Ca aurait dû m'interesser, et je suis passée à côté ! Empire inca, une jeune fille qui va être choisie pour aller à Cuzco pour l'Empereur va vivre l'invasion des espagnols.
Je n'ai pas aimé le styled'Elise Fontenaille dans ce court roman.
En fait, j'aimerais qu'elle produise moins mais qu'elle détaille, approfondisse les personnages, les intrigues de ses romans. C'est trop court, on sent qu'elle se documente, mais elle aurait pu aller plus loin....
Commenter  J’apprécie         70
Ce roman inspiré d'une histoire vraie est prenante et émouvante. Elise Fontenaille nous raconte l'épisode de la vie de Colton Harris Moore. Il fut un fugitif recherché par la police pour vol de voitures, de bateaux et même d'avions ! Sa tête fut mise à prix, sa popularité ne fit qu'augmenter. Il avait à cette période plus de 40 000 amis sur Facebook... Entre ses fans et ses détracteurs, Elise Fontenaille a pris parti. Elle nous livre là un magnifique roman qui tente de mieux comprendre la psychologie de ce jeune garçon. Elle nous permet de revivre avec lui son enfance, de comprendre quelles sont les relations qu'il tisse avec les membres de sa famille. Il n'est pas de ceux qui a eu une enfance calme et paisible... Sans jamais avoir fait de mal à qui que se soit cette forme de rébellion se révèle ici plus une forme de provocation et un appel à l'aide qu'un acte avéré de criminalité.
Le parcours atypique du « voleur aux pieds nus » et la belle écriture d'Elise Fontenaille nous transporte. L'auteur nous présente ici le Huckleberry Finn des temps modernes !
Personnellement je n'avais pas entendu parler de ce jeune garçon. Le livre ne nous dit pas ce qu'il advient de Colton Harris Moore. Il fut condamné à 7 ans de prison, où il se consacre à étudier afin d'obtenir un diplôme en génie aéronautique...
Commenter  J’apprécie         70
Colton a eu une enfance misérable. Son père a essayé de l'étrangler lorsqu'il avait trois ans et sa mère est alcoolique. Accusé injustement à l'âge de sept ans il se met à voler pour manger et vole ensuite des voitures, des bateaux et jusqu'à des avions. Pour fuir : sa vie, ses angoisses..
Il est admiré dans le monde entier et a une page FB avec des milliers de fans. Mais il est seul et se laisse prendre par la police après une cavale de 2 ans.
Quel gachis encore une fois, et les services sociaux des Etats Unis ne viennent vraiment pas en aide. Là bas c'est tout répression...
Quant à la lecture, j'ai eu plus le sentiment de lire un scénario qu'un roman. Mais c'est un petit livre sympathique, que les ados aiment beaucoup
Commenter  J’apprécie         70
C'est une histoire vraie et glaçante que ces pensionnats-écoles pour enfants indiens encadrés par des nonnes et des prêtres. Ce n'est même pas de la rigueur mais de la torture que subissent ces jeunes enfants. Entre brimades, coups, attouchements sexuels, humiliation, chaises électriques, sous alimentation, ... Ces pratiques étaient connues mais comme on dit pas vu pas pris... jusqu'à numéro Quinze, car les enfants sont aussi dépossédés de leur identité et ne peuvent plus parler leur langue, arrive au pensionnat Sainte-Cécilia où il va subir toutes ces mauvais traitements jusqu'à frôler la mort. Il réussira à s'enfuir mais il n'y trouvera que la mort.
Le mot d'ordre de ces soi-disant pensionnats "Kill the indian in the child" était suivi à la lettre. C'est glaçant pour nous lecteur de lire la tragédie de ce garçon. C'est un court texte qui dévoile tout, n'épargne rien et de se rendre compte ce que la nation indienne et les jeunes générations ont subit au nom de Dieu pour les sauver !
Commenter  J’apprécie         60
Une histoire très courte, presque une nouvelle, mais d'utilité publique. En 89 pages, Elise Fontenaille raconte, dans une fiction tirée de faits réels, le drame d'un enfant indien arraché de force à ses parents et placé par les autorités canadiennes dans une internat religieux atroce. Les enfants y sont affamés, violés et détenus dans la maltraitance générale. Un témoignage de plus de la cruauté des religieux à travers le monde (je pense aux Magdalene sisters et autres prêtres pédophiles) et une voix au combien nécessaire pour raconter le sort de ses innocents arrachés aux leurs et victimes d'une bien-pensance mortifère.
Commenter  J’apprécie         60
Pas besoin d'en écrire long pour toucher au cœur. C'est ce qu'on pense en refermant ce court roman qui se lit d'une traite mais qui laisse sa trace longtemps. Comment accepter que cette histoire soit celle qu'ont réellement vécue des milliers de jeunes Indiens du Canada dans les années 60? Comment ces tortures et ces humiliations ont-elles pu perdurer aussi longtemps?
En tout cas, le lecteur a du mal à croire à la cruauté des gens d'église qui ont dirigé ces pensionnats avec perversion, maltraitant les enfants qu'on leur avait confiés, profitant de leur pouvoir sans vergogne et sans risque, allant jusqu'à les tuer sans être inquiétés le moins du monde. Encore un pan de notre histoire qui se dévoile, encore une preuve de la possible inhumanité des hommes. Voilà une critique bien sombre, mais comment faire autrement? Livre à réserver aux adultes et aux ados les plus mûrs.
Commenter  J’apprécie         60
Elise Fontenaille est née le 16 août 1960 à Nancy. Elle a publié d'autres livres, notamment " Blue Book" publié chez Calmann-Lévy qui raconte la même histoire mais d'un point de vue différent et qui est destiné pour les adultes.
Ce livre parle d'un jeune garçon, qui s'appelle Ebenzebe mais qui se fait appeler Eben, car il trouve que son vrai prénom traduit est lourd à porter. Eben vit chez son oncle Isaac. Ils vivent tous les deux à Lüderitz, en Namibie, au bord de l'Atlantique. Ce garçon a une particularité, il a la peau sombre, mais des yeux bleus, il s'est longtemps demandé pourquoi… Jusqu'au jour où il découvre l'Histoire dramatique de son pays, dont il en porte les souvenirs...
Tout d'abord, les deux premiers chapitres sont des chapitres descriptifs, on apprend diverses choses sur lui, sa famille, sa vie... Puis tout au long du livre, on apprend cette histoire tragique qui reste dans les mémoires de la Namibie...
J'ai particulièrement bien apprécié ce livre, car il nous apprend une partie du XX ème siècle , qu'on ne nous apprend pas forcément à l'école, et je trouve qu'il est quand même important de savoir qu'avant Hitler il s'était déjà passé un événement nazi... Ce livre se lit très bien, et très vite vu qu'il comporte 53 pages de récit.
Léa
---------------------------------
L' histoire dramatique des ancêtres d ' Eben
Le livre "Eben ou les yeux de la nuit " est écrit par Elise Fontenaille , née en 1960 à Nancy. Elle a publiée d'autres livres, notamment " Les Trois sœurs et le dictateur " ; " La Cité des filles choisies " qui sont également construits autour d 'un évènement historique.
Ce livre raconte l'histoire d'un adolescent namibien d'aujourd'hui, de la tribu des Hereros. Eben, de son vrai nom Ebenzebe, la particularité d'avoir les yeux bleus avec une peau foncée, ce qui n'est pas commun. Des yeux qu'il a voulu s'arracher le jour où il a compris d 'où leur venait cette couleur si particulière. En effet , ses yeux sont le témoignage des massacres , et des viols perpétrés par les Allemands au début du XX e siècles contre sa tribu, les Hereros. Eben est un orphelin, il vit avec son oncle Issac. Tous les deux vivent à Lüderitz, en Namibie. Issac raconte au jeune garçon l'histoire dramatique de son ethnie (un génocide).
J 'ai bien aimé ce livre car il m' a appris des évènements du XXe siècle. L'histoire est réaliste, émouvante et évidemment triste et violente. Néanmoins, je trouve que le récit n 'est pas assez mouvementé. L'auteur veut émouvoir le lecteur en rappelant des moments horribles et difficiles du XXe siècle. C’est pour cela que je mets la note de 4/5 à ce livre. Je recommande ce livre pour ceux qui aiment les livres faciles à lire et les enquêtes .
Alexandra
-------------------
Ne jamais oublier
Eben, un jeune ado de la tribus Hereros vit avec son oncle Isaac. Il a la peau noire et des yeux bleus. Ces yeux bleus, il va les détester jusqu'à vouloir se les arracher un jour. Pourquoi ? Il découvre que ses yeux portent la mémoire d'un génocide du XXeme siècle qui a eu lieu en Namibie. Ce génocide a été effectué par des Allemands qui ont violé, tué, massacré ses ancêtres. Eben va-t-il se venger ? Comment va t-il vivre cette situation ? C'est à vous de le découvrir...
En 2015, Elise Fontenaille publie pour la première fois sous le nom de Élise Fontenaille-N'Diaye un ouvrage qui se penche sur la Namibie et son histoire. Un roman jeunesse Eben ou Les yeux de la nuit, et enquête autour du massacre des Hereros et des Namas, au tout début du XXème siècle.
J'ai moyennement aimé ce livre. D'une part, j'ai aimé le fait que l'auteur parle de son histoire qui n'est pas très connue et qui permet de laisser une trace écrite de ce génocide. D'une autre part, je n'ai pas aimé le fait que le livre soit très court alors qu'il veut raconter une histoire importante. De plus, certains détails étaient très choquants, il n'y avait pas beaucoup d'actions pour que je puisse « me plonger » dans la lecture de ce livre.
Citation : « En Namibie, rien ne rappelle le génocide des Hereros et des Namas. Aucune plaque, aucun monument aux morts, aucune trace. Tout à été détruit, brûlé, effacé. Mais les Allemands, eux, sont toujours là » Par cette citation , on comprend que l'on veut faire comme si de rien ne c'était passé alors qu'il n'y a pas longtemps, des hommes ont été massacré par les Allemands qui aujourd'hui sont encore en Namibie.
Elma
-------------
Un génocide
Dans la Namibie d'aujourd'hui, un jeune garçon du nom d'Eben découvre qu'il porte en lui la marque de l'histoire de son pays, à savoir ses yeux. Cela correspond à une histoire dramatique de son ethnie, victime d'un génocide commis par l'armée Allemande.
Ce jeune garçon à la peau noire possède des yeux bleus comme Von Trotha, le dirigeant des Allemands. Eben déteste cet homme cruel qui a tué la plupart des personnes de son pays, qui les a maltraitées, … . Mais un soir, alors qu'Eben fête La Nuit Rouge avec les siens il a une idée et se rend avec son amie, Kelly devant la statue de Von Trotha. Mais, que vont-ils faire ?
Élise Fontenaille N'Diaye nous raconte une histoire réelle. Elle la narre à travers Eben. Élise Fontenaille N'Diaye n'utilise pas vraiment un language soutenu, probablement pour le rendre accessible à tous même aux plus jeunes. J'ai bien aimé la façon dont elle raconte l'histoire. Elle fait en sorte de ne pas raconter l'histoire de façon trop chocante. L'auteure embelli une histoire horrible et dramatique. Élise Fontenaille N'Diaye veut raconter des faits réels pour ne pas que les gens oublie ce génocide.
J'ai bien aimé ce livre. L'auteur raconte cette aventure vraiment bien. Je trouve que le personnage principal est audacieux et courageux, ce qui m'a plu chez lui. J'ai bien aimé le fait qu'Eben se révolte, en quelque sorte et qu'il ne reste pas là à laisser une marque horrible de l'histoire ''décorer'' une place. L'histoire horrible de ce pays m'intéresse vraiment. De plus, Élise Fontenaille N'Diaye nous raconte des faits de l'histoire dont on ne nous parle pas à l'école. Je trouve bien le fait qu'elle ne laisse pas une histoire dramatique ''disparaître'' sans laisser de traces et sans marquer les personnes qui succèdent à ce drame. Elle en parle en écrivant, elle ne la cache pas.
(Davina)
La citation qui m'a vraiment plu est la suivante :
'' Aucunnes plaques, aucun monuments aux morts, aucunnes traces.'' car cela prouve que personne ne parle de ces faits horribles ,ils font en sorte de la faire disparaître, de la cacher.
Je donne la note de 4/5 à ce livre.
Commenter  J’apprécie         60
Drôle de sensation lorsqu'on débute ce livre car, si on a lu la 4ème de couverture, on sait que ça finira très mal puisque c'est l'histoire de l'extermination d'un peuple...
J'ai appris beaucoup sur l'histoire de cette île, je ne connaissais pas du tout. J'ai été effarée, révoltée, dégoûtée et ce malgré les précautions que l'auteure a prises pour mettre de la distance avec la barbarie. Elle ne fait pas dans le documentaire brut puisqu'elle ne s'attarde pas sur les détails des massacres, de l'esclavages, des violences mais elle informe, dit simplement ce qu'il s'est passé.
On sent que ça l'a révolté et en même temps, elle a trop voulu protéger le lecteur, par conséquent, on n'est pas passionné par l'histoire, on ne peut pas s'attacher réellement aux personnages, mais on est touchés et intéressés.
Commenter  J’apprécie         60
Résumé :
Darwin est un jeune garçon de 15 ans qui vit dans un quartier assez triste a Paris avec sa mère Ophélie qui est chauffeur de taxi de nuit. En face de chez eux il y a un grand mur gris, déprimant à voir tous les jours. Jusqu'à ce qu'un jour un graffer anonyme recouvre ce mur d'une fresque incroyable, ce qui bouleverse la vie tout entière de Darwin.
Très timide, il tombe amoureux d'une jeune fille nommée Eva. En trouvant cette jeune fille devant la fresque, il décide de l'aborder car ils sont tous les deux très intéressés par l'art de ce graffer. A partir de ce jour-là, tout change dans la vie de ces jeunes adolescents.
Critique:
J'ai beaucoup aimé ce livre car je le trouve très facile à lire , l'écriture du texte est fluide. C'est un roman très captivant car il raconte l'histoire d'un jeune homme qui n'existe pas forcément alors que plusieurs adolescents vivent la même situation que lui.On se met bien dans la peau des personnages et on s'y attache très vite.
Le suspense qu'il y avait dans certains passages me donnait encore plus envie de le lire. Je trouve que les événements s'enchaînent assez rapidement , il y avait des passages humoristiques à la fin du livre que j'ai apprécié . Cependant,je trouve que les informations sur le tagueur étaient très vagues , même qu'il y en avait pas assez, ce que j'ai moins apprécié .
Personnellement je trouve que ce tagueur n'est pas vraiment rebelle mais surtout fuyant car une personne qui aime l'art devrait s'exprimer pour prouver que ce domaine lui plaît , mais chacun peut s'exprimer à sa façon .
J'aurais aimé qu'il y ait une histoire d'amour qui éclate au milieu du livre , mais grâce au mystère qu'il y a, ça nous donne envie de savoir ce qui va se passer entre les deux personnages principaux .
Donc je vous conseille ce livre car il y a beaucoup d'aventure, beaucoup de mystère et ce qui m'a le plus aidée à aller jusqu'à la fin du livre , c'est de se mettre dans la peau des personnages car plusieurs personnes vivent la même situation ce qui permet de le lire en peu de temps.
Hanane
Commenter  J’apprécie         60
Mina n'a jamais rien su de ses origines, son père refuse d'en parler. Pendant les vacances scolaires, elle part rejoindre son cousin Antonio en République Dominicaine, son pays d'origine.
Elle découvrira en compagnie de sa grand tante, l'histoire de sa grand-mère et de ses deux autres soeurs, les soeurs Mirabal célèbres dans tout l'Amérique Latine pour leur engagement contre la dictature en place à l'époque.
L'écriture est sublime, l'histoire (vraie) est à tomber. Seul bémol : mais pourquoi est-ce aussi court?
Commenter  J’apprécie         60
Un petit roman sans prétention avec une héroïne comme il doit en exister un certain nombre : Charlotte s'ennuie au collège. Pas de mauvaise volonté ou quoique ce soit de ce genre, mais elle ne fait pas d'efforts, ne voit pas pourquoi elle en ferait. Jusqu'à ce qu'on l'oblige à faire un exposé sur le sujet de son choix. Et là, parler d'un sujet qui la passionne, ça change tout ! Le petit déclic qu'il faut parfois chercher, chercher, chercher longtemps avec certains enfants...
Commenter  J’apprécie         60
De la Namibie, que savons-nous? Pays aride, aux confins d un océan déchaîné, avec un chemin de fer perdu au milieu du désert, et avec un nom de capitale (Windhoek) qu'on ne sait ni écrire ni prononcer, mais c'est à peu près tout. L'auteure nous plonge donc dans la partie historique du pays, et la moins reluisante de toutes : la colonisation du territoire par les Allemands (1883-1916).
Au début, il y a une poignée de soldats, et un fort battu par les vents. Les exactions et les viols commencent sous l'égide de Göring (oui oui, le père d'Hermann) et de Zurn , ainsi que les profanations de tombes pour envoyer leurs crânes dans les plus prestigieuses universités allemandes pour confirmer l'immonde théorie de la supériorité blanche.
Les Namas et les Hereros, peuple fier, libre et autonome, ne cèdent pas si facilement du terrain au colon venu d Europe qui vient s approprier ses terres et on admire la bravoure du combattant érudit Hendrick Witbooi. Tout bascule lorsqu'ils attaquent une dizaine d'allemands. En représailles, le Kaiser va envoyer Lothar Von Trotha, homme cruel et qui a déjà fait ses preuves en Chine. Il va empoisonner toutes les rivières et les puits pour vaincre les rebelles et faire enfin main basse sur cette portion d Afrique de l'ouest. Tant qu'à faire, les prisonniers vont être envoyés dans divers camps dont Shark Island, qui sont un coup d essai des futurs camps de concentration nazis, avec la même violence, les barbelés, les viols, le travail harassant d'une main d oeuvre gratuite.
Dénoncées par le "blue Book" de Thomas O'Reilly, dont on a quelques extraits, ces pratiques vont faire la une des journaux notamment anglophones, cependant tout n'est que but politique, économique et territorial, en aucun cas humanitaire. L'Angleterre veut juste récupérer sa part du gâteau...Et bizarrement O'Reilly va vite disparaitre, de même que son ouvrage retrouvé au début du 21e siècle seulement.
On ne sort pas indemne de cette lecture, j'ai du m'arrêter plusieurs fois, certains récits en fin de livre sont insoutenables, cependant c'est un récit nécessaire.
Commenter  J’apprécie         52