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Critiques de Emmanuelle Friedmann (64)
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Jacques, l'enfant caché

Jacques et sa maman Blima vivent tous les deux à Paris. Son père arrêté en août 41 a été fusillé en décembre de la même année. Le reste de la famille, disséminée dans toute la France, se cache ou résiste à l'occupant. Lorsque trois gendarmes se présentent à l'appartement pour les arrêter, Jacques est seul, Blima n'est pas encore rentrée de son travail. Ils disent alors qu'ils repasseront le soir à 20 h.

La mère et son enfant n'ont qu'une solution, se rendre chez le frère de celle-ci, Max. Très vite, ils vont devoir trouver une autre solution pour ne pas les mettre en péril et pour ne pas devoir vivre terré dans des caves. C'est alors que Videlma, la femme de Max, suggère à Blima de rencontrer un pasteur Jean Jousselin, dont elle a entendu parler, "Celui qui dirige la Maison Verte, rue Marcadet. Il paraît qu'il aide les Juifs. Il les envoie à la campagne, comme dans une colonie."

Jacques, 8 ans seulement, n'avait jamais été séparé de sa mère et le voilà donc confié à ce pasteur qui l'emmènera au château de Cappy et ainsi lui sauvera la vie.

Jacques est le père d’Emmanuelle Friedmann, l'auteure de ce roman et c'est donc l'histoire vraie de celui-ci qu'elle raconte dans ce roman préfacé par Serge Klarsfeld.

Pas facile non plus pour les descendants de ces rescapés qui projettent sur eux, inconsciemment, leurs traumatismes.

Tout en essayant de transcrire les sentiments qu'avait pu éprouver ce petit garçon séparé brutalement de sa maman, sans nouvelle de celle-ci pendant plusieurs mois, devant faire face à la solitude, la peur, c'est à la formidable attitude et au courage incroyable qu'a eu le pasteur Jousselin en accueillant ces enfants juifs dans ce château de Cappy, dans le village de Verberie dans l'Oise dès 1943, qu’Emmanuelle Friedmann rend hommage. À Paris, "il était de plus en plus difficile d'assurer la sécurité de ces enfants, il avait pensé créer, à la campagne, une sorte de colonie de vacances, un peu comme un énorme camp scout où l'on serait à l'abri des rafles". La femme et les enfants du pasteur de même que le maire et les habitants de Verberie lui apporteront un soutien inestimable. Se ravitailler en nourriture, en vêtements, cuisiner, tout la petite communauté est mise à contribution, sans oublier l'école. Tout cela sans se faire remarquer, sans attirer l'attention de l'ennemi...

C'est ainsi que la famille Jousselin, et Jean Jousselin en particulier, ce pasteur protestant, inlassablement, grâce à une organisation sans faille est parvenu à sauver 85 enfants juifs de la mort.

Le 21 février 1980, l'institut Yad Vashem de Jérusalem a décerné au pasteur Jean Jousselin le titre de Juste parmi les Nations.

Jacques, l'enfant caché fait partie de ces livres qui permettent de ne pas oublier ce que vécurent les Juifs pendant la deuxième guerre mondiale et notamment les enfants. Il permet aussi de saluer le courage et la dignité de ces gens qui n'ont pas craint de s'engager pour venir en aide aux Juifs, n'écoutant que leur cœur !

Saluons pour cela Emmanuelle Friedmann qui a tenté de restituer la vie de Jacques, l'enfant caché.


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L'Orphelinat



Saint-Malo 1910, le père La Bruyère, un jeune étudiant en théologie, est chargé par l’évêque de s’occuper de l’Orphelinat de la Victoire. Un établissement qui non seulement se trouve dans un état fort délabré, mais où en plus les pauvres gosses malchanceux sont maltraités et scandaleusement exploités dans les fermes environnantes et au port.



C’est dans un orphelinat rénové avec peu de moyens qu’une décennie plus tard nous suivons les aléas de quelques petits résidents, tels Olivier qui continue de rêver de sa maman, qui l’a abandonné à 5 ans après la mort de son mari pendant la Première Guerre mondiale, et Paul, trouvé sous le porche d’une église, et Gaétan de qui la mère est morte en couches. Sans oublier le petit rouquin Martin et l’entreprenant Baptiste.



Douarnenez 1910-1920, Louis Riou a réussi à force d’initiatives et de dur labeur à fonder une conserverie de sardines et poissons divers, dont il espère que son fils unique, Max, en fera une entreprise moderne, tournée vers l’exportation au Nouveau Monde.



Seulement si Louis est un homme exigeant et plutôt tyrannique, son fils lui est un esprit indépendant, qui a le malheur de tomber amoureux de la belle Madeleine, la fille du contremaître de la conserverie. Bref, une rupture, suivie d’une fugue du jeune couple en résulte. À Cancale, Madeleine mettra au monde le petit Olivier.



Très habilement Emmanuelle Friedmann va tisser une captivante histoire où ces deux récits se rejoignent.



Si les personnages et établissements sont fictifs, l’auteure a su par contre créer un environnement qui reflète parfaitement la triste réalité des orphelinats d’antan. Pour nous présenter l’Orphelinat de la Victoire et celui de la Roseraie, réservé aux filles et où Suzanne la sœur du petit Martin a été internée, elle s’est très bien documenté. En fin de volume est annexée une liste d’une douzaine d’ouvrages qui l’ont sûrement inspiré, parmi lesquels de Marie Rouanet "Les enfants du bagne" de 2001.



Personnellement, je me souviens d’un reportage choquant que j’ai vu sur les orphelinats en Roumanie de la période tout de suite après la chute des Ceauşescu.



C’est avec une grande tendresse qu’Emmanuelle Friedmann nous présente ses petits héros qui ne manqueront pas de bénéficier de la sympathie des lecteurs.



L’auteure rappelle tout au début de son livre une citation frappante d’Albert Einstein : "Le mot progrès n’aura aucun sens tant qu’il y aura des enfants malheureux."

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La dynastie des Chevalier

Jackie, fils du directeur de la chocolaterie et Julien , fils d'ouvrier de cette même entreprise sont amis .Hélas, cette amitié peu " conventionnelle " perturbe les traditions des Chevallier : chacun a une place dans la société et doit y rester ! En sauvant Jackie d'une mort certaine , Julien brise les codes et pénètre dans la famille Chevallier en épousant Juliette , la fille .Peu à peu , ses compétences font de lui un personnage indispensable , au détriment de Jackie....

C'est un roman très agréable à lire qui nous est offert . le travail à la chocolaterie , les innovations , le charisme du grand - père sont des éléments particulièrement intéressants. La saga des Chevallier est cependant un peu " survolée ". Les événements se succèdent mais demanderaient sans doute un peu plus d'analyse et les personnages manquent , à mon avis , " d'épaisseur " ..La vie quasi - idéale , patrons - ouvriers, semble une grande utopie , même si le modèle sociétal voulu par le grand - père Victor est très - trop - beau .

J'ai passé un très bon moment de lecture mais je pense qu'il manque quelque chose à ce roman . Les nombreux personnages qui composent la famille à la fin sont difficiles à " situer " d'autant plus que la présence de tous n'a rien d'essentiel .Quant aux retrouvailles avec Jackie.....je vous laisse juges.
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Jacques, l'enfant caché

Très bon livre traitant des enfants cachés pendant la guerre. L'auteur y raconte la vie cachée de son père dans une colonie tenue par un pasteur. C'est un bel hommage plein de sincérité et d'humilité . On a tu trop longtemps les traumatismes de ces enfants , ils étaient sauvés et il fallait reprendre ok a vie la où elle avait été laissée malgré les absents. Cette souffrance , ils l'ont portée toute leur vie, la transmettant a leur tour a leurs enfants. Il ne faut pas oublier et célébrer ces petites vues cassées mais menées avec courage, le pari est réussi .
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Jacques, l'enfant caché

Le père de Jacques a été fusillé par les nazis, en 1941. Depuis la mort de cet homme, héros de la Résistance, mais violent avec ses proches, la survie de la famille repose sur les épaules de Blima, son épouse. Un jour, en 1943, alors que cette dernière est à son travail, les nazis viennent pour l’arrêter. Jacques fait preuve d’un incroyable discernement et d’un très grand courage, pour un petit garçon de huit ans. Grâce à lui, sa maman et lui-même, et par ce fait, les générations futures, sont sauvés. Cependant, cela est temporaire, ils ne peuvent plus vivre dans leur appartement.





Grâce à l’aide de son frère et de sa belle-sœur, Blima se cache dans des caves et confie Jacques, au pasteur Joussellin. Ce Juste, sous couvert d’une colonie de vacances, met des enfants à l’abri, au château de Cappy, dans l’Oise. Pour la sécurité de tous, il leur impose une discipline teintée de bienveillance et d’humanité. Jacques y est resté un an. Ce roman raconte son histoire.





Jacques était le père d’Emmanuelle Friedmann. Son roman est fondé sur la mémoire familiale, sur ses rencontres avec les fils de Jean Joussellin et sur une bibliographie étayée. J’ai lu ce livre, avec respect. L’auteure a ajouté une part romanesque, afin de transmettre les sentiments d’un petit garçon qui est séparé de sa maman et qui s’inquiète pour elle. Elle le fait avec beaucoup de réalisme. Les enfants cachés sont courageux, ils vivent avec la peur des Allemands et l’angoisse au sujet de leurs proches ; le traumatisme est immuable. Cependant, Emmanuelle Friedmann montre que la terreur côtoie l’innocence de l’enfance : les petits essaient d’échapper aux corvées, il leur arrive de bouder, les bagarres avec les enfants du village sont fréquentes, etc. J’ai énormément aimé que le récit ne soit pas que factuel, mais rappelle que les pensionnaires du château étaient encore des enfants.

[…]





La suite sur mon blog...






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Jacques, l'enfant caché

Emmanuelle Friedmann rend hommage à son père en retraçant son enfance durant la seconde guerre mondiale. Car Jacques son père a du quitter Paris pour éviter la rafle des Juifs. Il se retrouve dans l'Oise sous dans un château tenu par le pasteur Jousselin.

Triste à la fois mais d'une réalité profonde qui nous parle des enfants cachés de la 2ème guerre mondiale.

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Taille mannequin

Je remercie Babelio et Pygmalion-Gérard Watelet de m'avoir envoyé, dans le cadre du masse critique de février, : Taille mannequin de Johanna Dray et Emmanuelle Friedmann.

Reçu vendredi, je l'ai lu d'une traite samedi soir, avant d'aller me coucher. Et oui, aussi reçu aussi lu aussitôt chroniqué :) Je suis rapide ;)

J'ai demandé cet ouvrage par curiosité, ne connaissant pas du tout Johanna Dray. Il est évident que j'ai croisé son visage sur des affiches mais je ne suis pas une grande amatrice de mode donc je n'ai pas fait plus attention que ça.

Dans ce livre, il y a trois parties :

1 - Origines

L'auteure nous parle de son enfance, de son intérêt pour la mode, mais aussi de son cancer, qu'elle a eu à l'adolescence.

2 - Mode et Podium

Dans cette seconde partie, elle nous explique qu'au départ elle souhaite devenir styliste. Sa vie va changer quand elle sera repérée par hasard par un photographe qui veut faire d'elle un mannequin grande taille. Son poids deviendra un atout pour la jeune fille de 21 ans. Elle nous raconte son parcours comme mannequin.

A la fin de cette seconde partie, il y a des photographies de son enfance, de ses shootings, mais aussi quelques uns de ses croquis.

3 - Philosophie de vie

Pour finir, elle se dévoile en nous expliquant sa philosophie de vie, comment certaines choses sont importantes pour elle, comment la maternité l'a changée...

J'ai aimé cet ouvrage, vite lu, mais surement vite oublié !

Je trouve que c'est un peu léger en fait, honnêtement ça manque un peu d'approfondissement.

Certes, Johanna Dray se livre, mais pas tant que ça en fait. C'est rapide, elle énonce plein de choses, explique pas mal de choses, mais c'est court et du coup j'ai eu du mal à être touchée par moment. Cela se lit très bien, c'est une lecture agréable, mais c'est moyen.

Je mets trois étoiles, je ne trouve pas que ça mérite plus, même si j'ai passé une heure sympathique en compagnie de Johanna.
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Jacques, l'enfant caché

#Jacqueslenfantcaché

#NetGalleyFrance



Jacques Friedmann est le fils d'Emmanuelle Friedmann, l'auteure de ce roman, il a été un enfant caché pendant la seconde guerre mondiale.

Emmanuelle Friedmann a voulu témoigner sur ce que son père a vécu enfant. En effet, Jacques avait 8 ans quand son père est fusillé par les allemands et il vit seul avec sa mère, qui doit continuer de travailler pour les faire survivre tous les deux. Un jour, les allemands débarquent chez eux, et demandent à Jacques quand est ce que sa mère va rentrer de son travail, Jacques se doute que quelque chose ne va pas, et avertit sa mère au plus vite, sage décision, car sinon, ils auraient très certainement été envoyé vers Drancy et ensuite vers les camps de concentration.

La mère de Jacques, qui n'a plus d'endroit où aller, décide de confier Jacques à un pasteur, dans une colonie de vacances déguisée, elle se sépare donc de son fils avec déchirement et s'installe dans une cave pour pouvoir continuer à travailler. Jacques qui est très proche de sa mère, va très mal vivre cette séparation, même si du haut de ses huit ans, il sait que sa survie en dépend.

Très beau témoignage, le récit est bien écrit, on ressent beaucoup les différentes émotions décrites dans ce livre et surtout celui-ci nous permet de connaître cette histoire d'enfants cachés pendant la seconde guerre mondiale et ainsi de découvrir une fois de plus que pendant cette terrible guerre, tous les humains n'étaient pas des salauds.
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Jacques, l'enfant caché

Très bon moment de lecture.

On a déjà lu beaucoup de livres sur le sujet mais celui-ci a le mérite d'être à la fois un témoignage et un hommage aux personnes qui ont secouru les opprimés.

J'ai beaucoup aimé ces va-et-vient entre Jacques, envoyé à la campagne, et sa mère, qui vit à Paris, loin de son fils. On a aussi le point de vue d'autres personnages comme le pasteur Jousselin.

L'auteur brise aussi un tabou : Jacques est loin de la guerre, il peut manger, jouer mais il n'est pas heureux pour autant. Il souffre d'être loin de sa famille, de ne pas pouvoir parler de ses angoisses, ...

L'auteure, à la fin du roman, insiste sur la dure réalité : les rescapés doivent vivre avec les souvenirs de la guerre, la douleur d'être un survivant. Ils doivent aussi élever leurs propres enfants avec ce sentiment de culpabilité.

Merci Netgalley et les Presses de la Cité pour cette lecture.

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Jacques, l'enfant caché

Dans ce roman de 257 pages, l'auteure nous donne à découvrir la vie de Jacques, son père, alors petit garçon, durant la guerre.

Tiré d'une histoire vraie, nous découvrons que grâce au courage du pasteur Jousselin, plus de 120 enfants dont une très grande majorité juifs, ont pu quitter Paris, échapper à la déportation, et vivre au Château Cappy dans l'Oise en attendant la fin de la guerre.

Grâce au courage de quelques adultes Jacques, Serge, Albert et les autres vont certes se retrouver éloignés de leurs parents, vivre selon les règles d'une sorte de camp scouts, mais ils vont vivre; ils vont devoir surmonter leurs peurs et la faim, accepter un semblant de normalité en allant chaque jour à l'école du village, tout cela sans savoir s'ils retrouveront leur parents à la fin de la guerre.

Nous sommes dans un roman ou l'amour, le courage, la résilience, la camaraderie sont le coeur d'un texte simple mais efficace.

Rester insensible à l'histoire de ces gamins et au courage de tout un village est impossible. La fin de la guerre ne marquera pas la fin des souffrances de certains de ces enfants mais au moins un nouveau départ.

Texte à lire comme un long témoignage.

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Vis ma vie avec un utérus

Un manque de profondeur dans le traitement du sujet, des conseils plutôt flous, et l'absence de conseils pratiques (législation, associations, etc.) ne m'incitent pas à recommander cet ouvrage, bien que les témoignages soient intéressants et souvent affligeants.



Une lecture au final assez décevante, qui ne m'a pas apporté grand chose.
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Jacques, l'enfant caché

= Un récit intense. =



‘‘(Avertissement)

Pendant plus d’une année, entre 1943 et 1944, mon père, Jaques Friedmann, fut caché au château de Cappy, dans le village de Verberie, dans l’Oise. A partir de ses souvenirs, forcement partiels et partiaux, j’ai tenté de reconstituer les mois vécus à la « colonie de vacances » créée par le pasteur Joussellin (fait juste entre les nations en 1980) à Verberie.’’



Emmanuelle Friedmann livre sans son récit le passé de son père.

Un enfant, Jacques né juif à une époque où être juif ne présageait rien de bon.

Sa mère Blima a tout fait pour protéger son fils, seule car son père a été fusillé par les nazis.



Même si pour Jacques ce fut un déchirement lorsque sa mère se sépara de lui pour lui sauver la vie, il va peu à peu, lui l’enfant solitaire, partager de beaux moments d’amitié et d’entraide dans « la colonie de vacances ».



Un magnifique récit mêlant faits réels et fiction.

L’autrice à travers son écriture fluide, sincère et sans mots cachés réussis à faire passer toute une palette d’émotion chez son lecteur : la haine, la peur, le désespoir, mais aussi la joie, la volonté de se battre pour survivre et la bonté humaine.



J’ai beaucoup aimé ce récit, mais la seule chose qu’il me manquait, le petit plus pour en faire un gros coup de cœur, c’est plus de détails. Vous me connaissez, toujours avide d’en savoir plus. Surtout sur une période aussi intense et bouleversante.

Ceci étant dit cette lecture restera gravé dans ma mémoire à jamais.



Magnifique et triste, ce livre est à découvrir absolument et je vous le recommande sans modération.


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La faute des autres

Durant la première guerre mondiale Charles Whol, chirurgien se voit confronter à la misère humaine. Son épouse Anne, infirmière fait une fausse couche et ne pourra plus avoir d'enfant. Sur leur route, ils rencontrent une famille, mais les bombardements tuent les parents de deux petits garçons. Anne les prend avec elle et essaie de convaincre son mari qu'ils doivent agir comme ci c'était leurs enfants. Charles préférerait passer par l'adoption, mais la guerre qui est terminée ne facilite pas l'administration. La vie reprend son cours, mais leur secret n'est pas autant gardé qu'ils le croient.

Un livre qui se lit avec plaisir et qui nous parle des drames de la guerre et des secrets de famille.
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La faute des autres

L'histoire se passe en France pendant la première guerre mondiale. Charles Whol est un jeune chirurgien qui opère sur le front. Il a une forte détermination et sa seule raison d'être est de sauver des vies. Il se prend d'amitié pour un soldat Gustave Chapsi qui va devenir son aide médecin et son ami. Charles est marié avec une jeune infirmière Anne. Leur présent est fait de morts, de blessés... Après une fausse couche, Anne peut faire un trait sur son désir d'enfants. En 1918, Charles et Anne sont envoyés dans un petit village et ils vont tenter de secourir les derniers survivants mais seulement deux petits garçons seront sauvés: Louis et Olivier qui n'ont que quelques années. Ils décident de les recueillir.

Voila l'histoire qui commence... Ils vont alors s'installer à Cabourg tous les 4 où Charles reprend le cabinet de son père qui vient de mourir. Seul leur ami Gustave maintenant marié à Françoise, est au courant pour les enfants. Dix ans plus tard, la guerre est derrière eux, les enfants grandissent, ils sont heureux mais les beaux jours se voilent. Un homme (Lucien Rivet) croisé à de multiples reprises est au courant et les fait chanter. Jusqu'où Anne est-elle prête à aller pour que son secret reste caché? La vérité va finir par éclater et comme tous les secrets lorsqu'ils sont dévoilés la vie des personnages est totalement chamboulée...Par qui? Comment? Pourquoi?



Je suis conquise par ce livre. Tout d'abord, j'adore les livres dont le contexte est la guerre ou l'après-guerre. Une guerre qui sévit avec ses conséquences sur les âmes, sur les corps des hommes qui se battent...Et les femmes montrent aussi leur courage en participant à l'effort de guerre. Chacun est victime de la guerre d'une manière ou d'une autre. Dans ce livre, les personnages sont vraiment authentiques. Je pense à Anne et son désir farouche d'être mère, de protéger ses enfants et leur secret. J'aurais aimé ne pas deviner comment et par qui le secret des enfants est découvert pour avoir une surprise à la fin du livre mais bon même en sachant, le dénouement nous réserve bien des surprises.
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La dynastie des Chevalier

J'ai vraiment appréciée cette lecture, c'était une très belle découverte. L'auteure nous propose de suivre une saga familiale autour de la création et la production d'une chocolaterie. On va suivre plus particulièrement un fils d'ouvrier Julien et le fils du grand patron nommé Jackie, ils ont 10 ans, ils sont jeunes, insouciants et surtout meilleurs amis. Mais rapidement le père de Jackie veut mettre fin à cette amitié.



Parallèlement à cette amitié on suit la genèse d'un projet complètement fou pour l'époque, le patriarche de la famille Chevallier décide d'acheter un hangar près des bords de la Marne afin de commencer sa production artisanale de chocolat.



Rapidement l'usine va se développer et va naître une véritable ville ouvrière. Au fil des pages nous allons passer d'une production artisanale à une fabrication industrielle.



Ce que j'ai beaucoup appréciée c'est ce voyage historique, on commence avec la Commune et on termine au krach boursier.



C'est le premier roman que je lis de cette auteure et j'ai hâte de découvrir d'autres histoires. Attention en lisant La dynastie des Chevallier il y a un fort risque de dépendance aux chocolats et pour les personnes déjà accros et bien ça sera encore pire.
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Jacques, l'enfant caché

Un très bon roman, l’histoire du père de la romancière, enfant juif qui restera caché sous l’occupation dans une ‘’colonie de vacances’’ dirigée par un pasteur. Nous suivons ces enfants dans leur quotidien. Ils sont séparés de leur famille, et ils traversent des moments de tristesse mais aussi de joie.

C’est très émouvant et la romancière sait nous faire partager cette émotion avec des mots simples. N’oublions pas cette période et les malheurs qu’elle a engendrés. Hommage aussi à ceux qui ont su prendre des risques énormes pour sauver ces enfants.
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Vis ma vie avec un utérus

Au vu du sujet et du résumé, j'attendais beaucoup de ce livre… trop peut-être.

La première chose qui m'a sauté aux yeux est un nombre assez important de coquilles par rapport à la petite taille du livre. Ce n'est pas grand-chose, mais c'est agaçant, ça donne l'impression que le sujet n'a pas été jugé suffisamment important pour valoir l'emploi d'un correcteur efficace.

Dans le quatrième de couverture, il est fait état de conseils pratiques concernant les violences obstétricales.

Pourtant, je n'ai trouvé aucun conseils, seulement des réflexions sur de courts témoignages, réflexions qui m'ont parfois mises mal à l'aise tant elles semblaient aller dans le sens de ce que l'auteur dénonce.

Alors peut-être que l'auteur a voulu employer un ton sarcastique pour se moquer de ceux qui pensent ainsi, mais à certains moments, j'ai eu quelques doutes.

Au mieux, l'auteur se montre maladroite et franchement, c'est un sujet qui ne supporte pas la maladresse.

Concernant le contenu du livre, je trouve qu'une simple compilation de témoignages, c'est un peu léger pour un livre sur un sujet aussi sérieux et qui est quand même vendu 18€, ce n'est pas un prix modique).

Alors, il est certain que lire les expériences vécues par d'autres peut permettre à celles qui ont été victimes de ces médecins « indélicats » de se sentir moins seules et que cela peut leur permettre de surmonter le traumatisme, mais, vraiment, j'en attendais plus.

A tout le moins, plutôt qu'un encart me disant que chez le gynéco, il faut se détendre, j'aurais préféré avoir des infos sur les recours que peut avoir une patiente face à cette violence, des noms et coordonnées d'association de soutien, sur comment récupérer un dossier médical chez un médecin qui n'a pas très envie de le rendre… Bref, j'attendais de vrais conseils, utiles et concrets, et pas juste une compilation de témoignage que j'aurais aussi bien pu lire dans n'importe quel magazine féminin.

Les témoignages étaient intéressants, bien qu'effrayants en ce sens qu'on se demande comment des personnes ayant prêté serment peuvent se comporter ainsi, mais je ressors de ma lecture mitigée et vaguement déçue.

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La dynastie des Chevalier

Julien fils d'ouvrier de la chocolaterie se lie d'amitié avec Louis fils du propriétaire de la chocolaterie. Les deux ne doivent pas de cotoyer, mais c'est sans compter la grande amitié qui les noue. C'est la fuite de Louis qui changera le destin de Julien. Grande école, mariage avec la soeur de Louis. Les deux familles vont avoir un destin des plus imbriqué. Ce livre retrace cette époque début XXe siècle où les relations entre ouvriers et patrons sont chargés d'à priori. Un bon roman de terroir mais qui ne vient pas surpasser "Le rêveur des Halles."
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Elle a fait un bébé toute seule

Léah est une jeune femme dynamique et a une vie bien remplie.



Scénariste, elle passe la majeure partie de son temps à travailler et retrouve ses amis quand elle a du temps libre, mais un vide est présent au fond d'elle, un désir d'enfant qui la ronge.



Après une relation amoureuse qui s'est mal terminée, elle se retrouve célibataire à 36 ans et elle sent son horloge biologique tourner dangereusement.



Un soir, alors qu'elle boit un verre chez un couple d'amies qui lui annoncent qu'elles vont devenir mères, elle décide de tenter la PMA.

Elle prend alors rendez-vous avec son gynécologue, qui lui prescrit des examens médicaux afin de savoir où en est sa fertilité. Le résultat est catastrophique : trompes bouchées et fibromes. Elle a donc peu de chance de tomber enceinte naturellement... La PMA lui est vivement conseillée, seulement, en 2014, pour les femmes célibataires, il faut aller à l'étranger. Commence alors le parcours du combattant, entre rendez-vous médicaux, spécialistes peu enclins à l'aider, voyages à l'étranger... Sans compter que tout cela lui coûte beaucoup en énergie et en argent ...



J'ai beaucoup aimé cette lecture qui nous plonge au coeur d'un parcours très compliqué, celui de la conception pour une femme célibataire. Affronter le regard des autres, les jugements des médecins, se sentir seule, être découragée, s'interroger sur l'équilibre d'un enfant n'ayant pas de père... Ce sont autant d'embuches que Léah trouvera sur son chemin...



Les textes d'emmanuellefriedmann expliquent parfaitement les étapes et les différents traitements ou procédés médicaux mis en place lors d'un parcours PMA et les illustrations de @sophieruffieux_ complètent parfaitement le récit, apportant un peu de douceur à certains passages assez rudes pour Léah, jeune femme pleine de courage et de volonté.
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Jacques, l'enfant caché

Avis : HALETANT



Je remercie Mélanie qui a lu et souhaité me faire découvrir « Jacques, l’enfant caché » d’Emmanuelle Friedmann.

Comme pour Anne Sinclair dans « La rafle des notables », c’est un devoir de mémoire qui a accompagné l’auteur pour écrire ce livre et faire sortir de la poussière des archives, des évènements qui ont marqué des millions de familles et suscité la souffrance sur plusieurs générations.

Jacques prévient sa mère que les gendarmes vont revenir à 20 h pour la voir. Elle comprend qu’elle doit fuir et surtout cacher son fils. C’est au château de Cappy que Jacques va abandonner sa vie d’enfant pour vivre dans la peur, la promiscuité et découvrir « qu’ici, c’est la jungle pour bouffer. »

Le roman est sobre et sensible, décrivant la vie de tous les jours sans mettre en avant les émotions mais laissant au lecteur la distance lui permettant de rentrer dans ce que pouvait représenter les interrogations de chaque jour. Il aurait pu s’intituler « scènes de la vie ordinaire » tellement les actions de tous les jours rythment la progression des chapitres. Il n’y a pas de chiffres, de constats, de notes, de commentaires, de dates ; juste de la survie.

Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais chaque fois que j’ai l’occasion de lire des livres « de mémoire », je m’applique à les lire lentement, comme un respect envers les personnes qui ont vécu ces tragédies. Encore une fois, j’ai trouvé dans ce livre l’occasion de penser que l’horreur est ordinaire mais, heureusement, que le sens de l’honneur l’est encore plus.


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