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Critiques de Ellie Midwood (175)
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La violoniste d'Auschwitz

Devoir de mémoire



Il y a des livres, des thèmes, que j'évite car je sais que mon petit cœur d'hypersensible va avoir du mal à résister.



Pourtant, j'ai été irrémédiablement attirée par celui-ci. Bien m'en a pris puisque j'ai adoré ma lecture.



Alors oui, j'ai pleuré, j'ai été révoltée, parfois écœurée mais je ne regrette pas d'être plongé dans l'histoire d'Alma.



Il y a des livres qu'il faut lire. Celui-ci en fait partie.


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La fille qui s’échappa d’Auschwitz

Juin 1940

Edward Galinski dit Edek est fait prisonnier ancien élève officier d'école maritime il se voit condamné aux travaux forcés .

Se liant d'amitié avec Wieslaw les deux n'ont qu'une idée en tête s'évader du camp d'Auschwitz.

Son envie de fuir s'intensifie lorsqu'il fait la rencontre de Mala.

Elle n'est pas une femme comme les autres ensembles ils sont des résistants, ensemble ils partiront ou mourront.



💫 Ce roman est très important historiquement puisqu'il retrace la vie de Mala et d'Edward deux personnages qui ont réellement existé et qui ont fait partie de la résistance souterraine du Camp d'Auschwitz,deux personnages qui ont marqué l'histoire.

Sans filtre l'auteure nous plonge dans l'horreur des camps,rien ne nous est épargné,les descriptions,la peur les odeurs la violence la famine et les maladies....et l'espoir peut-être d'en sortir vivant.

Parce que oui dans ce roman tout n'est pas triste,on découvre un amour pudique naissant,des alliances qui permettent de supporter l'insupportable et l'espoir d'en sortir un jour.

L'auteure met en évidence la force de l'union des hommes et des femmes.

Une belle leçon de vie qui fait réfléchir et qui permet de ne jamais oublier que cela a existé.



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La fille qui s’échappa d’Auschwitz

Inspiré de faits réels, ce roman nous plonge au coeur des camps de concentration, dans l'enfer d'Auschwitz où une lueur d'espoir va briller et nous faire découvrir une romance incroyable. Comme je l'ai déjà dit, il ne faut jamais oublier pour que l'horreur ne se répète pas.



Dès le début, j'ai senti que les larmes allaient couler car on ne peut pas comprendre l'enfer que ces personnes ont vécu. Ellie Midwood nous ouvre les portes d'un monde affreux avec une plume réaliste et poignante. Ces prisonniers ont fait face à l'indicible, ils ne pouvaient rien faire, les Allemands avaient plein pouvoir et les tortionnaires s'en sont donnés à coeur joie.



Nos héros seront dans un premier dans deux camps différents mais leur rencontre n'aura rien de romantique. Pourtant seule la force de leur amour aura le pouvoir de les empêcher d'être brisés. Rien ne sera rose car la cruauté des SS est sans fin. Ils vont créer une illusion aux yeux du monde en faisant croire à une pause avant de les envoyer au purgatoire et de les anéantir. Edek était au volant des camions qui conduisaient les prisonniers dans les chambres à gaz. Imaginez l'horreur, le poids sur sa conscience. Alors ils ont fait ce qu'ils ont pu mais c'était une épreuve digne de David et Goliath. Ils ont organisé la Résistance et ont soufflé un vent d'espoir. Elle sera la première femme à s'échapper des camps.



Après Birkenau, elle va découvrir notre héros et l'amour qui va naître entre eux paraît dérisoire avec ce qu'ils vont vivre mais cela leur permettre de survivre. Ils mettront, à leur échelle, tout ce qui est possible afin d'aider les autres, de leur octroyer quelques moments fugaces, figés dans le temps. Ils verront que les soldats seront des marionnettes dénuées de raisonnement, endoctriné en pensant agir pour le bien de leur pays, de leur race, d'Hitler.



L'autrice a fait d'énormes recherches et cela se sent car on a la sensation d'être là, témoin passif de ces moments bouleversants. Un récit à lire absolument car il fait partie du devoir de mémoire.
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La fille qui s’échappa d’Auschwitz

Ouvrir un récit relatif à la seconde guerre mondiale c’est savoir qu’on en sortira pas indemne… et encore une fois, alors que j’en dis que plus rien ne m’étonne, je me retrouve stupéfaite et écœurée par le déroulement des événements. Je suis profondément triste lorsque je termine ce genre de roman, celui-ci m’a atterrée… Par son humanité mais aussi par son manque de celle-ci. Par ses personnages braves, altruistes et combatifs. Par la terreur et l’indécence des actes nazis. Par cette historie d’amour et d’espoir à couper le souffle.

Mala, Edek, Wieslaw, Zippy… et tant d’autres… quelle tristesse… Pour la deuxième fois, je suis totalement submergée par les émotions transmises par la plus de cette autrice que j’adore ! Elle rend, à nouveau, parfaitement hommage à chaque personnage de cette tragique période. Comme lors de ma lecture de « La violoniste d’Auschwitz » l’accent est mis sur la bravoure et le cran de femmes extraordinaires, qui ont changé le cours de milliers de vies. N’oublions jamais 🖤

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La violoniste d'Auschwitz

Je n’avais pas lu de livre historique depuis longtemps et franchement j’ai beaucoup aimé, c’est touchant comme histoire, à la fin j’en avais les larmes au yeux.

J’ai aimé comment la musique a sauver toutes ces filles, comment Alma a pris soin de chacune d’entre elles à sa manière, parfois à la dure mais ce fut que pour leur bien
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La fille à la robe rayée

Après deux premiers romans traitant su sujet de la WW2, Ellie Midwood revient avec un 3ème qui explore une facette différente d'un même lieu : Auschwitz.



1947, Allemagne.

Les tribunaux voient passer bon nombre d'anciens soldats du Reich dans le cadre de la dénazification. Processus mis en place par les Alliés, il est destiné à éradiquer le nazisme dans les institutions et la vie publique. Le Dr Hoffman siégeant au tribunal doit entendre Héléna Dalher, femme juive emprisonnée à Auschwitz, mariée à l'officier SS Franz Dalher. Contre toute attente, elle soutient que son mari l'a sauvée. Dans la salle, certains s'indignent mais tous s'interrogent : l'amour peut-il réellement naître entre une victime et son bourreau ?



Ellie Midwood explore un angle pour le moins original dans ce récit, qu'elle a nourri de sérieuses et nombreuses recherches historiques. La véritable Héléna a bien existé, ce qui donne à ce texte une dimension encore plus profonde.



Nous suivons le jour du procès au rythme des souvenirs d'Héléna, de Franck et d'un détenu juif du Sonderkommando (affecté aux fours crématoires). Un huis-clos oppressant, étouffant parfois, tant la tension qui anime Héléna est palpable.



Justement, Ellie Midwood s'appuie sur la psychologie des personnages pour construire son roman. La tonalité globale du texte, pourtant intrigante, m'a mise mal à l'aise. La psychologie d'Héléna est scrutée, analysée, faisant d'elle un être instable et chétif, totalement dépendante de son mari. À la moitié du récit, je ne voyais pas où l'autrice voulait en venir. Jusqu'à ce que je comprenne que l'enjeu du livre était précisément là : amour véritable ou syndrome de Stockolm ?



J'ai trouvé quelques longueurs (contrairement aux deux premiers romans) mais cela ne remet pas en cause l'intérêt du roman, étudiant avec finesse les tourments, évolutions et résiliences des personnages.

Certaines scènes sont difficiles à supporter parce qu'horribles de réalité. Grande réussite de l'autrice à traiter l'innommable en jouant aussi bien avec les mots.



Bilan :

Pas de coup de cœur cette fois, mais une lecture enrichissante et émouvante.
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La fille à la robe rayée

Allemagne, 1947. Franz Dahler, ancien gardien d’Auschwitz va comparaître devant le tribunal pour son procès de dénazification. Son cas retient particulièrement l’attention du psychiatre Dr Hoffman, parce que le principal témoin pour la défense de Dahler n’est autre que Helena Dahler, sa femme mais aussi une juive anciennement prisonnière d’Auschwitz.



L’autrice nous embarque dans un roman psychologique dans lequel Helena va nous raconter son témoignage sur la vie à Auschwitz, sa rencontre et son histoire avec Franz.



J’ai beaucoup aimé ce roman ! L’histoire est passionnante. Que ce soit la partie historique sur la Seconde Guerre mondiale mais aussi l’histoire de Franz et Helena.



On se pose des questions sur leur relation. Si Franz a l’air amoureux d’elle, il peut être difficile de concevoir que ce soit la même chose pour Helena. C’est ce que va essayer de découvrir le Dr Hoffman. Est-ce de l’amour, de la reconnaissance ou encore de l’emprise ? J’ai rapidement pensé à un syndrome de Stockholm, mais en 1947 il n’avait pas encore été identifiée.



Ce qui est sûre c’est que leur histoire est émouvante et même belle malgré l’horreur qui l’entoure.

La vie à Auschwitz est décrite d’une telle manière que parfois c’est compliqué à lire. Mais c’est aussi très intéressant et instructif.



Cette histoire est d’autant plus impressionnante qu’elle est tirée de faits réels, la majorité de ce qui est décrit ainsi que les protagoniste ont réellement existé



J’ai passé un super moment de lecture. C’est le premier roman de l’autrice que je lis, j’ai apprécié sa plume donc ce ne sera pas le dernier de ses romans que je lirai. Je vais commencer avec « La violoniste d’Auschwitz » dont j’ai beaucoup entendu parler.

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La fille à la robe rayée

Ce que j’aime dans les romans traitant de la seconde guerre mondiale, c’est qu’on n’a jamais une impression de déjà vu. On apprend toujours quelque chose, un nouveau volet de cette sombre période se dévoile à nous.



Ici c’est encore le cas avec ce roman inspiré d’une histoire vraie, puisqu’en toile de fond, il s’agit des premiers procès de dénazification en Allemagne en 1947. Je n’avais jamais lu sur le sujet.



A l’aide d’une double temporalité, l’autrice nous fait revivre l’histoire de Franz Dahler et d’Helena. Le but du procès ici est de savoir si Helena était consentante ou non dans cette relation amoureuse.



J’ai trouvé cette histoire très intéressante, révoltante et évidemment bouleversante. Une histoire d’amour à Auschwitz entre un gardien SS et une déportée ? Totalement improbable, et pourtant l’autrice s’est inspirée d’une histoire vraie pour imaginer la sienne. Elle nous relate à la fin du roman toutes ses sources.



On découvre ici l’histoire d’Helena, jeune slovaque qui vient d’arriver à Auschwitz, qui est sauvée in extremis de la chambre à gaz pour avoir chanté à l’occasion de l’anniversaire de Franz Dahler. Celui-ci, touché par sa voix, va l’affecter à son Kommando tant convoité, le « Kanada », une unité chargée de trier les effets et objets des personnes gazées, là où les employés bénéficient de conditions de vie supportables comparé au reste du camp.



L’histoire est basée sur les mémoires et témoignages de détenus. Et on ressent là tout le travail de documentation effectué par l’autrice. Elle nous montre ici que l’amour peut être plus fort que la haine, même en ces temps difficiles.



Les personnages sont très bien travaillés, et Ellie Midwood a su les rendre attachants ou détestables selon le cas. L’histoire repose d’ailleurs sur ce côté psychologique des personnages et sur cette ambiance de huis clos à Auschwitz et lors du procès.



C’est une histoire tragique mais émouvante, tant pour les horreurs commises que pour cette idylle au cœur de ce camps. C’est un roman difficile à lâcher tellement on a envie de savoir comment l’histoire va se terminer. J’aime toujours autant la plume de l’autrice.

C’est un coup de cœur pour moi.
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La fille à la robe rayée

Avouez que ce résumé est pour le moins intriguant… Une prisonnière mariée à son tortionnaire de son plein gré ? On n’a déjà vu des histoires d’amour naître à Auschwitz mais là cela semble tout bonnement impossible ! Et c’est là toute la beauté de ce roman : comment une chose aussi inconcevable a t’elle pu se produire ?



Le côté psychologique tient une place importante dans l’intrigue. Je dirai même que c’est l’élément central. Le personnage d’Helena est complexe, insondable et intriguant. C’est une femme qui interroge, qui surprend. Souffre t’elle de troubles mentaux, de troubles dissociatifs de la personnalité, est elle sous emprise ? Il est difficile de la cerner et de comprendre cet amour qu’elle affiche sans honte et qu’elle assume. Cette femme est un mystère que l’on cherche à percer, et pour cela il faut tourner les pages. L’intrigue est passionnante, l’évolution d’Helena est captivante et obsédante. Comment ? Pourquoi ? Surtout que son mari est loin d’être blanc comme neige, ce n’est pas un héro qui sauva des vies. Ce n’était peut être pas le pire des SS, mais c’est loin d’être un humaniste : s’il fait tout pour sauver Helena le sort des autres déportés lui importe peu… Il m’a été très difficile de l’apprécier pleinement dans ces conditions mais c’est ce qui contribuera à rendre cette histoire fascinante. Comment ? Pourquoi ?



Grâce à une double temporalité parfaitement maîtrisée, nous découvrons l’histoire d’Helena et Franz. La partie dans les camps certes horrifiante est somme toute assez classique et similaire à ce que l’on retrouve dans d’autres romans de ce genre. Mais l’autrice tire son épingle du jeu avec ce procès et cette analyse psychologique poussée. C’est une approche originale qui expose des aspects plus méconnus de l’Histoire, qui fait naitre des sentiments contradictoires chez nous. Parce que c’est une histoire d’amour singulière et inconcevable. Et pourtant elle existe même si elle peut paraître déséquilibrée voire pathologique. Néanmoins si l’on a vite fait de juger et de condamner, la vérité est peut être moins tranchée et ce roman pourrait renfermer bien des secrets, bien des traumatismes. Certains passages sont très durs émotionnellement, ils font echo à l’horreur des camps, d’autres sont tout simplement bouleversants. Cette lecture explore réellement les faces cachées de la seconde guerre mondiale, nous pousse dans nos retranchements et nous bouscule. C’était un magnifique roman aux multiples facettes, aux multiples vérités.



Le force de ce roman est le puissant aspect psychologique qui le démarque des autres histoires de camps.
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La violoniste d'Auschwitz

Quand la musique sauve des vies 🎼 !



De nos jours, la musique s'écoute seul ou à plusieurs, au gré de nos humeurs du moment : méditative pour la détente, festive pour la convivialité, rageuse pour se défouler, triste pour s'émouvoir... Si elle ne sauve pas littéralement des vies, elle peut au minimum apporter un soutien et du réconfort.



Dans ce roman, la musique non seulement épargne des vies, mais elle contribue fortement à améliorer le quotidien des femmes et des hommes détenus à Auschwitz. Les SS étant des mélomanes avertis, leur passion pour la musique parvient à transcender les préjugés de races. Peu importe que ces musiciens soient juifs, tant qu'ils font montre de leur talent musical et de leur virtuosité lors des soirées organisées dans le camp, par les cadres du parti nazi.



C'est l'essence même de ce roman, où à travers les horreurs perpétrées par les allemands, une lumière d'humanité subsiste malgré tout, grâce au pouvoir de la musique.



"La violoniste d'Auschwitz" est un livre poignant, réaliste car inspiré d'une histoire vraie, et une belle ode à la musique.

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La violoniste d'Auschwitz

Quelle lecture et quelle femme ! Alma Rosé, un nom que je n’avais jamais entendu. J’ai été très touchée par son histoire (évidemment comment ne pas l’être dans ces conditions…). Même au sein des camps, on sent que c’est une femme pleine de caractère, qui n’a pas hésité à user de son talent musical quitte à se mettre en danger parfois pour permettre aux filles de l’orchestre du camp de survivre.

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Une écriture et un livre bouleversant, lisez-le !

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Un livre qui m’a donné envie de m’intéresser à la vie de cette femme, il y a d’ailleurs eu un autre livre que son histoire “Alma Rosé, De Vienne à Auschwitz” qui rejoint ma wishlist suite à cette lecture.
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La violoniste d'Auschwitz

Ce livre est l'histoire vraie (légèrement romancée) d'Alma Rosé violoniste juive de grand talent qui se retrouve en 1943 au pavillon des expériences d'Auschwitz. Dotée d'un fort caractère et d'un aplomb incroyable elle va réussir à se procurer un violon et va se retrouver propulsée chef d'orchestre de Birkenau. A partir de ce moment-là Alma va profiter de sa place privilégiée pour tenter de garder auprès d'elle le plus de musiciennes possibles pour améliorer dans la mesure du possible leur quotidien (plus grandes rations de nourriture, vêtements, désinfections etc...) Elle qui n'avait plus de raisons de se battre, va s'en trouver toute une troupe ! A travers sa musique les prisonniers comme les SS (enfin pas tous 😅) s'évadent de cet enfer et l'orchestre d'Alma devient précieux.



Un très beau livre ! Bien évidemment l'auteure ne nous épargne aucune des horreurs des camps, plusieurs fois la nausée monte... mais la force, l'entraide, l'amour et la résilience gagnent la bataille (et probablement la guerre). Ce devoir de mémoire nous incombe à tous et continuer d'écrire/lire sur le sujet est très important !

J'ai apprécié qu'à la fin du livre l'autrice nous apprenne ce qui est réel et ce qui a été romancé, contrairement à d'autres romans qui prennent des libertés impardonnables !!

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La violoniste d'Auschwitz

Dans la vie d’avant, Alma était violoniste, star de l’Orchestre Philarmonique de Vienne.



Aujourd’hui Alma est enfermée à Auschwitz.



Dans ce contexte effroyable, Alma a la chance d’avoir été reconnue par un chef nazi du camp. Il va lui laisser la possibilité de rejouer du violon en lui ordonnant de constituer un orchestre de femmes. Si elle peut choisir les femmes avec lesquelles elle va travailler, elle n’aura pas le choix du public. Les représentations se feront devant les SS. Si Alma est tentée de refuser la proposition, elle comprend très vite que cela lui laisse une chance non seulement de continuer à exercer sa passion mais aussi de la transmettre à d’autres femmes et par la même occasion de les sauver…



Ellie Midwood nous fait entrer dans l’horreur des camps de concentration. Si l’auteur a fait le choix de mettre en avant certains “privilèges” accordés à des détenus, elle ne cache rien de l’enfer des lieux. Certains passages sont très difficiles et glaçants.



Cette histoire est d’autant plus touchante qu’elle est inspirée d’une histoire vraie. Alma Rosé a été nommée en 1943 kapo du Block musique de Birkenau. Ce livre met en valeur son histoire, sa personnalité et sa détermination pour offrir des conditions de vie meilleure aux femmes du Blok.



Cette lecture montre qu’il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir de la musique. Même dans la pire des situations, la musique est source d’espoir.



A chaque fois que je referme ce genre de livre, je me dis que nous devrions être plus nombreux à les lire pour ne jamais oublier les horreurs humaines du passé. Une lecture tellement nécessaire pour le devoir de mémoire.
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La fille qui s’échappa d’Auschwitz

Très chère Mala, comme il est étrange d'écrire cette lettre à une personne qui a réellement existé, évidemment j'écris à toi mais également à Edek. Je ne peux parler comme un personnage faisant partie d'un récit fictif car ici le réel est bien présent. Pourtant, j'ai bien cru être avec vous, je t'ai vu pousser la porte en bois de ce chalet sombre, toi l’interprète des SS utilise ta position afin de venir en aide aux autres. Tu cours partout, tu donnes, tu échanges car, chaque vie est importante. Puis, il y a Edek, qui est un ancien combattant n'ayant d'ailleurs jamais vraiment combattu. Mais la guerre est ainsi faites n'est ce pas ? Lui a un plan bien préparé en tête afin de s'évader de cet enfer qu'est Auschwitz. Mais voilà, un jour ces yeux se poseront sur toi, Mala, et, tout va changer, ou presque. Vous vivrez une histoire d'amour au centre des barbelés et au son des mitraillettes, entouré de violence, de famine et de mort. Mais c'est justement cet amour qui vous donnera envie de tout faire pour qu'enfin cette guerre cesse. Comment puis-je raconter ? Cette histoire qui m'a révolté, qui m'a donné des frissons et m'a fait pleurer de chagrin. Il est difficile de se dire que cela a vraiment eu lieu, j'ai appris grâce à ce roman votre existence et croyez moi, j'en suis infiniment heureuse car vous êtes et resterez pour toujours des héros, des personnes avec un cœur immense. En refermant votre histoire, nous avons envie de directement faire des recherches sur vous, voir vos visages , voir les SS qui vous ont persécutés mais également ceux qui vous ont aidés. C'est ici que je termine ma lettre, en vous remerciant encore pour votre bravoure et avec une pensée pour vous. Reposez en paix Mala Zimetbaum matricule 19880 et Edward Galinski matricule 531, Bien à vous, Douceurplume.
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La fille qui s’échappa d’Auschwitz

Auschwitz, 1944.



Edek, un prisonnier du camp, a pour projet de s'enfuir avec son meilleur ami. Pour se faire il aura besoin de plusieurs personnes, de plusieurs résistants, internes au camp, qui vont devoir lui fournir plusieurs choses afin que leur évasion passe inaperçue. C'est lors de ces échanges qu'Edek rencontre Mala, une jeune femme qui ne le laisse pas indifférent. Cette interprète va lui apporter son aide et plus encore. Elle va changer sa vision du monde et de l'amour. Nous allons alors suivre l'histoire de Mala et d'Edek, et finalement leur évasion ensemble. Car l'amour est plus fort que tout, plus fort même que la mort.



Terrible lecture que nous avons là. Criant de réalisme, ce roman a pour moi été parfois dur à lire. Nous suivons principalement l'histoire de nos deux héros mais aussi l'Histoire avec un grand "H". Le traitement réservé aux prisonniers, le comportement des SS, la résistance sous-jacente. J'ai adoré suivre le déroulement de leur plan d'évasion, toujours en ayant le cœur serré d'appréhension, car ils risquaient leurs vies à chaque seconde.

J'ai été en admiration devant toutes ces personnes qui, avec de petits gestes, tenaient tête au pouvoir mis en place. J'ai aimé découvrir la nuance de chaque personnage, même des plus fous, et même ceux qu'on pourrait prendre pour des méchants ont leurs failles.

J'ai eu ma petite larme à la fin, mais j'ai trouvé Mala exceptionnelle de courage dans son dernier acte.



De savoir que la plupart de ces personnes ont existé, et notamment Edek et Mala est déchirant. Se dire que tout cela était réel est bouleversant. Un livre qui, à mon avis, devrait être mis entre toutes les mains et surtout des plus jeunes, pour leur montrer ce que la haine peut provoquer de si atroce. Pour ne plus jamais que tout ça recommence.
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La violoniste d'Auschwitz

Alma Rosé est une grande violoniste. Mais la guerre éclate et malgré sa fuite elle est finalement déportée à Auschwitz. Elle comprend rapidement que pour sauver sa vie il faut se rendre indispensable dans ce camp de l'horreur. Et son talent à elle, c'est la musique 🎻🎶

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Ce roman est terriblement dur ! Les atrocités des camps y sont décrites sans pincettes. Il est terrible et à la fois porteur d'espoir. L'adage "tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir" prend tout son sens à travers cette histoire.

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Que dire d'Alma ? Cette femme est d'un courage et d'une détermination sans nom ! Elle se bat sans relâche pour la survie de ses compatriotes. Avec elle on apprend l'altruisme, la générosité, l'humanité ! C'est une femme avec un caractère bien trempé dont l'insolence est peut-être la plus grande force.

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Avec la musique au centre de ce roman, je ne pouvais que l'aimer ! J'ai adoré en découvrir plus sur sa place au sein des camps. Alma était une violoniste exemplaire et une cheffe d'orchestre incroyable ! Malgré ses exigences j'aurais aimé apprendre à ses côtés. Elle croyait en chacun et faisait son maximum pour révéler les compétences de ses "élèves". Pour elle, "rien n'est impossible. Tout est réalisable à condition d'y mettre tout son cœur".

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Cette femme incroyable me restera longtemps en mémoire et je compte bien parler de cette histoire autour de moi !
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La violoniste d'Auschwitz

C’est un beau et difficile roman, que je pensais relativement léger, et peut-être trop doux et romancé compte tenu du sujet qui mérite un traitement fidèle, mais qui s’avère être une description précise et réaliste de ce qu’était le quotidien au camp d’Auschwitz-Birkenau.



Alma Rosé est une violoniste autrichienne et d’origine juive. Pour avoir bravé les ordonnances nazies en Europe interdisant aux Juifs de jouer, elle est arrêtée à la fin de l’année 1942, envoyée brièvement au camp de Drancy puis déportée à Auschwitz. Elle y deviendra rapidement la kapo du Block Musique et la chef de l’orchestre féminin constitué d’une vingtaine, puis d’une quarantaine, de détenues musiciennes. Créé pour divertir les soldats et officiers SS responsables du camp d’extermination, Alma fera de cet orchestre un combat personnel, pour sa survie et pour celles des ses "filles". La majorité des musiciennes survivra pendant cette année et demie d’internement, alors même que l’espérance de vie à Auschwitz ne dépassait guère les deux mois…



Nous sommes en 1943. L’issue de la guerre ne fait plus guère de doute. La déferlante soviétique, invaincue depuis Stalingrad, arrivera jusqu’en Pologne. Mais probablement pas avant de longs mois, voire années. Il faut tenir. Alma Rosé fera tout pour tenir, elle et son orchestre.



L’introduction du roman donne le ton et nous plonge d’emblée dans l’enfer d’Auschwitz et nous sommes confrontés tout au long du récit à la réalité crue et l’ampleur de l’horreur nazie. L’entassement dans les wagons à bestiaux, les sélections à l’arrivée, la stérilisation, les chambres à gaz, la descriptions des différents Blocks, les maladies qui y sévissent, l’évacuation sommaire des morts quotidiens, les expérience médicales, la peur et la faim, constantes. Et l’odeur, puissante, prégnante, impossible à oublier. Celle des hautes cheminées qui tournent à plein régime, tout le temps.

M’étant déjà largement documenté sur le sujet je n’ai rien découvert de ce côté là mais c’est toujours saisissant et bouleversant d’être confronté à ce qu’il s’est passé entre ces barbelés et d’essayer de comprendre comment ces prisonniers ont tenté de survivre, un jour après l’autre, en perdant espoir, un jour après l’autre.



Le désespoir des lieux et du quotidien se mêle parfois à l’espoir d’une accalmie. De part son statut "privilégié" de musicienne du camp, de par sa relation particulière avec le terrifiant Dr Mengele, Alma, et à travers elle ses "filles", subira moins que d’autres la pression du lendemain, la pression de la faim, la pression de l’exécution sommaire pour un mauvais regard. Mais elle en sera témoin, quotidiennement.



C’est une page de l’histoire d’Auschwitz que je ne connaissais pas, et un personnage extraordinaire dont je n’avais jamais entendu parler. Elle restera dans ma mémoire, et ce roman aussi.
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La violoniste d'Auschwitz

Depuis quelques temps, on retrouve de nombreux livres sur la Seconde Guerre mondiale en librairie, de plus en plus évoquant les camps de concentration. Une période qui m’intéresse en littérature.



La violoniste d’Auschwitz nous emmène en plein cœur de l’horreur, dans un camp où la mort règne, où des innocents sont enfermés et tués avec pour seul crime d’être ce qu’ils sont : des juifs. Ce qui me brise toujours le cœur, c’est de me dire que ces choses, même si elles sont parfois romancées, ont existé. On y rencontre Alma Rosé, une violoniste de renom qui s’est retrouvée chef d’orchestre au Block Musique.



Je ne la connaissais pas avant d’ouvrir ce livre, mais son histoire m’a profondément touchée et émue. J’ai découvert une femme forte, courageuse. Certaines scènes m’ont parfois retourné l’estomac. Pourtant, Alma apporte de la légèreté, grâce à sa musique, sa générosité, sa gentillesse. C’est une femme exceptionnelle qui, en prenant son rôle de chef d’orchestre, va tout faire pour sauver, non pas sa vie, mais celles de « ses filles ». Quitte à se rebeller face aux pires nazis pour affirmer sa volonté afin d’adoucir leur dur quotidien. Au cœur de l’horreur, elle va côtoyer des sentiments qu’elle pensait éteints à jamais.



Je trouvais la couverture sublime mais les mots qu’elle renferme le sont tout autant. Oui, il y a des dizaines d’histoires sur ce sujet, toutes ou presque s’inspirant de faits réels, mais celle-ci s’est démarquée. Ici, la musique nous porte à chaque page, apportant un peu d’espoir en enfer. J’ai aimé chaque page de ce roman qui raconte la pire horreur et la beauté qui se rencontrent.



C’est difficile pour moi de trouver les mots pour vous parler de ce roman tant je l’ai aimé. J’ai pas envie d’en dire trop et en même temps, je veux tant que vous ayez envie de le lire vous aussi. Il sort demain et je ne peux que vous inciter à courir l’acheter, parce que ce roman est sublime. Malgré les faits atroces qu’il relate, c’est un coup de cœur et à ce jour c’est même ma plus belle lecture de cette année 2021.


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La violoniste d'Auschwitz

Alma Rosé n’est qu’un matricule parmi tant d’autres, avant d’être reconnue comme la virtuose prodigieuse qu’elle est.



Elle va alors devenir la cheffe d’orchestre de Birkenau. Bien que révolté au départ par cette idée, elle y entrevoit l’espoir. L’espoir de sauver des femmes d’une mort imminente, de l’extermination.



Au cœur de l’enfer, elle va puiser sa force et son courage pour rendre ces femmes indispensables.



La musique comme échappatoire, comme moyen de lutte et de révolte. Comme exutoire. Comme porte d’espoir pour supporter l’insupportable.



L’auteure nous plonge au cœur de l’atrocité des camps, avec beaucoup d’émotions.

Ce roman est profondément bouleversant. Il est marquant et frappant.

Il ne m’a pas laissé indemne.

Mon cœur s’est serré à de nombreuses reprises.



Parce qu’il est de notre devoir de se souvenir de ce pan terrible de l’histoire.



Je vous recommande de roman fort, coup de cœur livresque, qui sort aujourd’hui en librairie.



J’ai une pensée profonde et émue pour tous ceux qui ont subi l’enfer de l’antisémitisme.


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La fille qui s’échappa d’Auschwitz

Nous ne sortirons jamais vivants d'ici. Voilà ce que Mala se dit en franchissant les portes d'Auschwitz. Pourtant, bien qu'emprisonnée car elle est juive, le traitement que lui réservent les nazis est différent des autres. En effet, sa maîtrise de plusieurs langues fait d'elle une messagère et interprète parfaite pour les soldats, dont l'un d'eux la prend sous son aile. Elle accepte sa nouvelle mission car c'est sa seule chance de survivre, mais n'hésite pas à partager ses quelques "privilèges" avec les autres détenus et malheureux qui ont moins de chance qu'elle. Un jour, une rencontre avec un homme du nom d'Edward, surnommé Edek, ancien combattant et prisonnier politique, va raviver l'espoir : celui de sortir un jour de cet enfer. Car Edek en est persuadé, il y a une vie derrière les barbelés et ils peuvent s'enfuir. Et s'ils n'y arrivent pas, au moins auront-ils tentés et mourront ensemble ...







Je sais le résumé n'est pas très gai, mais en même temps le contexte historique ne l'était pas non plus ... L'autrice nous raconte l'histoire vraie de ce couple qui s'est formé au coeur de l'horreur et dont le titre du roman laisse penser que seule Mala (ou une autre femme ??) s'en est sortie. Je ne peux évidemment pas vous dire si c'est le cas et ce qu'il est advenu d'Edek, mais je peux vous dire que cette historie m'a donné la chair de poule comme tous ceux que je lis sur le sujet. Mala est un personnage incroyable avec un coeur immense qui a profité de son statut "privilégié" pour aider comme elle le pouvait les autres et améliorer un mimimim leur quotidien. Elle n'a pas hésité à se mettre en danger et à risquer sa propre vie pour cela, pensant même aux animaux du camp ! Il était très intéressant de découvrir comment s'est organisé le marché noir alors que la peur quotidienne, les conditions de vie inhumaine et la cruauté des soldats rythmaient le quotidien. Mala nous offre un souffle d'espoir et de solidarité au milieu de toutes ces atrocités et on ne peut rester insensible. J'ai d'ailleurs terminé ma lecture avec les larmes aux yeux 😢







 J'aurais cependant aimé qu'on mentionne quelque part que les romans de l'autrice sont à lire de préférence dans l'ordre de parution, car même si on les comprend sans problème indépendamment, celui-ci qui est donc son second spoile la fin du premier (La violoniste d'Auschwitz). Si spoil il y a c'est que l'ordre chronologique est à suivre. J'aurais donc aimé lire le précédent d'abord, car il m'aurait également permis de découvrir les débuts des personnages ... Dommage !
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