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Critiques de Elise Fontenaille (748)
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La cité des filles-choisies

Ca aurait dû m'interesser, et je suis passée à côté ! Empire inca, une jeune fille qui va être choisie pour aller à Cuzco pour l'Empereur va vivre l'invasion des espagnols.



Je n'ai pas aimé le styled'Elise Fontenaille dans ce court roman.

En fait, j'aimerais qu'elle produise moins mais qu'elle détaille, approfondisse les personnages, les intrigues de ses romans. C'est trop court, on sent qu'elle se documente, mais elle aurait pu aller plus loin....
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Les trois soeurs et le dictateur

J'ai beaucoup aimé ma lecture de Les Trois soeurs et le dictateur, qui m'a permise de découvrir un fragment de l'histoire d'un pays que je ne connais presque pas : la République Dominicaine. On sent qu'Elise Fontenaille, dans ce roman, avait vraiment envie de raconter cette incroyable histoire vraie, et elle ne s'attarde donc pas beaucoup sur le personnage de Mina, nous livrant le minimum de détails. Ce livre, très court, ce lit vraiment pour le destin de ces trois soeurs, véritables héroïnes de ce roman, la visite de Mina à Adela n'étant qu'un prétexte pour découvrir ce récit. ça ne me gêne pas qu'Elise Fontenaille ne s'attarde pas trop sur Mina car j'ai bien aimé découvrir le destin de ces trois soeurs et je suis contente de connaître maintenant cette partie de l'histoire de la République Dominicaine. Je pense qu'Elise Fontenaille raconte très bien cet événement historique, avec un récit qui est vite prenant par la gradation des événements qu'il raconte, conduisant au drame inévitable.
Lien : http://www.lirado.fr/trois-s..
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Le garçon qui volait des avions

Ce roman inspiré d'une histoire vraie est prenante et émouvante. Elise Fontenaille nous raconte l'épisode de la vie de Colton Harris Moore. Il fut un fugitif recherché par la police pour vol de voitures, de bateaux et même d'avions ! Sa tête fut mise à prix, sa popularité ne fit qu'augmenter. Il avait à cette période plus de 40 000 amis sur Facebook... Entre ses fans et ses détracteurs, Elise Fontenaille a pris parti. Elle nous livre là un magnifique roman qui tente de mieux comprendre la psychologie de ce jeune garçon. Elle nous permet de revivre avec lui son enfance, de comprendre quelles sont les relations qu'il tisse avec les membres de sa famille. Il n'est pas de ceux qui a eu une enfance calme et paisible... Sans jamais avoir fait de mal à qui que se soit cette forme de rébellion se révèle ici plus une forme de provocation et un appel à l'aide qu'un acte avéré de criminalité.

Le parcours atypique du « voleur aux pieds nus » et la belle écriture d'Elise Fontenaille nous transporte. L'auteur nous présente ici le Huckleberry Finn des temps modernes !



Personnellement je n'avais pas entendu parler de ce jeune garçon. Le livre ne nous dit pas ce qu'il advient de Colton Harris Moore. Il fut condamné à 7 ans de prison, où il se consacre à étudier afin d'obtenir un diplôme en génie aéronautique...

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L'homme qui haïssait les femmes

Montréal, le 6 décembre 1989. Une date que chaque canadien a en mémoire puisqu'il s'agit du jour où Marc Lépine (alias Gabriel Lacroix dans le livre) a décidé d'abattre un maximum de femmes sur le campus de l'école Polytechnique de Montréal. Résultat : 14 victimes.



Elise Fontenaille s'intéresse à un fait divers qui a marqué les canadiens mais dont je n'avais eu jamais connaissance avant d'ouvrir ce livre. Bien avant le massacre de Columbine aux Etats-Unis, l'horreur s'était déjà déclaré chez leur voisin : Le Canada.



L'auteure revient sur les faits et insiste sur plusieurs points : l'impact du geste du tueur, l'impact sur sa propre famille, sur les survivants, sur les proches des victimes et sur le reste du pays en général. En effet, cette tragédie a ouvert plusieurs discours, particulièrement celui concernant le féminisme. En effet, Gabriel Lacroix (puisqu'il est appelé ainsi dans le livre) a tenu des propos anti-féministes que ce soit lors de la tragédie ou dans une lettre qu'il détenait sur lui avant de se suicider. Du coup, le pays en ressort divisé. J'ai trouvé d'ailleurs cela choquant qu'après un tel évènement, les choses puissent s'envenimer autant !



Ce livre possède un véritable style journalistique. Des chapitres très courts pour un livre bref (133 pages, idéal entre deux gros pavés) mais qui aborde plusieurs points intéressants. Certains passages sont difficiles, émouvants et touchants, bref un livre dont on ne ressort pas indemne.



En bref, un livre passionnant et bouleversant ! A découvrir !




Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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La cérémonie d'hiver

Il y a quelque temps, je vous parlais de Nola, une lecture qui m’avait déçue. Il y a plusieurs similitudes entre ces deux livres, dans les deux cas il s’agit de vengeance, dans les deux cas le personnages est une femme. La ressemblance s’arrête là. Ici le lecteur fait connaissance avec Eden, jeune canadienne d’origine amérindienne, fière du peuple dont elle descend. Une jeune femme farouche que la colère pousse à commettre des actes difficilement pardonnable.



Contrairement à Nola, où la figure féminine m’avait parue basique, peu profonde et très stéréotypée, dans la Cérémonie d’hiver, le personnage d’Eden est creusé, il n’apparait pas comme un simple bras vengeur. L’auteur nous laisse le temps de faire sa connaissance, de la comprendre pour mieux nous attacher à elle. Et c’est la grande réussite de ce roman, bien sûr, Eden dépasse les limites, mais le lecteur la comprend forcément. La jeune femme m’a entrainée avec elle, d’un bout à l’autre de son histoire. J’ai aussi beaucoup apprécié la description de la ville, de Vancouver, des lieux à la nature préservée qui servent de refuges à Eden et son animal. A travers ce récit, Elise Fontenaille parle du Canada, du peuple indien, des relations difficiles entre culture ancestrale et modernité.



La cérémonie d’hiver est un roman court, mais bien écrit qui ne laissera pas le lecteur indifférent.
Lien : http://calokilit.wordpress.c..
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Le garçon qui volait des avions

Colton a eu une enfance misérable. Son père a essayé de l'étrangler lorsqu'il avait trois ans et sa mère est alcoolique. Accusé injustement à l'âge de sept ans il se met à voler pour manger et vole ensuite des voitures, des bateaux et jusqu'à des avions. Pour fuir : sa vie, ses angoisses..

Il est admiré dans le monde entier et a une page FB avec des milliers de fans. Mais il est seul et se laisse prendre par la police après une cavale de 2 ans.

Quel gachis encore une fois, et les services sociaux des Etats Unis ne viennent vraiment pas en aide. Là bas c'est tout répression...

Quant à la lecture, j'ai eu plus le sentiment de lire un scénario qu'un roman. Mais c'est un petit livre sympathique, que les ados aiment beaucoup
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Kill the Indian in the child

C'est une histoire vraie et glaçante que ces pensionnats-écoles pour enfants indiens encadrés par des nonnes et des prêtres. Ce n'est même pas de la rigueur mais de la torture que subissent ces jeunes enfants. Entre brimades, coups, attouchements sexuels, humiliation, chaises électriques, sous alimentation, ... Ces pratiques étaient connues mais comme on dit pas vu pas pris... jusqu'à numéro Quinze, car les enfants sont aussi dépossédés de leur identité et ne peuvent plus parler leur langue, arrive au pensionnat Sainte-Cécilia où il va subir toutes ces mauvais traitements jusqu'à frôler la mort. Il réussira à s'enfuir mais il n'y trouvera que la mort.



Le mot d'ordre de ces soi-disant pensionnats "Kill the indian in the child" était suivi à la lettre. C'est glaçant pour nous lecteur de lire la tragédie de ce garçon. C'est un court texte qui dévoile tout, n'épargne rien et de se rendre compte ce que la nation indienne et les jeunes générations ont subit au nom de Dieu pour les sauver !
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Kill the Indian in the child

Une histoire très courte, presque une nouvelle, mais d'utilité publique. En 89 pages, Elise Fontenaille raconte, dans une fiction tirée de faits réels, le drame d'un enfant indien arraché de force à ses parents et placé par les autorités canadiennes dans une internat religieux atroce. Les enfants y sont affamés, violés et détenus dans la maltraitance générale. Un témoignage de plus de la cruauté des religieux à travers le monde (je pense aux Magdalene sisters et autres prêtres pédophiles) et une voix au combien nécessaire pour raconter le sort de ses innocents arrachés aux leurs et victimes d'une bien-pensance mortifère.
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Kill the Indian in the child

Pas besoin d'en écrire long pour toucher au cœur. C'est ce qu'on pense en refermant ce court roman qui se lit d'une traite mais qui laisse sa trace longtemps. Comment accepter que cette histoire soit celle qu'ont réellement vécue des milliers de jeunes Indiens du Canada dans les années 60? Comment ces tortures et ces humiliations ont-elles pu perdurer aussi longtemps?

En tout cas, le lecteur a du mal à croire à la cruauté des gens d'église qui ont dirigé ces pensionnats avec perversion, maltraitant les enfants qu'on leur avait confiés, profitant de leur pouvoir sans vergogne et sans risque, allant jusqu'à les tuer sans être inquiétés le moins du monde. Encore un pan de notre histoire qui se dévoile, encore une preuve de la possible inhumanité des hommes. Voilà une critique bien sombre, mais comment faire autrement? Livre à réserver aux adultes et aux ados les plus mûrs.
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EBEN ou les yeux de la nuit

Elise Fontenaille est née le 16 août 1960 à Nancy. Elle a publié d'autres livres, notamment " Blue Book" publié chez Calmann-Lévy qui raconte la même histoire mais d'un point de vue différent et qui est destiné pour les adultes.

Ce livre parle d'un jeune garçon, qui s'appelle Ebenzebe mais qui se fait appeler Eben, car il trouve que son vrai prénom traduit est lourd à porter. Eben vit chez son oncle Isaac. Ils vivent tous les deux à Lüderitz, en Namibie, au bord de l'Atlantique. Ce garçon a une particularité, il a la peau sombre, mais des yeux bleus, il s'est longtemps demandé pourquoi… Jusqu'au jour où il découvre l'Histoire dramatique de son pays, dont il en porte les souvenirs...

Tout d'abord, les deux premiers chapitres sont des chapitres descriptifs, on apprend diverses choses sur lui, sa famille, sa vie... Puis tout au long du livre, on apprend cette histoire tragique qui reste dans les mémoires de la Namibie...

J'ai particulièrement bien apprécié ce livre, car il nous apprend une partie du XX ème siècle , qu'on ne nous apprend pas forcément à l'école, et je trouve qu'il est quand même important de savoir qu'avant Hitler il s'était déjà passé un événement nazi... Ce livre se lit très bien, et très vite vu qu'il comporte 53 pages de récit.

Léa

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L' histoire dramatique des ancêtres d ' Eben



Le livre "Eben ou les yeux de la nuit " est écrit par Elise Fontenaille , née en 1960 à Nancy. Elle a publiée d'autres livres, notamment " Les Trois sœurs et le dictateur " ; " La Cité des filles choisies " qui sont également construits autour d 'un évènement historique.

Ce livre raconte l'histoire d'un adolescent namibien d'aujourd'hui, de la tribu des Hereros. Eben, de son vrai nom Ebenzebe, la particularité d'avoir les yeux bleus avec une peau foncée, ce qui n'est pas commun. Des yeux qu'il a voulu s'arracher le jour où il a compris d 'où leur venait cette couleur si particulière. En effet , ses yeux sont le témoignage des massacres , et des viols perpétrés par les Allemands au début du XX e siècles contre sa tribu, les Hereros. Eben est un orphelin, il vit avec son oncle Issac. Tous les deux vivent à Lüderitz, en Namibie. Issac raconte au jeune garçon l'histoire dramatique de son ethnie (un génocide).

J 'ai bien aimé ce livre car il m' a appris des évènements du XXe siècle. L'histoire est réaliste, émouvante et évidemment triste et violente. Néanmoins, je trouve que le récit n 'est pas assez mouvementé. L'auteur veut émouvoir le lecteur en rappelant des moments horribles et difficiles du XXe siècle. C’est pour cela que je mets la note de 4/5 à ce livre. Je recommande ce livre pour ceux qui aiment les livres faciles à lire et les enquêtes .

Alexandra

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Ne jamais oublier



Eben, un jeune ado de la tribus Hereros vit avec son oncle Isaac. Il a la peau noire et des yeux bleus. Ces yeux bleus, il va les détester jusqu'à vouloir se les arracher un jour. Pourquoi ? Il découvre que ses yeux portent la mémoire d'un génocide du XXeme siècle qui a eu lieu en Namibie. Ce génocide a été effectué par des Allemands qui ont violé, tué, massacré ses ancêtres. Eben va-t-il se venger ? Comment va t-il vivre cette situation ? C'est à vous de le découvrir...

En 2015, Elise Fontenaille publie pour la première fois sous le nom de Élise Fontenaille-N'Diaye un ouvrage qui se penche sur la Namibie et son histoire. Un roman jeunesse Eben ou Les yeux de la nuit, et enquête autour du massacre des Hereros et des Namas, au tout début du XXème siècle.

J'ai moyennement aimé ce livre. D'une part, j'ai aimé le fait que l'auteur parle de son histoire qui n'est pas très connue et qui permet de laisser une trace écrite de ce génocide. D'une autre part, je n'ai pas aimé le fait que le livre soit très court alors qu'il veut raconter une histoire importante. De plus, certains détails étaient très choquants, il n'y avait pas beaucoup d'actions pour que je puisse « me plonger » dans la lecture de ce livre.



Citation : « En Namibie, rien ne rappelle le génocide des Hereros et des Namas. Aucune plaque, aucun monument aux morts, aucune trace. Tout à été détruit, brûlé, effacé. Mais les Allemands, eux, sont toujours là » Par cette citation , on comprend que l'on veut faire comme si de rien ne c'était passé alors qu'il n'y a pas longtemps, des hommes ont été massacré par les Allemands qui aujourd'hui sont encore en Namibie.



Elma

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Un génocide



Dans la Namibie d'aujourd'hui, un jeune garçon du nom d'Eben découvre qu'il porte en lui la marque de l'histoire de son pays, à savoir ses yeux. Cela correspond à une histoire dramatique de son ethnie, victime d'un génocide commis par l'armée Allemande.

Ce jeune garçon à la peau noire possède des yeux bleus comme Von Trotha, le dirigeant des Allemands. Eben déteste cet homme cruel qui a tué la plupart des personnes de son pays, qui les a maltraitées, … . Mais un soir, alors qu'Eben fête La Nuit Rouge avec les siens il a une idée et se rend avec son amie, Kelly devant la statue de Von Trotha. Mais, que vont-ils faire ?



Élise Fontenaille N'Diaye nous raconte une histoire réelle. Elle la narre à travers Eben. Élise Fontenaille N'Diaye n'utilise pas vraiment un language soutenu, probablement pour le rendre accessible à tous même aux plus jeunes. J'ai bien aimé la façon dont elle raconte l'histoire. Elle fait en sorte de ne pas raconter l'histoire de façon trop chocante. L'auteure embelli une histoire horrible et dramatique. Élise Fontenaille N'Diaye veut raconter des faits réels pour ne pas que les gens oublie ce génocide.



J'ai bien aimé ce livre. L'auteur raconte cette aventure vraiment bien. Je trouve que le personnage principal est audacieux et courageux, ce qui m'a plu chez lui. J'ai bien aimé le fait qu'Eben se révolte, en quelque sorte et qu'il ne reste pas là à laisser une marque horrible de l'histoire ''décorer'' une place. L'histoire horrible de ce pays m'intéresse vraiment. De plus, Élise Fontenaille N'Diaye nous raconte des faits de l'histoire dont on ne nous parle pas à l'école. Je trouve bien le fait qu'elle ne laisse pas une histoire dramatique ''disparaître'' sans laisser de traces et sans marquer les personnes qui succèdent à ce drame. Elle en parle en écrivant, elle ne la cache pas.

(Davina)

La citation qui m'a vraiment plu est la suivante :

'' Aucunnes plaques, aucun monuments aux morts, aucunnes traces.'' car cela prouve que personne ne parle de ces faits horribles ,ils font en sorte de la faire disparaître, de la cacher.



Je donne la note de 4/5 à ce livre.





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La dernière reine d'Ayiti

Drôle de sensation lorsqu'on débute ce livre car, si on a lu la 4ème de couverture, on sait que ça finira très mal puisque c'est l'histoire de l'extermination d'un peuple...

J'ai appris beaucoup sur l'histoire de cette île, je ne connaissais pas du tout. J'ai été effarée, révoltée, dégoûtée et ce malgré les précautions que l'auteure a prises pour mettre de la distance avec la barbarie. Elle ne fait pas dans le documentaire brut puisqu'elle ne s'attarde pas sur les détails des massacres, de l'esclavages, des violences mais elle informe, dit simplement ce qu'il s'est passé.

On sent que ça l'a révolté et en même temps, elle a trop voulu protéger le lecteur, par conséquent, on n'est pas passionné par l'histoire, on ne peut pas s'attacher réellement aux personnages, mais on est touchés et intéressés.
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Banksy et moi

Résumé :



Darwin est un jeune garçon de 15 ans qui vit dans un quartier assez triste a Paris avec sa mère Ophélie qui est chauffeur de taxi de nuit. En face de chez eux il y a un grand mur gris, déprimant à voir tous les jours. Jusqu'à ce qu'un jour un graffer anonyme recouvre ce mur d'une fresque incroyable, ce qui bouleverse la vie tout entière de Darwin.

Très timide, il tombe amoureux d'une jeune fille nommée Eva. En trouvant cette jeune fille devant la fresque, il décide de l'aborder car ils sont tous les deux très intéressés par l'art de ce graffer. A partir de ce jour-là, tout change dans la vie de ces jeunes adolescents.





Critique:



J'ai beaucoup aimé ce livre car je le trouve très facile à lire , l'écriture du texte est fluide. C'est un roman très captivant car il raconte l'histoire d'un jeune homme qui n'existe pas forcément alors que plusieurs adolescents vivent la même situation que lui.On se met bien dans la peau des personnages et on s'y attache très vite.

Le suspense qu'il y avait dans certains passages me donnait encore plus envie de le lire. Je trouve que les événements s'enchaînent assez rapidement , il y avait des passages humoristiques à la fin du livre que j'ai apprécié . Cependant,je trouve que les informations sur le tagueur  étaient très vagues , même qu'il y en avait pas assez, ce que j'ai moins apprécié .

Personnellement je trouve que ce tagueur n'est pas vraiment rebelle mais surtout fuyant car une personne qui aime l'art devrait s'exprimer pour prouver que ce domaine lui plaît , mais chacun peut s'exprimer à sa façon .

J'aurais aimé qu'il y ait une histoire d'amour qui éclate au milieu du livre , mais grâce au mystère qu'il y a, ça nous donne envie de savoir ce qui va se passer entre les deux personnages principaux .

Donc je vous conseille ce livre car il y a beaucoup d'aventure, beaucoup de mystère et ce qui m'a le plus aidée à aller jusqu'à la fin du livre , c'est de se mettre dans la peau des personnages car plusieurs personnes vivent la même situation ce qui permet de le lire en peu de temps.

Hanane
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Les trois soeurs et le dictateur

Mina n'a jamais rien su de ses origines, son père refuse d'en parler. Pendant les vacances scolaires, elle part rejoindre son cousin Antonio en République Dominicaine, son pays d'origine.

Elle découvrira en compagnie de sa grand tante, l'histoire de sa grand-mère et de ses deux autres soeurs, les soeurs Mirabal célèbres dans tout l'Amérique Latine pour leur engagement contre la dictature en place à l'époque.



L'écriture est sublime, l'histoire (vraie) est à tomber. Seul bémol : mais pourquoi est-ce aussi court?
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Les trois soeurs et le dictateur

Un peu de jeunesse avec ce titre lu dans le cadre de mon stage à la bibliothèque annexe de Sens pour le comité de lecture ado (chaque mois, des bibliothécaires et documentalistes se réunissent pour présenter entre 1 et 5 ouvrages ; c’est aussi l’occasion de manger plein de petits gâteaux et de boire du thé, fondements du métier de bibliothécaire ;) ).



Ayant été prévenue la veille mais souhaitant tout de même pouvoir présenter quelque chose, je me suis jetée sur ce court roman de l’excellente collection DoAdo (oui, celle de Je mourrai pas gibier, un de mes livres préférés) et j’ai bien fait car j’ai découvert une petite pépite ! Avec Les trois sœurs et le dictateur, Élise Fontenaille nous plonge dans l’histoire –réelle– de Minerva, Maria-Teresa et Patricia, trois jeunes femmes qui se sont battues pour leurs idées et qui l’ont payé de leurs vies. D’ailleurs, saviez-vous que la date de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes (25 novembre) a été choisie par les militants en mémoire des trois sœurs Mirabal ?



L’action prend place en République Dominicaine, où le dictateur Rafael Leónidas Trujillo Molina (dit « Trujillo ») a exercé de 1930 à sa mort en 1961 un pouvoir sans partage. En 1949, à l’occasion d’une fête dans le Palais du Gouvernement, Trujillo rencontre Minerva, dont la beauté est légendaire ; or celle-ci fréquentait déjà un jeune dirigeant communiste. Ce qu’il ne peut avoir, Trujillo le détruit : il n’aura de cesse, dès lors, de poursuivre la famille Mirabal et de leur faire vivre un enfer.



Incroyable histoire, incroyable petit roman au titre volontairement trompeur : les sœurs n’étaient pas trois mais bien quatre. Adela, seule survivante, accueille la jeune Mina à bras ouverts pour lui confier l’histoire de la famille. Quelle femme cette Adela ! Elle tient ici le rôle de la grand-mère douce, sensible, aimante, gardienne de la mémoire familiale. Passeuse, elle aide Mina à renouer avec ses racines et à comprendre la tragédie qui a marqué non seulement son histoire mais celle de tout un pays.



Nous suivons alternativement deux niveaux de narration : Mina, qui écrit à sa meilleure amie pour lui raconter son voyage, et Adela, qui plonge dans ses souvenirs pour nous faire revivre les événements du passé. Le récit est d’une force incroyable, très prenant, empreint de mélancolie et de nostalgie. L’émotion atteint son paroxysme lors de la description de l’assassinat des trois sœurs, et j’ai relu le passage au moins trois fois ! Mon seul regret est l’absence d’une bibliographie ou d’un dossier documentaire en fin d’ouvrage pour aller plus loin… J’ai en tout cas très envie de lire Le garçon qui volait des avions de la même auteure dans la même collection !
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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Les disparues de Vancouver

A travers la figure symbolique de Sarah, l'auteur retrace le calvaire de ces femmes oubliées. Une histoire vraie qui met en lumière les faiblesses et les failles de la société canadienne. La discrimination et l'indifférence y sont parfaitement dépeintes à travers des mots simples et une narration terrible. Un témoignage retentissant durant lequel on découvre la réelle condition de ces femmes à travers le regard bienveillant et inquiet des âmes qui les ont rencontrées. Un livre intéressant mais dont la terreur aurait pu être davantage appuyée par une écriture vive et plus affirmée.
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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Le garçon qui volait des avions

★☆★ C'est le titre qui m'a attiré dans ce livre. Et en lisant le résumé, j'ai fait le lien avec Colton Harris-Moore qui a défrayé la chronique en 2010, lors de son arrestation.

Un jeune homme qui a tenu en haleine les forces de polices américaines durant ses 2 années de cavale. Surnommé le "bandit aux pieds nus", il vivait de vols en tous genres aux dépends de riches propriétaires dans la région de Seattle.



Dans ce livre, l'auteure nous parle des derniers temps de cavale de cet adolescent. Par son écriture, on sent que ce garçon l'a touchée, l'a émue par son parcours atypique. Elle prend faits et cause pour lui. A tel point qu'elle nous le montre comme une sorte de héros des temps modernes, mais également comme une victime (mère alcoolique, père qui a tenté de l'étrangler, injustice de la police qui l'a accusé à tort d'un vol alors qu'il était gamin).



Une lecture pour les enfants dès 12 ans. ★☆★



Note : 2/3
Lien : http://lecture-addict.blogsp..
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Un koala dans la tête

Un petit roman sans prétention avec une héroïne comme il doit en exister un certain nombre : Charlotte s'ennuie au collège. Pas de mauvaise volonté ou quoique ce soit de ce genre, mais elle ne fait pas d'efforts, ne voit pas pourquoi elle en ferait. Jusqu'à ce qu'on l'oblige à faire un exposé sur le sujet de son choix. Et là, parler d'un sujet qui la passionne, ça change tout ! Le petit déclic qu'il faut parfois chercher, chercher, chercher longtemps avec certains enfants...
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La cérémonie d'hiver

Waouh. Ce livre est un véritable coup de poing. Âmes sensibles s'abstenir ! Violence, sang qui coule et scènes horrifiantes sont au programme. L'écriture sèche et percutante de l'auteur est aussi pour beaucoup dans le malaise qui ma empoignée à la lecture de ce court roman. J'ai été ravie, car l'intrigue se déroule au Canada et que je suis fascinée par ce beau pays, mais j'ai vite été sonnée par la vengeance et la douleur violente d'Eden. On comprend les motivations de la jeune fille, mais les moyens sont radicaux et choquants. Cela ne fait que renforcer l'horreur des supplices infligés aux minorités indiennes il n'y a pas si longtemps, et raviver la peine de voir de si beaux territoires saccagés par la folie immobilière. Un roman troublant, mais qui interpelle.
Lien : http://surlestracesduchat.bl..
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Blue book

De la Namibie, que savons-nous? Pays aride, aux confins d un océan déchaîné, avec un chemin de fer perdu au milieu du désert, et avec un nom de capitale (Windhoek) qu'on ne sait ni écrire ni prononcer, mais c'est à peu près tout. L'auteure nous plonge donc dans la partie historique du pays, et la moins reluisante de toutes : la colonisation du territoire par les Allemands (1883-1916).



Au début, il y a une poignée de soldats, et un fort battu par les vents. Les exactions et les viols commencent sous l'égide de Göring (oui oui, le père d'Hermann) et de Zurn , ainsi que les profanations de tombes pour envoyer leurs crânes dans les plus prestigieuses universités allemandes pour confirmer l'immonde théorie de la supériorité blanche.



Les Namas et les Hereros, peuple fier, libre et autonome, ne cèdent pas si facilement du terrain au colon venu d Europe qui vient s approprier ses terres et on admire la bravoure du combattant érudit Hendrick Witbooi. Tout bascule lorsqu'ils attaquent une dizaine d'allemands. En représailles, le Kaiser va envoyer Lothar Von Trotha, homme cruel et qui a déjà fait ses preuves en Chine. Il va empoisonner toutes les rivières et les puits pour vaincre les rebelles et faire enfin main basse sur cette portion d Afrique de l'ouest. Tant qu'à faire, les prisonniers vont être envoyés dans divers camps dont Shark Island, qui sont un coup d essai des futurs camps de concentration nazis, avec la même violence, les barbelés, les viols, le travail harassant d'une main d oeuvre gratuite.



Dénoncées par le "blue Book" de Thomas O'Reilly, dont on a quelques extraits, ces pratiques vont faire la une des journaux notamment anglophones, cependant tout n'est que but politique, économique et territorial, en aucun cas humanitaire. L'Angleterre veut juste récupérer sa part du gâteau...Et bizarrement O'Reilly va vite disparaitre, de même que son ouvrage retrouvé au début du 21e siècle seulement.



On ne sort pas indemne de cette lecture, j'ai du m'arrêter plusieurs fois, certains récits en fin de livre sont insoutenables, cependant c'est un récit nécessaire.
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La sourcière

Un très petit livre (à peine une centaine de pages) que j’ai pris plaisir à parcourir sur le moment mais pour lequel je n’ai quasi aucun souvenir plusieurs semaines après avoir tourné la dernière page… c’est le risque des textes courts, je ne passe pas des heures immergée dans l’univers et en compagnie des personnages donc ils ont malheureusement moins de chances de me marquer.



La Sourcière se déroule en Auvergne (en Haute-Loire plus exactement) et rassemble toutes les figures hautes en couleur qu’on aime croiser dans un conte : la vieille femme sage de la forêt, la jeune fille qui grandit en pleine nature accompagnée de son animal gardien (en l’occurrence une renarde), le grand ennemi cruel et tout puissant, l’ancien conteur, le barde amoureux et des animaux-amis quasi humanisés (la chouette, la salamandre, le chien…).



Gallou la Vieille femme recueille une jeune fille sur le point d’accoucher. Morte en couches, celle-ci donne tout de même naissance à une petite créature que l’ancienne baptisera Garance et élèvera comme sa fille, cachée de tous au cœur de la forêt grâce à un voile d’invisibilité. Car Gallou est un peu sorcière et elle craint pour la vie de sa petite protégée alors que le Saigneur et Seigneur Guillaume règne en maître dans les environs, se servant et tuant impunément.

Mais Garance aujourd’hui jeune fille, doit l’affronter. C’est sa destinée.



C’est joliment écrit, poétique. Il m’a malgré tout manqué un attachement aux personnages, une émotion face à ce qu’ils traversent. La brièveté du texte ainsi que le caractère détaché et atemporel du conte en sont sans doute la cause.



C’est une histoire hors du temps – mais qu’on imagine facilement dans un cadre plus médiéval – qui fait la part belle aux femmes fortes et indépendantes et à la nature à laquelle elles sont intimement liées et grâce à laquelle elles savent évoluer. C’est une fable qu’il serait agréable d’écouter contée au coin du feu, entre deux crépitements. La découverte en serait plus marquante, à mon avis.
Lien : https://bazardelalitterature..
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