Citations de Emily Dickinson (513)
La voir est un Tableau -
L'entendre est une Mélodie -
La connaître, le dénigrement de toute autre Bénédiction -
Ne pas la connaître, Affliction -
L'avoir pour Amie
Une chaleur aussi proche que si le Soleil
Rayonnait dans votre Main -
La Douleur - agrandit le Temps -
Les siècles s'enroulent dans
L'infime Circonférence
D'un simple Cerveau -
La Douleur contracte - le Temps -
Occupées par ka détonation
Les Gammes d'éternités
Sont comme n'existant pas -
Comme il est vain d’écrire, quand on sait ressentir […].
lettre à Susan Gilbert Dickinson (1852)
Passer à gué le Chagrin –
Des Mares entières –
M’est chose familière –
Mais le moindre élan de Joie
Me brise les jambes –
Ivre alors – je chavire –
Que nul Caillou – ne se moque –
C’était le Nouveau Nectar –
Voilà tout !
Il y a une solitude de l’espace
Il y a une
solitude de
l’espace Une solitude
de
la mer Une
solitude de
la mort, mais
ces Société doit être comparé à ce site plus profond Que l’intimité polaire Une âme admise à elle-même - l’infini fini.
Nobody knows this little Rose
Nobody knows this little Rose --
It might a pilgrim be
Did I not take it from the ways
And lift it up to thee.
Only a Bee will miss it --
Only a Butterfly,
Hastening from far journey --
On its breast to lie --
Only a Bird will wonder --
Only a Breeze will sigh --
Ah Little Rose -- how easy
For such as thee to die!
Un sépale, un pétale et une épine
Un sépale, un pétale et une épine Un
matin d'été ordinaire -
Un flacon de rosée - Une abeille ou deux -
Une brise - une câpre dans les arbres -
Et je suis une rose!
L’Aurore…
L’Aurore est l’effort
De la Face Céleste
Pour à Nos yeux feindre
L’Ignorance du parfait.
L'espoir est la créature avec des ailes
Qui se perche dans l'âme
Et chante l'air sans les paroles
Et ne s'arrête jamais.
Je ne suis personne ! Qui êtes-vous ?
Êtes-vous - Personne - aussi ?
Ainsi nous faisons la paire !
Ne le dites pas ! Ils le feraient savoir - C'est sûr !
Comme c'est ennuyeux - d'être - Quelqu'un
Public - comme une grenouille -
Qui crie son nom - tout le long de juin -
À un Marécage béat !
Si je ne suis plus en vie…
Si je ne suis plus en vie
Quand viendront les Rouges-gorges,
Donne au Cravaté de Rouge
Une miette Commémorative –
Si dans mon sommeil profond
Je ne puis te dire merci,
Tu sauras que je m’y essaie
De ma lèvre de Granit !
/traduction de Claire Malroux
Dans cette Vie brève qui ne dure qu'une heure
Tant de choses - si peu - sont en notre pouvoir
Le Beau n'a pas de cause : il est.
Qu'on le pourchasse - il s'éclipse;
Mais qu'on s'abstienne : il demeure.
Va dans un pré poursuivre
Les sillons que le vent creuse,
En y passant les doigts -
Dieu veille, et jamais
Tu n'y parviendras.
Nous parlions l'un à l'autre de chacun de nous,
Bien que ni l"un ni l'autre ne parlât -
Nous écoutions la course des secondes
Et les sabots de la pendule.
Devant nos deux visages immobiles
Le Temps fit une pause et eut pitié ;
Il nous offrit des Arches de secours,
nous avons pris des Ararats.
J’ai au printemps un Oiseau…
Extrait 1
J’ai au printemps un Oiseau
Qui chante pour moi —
Il séduit le printemps.
Et tandis qu’approche l’été —
Et qu’apparaît le Rose,
Mon oiseau s’en est allé.
Pourtant je n’en ai point chagrin
Sachant que cet Oiseau mien
Bien qu’envolé —
Apprend au-delà des mers
Une mélodie neuve pour moi
Et reviendra.
Solidement saisis par une main plus sûre
Et retenus par une Terre plus vraie
Habitent les miens —
Et même s’ils s’en vont maintenant,
Je dis à mon cœur qui doute
Ils t’appartiennent….
Si je n’avais jamais vu le Soleil
J’aurai pu endurer l’ombre
Mais la Lumière a transformé mon Désert
En un nouveau Désert –
ce qui sont aimés ne peuvent mourir car l'amour signifie l'immortalité
Susan –
Les actes les plus exquis à la fois requièrent et défient la gratitude, aussi le silence est-il tout l’honneur qu’ils obtiennent – mais pour ceux qui savent apprécier le silence, c’est exquisément suffisant –
Dans une Vie qui cesserait de deviner, toi et moi ne nous sentirions pas chez nous –
Pour les fidèles l’Absence est présence condensée.
Pour les autres – mais il n’en est pas d’autres –
Si je devais mourir,
Et que tu doives vivre
Et le temps continuer de gargouiller
Et le matin de luire
Et midi de brûler
Comme à leur habitude
Si les Oiseaux devaient nidifier si tôt
Et les Abeilles sans cesse bourdonner
On pourrait annuler la prime
De l'entreprise du dessous !
Il est doux de savoir que les stocks tiendront
Quand nous serons avec les Pâquerettes
Que le Commerce se poursuivra
Et que les Affaires fleuriront
Cela rend facile la séparation
Et maintient l'âme sereine
Tandis que ces messieurs sémillants
Conduisent l'agréable cortège !
Place de L'amour (1864)
Attendre une heure — semble long —
Si l'amour est juste — au-delà —
Mais d'attendre l'éternité est bref —
Si l'amour couronne sa fin —