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Critiques de Elise Fontenaille (748)
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Missak et Mélinée : Une histoire de l'affiche r..

Le roman offre une immersion poignante dans l'histoire de Missak Manouchian, poète et chef des vingt-trois résistants de l'Affiche rouge. À travers une narration riche et méticuleuse, le livre retrace son parcours, illustrant ses défis et ses sacrifices face à l'oppression nazie. L'intrigue est construite avec une précision historique, nous guidant du moment où Missak prend les rênes de la résistance jusqu'à sa capture et son exécution. Chaque chapitre nous rapproche de la panthéonisation de Missak en février 2024, un moment d'émotion intense qui clôt le roman sur une note à la fois tragique et triomphante. Le mélange d'événements réels et d'éléments de fiction rend hommage à la bravoure et à l'humanité de ce héros méconnu, tout en le rendant accessible aux jeunes lecteurs. Cela reste cependant une introduction car l’histoire n’est racontée qu’en surface.



Les personnages de ce roman sont vibrants et profondément humains. Missak Manouchian, en tant que leader, est décrit avec une telle intensité que son courage et sa passion deviennent palpables. Son amour pour Mélinée est un fil conducteur puissant, ajoutant une dimension émotionnelle qui transcende la simple résistance armée. Mélinée, quant à elle, est une figure de force et de résilience, son dévouement à la cause et à son mari illuminant chaque page. Les autres membres du groupe, bien que moins développés individuellement, représentent une mosaïque de nationalités et d'histoires personnelles qui enrichissent le récit, chacun apportant une perspective unique sur la lutte contre l'oppression.



Le roman explore plusieurs thèmes majeurs avec une profondeur remarquable. La résistance contre le nazisme et l'oppression est au cœur du récit, illustrant le courage inébranlable de ceux qui ont risqué leur vie pour la liberté. Le thème de l'immigration et de l'identité est également central, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les résistants issus de diverses origines ethniques et culturelles. Enfin, l'amour, sous toutes ses formes – romantique, fraternel, patriotique – est un leitmotiv constant, offrant une lueur d'espoir et d'humanité au milieu des ténèbres de la guerre.



L'écriture de ce roman est tout simplement magnifique. L'autrice parvient à tisser une tapisserie riche de poésie et de prose, avec des vers de grands poètes comme Hugo, Lamartine, Baudelaire, et bien sûr, Manouchian lui-même, intégrés harmonieusement dans le récit. Cette utilisation de la poésie enrichit le texte, lui donnant une profondeur émotionnelle et intellectuelle qui résonne longtemps après la lecture. La langue est à la fois lyrique et précise, chaque mot choisi avec soin pour capturer l'essence des personnages et des événements. Cette écriture sublime transforme le roman en une véritable œuvre d'art littéraire.



Ce roman est une œuvre magistrale qui réussit à capturer l'essence de la résistance et du sacrifice de Missak, Mélinée Manouchian, et leurs camarades.

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Missak et Mélinée : Une histoire de l'affiche r..

C'est une affiche composée de 10 portraits en médaillons comme placés dans un entonnoir. On lit le nom de chaque homme à coté de sa photo avec son origine et les attentats auxquels il a participé. Les titres sont provocateurs, les textes mensongers, xénophobes et haineux et les images qui les illustrent sont d'une grande violence. Mais au-delà des propos qui caractérisent la propagande de l'idéologie nazie, sa particularité est sa couleur : c'est une affiche rouge.



Cette affiche est notre histoire, elle est devenue un poème, une chanson, un film, elle est ici un livre qu'Elise Fontenaille destine à un large public de lecteurs, parce que la mémoire se construit dès les premiers sursauts de conscience.



L'autrice nous offre un récit romancé de la vie de Missak Manoukian depuis son exode d'Arménie et son arrivée en France en 1926, à l'âge de 20 ans, jusqu'à son exécution par les allemands au Mont Valérien en février 1944, quelques semaines avant la libération de Paris.



Cet amoureux des arts et de la poésie partagea ces années d'engagement politique puis de résistance avec celle qu'il aima passionnément, Mélinée, orpheline arménienne comme lui.



Membres de la résistance communiste, Missak, Mélinée et leurs compagnons de l'Armée de Libération causèrent de grandes pertes à l'armée allemande qui mit tout en oeuvre pour les arrêter.



Ce texte plongera, avec beaucoup d'émotion, les lecteurs adolescents dans l'un de ces terribles épisodes de la Seconde Guerre Mondiale. Il fera découvrir aux adultes autant qu'aux jeunes le courage, la conviction et l'engagement dont ont fait preuve ces hommes et ces femmes venus d'ailleurs qui ont aidé la France à résister à un ennemi commun.



Missak disait qu'il méritait la nationalité française, aujourd'hui la France lui prouve sa reconnaissance en les faisant entrer, Mélinée et lui, au Panthéon.



Lire ce roman, c'est comprendre tout ce que le pays leur doit.



Merci à Babelio et aux éditions du Rouergue pour cette Masse critique
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La sourcière

Si je m'attendais à une histoire contée, je ne m'attendais pas à un récit aussi sombre. Je pensais même qu'il était destiné aux enfants, mais pas du tout ! J'ai été étonnée et emportée par cette histoire, par son écriture qui va à l'essentiel et qui pourtant nous permet de comprendre tout ce qui se passe, de l'imaginer pleinement.



Je regrette juste les chapitres qui partageaient le point de vue de chaque personnage et éléments de l'histoire, puisque j'aurai aimé passer plus de temps avec la Brodeuse et Garance. Autrement, c'est une belle découverte originale et qui m'aura marqué même avec aussi peu de pages.
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Missak et Mélinée : Une histoire de l'affiche r..

Un nouveau livre d’Elise Fontenaille, dans ce format court, efficace et sensible auquel elle nous a habitués dans la collection Doado du Rouergue. Là encore, il s’agit pour le lecteur de rencontrer des personnages exemplaires de l’Histoire, volontairement invisibilisés, décriés ou oubliés. Leurs histoires ne doivent pas tomber dans l’oubli, car elles témoignent toutes de lutte pour la liberté, l’égalité, la dignité.

Celle de Missak Manouchian, Mélinée et tous leurs camarades de l’affiche rouge. On suit les épisodes marquants de la vie du poète militant et résistant, d’Arménie où le génocide l’oblige à fuir avec son frère jusqu’au peloton d’exécution en France. Le roman se lit facilement, avec une écriture épurée, des courts chapitres parsemés des poèmes de Missak et des auteurs qui l’inspiraient.

Une lecture précieuse, car il est essentiel de ne pas oublier ou de découvrir le courage de ceux qui se sont battus contre l’oppression, la tyrannie, l’antisémitisme au-delà des nationalités et au prix de leur vie.



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Les disparues de Vancouver

Quand on est une prostituée, junkie et que le sort de ces personnes n'intéresse personne alors un monstre peut surgir. Un serial killer qui profite d'elle. Et la police qui ne fait rien. Après tout ce ne sont que des femmes droguées et prostituées avec une vie dissolue. Heureusement, cet homme est démasqué mais beaucoup de femmes ont disparu à ce moment là. Un livre court mais qui fait froid dans le dos
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Diane l'ensauvagée

Ce roman m'attendant sur mes étagères depuis quelques temps ... J'ai lu un roman court et elliptique qui m'a plu en dépit de la tristesse du sujet : Kill the indian in the child... aussi écrit par Elise Fontenaille...

La poésie de l'écriture m'a aussi plu, ce qui m'a incité à lire ce livre... d'une traite, lors d'un voyage en train.



Diane et son frère Basile vivent dans une maison au fonds des bois depuis la disparition accidentelle de leurs parents.



Basile offre un présent incomparable à sa soeur Diane pour son anniversaire: un affût particulier pour observer des bêtes sauvages ... et en particulier un grand cerf qui habite ces bois. Basile est menuisier et il a de l'or dans les doigts...



Tous deux vivent tout près de la forêt dont il ont hérité de leurs parents.

Cependant, un homme violent habite aussi tout près; il se croit tout permis: chasser, braconner, couper du bois... Même les arbres du bois appartenant à Diane et à Basile... et tuer des animaux sauvages de toute beauté. Sans respect pour la vie sauvage...



Ce roman aussi est court et elliptique ... Il se lit rapidement. La forme donne d'autant plus de force à ce qui est décrit.



Toutefois, les situations s'enchaînent avec de plus en plus de violence ... il était triste de voir la forêt dévastée, la vie sauvage attaquée aussi de part et d'autres... sans parler des attaques contre les humains qui défendent la nature sauvage et son habitat.



J'ai trouvé qu'il y en avait beaucoup en un roman aussi court... C'est aussi une réalité - comme le souligne l'auteure à la fin du roman. Elise Fontenaille témoigne ainsi de situations qui existent ...

Il existe malheureusement des êtres violents qui détruisent tout sur leur passage.

Elle dénonce leur existence...



Mais j'ai aimé le cadre, merveilleux: situé dans la forêt. J'ai apprécié justement la peinture de la vie sauvage... être plongée dans les bois le temps d'une lecture : cela m'a permis de vivre dans l'atmosphère particulière du fonds des bois.

Je me sens proche des personnages qui aiment la nature, la forêt et les animaux qui y vivent.



J'ai aussi aimé l'amour qui rapprochent plusieurs personnages qui se sentent attirés les uns par les autres en allant au-delà de leurs différences - ce qui est un enrichissement certain -... n'en déplaisent à certains .

Le témoignage concerne aussi la diversité: les êtres qui s'aiment en dépit de leurs différences - même si cela ne plaît pas à tout le monde - ...



Le même Garou, violent envers la vie sauvage, l'est tout autant envers les personnes humaines.



A la lecture de ce roman, verra-t-on la fin de la violence de toutes ses situations engendrées par ce Garou qui parvient à tout détruire autour de lui?





Un beau roman même s'il est court.

Les personnages sont campés de façon parfois un peu brève - c'est forcément le cas d'un roman d'une forme aussi courte - mais j'ai bien aimé la lecture de ce roman.

la violence m'a parfois dérangée - c'est sans doute ce que recherche l'auteure -

Mais J'ai beaucoup aimé vivre au coeur de la forêt avec Diane, Basile, et tous les personnages qui aiment et protègent la nature.

Le temps de la lecture dans le train, j'ai vraiment apprécié le spectacle de la vie sauvage.
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Kill the Indian in the child

Lu en 2018. Un récit sous forme d'auto-fiction est tiré d'un fait réel ayant eu lieu en 1966 au Canada. Ce sont 89 pages à la fois douloureuses et désarmantes, glaçantes de réalisme, dont on ne sort pas complètement indemne.

Un roman nécessaire (conseillé dès 13-14 ans), à transmettre largement car le sujet fut en majorité méconnu jusqu'ici, à l'instar de toutes ces effroyables découvertes et ces témoignages sur les abus commis par l' "institution catholique" sous couvert d'éducation et d'intérêts politiques, des décennies durant...



(NB : le dernier pensionnat pour autochtones n'a été fermé qu'en 1996 au Canada ! ; et comme le souligne l'auteure en postface, ces Indiens survivants de cette sombre période obtiendraient-ils un jour reconnaissance collective et réparation - des procès sont toujours en cours - que cela ne pourra jamais effacer l'horreur du traumatisme subi !!)
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Jesse Owens : Le coureur qui défia les nazis

Lu dans le cadre du prix littéraire 2023-2024, organisé par le CDI de mon lycée nantais (vote des élèves en mai).



Ce court documentaire nous relate l'exploit du sprinteur Jesse Owens, qui fut le premier Noir Américain à atteindre une renommée mondiale. Dès le premier chapitre, l'autrice nous place dans les gradins du stade, pour assister à cet incroyable événement : ce jeune homme immédiatement adulé par la foule, qui rafle quatre médailles d'or, alors même que les Jeux de Berlin devaient représenter la vitrine des athlètes aryens. Dans la tribune, Hitler et Goebbels, chef de la propagande, ne décolèrent pas. Pourtant, non seulement Jesse remporte haut la main les épreuves de course, saut de haies et saut en longueur, mais en plus il se lie d'amitié avec Luz Long, le favori allemand au saut en longueur, qui n'hésitera pas à le soutenir. Cette amitié remarquable sera le fil rouge de ce récit.



Dans un retour en arrière, nous apprendrons de quelle manière le petit Jesse, dont la famille née en Alabama avait connu les expéditions punitives du Ku Klux Klan, dont le grand-père même était esclave, ne cessa jamais de courir, tout en essayant d'étudier, puis de travailler pour aider sa mère à nourrir sa famille, lorsque la famille déménage à Cleveland. Le jeune garçon, des rêves plein la tête, rencontrera Charley Riley, professeur de sport d'origine irlandaise, qui reconnaît l'étoffe d'un champion et aide considérablement le jeune garçon, lui donnant les conditions matérielles pour s'adonner enfin à la course. Jesse n'oubliera jamais les conseils de son premier entraîneur.



Nous suivrons ainsi Jesse d'étape en étape jusqu'à la réalisation de son rêve, la concrétisation d'un talent incroyable, et ne pouvons qu'admirer sa force morale, sa volonté indéfectible, jusqu'à sublimer la souffrance pour gagner, de même que sa discrétion, la façon dont il voua sa vie au sport. Efforts dont malheureusement son propre pays lui fut bien peu reconnaissant, et ce n'est pas la partie la moins douloureuse de son histoire. Des années 30 à la fin des années 60, il ne faisait pas bon être Noir, même pour un champion du calibre de Jesse Owens.



J'ai aimé le contenu de ce récit, dynamique et bien construit, qui n'omet pas de détail important et fait montre de recherches sérieuses, en développant le contexte historique et social dans lequel grandit Jesse ; en revanche j'ai peu goûté le style d'écriture, narration au présent, phrases courtes émaillées de points d'exclamation, déclarations à l'emporte-pièces et formules souvent simplistes et tape-à-l'œil. Sans vraiment me détourner du livre, qui de toute façon est court, cela a gâché un peu ma lecture. Pour de petits lecteurs, intéressés par le sport ou la période de la lutte contre les droits civiques.
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Jesse Owens : Le coureur qui défia les nazis

Si je revois le nom de Jesse Owens dans un livre ou sur Internet, je serai émue ! Parce que ce livre est incroyablement bien. Jesse Owens ne se laisse pas dicter ce qu'il doit ou ne doit pas faire. Il garde son sang-froid, même quand ça bouillonne au fond de lui. C'est impressionnant. du coup, malgré le contexte raciste et les nazis, il a accompli des exploits : 4 médailles d'or et 2 records du monde. + une magnifique amitié entre deux personnes que tout devrait opposer : rivaux dans le sport, l'un noir américain, petit fils d'esclave, l'autre allemand blanc grand blond aux yeux bleus à la période de la montée du nazisme.

Il y a pas mal de mots compliqués mais tant que vous avez un adulte (ou un dictionnaire) à votre disposition, tout va bien !

Je conseille ce livre à 100% même pour celles ou ceux qui ne sont pas fans de sport.
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Le garçon qui volait des avions

Ce livre m'a plu parce qu'il est intéressant étant donné qu'il est basé sur des faits réels, c'est aussi un livre très court, il ne fait que les 59 pages il se lit donc très vite. De plus, au début de chaque chapitre, il y a quelques lignes qui servent à donner des détails.

Je conseille ce livre à ceux qui aiment les histoires courtes.

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La révolte d'Éva

Comme pour ses autres romans de cette collection, l'autrice puise dans le réel son matériau (un véritable fait divers des années 80). Elle le modèle efficacement. On entre dans le récit avec empathie. L'écriture se fait répétitive, triviale et implacable comme les faits racontés qui sont durs et affreux. Le thème des violences intra-familiales est abordé sans langue de bois. De nombreux thèmes sont évoqués sans ménagement mais sans approfondissement non plus: alcolisme, racisme, nazisme. Le roman est court, se lit rapidement. Il suggère les points d'appui essentiels pour les enfants maltraités et met en évidence la solitude qui les accable.
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Missak et Mélinée : Une histoire de l'affiche r..

Un livre court, accessible, et qui ne laisse pas indifférent. Cette lecture m'a provoqué une multitude d'émotions, des sentiments qui m'ont complètement chamboulée. J'aurais tant voulu que cela ne se finisse pas comme ça. L'Histoire a enfin rendu hommage à Missak et Mélinée ainsi qu'à leurs camarades en reconnaissant leurs combats et leurs sacrifices. Ce livre est à faire lire à tous, dans les écoles et autres...
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Missak et Mélinée : Une histoire de l'affiche r..

Jibril, un ado d’aujourd’hui, se perd dans Paris. Dans un quartier du 20ème arrondissement, il tombe sur une immense fresque murale, représentant un homme, Missak Manouchian. Ce portrait lui parle, sans qu’il sache pourquoi. Une vieille femme, dans un restaurant arménien situé à côté, l’invite à venir goûter sa cuisine... et à écouter l’histoire de cet homme, Missak Manouchian, de sa femme, Mélinée, et des jeunes résistants qui ont œuvré à leurs côtés pour la liberté dans le Paris occupé des années 40.



La plume d’Élise Fontenaille, d’ordinaire ronde et envoûtante, se fait ici toute simple, pour rendre hommage à ces héros de l’Histoire qui viennent tout juste d’entrer au Panthéon. Le récit, fluide, nous apprend beaucoup de choses sur leur vie et leur combat, mais raconte également le génocide arménien, le parcours des réfugiés de l’époque, des orphelins qui rêvaient de rejoindre la France, ce pays de droits et de libertés, ce pays d’art et de littérature... La poésie est présente tout au long du livre, car Manouchian était lui-même poète, et a rencontré de nombreux auteurs, entre autres les surréalistes. Les vers de Hugo, Lamartine, Baudelaire, Villon, Apollinaire, Rimbaud, ... et ceux de Manouchian se rencontrent tout au long du roman. Missak était aussi ami avec la famille Aznavourian, et a côtoyé le petit Charles, prédisant qu’il deviendrait un grand chanteur. À la fin de son récit, Elise Fontenaille rappelle le poème qu’Aragon, avait écrit en hommage à Manouchian (« Strophes pour se souvenir »), mis en musique par Léo Ferré sous le titre « l’affiche rouge » en 1960, chanson qui restera censurée par le gouvernement français jusqu’en 1982, et qui a récemment été réinterprétée par Arthur Teboul, chanteur du groupe Feu ! Chatterton.



Pour moi un livre essentiel, un récit bien mené, un gros coup de coeur.

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Diane l'ensauvagée

Diane, 16 ans est une adolescente tranquille qui vit avec son frère Basile dans la demeure familiale située en forêt. Depuis un an, ils composent avec l’absence de leurs parents, décédés dans un mystérieux accident de la route.



Basile à de l’or dans les mains et profite de son talent pour offrir à sa sœur un magnifique cadeau d’anniversaire. Il l’emmène au cœur de la forêt où il a construit un abri en haut d’un arbre afin de pouvoir observer le cerf majestueux qui règne en maitre sur les bois. Malgré la tristesse, ils ont tout pour être heureux dans cet écrin de verdure.



Mais ce calme, cette plénitude ne sont qu’apparents. En effet, la fratrie comme leurs voisins sont harcelés régulièrement par Garou. Propriétaire véreux de la scierie, il est aussi à la tête d’un groupe de chasseurs. Les règles, il s’en moque ! Mais il fait en sorte de ne jamais être attrapé.



Les incidents vont malheureusement se cumuler pour Diane et Basile. Cela commence par l’intervention des chasseurs dans leur propriété afin de tuer le cerf réfugié dans leur grange. C’est ensuite le tour de leur parcelle de bois, entièrement rasée durant une nuit.



Les menaces, les intimidations n’ont de cesse. Garou est jaloux, misogyne, violent. Il veut gagner à tout prix.



Et puis c’est l’acte de trop. Garou commet l’irréparable et même s’il n’est pas directement mis en cause, tout le monde le sait, il est à l’origine de ce qui vient de se produire.



Le feu qui couvait en Diane va alors exploser. Elle embrasse sa nature sauvage, celle héritée de la déesse grecque de la chasse et va tout mettre en œuvre pour se venger.



Un livre puissant, palpitant, où deux clans représentant le bien et le mal s’affrontent. Le lecteur est happé dans une spirale de sentiments. Il est difficile voire impossible de rester insensible face à cette situation. Même si le personnage de Garou est caricaturé à l’extrême, nous savons qu’il existe des êtres similaires dans notre société. Des gens pour qui le respect de son prochain, de la nature et tout simplement de la vie ne sont des paramètres qui importent peu.

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Missak et Mélinée : Une histoire de l'affiche r..

Ce livre est véritablement incroyable par les émotions qu'il procure. Dans un format assez court et accessible, il nous transporte au côté de Missak, Mélinée et les autres du groupe Manouchian. Je connaissais leur histoire sans pour autant pouvoir dire que je la connaissais. Ici on retrace toute l'histoire de Missak et quelques uns des moments les plus importants de certains membres du groupe. Tout au long du récit, on retient sa respiration espérant une autre fin que celle que l'on connait. Un texte vraiment puissant à destination des plus jeunes mais pas que. Un vrai coup de coeur que je recommande à 200%
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Missak et Mélinée : Une histoire de l'affiche r..

Avec son ouvrage « Missak et Mélinée, une histoire de l’Affiche rouge », Élise Fontenaille signe un récit entre fiction et histoire vraie.
Lien : https://www.elle.fr/Loisirs/..
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Missak et Mélinée : Une histoire de l'affiche r..

Dans son roman biographique, paru aux éditions du Rouergue, à lire à partir de 12 ans, Elise Fontenaille imagine la rencontre d'une femme d’origine arménienne avec Jibril, un jeune homme d'une vingtaine d'années, qui lui fait penser à l’un des visages figurant sur l’Affiche rouge. Avec eux on remonte le fil de l'histoire.
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..
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Les poings sur les îles

Très beau texte et très belle histoire de transmission. Les illus sont tout simplement magnifiques. J'aime particulièrement les tons et les effets de transparence qu'elles offrent. Elle sont bien plus belles à l'intérieur d'ailleurs que celle de la couverte peu attractive.
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Kill the Indian in the child

Qui peut s'en prendre aux enfants de tout un peuple ?

C'est en tout cas ce qui est arrivé aux enfants des peuples amérindiens.



Mukwa doit se rendre au pensionnat Sainte-Cécilia : - comme tant d'autres avant lui -. Il passe un dernier été en famille, auprès de son père, dans la nature, à Marten Falls.

Le plus bel été de sa vie.

Ensuite il faut prendre le train, avant d'entrer à l'école. Mukwa et son père empruntent le train des larmes, - si bien nommé -.

En entrant dans le pensionnat, Mukwa voit cette inscription dans le mur:

Kill the indian in the child.



Le jeune garçon fait désormais face aux brimades et aux coups.

Il assiste aussi à la maltraitance des autres enfants, même des plus petits.

S'agit-il vraiment d'apprendre à lire et à écrire? ou à désapprendre toute sa culture ancestrale ... ?

les religieux croient-ils vraiment sauver l'âme des "sauvages" en les privant de nourriture et en agissant de la sorte?



La maltraitance des enfants ne peut s'expliquer : la dureté et la haine que doivent affronter les enfants est incompréhensible.

Comment peut-on s'en prendre à des enfants sous prétexte de civilisation ?



Avec un autre élève du pensionnat, Mukwa décide de s'enfuir.

Mais Mukwa va devoir affronter le froid de l'hiver canadien, ainsi que la faim.

Avec son ami, Mikgwa parviendra-t-il à s'en sortir?



Je ne peux m'empêcher de lire les histoires qui se rapporte aux amérindiens. Ici, il s'agit du peuple objibwé.



Il s'agit d'une histoire triste mais de la sérénité se dégage cependant de cette histoire... Peut-être est-ce dû à la sagesse que l'on ressent en côtoyant les "sauvages" objibwé .

Ici, c'est un récit court dont je n'ai pu me détacher avant de lire la fin...

Un roman d'une écriture fluide. à la fois lumineuse et poétique.



D'ailleurs je me suis empressée de retrouver un autre roman du même auteur ...





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Banksy et moi

Banksy et moi est un roman écrit par Élise Fontenaille. Elle a gagné plusieurs prix dont le prix NRP de littérature jeunesse avec le roman jeunesse Les Trois Sœurs et le dictateur. 



Le personnage principal de Banksy et moi est Darwin,  c’est un jeune garçon de 15 ans, il vit à Paris et il rencontre Eva, une jeune fille de son lycée qui adore dessiner. Le héros fait aussi la  rencontre de Banksy, c’est son animal de compagnie, un rat !! L’histoire se déroule à Paris, à notre époque. Darwin éprouve des sentiments pour Eva. Ils se sont rencontrés au collège mais ils se sont parlés pour la première fois quand Eva est venue voir la fresque devant chez Darwin. Depuis ce jour, ils restent souvent ensemble et se retrouvent souvent le soir pour faire des graffitis mais ce dont Eva a surtout très envie, c’est de peindre dans les catacombes… 



Ce livre m’a plu parce qu’il parle de l’aventure de jeunes ados. Le livre était mouvementé, amusant et surtout très captivant. Il permet de s’évader et il procure des émotions comme le stress de savoir si les personnages vont y arriver ou pas. Il fait aussi rire.

Ce livre, je le recommanderais à ceux qui aiment les aventures et les histoires réalistes. Ce livre n’est pas une histoire vraie, mais il s’inspire de la vie de Banksy, un graffeur anglais très célèbre, connu dans le monde entier mais dont nous personne n’a jamais vu le visage.



Robin



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