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Critiques de Edmond Baudoin (311)
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Inuit

En alternant ces paroles avec des dessins de paysages, des illustrations de folklore ou de dialogues, les deux auteurs réussissent à sortir d’un simple cliché. Ils montrent ainsi non seulement une culture abimée, mais son aussi incarnation toujours présente, transformée, adaptée au monde contemporain mais réelle, et bien décidée à exister au XXIe siècle.
Lien : http://www.bodoi.info/inuit/
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Au pied des étoiles

Quand un voyage au Chili, à la découverte des étoiles, se mue en dialogue sur l'intime. Emmanuel Lepage et Edmond Baudoin signent avec « Au pied des étoiles », un livre en apesanteur.
Lien : https://www.sudouest.fr/cult..
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Au pied des étoiles

Ces deux dessinateurs que j’admire beaucoup se sont ici associés pour raconter un voyage initié par José Olivares professeur de physique leur proposant d’aller voir, avec quelques jeunes étudiants, les étoiles dans le désert d’Atacama, au Chili. Mais plus qu’un récit de voyage c’est une longue réflexion sur l’histoire de ce pays, la politique, les étoiles, les êtres croisés, le dessin, la maladie, l’amour, les échanges, la transmission, les différents âges de la vie...



Les dessins, dans des styles très différents, se complètent à merveille. Les portraits des personnages rencontrés sont magnifiques, les paysage époustouflants.

C’est une très belle œuvre, réunissant deux immenses dessinateurs et raconteurs d’histoires. A lire et à contempler en prenant son temps.

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Au pied des étoiles

Une rencontre entre 3 hommes : Jose Olivares, professeur de physique, idéaliste, Emmanuel Lepage et Edouard Baudoin, dessinateurs de BD. L'idée de José les avait séduit : participer à un voyage vers le désert d'Atacama au Chili avec quelques élèves de José pour voir les étoiles. Sauf que nous sommes en 2020, le voyage est prévu dans l'année et devra être reporté plusieurs fois à cause de la pandémie. Emmanuel tombera malade. Le premier voyage n'ira pas jusqu'au désert, le second se fera sans Edouard, en famille en France. Alors par petit bout, nos 3 compères vont se rencontrer, vont discuter, vont visiter le Chili, revisiter son histoire mouvementée au travers la vie de José, qui a vécu la dictature avant l'exil en France mais dont une partie de la famille est restée. Parfois contrainte, parfois pro gouvernementale. En paralléle Edouard et Emmanuel revivent leur propre histoire commune car cela fait des années qu'ils se côtoient, ont une relation de maitre à élève puis se fâchent à cause d'une femme, se retrouvent. Et enfin il y a les jeunes gens, les élèves de José. Différents de leurs ainés, sensibles, qui vivent leur jeunesse différemment, qui se posent des questions autres. Leurs conversations qui se croisent font le sel de ce one shot, touffu qui alternent les dessins d'Edouard, épais, symboliques par moment et ceux d'Emmanuel, fin, précis et détaillés/

Un one shot exceptionnel sur un groupe d'hommes matures et de jeunes gens, qui parle d'un pays, le Chili, des étoiles, et de leurs vies. Et ce mélange qui alternent le je des écrivains, le je du professeur et celui des éléves est singulier, un objet surprenant toujours, qui parle de la transmission, de la beauté d'échanger tout le temps sur tout, la richesse de la parole. Parfois un peu chaotique comme les dessins d'Edouard, parfois d'une fluidité maitrisée comme ceux d'Emmanuel. Un livre à part, qui peut ne pas plaire, mais qui ne laisse pas indifférent. Un vrai coup de coeur!
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Journal du voleur

Au delà du mythe du mauvais garçon qui idolâtre les "bad boy" à la française, Jean genêt c'est avant tout une langue exceptionnelle, un style d'une beauté dont comme tout lettré je suis très jaloux. Sentiment que Genêt aurait apprécié, lui qui prenait un malin plaisir à tout inverser pour mieux nous montrer à nous, hommes de tous âges, de toute confession et toute nationalité, que la dichotomie entre le bien et le mal n'est qu'une construction de l'esprit, seul le chemin compte. Si je choisis consciemment l'impasse du crime, j'affirme ma liberté d'être aussi bien que le bourgeois gras et peureux. Au paradis, je suis mon seul juge. Le meurtre n'est qu'un accord, qui sonne parfois comme un chant homérique, d'une beauté inouïe, entre moi et mon condamné. Si le sang et le stupre ont une son, Genêt en a fait une symphonie.
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Au pied des étoiles

Edmond Baudoin et Emmanuel Lepage signent à quatre mains un long récit de réflexions autobiographiques.
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..
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Au pied des étoiles

Le projet initial de cet bd est l œuvre de José un professeur à Grenoble qui veut monter une expédition avec 2 auteurs bd lepage et Baudoin aux styles pourtant très différents. Ils veulent tous se retrouver au Chili dans le désert d Atacama pour y observer les étoiles.

Le pitch paraissait intéressant mais le fait que le projet n avait pas un but précis, le récit non plus. Les auteurs se sont laissés porter par les rencontres et les faits comme l élection du prochain président. A mon goût on aborde beaucoup trop de sujet qui sont le reflet de leur voyage mais sûrement pas ce que j attendais. Pour avoir rencontré Emmanuel Lepage on peut tout à fait comprendre le fonctionnement de cette bd et on découvre son envie de partager avec les autres. La transmission est omniprésente et elle est bienveillante.

J avais très peur de l opposition des styles mais là ce fut une très belle surprise. Lepage est sur l hyperrealisme et les couleurs elles donnent vie et ambiance à la scène. Chez Baudoin on est sur un besoin plus primaire où le trait doit faire ressentir les choses. Au final je pense que les 2 compères auront beaucoup appris l un de l autre et peut-être que ça se verra sur les prochains projets.
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Peau d'âne : D'après l'oeuvre de Charles Perrault

Edmond Baudoin revisite le conte de Charles Perrault, Peau d'âne. Il nous propose l'histoire que tout le monde connaît mais il y apporte une touche très personnelle.



Touche personnelle quant à la nature du graphisme car il utilise l'aquarelle pour donner vie aux personnages et aux paysages. Mais l'originalité vient de l'introduction d'un père qui raconte une partie de l'histoire à sa fille chaque soir. Et chaque nuit, la petite fille va rêver, Baudoin nous donne accès à ses rêves. L'originalité est aussi dans la, proposition graphique : les rêves de la petite fille, Aile, sont traités avec un graphisme pouvant être celui d'un enfant. C'est un graphisme naïf avec une composition comme dans un livre de contes illustré avec les textes occupant une place importante mais variable autour du dessin.



J'ai apprécié cette rupture entre les deux types de dessin, comme si deux personnes avaient créé en parallèle. J'ai aimé la vision enfantine proposée et cette approche faisant référence à d'autres contes.



Découverte d'un scénariste et d'un dessinateur dont je ne connaissais pas le travail.
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Inuit

Edmond Baudoin et Troub’s racontent leur voyage dans le nord-est du Canada, en pays Innus et Inuit. Il s’agit de témoignages, de portraits, racontés avec des dessins pris sur le vif, ils racontent le mode de vie actuel des peuples autochtones, le rapport avec leur héritage, l’évolution de leur. Inuit est un carnet de voyage à quatre mains.

Certaines pages sont entièrement remplies de texte écrit à la main, le trait agressif d’Edmond Baudoin apporte de la force aux récits, celui de Troub’s se met au diapason, tout aussi brut. Ils nous proposent une accumulation de témoignages, pessimistes pour certains, optimiste pour d’autre, divers angles de vues comme pour les illustrations,

À travers ces témoignages, beaucoup de thèmes sont évoqués, l’écologie, le réchauffement climatique, la perte des valeurs anciennes, la modernité qui dénature, la culture ancestrale. Beaucoup de simplicité, de sincérité dans ces échanges qui dévoilent beaucoup malgré l’apparente pudeur, on découvre alors une certaine sagesse malgré les bouleversements que leur peuple a dû subir au XXe siècle. Le froid, la dureté du climat les forment depuis toujours, mais le réchauffement climatique transforme aussi les hommes.

On voyage avec les auteurs, on fait des rencontres à travers eux, c’est juste, c’est vrai, c’est dépaysant et touchant.
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Stop

68 textes. Quelques 300 pages. 68 hommes et femmes pour jeter une bouteille à la mer, dire leur colère, leur amertume, leur désespérance.

Un combat, ou 10, ou 100... L'anthropocène devenu capitalocène et anthropocide; la folie guerrière qui jette ses filets pour prendre les dollars des marchands de guerre; l'ineptie d'empoisonner la terre au principe de nourrir les populations; l'injure faite aux majorités dans l'injonction de faire plus et mieux quand ils donnent quasiment tout; le mépris jeté à la face de jeunes qui n'ont d'avenir assuré que leur lendemain; l'abrutissement orchestré dans une virtualisation offerte comme un pis aller rassurant; la compétition stérile et injurieuse sans cirque mais nourris de pouces baissés...

68 textes, cela fait beaucoup de mots et pourtant si peu quand il faudrait reboiser les esprits de milliers de gens.

Mais peu de mots au carré, au cube, à la puissance de 1000 lecteurs, voilà que cela devient une marée, un tsunami.

Romanciers, poètes, dessinateurs, réalisateurs, journalistes, sociologues, ces hommes et femmes ont joué le jeu d'un appel lancé par Oliviet Bordaçarre. Ecrire pour marquer un Stop, pour dire la colère et la peur.

Bribes de réflexion, manifestes, poèmes, courtes nouvelles, ces textes empoignent le cœur, rallument l'effroi ou offrent un peu d'espoir. Mais tous sans exceptions, secouent la torpeur insouciante qui sait que la situation est grave mais veut croire que l'humanité, en bonne élève, poursuivra sa course, persuadée de l'impossibilité de son extinction.

Collapsologie, pourront penser certains, oublieux des chiffres qui disent chaque jour la disparition de nos voisins aquatiques, volatiles, férus de froid, ou de forêts luxuriantes.

C'est peut-être un coup d'épée dans un océan d'impossibles, mais il a le mérite d'exister.

Alors, je sais gré à chacun de ces hommes et femmes, sentinelles, qui posent des mots comme on gratte une plaie, pour qu'elle suppure, gangrenne, et qu'enfin on coupe le membre.

Qu'importe le temps qu'il nous reste. Toutes les civilisations se sont éteintes un jour, mais, sans doute pouvons nous gagner un peu de temps avant que, pour citer cette belle expression de Mouloud Akkouche, la planète ne baisse définitivement ses paupières.

Un grand coup de chapeau à l'éditeur, la manufacture des livres, qui a joué le jeu.

Et, cerise sur le gâteau, tous les droits du livre dont reversés à des associations et collectifs locaux qui, en fourmis travailleuses, œuvrent sans relâche pour faire leur part du colibri.
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Au pied des étoiles

Edmond Baudoin et Emmanuel Lepage se connaissent bien, malgré les 25 ans qui les séparent, mais le voyage qu’ils nous proposent dans « Au pied des étoiles » est plus une autobiographie croisée qu’un carnet de voyage… à moins de considérer la vie comme un voyage, en soi et hors de soi !
Lien : https://www.bdzoom.com/19349..
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Made in U.S.

Qu'est-ce que l'on peut en dire des choses en quelques pages. La collection Patte de Mouche de l'Association montre la puissance d'un récit court. Qui a dit qu'il fallait de nombreuses pages pour empoter le lecteur? Edmond Baudoin choisit une aventure de famille qui parle de descendance. Donc il est évident que l'on aborde des maladies, des naufrages, des luttes, des combats, des morts... Pour exister, il fallait survivre à tout prix. L'Histoire des Etats-Unis défile devant nos yeux. Qu'est-ce qui peut relever de la réalité et de la fiction? Et est-ce si important au final? On reste un peu sur notre faim car on aurait voulu en savoir plus. La curiosité n'a pas à être sans cesse satisfaite. On a vécu un moment de lecture singulière.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Au pied des étoiles

2019. Tout part de l'idée folle d'un prof de physique de Grenoble, José Olivares. Il veut emmener ses lycéens au Chili, dans le désert d'Atacama, pour observer les étoiles, et propose à Edmond Baudoin et Emmanuel Lepage de les accompagner. "Pour dessiner les étoiles".



2021.Un premier voyage a lieu. Ce livre exceptionnel, présenté comme un trait d'union par Futuropolis qui fête ses 50 ans cette année, en est la trace mais il est plus qu'un livre. Les deux auteurs emblématiques, qui se connaissent depuis 1990, profitent de ce voyage pour questionner le monde. Au travers du Chili, en plein mouvement social et politique, ils s'interrogent et nous prennent à témoin. Aller voir les étoiles, c'est regarder le monde, et se regarder soi-même.



Leurs dessins, si différents, se marient, se complètent, se répondent ... Des croquis pris sur le vif à Valparaiso, dans le Pic de Bure, dans le désert... Un superbe travail à quatre mains où se pose aussi la question de la transmission. Ces jeunes, devenus étudiants, que vont-ils garder de cette aventure ? Quel monde veulent-ils ? Comment vont-ils agir ?



Un voyage qui prend une place particulière à bien des égards. Emmanuel Lepage sort d'un cancer tandis qu' Edmond Baudoin, 80 ans, veut savourer chaque jour. Voilà qui donne un livre passionnant, émouvant, philosophique, un peu foutraque mais tellement vivant. Une pépite !
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Le voyage

Aujourd’hui n’est pas coutume, je vous parle d’une bande dessinée. Bon, ne vous inquiétez pas, une cinquantaine de mots et c’est plié (pas la bande dessinée, mon retour) ! Ce n’est pas qu’elle n’en mérite pas davantage, c’est juste que je ne sais pas quoi dire concernant ce genre littéraire. Bref, c’est simple, j’ai énormément aimé, j’ai beaucoup aimé, j’ai bien aimé, j’ai aimé, j’ai aimé mais sans plus, je n’ai pas trop aimé, je n’ai pas aimé, je n’ai pas du tout aimé, voilà mon vocabulaire pour vous parler d’une BD.



Je pourrais essayer de faire semblant de m’y connaître, en glissant par-ci par-là quelques mots tels que « phylactère », « cartouche », « plan général », « contre-plongée », « encrage », mais je pense que vous ne seriez pas dupes, quoique…



Le Voyage (A Viagem, en portugais) est un livre très intéressant de par son histoire : dessiné par Edmond Baudouin, à la demande de l’éditeur japonais Kodansha et se pliant donc aux usages de ce pays en matière de mise en page, il a par la suite été traduit, relettré et inversé afin d’être présenté aux amateurs du genre en France, où il a d’ailleurs reçu le prix Alph-Art du meilleur scénario au Festival d’Angoulême, en 1997.



Si, de prime abord, en le feuilletant, les dessins ne m’ont guère enchantée, sa lecture m’a amenée à changer d’avis. En effet, cette œuvre qui se veut plus profonde qu’elle n’en a l’air, abordant des thèmes comme la dépression, le besoin de s’évader, se transforme, sous nos yeux, en un poème étourdissant de sens et d’émotions.
Lien : https://www.instagram.com/al..
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Stop

STOP ! Cette injonction est forte et s’utilise lorsqu’il y a un danger immédiat.



Olivier Bordaçarre est à l’origine du projet STOP. Tout a commencé par un courriel envoyé fin 2022 à ses collègues auteur(e)s et son souhait de dénoncer tous les dangers que fait planer le capitalisme sur l’avenir de l’humanité avec de multiples outrages aux droits humains les plus élémentaires. Mais là le paroxysme est atteint, la nature, source de la vie, est en péril. L’adhésion à son projet a été immédiat et montre bien l’intensité de la colère collective.



STOP est le recueil des réactions de 68 artistes. Beaucoup ont choisi la littérature comme moyen d’alerte en s’exprimant en vers ou en imaginant une nouvelle. Les textes sont courts, la contrainte est forte pour trouver le mot juste, précis et efficace. D’autres moyens d’expression ont été choisis, le dessin et la photo. Tous dénoncent mais ce n’est pas seulement un constat, tous envoient un message d’espoir, celui de mettre un grain de sable pour enrayer un système criminel.



Pour parler de ces 68 créations, j’ai décidé de citer 68 mots ( ou groupes de mots ) choisis ( ou inspirés par les dessins et les photos ) dans chaque travail des 68 artistes.



Hiroshima et Nagasaki – forêt – essayer – respire – bienvenue - résistance – haine – compter les jours – arrêter et commencer – vocabulaire politique – désobéir – diversité – consommation – Lisa sait – matraque au vent – fait croire – toujours plus – rare – retroussons nos manches – sans-dents – hypocrisie – fin du monde – capital – grand patron – mare d’être noté – mon corps – arbres – herbe tendre – juste mesure – offrir pour que dalle – folle vision – roman noir – demain – vie réellement humaine – obus d’pouvoirs – sur la lune – chaos – citoyens – je crains – indifférence – alerte – capitalisme – réapparition – déchets – dans le mur – rejeter – transition véritable – rêver – littérature – une vie pour rien – humain – répression - vérité est en nous – dernière chance – obsolescence programmée – pour aider ma daronne – le poing en bannière – l’Homme au centre – les cons – leur sang est le même - on a toujours espéré – tout devint noir autour de Carol - bonnes résolutions – ( sa ) vie – écolo 2.0 – comme Hammett et Manchette



« Les mots justes trouvés au bon moment sont de l’action » ( Hannah Arendt )



STOP mais lisez encore, toujours .



STOP , 68 artistes s’engagent – Parution le 5 octobre 2023 , Éditions La Manufacture de livres . ISBN 978-2-38-3018-1



Tous les bénéfices de ce livre seront reversés à diverses associations travaillant à l’échelle locale.
Lien : http://romans-policiers-des-..
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Stop

Manifestation littéraire en marche pour 68 plumes afin de dire Stop !

Témoignages, hommages, constats, revendications, actes de résistance, rébellion, colère… des lignes et des mots, des dessins, des poèmes, des messages à faire passer, à hurler pour qu’ils sortent du silence où l’on tente trop souvent de les museler.

C’est publié à La Manufacture de livres qui reversera tous les bénéfices à diverses associations travaillant à l’échelle locale.

À lire de toute urgence.
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Araucaria : Carnets du Chili

Votre ami à l'occasion de partir pour son travail au Chili pendant un mois.

A son retour:

a- il vous raconte quelques anecdotes sympas autour d'une bière

b- il vous raconte quelques anecdotes sympas autour d'une bière et vous montre des photos

c- il vous raconte 100% de son voyage sans s'inquiéter de votre intérêt pour son récit

d- il vous montre le blog qu'il a crée et vous faire lire chaque article

e- comble d'un égo mal placé, il fait une BD qu'il vous vend sans point de vue artistique ou quelconque ambition d'entrée dans la culture locale. Un journal de bord ni plus ni moins.



Si c'est la réponse e, fuyez ! (à vrai dire si c'est autre chose que la réponse a ou b, fuyez)

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Quelques pas hors des cases

Je me souviens de Baudoin dans les années 80, un festival de la BD à Aix en Provence en 1983, il commençait doucement à être connu avec ses dessins très noirs, très encrés. Je l'ai croisé au fil des pages chez Fred Vargas. C'est quelqu'un de bien, qui a conscience de lui et de l'autre, du monde dans lequel nous vivons. Et donc il marche, inlassablement, dans des endroits qu'il connait bien, puisqu'il y a passé son enfance. Chaque chemin, chaque place, lui rappelle ses amours, mais aussi sa mère, son père, son grand-père, ses pérégrinations autour du monde.

Ce n'est pas seulement autobiographique, c'est aussi une cheminement de réflexions sur la façon dont nous pensons, vivons avec nous-même et les autres. Et ça sent bon l'arrière pays niçois, on entend même le chant des cigales et des grillons...

J'ai beaucoup aimé ce livre et je remercie vivement les Editions salamandre et la masse critique Babelio de ce beau cadeau !

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Quelques pas hors des cases

Un grand merci aux éditions de la Salamandre et à Babélio pour l'envoi de ce livre lors du masse critique non-fiction.

J'ai déjà reçu des livres du même éditeur et je ne suis jamais déçue. La qualité des récits, comme du support (grain de papier, couverture, mise en page, ...) est toujours incroyable! J'adore vraiment cette collection sur la marche !

Au départ, on ne sait pas trop où l’on embarque avec Edmond Baudouin, c’est un peu général, un peu déséquilibré comme lorsqu’on commence à marcher, on ne sait pas trop où l’auteur veut en venir. Puis, l’équilibre s’installe au fil du récit, les souvenirs s’en mêlent, la nature accompagne la marche et l’on devient un peu plus conscient de qu’Edmond Baudouin marche sur les pas de sa famille, de ses racines, et de son environnement du Sud qu’il aime faire découvrir à ses amours. L’auteur nous parle aussi de ses failles, de ses peurs, de ses doutes. Enfin, Edmond Baudouin nous entraîne encore plus loin que ses récits pour nous parler des hommes, des femmes, de l’environnement, de l’avenir du monde et comme il le dit lui-même dans le titre du dernier chapitre, pour « effleurer l’éternité ».

J’ai beaucoup aimé les passages, où plusieurs fois, Edmond Baudouin ne trouve pas le titre du livre qu'il écrit... J’ai trouvé ça drôle de le laisser tel quel. Et je dois dire que maintenant qu'on le connaît, ce titre est très très bien choisi ! Cela permet de faire le lien avec les pas, le chemin "hors des cases" (la différence qu'il a avec les générations précédentes (sa mère, son grand-père, ...)) mais surtout, un peu en dehors de son domaine, la BD ! Et moi, j'ai eu une grande surprise car en refermant ce livre, persuadée que je n'avais jamais lu de BD de cet auteur, mais avec plein d'entrain pour découvrir son œuvre, que je me suis aperçue que j'avais déjà rencontré Edmond Baudouin il y a quelques années au Salon du Livre Jeunesse de Montreuil ! Je n'avais absolument pas fait le rapprochement, mais ça m'a fait vraiment plaisir de savoir que j’ai déjà rencontré ce grand artiste !
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Inuit

On est frappé par l’incroyable résilience d’un peuple dont le mode de vie a été profondément bouleversé au cours du siècle passé par la colonisation européenne et la sédentarisation forcée.
Lien : https://www.ledevoir.com/lir..
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