocteau, 1932
Antigone, Jean Anouilh, 1944

12 questions
66 lecteurs ont répondu
Thèmes : théâtre , 17ème siècle , 18ème siecle , 19ème siècle , 20ème siècleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}