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Critiques de Elizabeth Strout (219)
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Je m'appelle Lucy Barton

Je n'ai vraiment pas accroché à ce roman d'Elizabeth Strout : d'abord le thème des relations parentales, certes éculé, a me semble-t-il, été traité de bien meilleures façons par d'autres romanciers et l'écriture m'a agacée par sa simplicité forcée. La construction du roman consiste en un fouillis de pensées jetées sur le papier au hasard et de ce fait, j'ai peiné à m'attacher aux personnages, inconsistants et sans grandes qualités. J'attendais un punch, page après page, mais rien n'est venu sinon la fin que j'ai accueillie avec soulagement. Peut-être Olive Kitteridge, qui a reçu le prix Pulitzer fiction en 2009 me réconciliera-t-il avec la prose d'Elizabeth Strout?
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Je m'appelle Lucy Barton

Ce roman, pris par hasard sur le présentoir de la médiathèque, s'est révélé être une très belle lecture, sensible, riche en émotions.



Centré sur la question de l'identité et la relation mère-fille, "Je m'appelle Lucy Barton" semble interpeller intimement le lecteur, et ne peut laisser indifférent.
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Amy et Isabelle

Isabelle a 34 ans et Amy en a 16. Mère et fille, elles ont toujours vécu uniquement à deux dans une petite ville où tout le monde se connaît. Un été, tout bascule lorsqu'Isabelle découvre que sa fille est tombée amoureuse de son professeur de mathématiques et qu'ils ont entretenu une relation cachée.



Premier roman d'Elizabeth Strout, Amy et Isabelle a aussi été pour moi le premier de cette auteure et une totale découverte.



Nous entrons dans le quotidien et dans la relation d'Isabelle et Amy. Nous en comprenons la raison quand Amy est amoureuse de son professeur et nous assistons aux changements que cela entraîne surtout quand la vérité éclate. Nous en comprenons la raison quand Amy est amoureuse de son professeur et nous assistons aux changements que cela entraîne surtout quand la vérité éclate.



C'est dans une relation mère/fille que le lecteur s'immisce. Une relation profonde, intense et forte, mais qui évolue. Amy et Isabelle sont assez différentes l'une de l'autre et surtout à mesure qu'elle grandit, Amy a de plus en plus de mal à apprécier sa mère telle qu'elle est et lui trouvant de plus en plus de défauts (un peu comme chaque ado non ?).



Au fil des pages, on assiste petit à petit à une véritable rupture entre les deux femmes. On les apprécie autant l'une que l'autre et on se sent parfois tiraillé entre les deux. Laquelle soutenir ? Laquelle a raison ou tort ? On se pose ces questions au fil des situations et surtout, on les comprend toutes les deux entre Amy qui souhaite être une vraie jeune fille bien dans sa peau, qui se sent importante grâce à l'attention particulière qui lui porte son professeur et qui voudrait que sa mère la lâche un peu ; et Isabelle qui veut toujours autant protéger sa fille, qui fait tout pour elle et qui ne veut surtout pas se faire remarquer.



Amy et Isabelle est un roman dont l'histoire est assez linéaire, mais dont l'atmosphère change au fil des pages. Point de grand suspens ni d'intrigue qui tient en haleine, mais pourtant ce roman réussit à faire en sorte que le lecteur veut toujours en savoir plus.



Pour un premier roman, Elizabeth Strout fait preuve d'une écriture profonde, parfois lourde et tantôt teintée d'angoisses, de secrets et de rancœurs. Amy et Isabelle réussit à nous entraîner dans une histoire familiale où tout bascule et où chacun en ressort différent.



Je vous invite vraiment à découvrir Amy et Isabelle d'Elizabeth Strout et à découvrir l'évolution de leur relation...



Amy et Isabelle d'Elizabeth Strout est disponible aux Éditions Archipoche.
Lien : http://ladoryquilit.blogspot..
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Je m'appelle Lucy Barton

Lucy vit à New York. Elle est romancière, mariée et maman de deux fillettes. Lucy avait tourné le dos à son passé car son enfance dans l'Illinois ne fut pas heureuse, mais marquée par une extrême pauvreté, un père violent et une mère distante. Alors qu'elle est hospitalisée suite à une péritonite, contre toute attente, sa mère vient à son chevet, ayant répondu à la demande de son gendre. Lors de ces quelques jours, mère et fille renouent le lien qui avait été malmené par les non-dits et les malentendus. Elles se livrent chacune à leur manière, avec délicatesse, maladresse parfois mais énormément d'amour. Un roman puissant et très émouvant, comme le précédent que j'ai lu et également savouré: "Olive Kitteridge". Elizabeth Strout est définitivement une grande romancière.
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Je m'appelle Lucy Barton

Un petit livre (par sa longueur) très attachant, lu dernièrement dans sa version originale américaine au cours d'un long voyage en avion.

Ce livre a été primé et on le comprend car son style est original, frôlant les frontières du fantastique parfois. On n'est jamais totalement sûr que le tête-à-tête entre la narratrice et sa mère se soit réellement passé ou soit le fruit d'un délire induit par la maladie ou les médicaments.

La narratrice est en effet victime d'une maladie étrange qui la bloque durant de longues semaines dans un hôpital de New York City. De la fenêtre de sa chambre on a vue sur le magnifique Chryssler building...

Contre toute attente elle reçoit une visite de sa mère qui demeurera avec elle durant plusieurs jours, s'assoupissant à l'occasion dans un fauteuil avant de reprendre sa conversation avec sa fille. Et des comptes à régler entre mère et fille, il y en a du fait de l'enfance extrêmement pauvre de la narratrice et de sa fratrie, situation qui lui valut bien des stigmatisations et ce dans le silence assourdissant d'une famille dont les membres ne se parlaient pas...

Emouvant et étrange à la fois...

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Je m'appelle Lucy Barton

Lucy Barton est hospitalisée pour une maladie que personne ne parvient à identifier. Loin de son époux et de ses filles, elle s'ennuie et craint de ne jamais guérir. L'arrivée de sa mère dans sa chambre d'hôpital change beaucoup de choses. Alors que les deux femmes avaient presque perdu tout contact, elles renouent une relation mère-fille et retrouvent une façon de communiquer, de se parler et de se comprendre. Peu à peu, des souvenirs refont surface : l'enfance pauvre dans l'Illinois, l'émancipation euphorique à New York, le mariage et la maternité, les débuts d'écrivain. À cela s'ajoutent le terrible spectre du SIDA et un profond sentiment de solitude, part intégrante de son identité. Lucy Barton sait aussi reconnaître les personnes qui l'ont aidée à grandir, voire à survivre : un médecin compatissant, une infirmière efficace, un artiste qui a reconnu son travail, etc. Au fil de son récit, nourri de détails et d'anecdotes qui font tout le sel d'une existence, Lucy Barton dresse son portrait intime et révèle ses fragilités.



Elizabeth Strout est l'auteure d'Olive Kitteridge dont l'adaptation en minisérie, avec Frances McDormand dans le rôle-titre, m'avait émue aux larmes. Ici, avec ce nouveau portrait de femme, elle n'a pas su me toucher. Je n'ai éprouvé aucune empathie pour Lucy Barton que j'ai souvent trouvée geignarde. Le rythme lénifiant n'aide pas et c'est donc un ennui vague et un peu coupable que j'ai éprouvé tout au long de ma lecture. Je retiens cependant une phrase qui m'a percutée. « Je m'intéresse à la façon dont on peut se sentir supérieur à quelqu'un d'autre ou à un autre groupe de gens. Ça arrive partout, tout le temps. Quel que soit le nom qu'on donne à ce besoin de trouver quelqu'un à rabaisser, je le considère comme ce qu'il y a de plus vil en nous. » (p. 108)
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Olive Kitteridge

La forme (des nouvelles qui forment une continuité ) n'est certes pas innovante, cela a déjà été fait, mais je trouve qu'ici cela convient parfaitement. Nous avons ainsi le tableau d'une communauté, et nous avançons dans la vie d'Olive, sans lassitude, car je pense que tout un roman centré sur elle n'aurait pas tenu la distance, alors que là, en allant faire un tour, et en ne la voyant que comme une silhouette, l'auteur maintient l'intérêt. J'ai plus apprécié certaines nouvelles que d'autres, c'est la loi du genre, mais globalement l'intérêt ne faiblit pas et le livre parvient, en diversifiant les angles d'approche à capter l'attention du lecteur. On parle des petites choses de la vie, du vieillissement, de la solitude, même si rien de révolutionnaire, ni de trop fort dans ces textes, l'auteur sait doser les petits détails, les sensations de façon intelligente. D'autant plus que l'écriture est soignée et correspond bien au type de narration.



Au final un livre réussi, peut être pas d'une originalité renversante dans le fond et dans la forme, mais composé avec intelligence et le sens des proportions justes.
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Olive Kitteridge

Livre découvert suite à la diffusion de la série du même nom avec Frances Mac Dormand. Voir le lien vers la critique de Télérama.

A lire
Lien : http://www.telerama.fr/…/a-q..
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Amy et Isabelle

L'histoire d'une mère, trentenaire encore jeune mais pétrifiée dans son rôle de mère-courage et vertueuse, et de sa toute jeune fille, sortant à peine de l'adolescence. La sensualité de la jeune fille s'éveille sous le regard terrifié et réprobateur de cette femme, marquée par son passé.

Les hommes n'ont pas le beau rôle dans ce roman, leurs faiblesses et leur lâcheté étant parfois décrites avec un certain parti pris.

Cependant, les rapports entre mères, filles, amies, collègues et ennemies sont extrêmement bien dépeints et donnent une vraie profondeur au livre. Les dialogues sont justes.

C'est parfois très noir mais non sans espoir. J'ai beaucoup aimé.

Lisez aussi "Olive Kitteridge", plus subtil peut être.
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Olive Kitteridge

Très bien écrit, sentiments, frustrations, colères...décrits en quelques mots, peints comme un tableau. Une histoire familiale par chapître. Procédé génial et parfaitement maîtrisé. Nombreux personnages qu'on aime et connait en quelques phrases percutantes, émouvantes et poignantes. On voudrait prendre Olive Kitteridge dans nos bras, mais elle ne voudrait sûrement pas. J'ai ADORE.
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Olive Kitteridge

Lecture agréable pour ce recueil de nouvelles ayant pour fil conducteur le personnage d'Olive Kitteridge et la ville côtière de Crosby. Une vie provinciale, dans la petite ville de Crosby, où tout le monde sait TOUT de tout le monde, et ne se prive pas d'en parler, de juger. J'ai pour ma part trouvé Olive extrêmement attachante, elle prend en épaisseur au fil des épisodes racontés dans ce recueil/ roman (difficile à dire). Certes, elle n'est tendre avec personne, mais pas non plus avec elle-même. C'est tellement touchant (et triste en même temps) une mère qui ne parvient pas à faire comprendre à son fils à quel point elle l'aime. C'est tellement touchant une femme qui paraît à tout le monde être une véritable "brise-menu" mais qui malgré tout est aimée de son mari jusqu'au bout ! Le tout m'a paru tout à fait véridique, authentique, rempli d'humanité. (février 2012)
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Olive Kitteridge

Portrait d'une femme mariée, vivant dans une petite ville côtière du Maine, de la quarantaine au début de la vieillesse, le roman est construit comme une succession de textes qui pourraient être des nouvelles. Olive Kitteridge y tient parfois le premier rôle, ou n'y fait qu'une très brève apparition, tel un Hitchcock incontournable dans une recoin d'image ou en ombre chinoise dans ses films. Elle est vue par différentes personnes qui la côtoient, mais qui ne sont pas les narrateurs de leur histoire, et si elle peut être reliée aux différents évènements, en tant que personnalité de la petite ville de Crosby, son portrait ne se forme que petit à petit. Personnage peu sympathique, mère d'un jeune garçon, enseignant les mathématiques au collège voisin, puis retraitée vivant seule avec son mari, Olive peut parfois se comporter bizarrement. Elle ne sait pas faire semblant, se montrer avenante, se préoccuper des autres, elle préfère s'occuper de planter des bulbes de tulipes que faire la connaissance de sa belle-fille. Mais elle peut s'installer pour discuter dans la voiture d'un ancien élève dont elle sent qu'il va mal ou savoir trouver les mots qu'il faut pour parler à une jeune anorexique. le livre trouve surtout son intérêt dans les petites remarques, concernant les relations familiales ou l'approche de la vieillesse qui l'émaillent et qui dénotent d'une observation très fine et un brin sarcastique de l'espèce humaine. L'espoir n'est cependant pas absent ni du roman, ni de la vie d'Olive, et l'image d'elle qui se précise nous montre qu'elle n'est pas dépourvue de qualités, loin de là, qu'elle demande juste que de temps en temps, quelqu'un ait besoin d'elle…
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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Je m'appelle Lucy Barton

Et si c'était en fait un livre sur le pardon ? Sur la légèreté de l'acceptation, l'accueil de la douleur et des souvenirs et la capacité à renouer et à aimer sans rien demander en retour? Sur la maternité donc, et sur la filiation, les poids qu'on porte en tant qu'enfant d'un père ou d'une mère aussi, les non-dits familiaux et la guérison de ces derniers tout en sachant qu'on en guérit pas à 100 pour cents, mais que c'est ça la vie. La vie qui éclate, qui effleure et qu'on raconte, celle qui nous demande d'avancer armés d'une délicatesse impitoyable. Un chef d'œuvre !
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Oh, William !

Lucy a été mariée à William. Maintenant qu'il est mort, elle décide d'écrire sur lui. A 69 ans, William découvre un lourd secret de famille et se tourne vers son ex-femme pour aller au fond des choses. Lucy part avec lui en voyage pour découvrir la vérité sur le passé de William. Pendant ce voyage, ils reviennent sur leur vie ensemble.

Je suis mitigée car j'ai eu du mal à suivre les allers retours entre le passé et le présent.

C'est un livre court mais il y a seulement deux chapitres. Quand j'ai lu la quatrième de couverture, j'avais hâte d'entamer ma lecture.

Cependant, je n'ai pas adhéré au style de l'auteure qui semble à chaque fois vouloir justifier, ou réexpliquer son propos.

C'est une histoire d'amour singulière entre William et Lucy. Mariés puis divorcés, ils restent amis et liés par une profonde tendresse l'un pour l'autre.

Les secrets de famille concernant William remontent à la seconde guerre mondiale, et malgré son âge il en est bouleversé comme s'il était un petit garçon. Cependant, je ne me sentais pas plus l'envie que cela de savoir le fin de l'histoire.

En bref, ce n'est pas un livre qui va me marquer malheureusement.
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Oh, William !

Quel livre singulier que le dernier roman d'Elizabeth Strout ponctué d'exclamations telles que « Oh, William ! », « Oh, Lucy ! » ou encore « Oh, mon Dieu ! ».

Comme si ces quelques mots avaient le pouvoir de résumer l'affection que se portent, malgré leur divorce, la narratrice et son ex-mari.

Alors que Lucy vient de perdre son second conjoint, William vient d'être quitté par sa troisième épouse.

Apprenant l'existence d'un secret concernant sa mère, il demande à celle qui est devenue son amie de l'aider à en savoir plus sur ses racines.

L'amateur de sensations fortes sera forcément déçu par cette lecture dont l'intérêt est le talent de l'autrice à révéler la complexité des relations humaines et des parcours de vie avec leurs lots de mensonges, de non-dits et de faux-semblants. Le tout avec une économie d'effets de style.

Pourquoi, malgré leur amour, Lucy et William ne se sont jamais compris ?

Pourquoi Lucy se sent-elle invisible, pas à sa place ?

Pourquoi William est-il assailli par des terreurs nocturnes hantées par les figures de sa mère et de son père d'origine allemande ayant combattu dans les rangs nazis ?

C'est dans l'enfance que se trouvent le plus souvent les réponses qui soulignent combien notre sort commun est la solitude parce que personne ne peut percevoir qui nous sommes vraiment.
Lien : http://papivore.net/litterat..
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Tout est possible

D’Elizabeth Strout, j’avais lu Olive Kitteridge, et je retrouve ici la même forme de roman, toujours intéressante, mais que tout le monde n’aimera pas : un roman qui ressemble à une suite de nouvelles, avec des connexions entre elles et des personnages en commun. En conséquence, les personnages sont nombreux, mais décrits avec attention et profondeur, et les thèmes très variés : la honte, le remords, la jalousie, le rapport au corps et à la sexualité, les blessures de l’enfance… Et le sujet du roman, alors ? Pour résumer en quelques lignes : les habitants de la petite ville d’Amgash, dans l’Illinois, viennent d’apprendre que Lucy Barton, autrice originaire de leur ville, publie un roman sur son enfance. Cela fait remonter bien des souvenirs en chacun, jusqu’à ce que Lucy en personne revienne dans sa ville natale…

J’ai passé un bon moment avec tous ces personnages, et avec l’écriture de l’autrice américaine, qui ne manque pas de piquant.
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Olive Kitteridge

J’ai trouvé encore une fois ce livre lors d’une de mes descentes chez Emmaus, ne connaissant de lui que ce que le quatrième de couverture en disait. En le commençant après «  le cœur est un chasseur solitaire » qui m’ a profondément ennuyée , je m’aperçois que ce livre-ci fait référence au précédent. Je le commençais donc avec une certaine réticence. Et pourtant, quel régal ce livre, découpé en 13 sortes de nouvelles qui ont pour fil conducteur de connaître l’histoire d’Olive et de la ville de Crosby. Rien d’extraordinaire, la vie comme elle va et comme elle passe aux États-Unis mais partout ailleurs. Lumineux, réaliste, profond, facile à lire, bien écrit et bien traduit, d’une malicieuse construction avec suffisamment de rebondissements pour nous happer jusqu’au bout. Un vrai régal…
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Olive, enfin



N'ayant pas lu le roman éponyme édité en français en 2010 et couronné du Pulitzer en 2009, je ne connaissais pas Olive Kitteridge.

Il était temps puisque le livre que lui consacre Elizabeth Strout en cette rentrée littéraire 2021 se termine alors qu'elle a 86 ans.

Plus qu'un roman, « Olive, enfin » est une succession de nouvelles où l'héroïne est soit le personnage principal, soit une apparition fugace dans les conversations.

Olive Kitteridge, ancienne prof de maths résidant dans une petite ville du Maine, on l'aime ou on la déteste. N'ayant pas la langue dans sa poche (elle s'indigne à coup de « nom de nom »), elle est d'une franchise déconcertante, souvent gaffeuse et affiche un solide bon sens. De quoi froisser certains esprits susceptibles...

En campant une femme au crépuscule de sa vie, l'auteure fait le bilan de celle-ci : les regrets, les désillusions et les joies que le mariage, les enfants, les petits-enfants ont pu causer.

Au-delà de la famille, une existence est faite de rencontres qui sont autant d'occasions, souvent cocasses parfois dramatiques, pour Olive, grâce à sa jugeote, de faire mouche.

Dans ce récit, Elizabeth Strout nous parle de la vieillesse sans négliger les aspects les plus intimes et les plus triviaux qui l'accompagnent. Une forme de miroir de ce que nous sommes déjà ou de ce que nous allons devenir.

C'est en cela que « Olive, enfin » nous touche. Parce qu'il se penche sur les gens ordinaires aux vies banales et aux opinions souvent mesquines en égrenant des petites touches d'humanité qui font du bien.



EXTRAIT

- Quand on vieillit, (…) on devient invisible.




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Olive Kitteridge

Ce livre était le grand coup de coeur de la directrice de la médiathèque de ma ville. Elle en parlait avec tant d'émotions que je me suis laissée tenter. Et puis quand j'ai lu tous les commentaires positifs sur Amazon et ici-même je me suis dit que je gagnais tout à essayer une lecture différente de celles dont j'ai l'habitude. Hélas je n'ai pas pu arriver à la fin de ce livre tellement je me suis ennuyée. Pour moi c'est trop linéaire, il manque de l'action. A chaque fois que j'ai ouvert ce livre j'ai fini par m'endormir.
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Tout est possible

Facile à lire, intéressant, mais pas très bien traduit. La profusion des personnages nuit au récit.
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