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Critiques de Emmanuel Pierrat (103)
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Pierre Simon, médecin d'exception

Médecin, gynécologue, et premier français expert en sexologie, Pierre Simon a lutté pour changer les consciences et la société.

Il a été l'initiateur en France de l’accouchement sans douleur et de l’éducation sexuelle, co-fondateur du planning familial, artisan infatigable de la légalisation de la contraception et de la dépénalisation de l’avortement. Pierre Simon pensait que la vie humaine était avant tout une succession de choix, de la décision de donner la vie au droit de mourir dans la dignité.

Tout cela à partir de Metz, où il est né en 1925, à Londres en 1963, d’où il revient les valises chargées de diaphragmes contraceptifs, en passant par la Résistance où il s’engage à 17 ans. Il découvre en URSS, en 1953, l’accouchement sans douleur.

Emmanuel Pierrat restitue la vie d’un honnête Homme, qui a fait beaucoup pour les femmes, et ensuite pour l’homme, avec le droit de mourir dans la dignité. Il reste encore beaucoup à faire dans ce domaine de fin de vie, comme le souligne la récente proposition de loi déposée à l'Assemblée nationale.

Pierre Simon est un exemple pour beaucoup. Pour lui, ce n’est pas l’homme qui importe, mais les idées. Une intelligence non partisane est nécessaire.

Pierre Simon fut initié, et devint Grand Maître de la Grande Loge de France.

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Pièces à conviction

Ces trente cinq affaires criminelles sont accompagnées de photos et de documents d'époque qui les ancrent dans la société où elles firent scandale et les colorent de nostalgie, malgré leur brutalité et leur noirceur : sans doute un effet de leur couleur sépia...

L'accent est mis sur l'importance croissante des pièces à convictions dans le déroulé des enquêtes et sur le rôle devenu primordial de la presse dès les années 1830 dans l'information et la résolution des affaires.

Il s'agit d'une plongée dans le passé qui donne envie d'approfondir tous ces personnages, bourreaux et victimes, tombés les uns dans le marécage de leurs mauvais sentiments, parfois de leur bêtise, les autres sous les coups des armes qui tuent.
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Les Francs-maçons et le pouvoir

Une découverte facile de la franc-maçonnerie à travers l'histoire, du 18ème siècle à nos jours, pour une première approche aisée de cet ordre souvent mystérieux. Ce n'est pas un pavé qui pourrait rebuter et il est donc très accessible et porteur de culture.
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100 chansons censurées

Avec ce livre "100 chansons censurées", Emmanuel Pierrat et Aurélie Sfez dressent un catalogue hélas non-exhaustif de 100 chansons connues et archiconnues d’hier et d’aujourd’hui qui, toutes, ont eu à connaitre les ciseaux castrateurs et impitoyables de la censure.
Lien : http://culturebox.francetvin..
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Comprendre l'Art africain

Des clés pour comprendre un univers artistique fascinant et mystérieux, voilà ce que propose ce joli livre d'Emmanuel Pierrat. Comment distinguer le vrai du faux, des influences réciproques entre Afrique et Europe, des référentiels tellement différents, de la force des objets, il explique dans de courts paragraphes l'essentiel. Pas de quoi devenir un spécialiste ou se lancer dans une collection d'art africain. mais déjà de quoi dépoussiérer beuacoup de préjugés, sur des objets dont on ne sait pas toujours par quel bout les prendre. J'ai notamment été très intéressé par ses explications des influences croisées : des cloches traditionnelles forgées en Angleterre, des morceaux de lampe à pétrole sur un masque, des pipes dont on sait qui des anglais ou des massaï les ont "inventées". Et ce livre donne ainsi une vision de l'art africain en mouvement, bien loin de ce que l'on pourrait en croire.
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Antimanuel de droit

Cet anti-manuel peut paraître très subversif, mais avant tout c'est un livre d'histoire du droit français, où s'explique les contradictions et les conservatisme de la justice. Nous le verra le droit et la justice sont avant tout humain et de là découle beaucoup des torts que nous connaissons.

Un ouvrage des plus rafraîchissants mais qui nous montre également qu'il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Surtout balayons devant notre porte avant de donner des leçons aux autres, drapés de nos certitudes de parangon de vertu.
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100 images qui ont fait scandale

Les moeurs changent, et cet ouvrage en est une preuve incontestable. A travers 100 images, venant de tous les horizons (publicité, musique, jeux vidéo, ...), l'auteur nous amène à nous interroger sur l'importance, que chaque époque a pu prêter à tel ou tel aspect .... Certaines des images peuvent nous sembler anodines, alors que d'autres nous interrogent. Comment a-t-on pu apprécier telle ou telle image ? Mais là encore, ce n'est pas qu'une question d'époque mais bien de sensibilité. Et j'invite chacun à se faire sa propre idée sur le sujet?
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La caricature... et si c'était sérieux ?

Un livre qui analyse le genre de la caricature en se posant notamment cette sempiternelle question : peut-on rire (se moquer) de tout ?

Postérieur aux attentats de Charlie Hebdo et les caricatures de Mahomet, l'auteur démontre que la frontière entre liberté d'expression et condamnation pour atteinte a l'intégrité (d'une personne, d'une religion…) est ténue.

On découvre ainsi que la justice a dû souvent tranché ce dilemme et, en France, la liberté d'expression a souvent été privilégiée.

Un livre qui évoque donc plusieurs années de presse satirique et caricaturale mais qui n'a pas vocation à juger mais à établir des faits, à comprendre son évolution, son ressenti par les gens…

La caricature de presse, même si parfois elle va (trop) très loin, est gage d'un pays qui permet la critique et une liberté d'expression indispensable à un pays démocratique.

Un ouvrage intéressant et qui permet de découvrir aussi quelques dessins d'époque qui n'ont pas perdu de leur provocation malgré le temps qui passe…
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Il était une fois Peau d'âne

Un livre visuel à admirer au fil de chaque page tournée, ponctué de citations. Cet ouvrage nous offre une promenade dans le film Peau d'âne autour de la couleur, la féerie, l'univers du conte mais aussi celui de Demy.



On y retrouve les inspirations du réalisateur. Parmi celles-ci le conte originel de Perrault, mais aussi quelques photographies du chef-d’œuvre de Cocteau La Belle et la Bête avec Jean Marais. L'époque américaine de Jacques Demy à la fin des années 60 est également mise en avant.



On y apprend tout sur les décors, les costumes, la musique du film au travers de nombreux documents iconographiques : des gravures, des photographies du tournage... Un superbe objet pour les admirateurs de Jacques Demy.
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100 livres censurés

Par l'avocat de Michel Houellebecq
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Je crois en l'athéisme

Cet ouvrage aborde de nombreux sujets en intelligence comme la description à travers les différents voyages de l'auteur et ses collections d'art primaire de différentes religions ; ainsi que de son parcours (peut-être trop brièvement condensé) d'ancien catholique-pratiquant à sa franc-maçonnerie actuelle et son statut de désormais athéiste.



Cependant, et quel dommage, le terme d'athéisme n'est même pas défini, qualifié ou étoffé et semblerait se résumer au droit des femmes et des couples du même sexe. On parlerait ainsi de l'antithèse sans parler de la thèse.



Titre non contractuel.
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L'industrie du sexe et du poisson pané

Chef-d'oeuvre d'immoralité et de luxure, cette initiation sexuelle débridée des jumelles Frossec, depuis un petit village de pêcheurs situé quelque part en Bretagne jusquà la Capitale, fait fi des tabous, et laisse libre cours à nombre de pratiques réprouvées par la morale.



Le manque de ressources économiques et sexuelles locales conduira les deux soeurs à Paris où, toujours à la recherche de nouvelles expériences, elles retrouveront leur cousin Yann, propriétaire d'un sex shop breton bretonnant, dans le quartier de la Gaîté. Le jeune homme achèvera leur éducation sans discontinuer.



Dans cet excellent inventaire à la Prévert de pratiques libertines diverses et variées, Emmanuel Pierrat décrit, avec insolence, et sans complexes, un univers exquis et savoureux à chaque page.
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Les secrets de l'affaire

Parfois, un bon livre, c’est avant tout un bon angle et une belle plume. Voilà un sujet qui a été traité des milliers de fois: l’affaire Dreyfus. Mais l’avocat et écrivain Emmanuel Pierrat apporte une touche et un regard particuliers: l’histoire est comme vue de l’intérieur, et le protagoniste n’est pas Alfred Dreyfus, mais Émile Zola et le jeune avocat qui le défendra, Fernand Labori.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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La petite Bédéthèque des Savoirs, tome 5 : Le d..

« Le droit d’auteur » de la collection « La petite bédéthèque des savoirs » est un petit livre, en taille, mais pas en contenu, très riche. Emmanuel Pierrat cherche à vulgariser un domaine juridique pointu, complexe, mais oh combien important pour préserver les artistes et leurs créations, pour que ceux-ci puissent éventuellement vivre de leur travail. Les dessins signés Fabrice Neaud permettent de résumer certains points, de les illustrer, non seulement graphiquement mais aussi par des exemples appliqués. Les références culturelles sont nombreuses et parlent sans doute à un public de lycéens, voire adulte, plutôt qu’à des collégiens. Un livre à prendre et à reprendre pour en tirer toutes les connaissances de ce domaine.
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La petite Bédéthèque des Savoirs, tome 5 : Le d..

Il s'agit d'une bande dessinée de 60 pages, en couleurs. Elle est initialement parue en 2016, écrite par Emmanuel Pierrat et dessinée par Fabrice Neaud, avec une mise en couleurs de Christian Lerolle. Elle fait partie de la collection intitulée la petite bédéthèque des savoirs, éditée par Le Lombard. Cette collection s'est fixée comme but d'explorer le champ des sciences humaines et de la non-fiction. Elle regroupe donc des bandes dessinées didactiques, associant un spécialiste à un dessinateur, en proscrivant la forme du récit de fiction. Il s'agit donc d'une entreprise de vulgarisation sous une forme qui se veut ludique.



Comme la collection l'indique, ainsi que son objectif, il s'agit d'une bande dessinée qui fait œuvre de vulgarisation sur le droit d'auteur. Elle se présente sous une forme assez petite, 13,9cm * 19,6cm. Elle commence par un texte introductif de David Vandermeulen de 7 pages, rappelant la nature de la Convention de Berne du 09 septembre 1886. Entre autres, il évoque également l'évolution de la réglementation en vigueur, les différences entre droit d'auteur à a française (et même à l'européenne) et copyright à l'américaine (et même à l'anglo-saxonne), ainsi que leur rapprochement récent.



La bande dessinée commence par expliquer à quoi s'applique le droit d'auteur (protéger des œuvres qui sortent du cerveau des artistes, écrivains, compositeurs et autres poètes), et rappelle son nom légal : droit de la propriété intellectuelle et artistique. Il établit la différence qui existe avec le droit des brevets, des marques, des dessins et modèles, ou encore des obtentions végétales. Il explique qu'une création doit être réalisée pour être protégée, qu'elle doit porter l'empreinte de la personnalité de son auteur, et a contrario les critères qui ne sont pas pertinents (comme sa destination). Il est également évoqué, le droit moral (respect de l'œuvre, droit de repentir, respect du nom, droit de divulgation) et le droit patrimonial, les possibilités de cessation des droits, les droits des bases de données, les sociétés de gestion collective, l'art des contrats, la rémunération, la contrefaçon, la valeur du droit d'auteur, l'uniformisation et la globalisation du droit d'auteur, Hadopi et le verrouillage, et le droit à la culture.



Emmanuel Pierrat est un grand avocat du Barreau de Paris, spécialiste du droit d'auteur, de l'édition et de l'image. Il est également l'auteur de nombreux ouvrages professionnel, vulgarisateurs ou autres comme Les symboles pour les Nuls, La justice pour les Nuls, Jean-Jacques Pauvert - L'éditeur en liberté, Paris, ville érotique. Il dispose donc d'un niveau élevé de maîtrise de son sujet. Le lecteur se rend également vite compte qu'il sait vulgariser son sujet avec pédagogie en donnant des exemples pour illustrer chaque point, chaque enjeu. Dès la page 15 de l'ouvrage (soit la page 3 de la bande dessinée proprement dite), l'auteur établit clairement la distinction entre une œuvre qui bénéficie de la protection du droit d'auteur, et d'une idée non concrétisée qui est de libre parcours et qui ne peut pas être déposée. À la simple lecture des 2 cases concernées, le lecteur pressent l'importance de cette distinction en termes de propriété et d'éventuelle contestation de paternité.



Le lecteur découvre alors un ouvrage de vulgarisation, rendu ludique par le format de la bande dessinée. Il ne s'agit pas d'un cours de droit, mais d'explication très didactique, dans un langage de profane, avec un souci constant de rester à un niveau compréhensible, et d'expliquer par l'exemple. Ainsi l'auteur prend le temps (une dizaine de pages) de citer ce qui peut relever du droit d'auteur : des livres et des œuvres d'art bien sûr, mais aussi de la musique (sur la base de 3 critères qui sont le rythme, l'harmonie et la mélodie), et des éléments peut-être moins évidents comme des noms de personnages, des sermons, des pantomimes, des jeux vidéo, des cartes géographiques, et pourquoi pas des pliages de serviettes. Par le truchement et l'abondance de ces exemples, le lecteur acquiert la notion de la variété des productions de l'esprit pouvant bénéficier de la protection générée par le droit d'auteur.



Après un petit détour pour faire apparaître la complexité de qui doit percevoir les droits pour des éléments folkloriques (chants traditionnels, motifs et tissus, contes et légendes), l'exposé évoque rapidement l'historique de la notion de droit d'auteur, en parlant de contrefaçons, mais aussi de Beaumarchais devant payer pour sa boisson, alors qu'une de ses pièces était jouée dans l'établissement sans qu'il n'en perçoive de juste rétribution. Il ne faut pas cligner de l'œil, car la présence de Victor Hugo sur la couverture est expliquée le temps d'une case. Cette courte partie s'achève sur la question de l'application du droit d'auteur à l'échelle mondiale, et de sa différence avec le système de copyright. Le lecteur a ainsi partagé le sentiment légitime de l'auteur à être rémunéré pour sa production et à disposer d'un droit de regard sur l'usage qui en est fait.



Emmanuel Pierrat peut ainsi passer aux 2 natures de protection assurée par le droit de la propriété littéraire et artistique : le doit patrimonial et la droit moral. Il établit également leur durée : 70 ans après la mort de l'auteur (durée après laquelle l'œuvre tombe dans le domaine public). À nouveau pour illustrer les 4 dimensions du droit moral (respect de l'œuvre, droit de repentir, respect du nom, droit de divulgation), il sait choisir des exemples parlants, comme Louis-Ferdinand Céline faisant usage de son droit de repentir pour retirer ses 3 pamphlets antisémites après la Libération, ou encore un nègre littéraire qui pourrait tout à fait exiger la mention de son nom sur la couverture (avec le risque de ne plus jamais retrouver de travail par la suite).



L'explication passe ensuite à l'usage qu'il peut être fait d'une œuvre protégée, celles qui doivent donner lieu à rétribution, et celles qui peuvent en être fait à titre gracieux. C'est avec cette deuxième utilisation qu'apparaît la notion de représentation privée et de cercle de famille, ainsi que de citation et d'analyse. L'auteur pointe du doigt un certain nombre de cas de figure complexes, par exemple lorsqu'une œuvre d'art est exposée dans un lieu public, où chaque passant peut prendre une photographie. Vient ensuite la question complexe également d'auteur, et de savoir qui reste propriétaire de ses droits et pour combien de temps, à nouveau avec les cas particuliers comme ceux des fonctionnaires dont toutes les productions deviennent propriété de l'administration dont ils dépendent.



Dans les chapitres suivants (les droits dits voisins, les droits des bases de données, les sociétés de gestion collective, l'art des contrats, la rémunération, la contrefaçon, la valeur du droit d'auteur, l'uniformisation et la globalisation du droit d'auteur, Hadopi et le verrouillage, et le droit à la culture), Emmanuel Pierrat fait preuve de la même pédagogie vulgarisatrice qui permet de comprendre facilement chaque principe, avec le même souci de l'exemple parlant, de l'exception difficile, et de donner une vision élargie, voire polémique en opposant droit d'auteur et accès à la culture pour tous. Le lecteur a donc l'impression de lire un texte bien construit et rigoureux, soucieux de rester à portée de son lecteur, avec des dessins plus ou moins pertinents. L'impression ressentie est que Fabrice Neaud a reçu le texte tout prêt et qu'il lui a fallu faire preuve d'une inventivité démesurée pour pouvoir ajouter des images à un tel discours, au point que régulièrement le lecteur se demande si les images sont nécessaires.



Cette remarque est bien sûr condescendante et d'une mauvaise foi totale. Pour commencer, il est vraisemblable que le lecteur ne se serait pas intéressé à ce thème, ou n'aurait pas eu le courage de franchir le pas si l'ouvrage n'avait pas été sous la forme d'une bande dessinée. Ensuite, Fabrice Neaud n'est pas un débutant puisqu'il a réalisé Journal (1), suivi de Journal (2) et Nu-Men. Enfin, il se prend de plein fouet le parti pris de la collection qui est de proposer des ouvrages de vulgarisation, ne s'appuyant pas sur une fiction (par opposition à la collection Sociorama, également lancée en 2016, par exemple Sociorama : la fabrique pornographique). Il doit donc illustrer des idées et un discours. En outre, la ligne éditoriale ou le choix d'Emmanuel Pierrat est de ne pas mettre en scène ce dernier en train de discourir. Il s'agit donc d'un exercice de mise en images particulièrement contraint et sortant des sentiers battus des récits d'aventure ou autre, qui constituent l'écrasante majorité de la production dans ce média.



En prenant un peu de recul, le lecteur observe que Fabrice Neaud met en œuvre plusieurs outils de narration spécifiques à la bande dessinée. Il utilise des personnages récurrents comme le Petit Chaperon Rouge et le Loup pour évoquer différentes relations et différentes situations de l'édition et de la diffusion. Il imagine une façon de représenter une idée créative de sorte à disposer de ce symbole tout du long de l'ouvrage, sans pour autant en faire un personnage. Il intègre des représentations de personnes célèbres pour donner plus de force à une idée : Victor Hugo comme défenseur du droit d'auteur, Karl Lagerfeld pour les créateurs de mode, Patrick Macnee (acteur interprétant John Steed, dans la série Chapeau Melon et bottes de cuir), Michel Sardou, Bill Gates, Michael Jackson, Arnold Schwarzenegger en Terminator, et d'autres encore. Il va également piocher dans l'éventail des symboles pour donner à voir les concepts évoqués dans le texte. Par exemple, il dessine la double hélice de l'ADN, en la superposant à la silhouette d'un être humain, et à celle d'une œuvre d'art, dans la même case, pour illustrer le concept d'empreinte de la personnalité de l'auteur.



Tout au long de ces 60 pages, l'artiste déploie un large arsenal d'éléments visuels pour dépasser la seule illustration du propos (dessiner ce que dit déjà le texte) et donner à voir le sens du propos par un exemple ou une représentation soit concrète, soit symbolique. L'amateur de comics pourra apprécier les superhéros Marvel choisis pour évoquer la famille des 4 droits moraux. Il arrive cependant que la phrase à illustrer soit fermée et ne demande aucun complément, ne permette aucun développement. Dans ces cas-là, l'artiste se retrouve à dessiner ou représenter ce que dit la phrase de manière littérale, sans rien apporter au texte, sans être d'une grande utilité.



La lecture de cet ouvrage s'avère plus ludique que celle d'une simple synthèse sur le sujet, grâce aux efforts réels déployés par Fabrice Neaud, même s'il lui arrive d'être redondant par rapport au texte. L'exposé d''Emmanuel Pierrat s'avère d'une rigueur qui n'a d'égale que son souci de rester intelligible et explicatif. 5 étoiles pour une explication parlante et éclairante du droit d'auteur dans ses spécificités, ses règles et ses applications. 4 étoiles pour un exposé exemplaire, avec une mise en bande dessinée parfois un peu gauche dans sa forme.
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100 livres censurés

Un très bon ouvrage, qui m'a appris beaucoup de choses sur un aspect de la littérature dont je ne m'étais jamais réellement soucié, mais qui a pourtant toute son importance, la censure. Bien que les causes de censure restent globalement les mêmes entre chaque livre, j'ai tout beaucoup apprécié ma lecture, qui m'a révélé que la censure, de l'Antiquité à notre époque, a été et reste un sujet toujours présent, même (et surtout ?) pour les plus grands auteurs.
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Le procès du dragon

En lisant le résumé du livre, je m'attendais à une enquête policière dont on suivrait, à travers le rapport du procès, les différents nœuds de cette intrigue... Mais pas du tout, on suit passivement la lecture du narrateur, de sa vie, et surtout de son rapport à ce grand-père qui lui a transmis son métier (qui est aussi devenue une passion). Une lecture passive, certes, mais néanmoins très agréable. Les spécificités du métier d'avocat me sont passées au-dessus, n'ayant pas de connaissances en la matière, mais pour le reste, je me suis laissée emporter par ma lecture, en même temps que le narrateur par ses souvenirs.
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Il était une fois Peau d'âne

Entrez dans le monde féérique du conte de Perrault et son adaptation cinématographique.

Sublimes photographies, extraits originaux du conte et citations des acteurs et créateurs nous livrent ici un très bel ouvrage pour petits et grands rêveurs.



Marie-Emmanuelle
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Aimer lire : Une passion à partager

Avocat spécialisé dans le droit de l'édition, romancier et essayiste, Emmanuel Pierrat, à travers de nombreuses anecdotes et citations et des souvenirs ou réflexions, offre un texte sur les plaisirs de la lecture, sur l'objet livre, sur les bibliothèques ou les librairies, sur la bibliophilie, etc.
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Le Paris des francs-maçons

C’est “un marronnier “des maisons d’édition qui semble fasciner autant les auteurs que les lecteurs: la franc-maçonnerie: ses secrets, son pouvoir. Ici

nos deux spécialistes ont répertorié dans Paris

les monuments et les statues de personnages historiques marqués par la franc-maçonnerie. Ce livre est donc un guide de Paris, historique et maçonnique.

Nous découvrons des endroits apparemment anodins comme le square Paul Langevin mais particulièrement chargés en symboles maçonniques et quelques pépites comme le petit temple niché à l’abri des regards dans un jardin de la rue Jacob.

Cependant on reste sur sa faim car, même si la lecture de cet ouvrage est facile et agréable ,l’ensemble demeure assez superficiel .
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