AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Eoin Colfer (437)


Je ne suis pas du tout intéressé par nous tous, seulement par moi.
Commenter  J’apprécie          10
Mais si l'histoire lui avait enseigné quelque chose, c'était bien que les humains ne pouvaient s'entendre avec personne, même pas avec eux-même.
Commenter  J’apprécie          10
Le mot « farfadet » vient en fait des FARfadet, un sigle qui désigne les Forces Armées de Régulation auxquelles sont rattachées les Fées Aériennes de Détection.
Commenter  J’apprécie          10
Si je gagne, je suis un génie. SI je perds, je suis fou. C’est comme ça que s’écrit l’histoire.
Commenter  J’apprécie          10
Quand on a mal à la tête, ça fait vraiment Si on se fait piquer par une abeille, ça fait beaucoup plus mal. Mais il y a quelque chose d'encore pire que les maux de tête et les piqûres d'abeille, c'est...

la solitude.

Se retrouver tout seul n'a rien de drôle.

Les cinq premières minutes, ça va encore, mais après, ça se gâte. Et quand on est seul, c'est pour de bon. Il ne suffit pas de le vouloir pour faire apparaître un ami.

En règle générale, tout au moins. On a beau le désirer de toutes ses forces, jusqu'à en avoir les cheveux dressés sur la tête, aucun ami imaginaire ne va surgir devant nous.

À moins que...
Commenter  J’apprécie          10
- Parfait, soupira-t-il en la passant à Declan Broekhart. Cet enfant est magique. Comment allez-vous l'appeler ?

Declan sourit, fou de bonheur.

- Je pensais à Engel. Il est venu du ciel, après tout. Et notre famille porte un nom flamand.

- Non, Declan, dit Catherine en caressant les cheveux blond pâle de son fils. Même si c'est un ange, il a le front de mon père. Il s'appellera Conor.

- Conor ? s'exclama Declan avec une feinte indignation. Ce garçon est irlandais par ta famille et flamand par la mienne. Quel mélange !

Vigny alluma deux cigares, en passa un à l'heureux père.

- Ce n'est pas le moment de discuter, mon ami !

Declan hocha la tête.

- Aucune discussion n'est permise. Il s'appellera Conor. Un nom plein d'énergie.

Vigny fit résonner sous son doigt le menton de Dame Liberté.

- Quel que soit son nom, ce garçon doit beaucoup à la liberté.

C'était le second présage du jour. Conor Broekhart devrait un jour payer sa dette à la liberté. Le premier présage, bien entendu, était sa naissance aérienne. Peut-être serait-il devenu aviateur même sans l'épisode du Soleil, mais il est possible que quelque chose se soit éveillé en lui ce jour-là. Une fascination pour le ciel qui consumerait la vie entière de Conor Broekhart, et aussi l'existence de tout son entourage.
Commenter  J’apprécie          10
Conor continua de batailler avec les noeuds. Les cordes étaient plus épaisses que ses doigts fins, mais elles étaient rendues cassantes par la chaleur et se défaisaient rapidement. Après un ultime mouvement de torsion, il dégagea le drapeau battant au vent et le tira pénibleent sur le parapet. Il se cabrait en claquant comme un tapis magique, mais Conor réussit à le faire tenir tranquille sous son propre corps.

A présent, il distinguait à peine Isabella. Elle était comme un fantôme dans la fumée. Il essaya de l'appeler, mais la fumée remplit sa bouche avant qu'un mot ait pu en sortir. Il se mit à haleter et râler comme un phoque, en gesticulant pour attirer l'attention de la princesse. Elle l'ignora et décida plutôt de s'allonger sur le parapet pour attendre son père.

D'un doigt fébrile, Conor tira sur la boucle de sa ceinture pour libérer la lanière de cuir. Puis il roula sur le dos et glissa la ceinture sous les diagonales de bambou soutenant le drapeau.

" Ce plan ne tient pas debout. Tu n'es pas un pirate en train de vivre une aventure plus ou moins fantastique. "

Ce n'était pas un plan - il n'avait pas le temps d'en élaborer un. C'était un acte désespéré.

Dans le chaos de fumée, d'explosions et de flammes jaillissantes, Conor se leva péniblement en gardant le drapeau baissé afin que le vent ne puisse s'y engouffrer.

" Pas encore. Pas encore. "

Il faillit trébucher sur Isabella. Elle paraissait endormie et ne réagit pas quand il effleura son visage du bout des doigts.

" Morte. Serait-elle morte ? "

Le garçon de neuf ans sentit des larmes ruisseler sur ses joues. Il eut honte de lui, car il devait se montrer fort pour la princesse. Agir en héros, comme son père.

" Que ferait le capitaine Declan Broekhart ? "

Conor imagina le visage de son père lui faisant face.

" Fais une tentative, Conor. Sers-toi de cette fameuse intelligence dont ta mère parle sans cesse. Construis ta machine volante. "

" Ce n'est pas une machine, papa. Il n'y a pas de mécanisme. C'est un cerf-volant. "
Commenter  J’apprécie          10
- Tout ce que je vous demande, c'est de fermer les yeux et de vous représenter l'homme qui vous a envoyé ici. Servez-vous de la haine qu'il vous inspire pour éveiller en vous l'instinct du tueur.

Conor n'eut pas besoin de se concentrer longtemps. Le visage de Bonvilain s'imposa à lui, avec son regard mauvais et son ricanement sarcastique.

- Et maintenant, Conor, dites-moi si vous pensez être capable de tuer.

L'adolescent songea à tout ce que Bonvilain avait infligé à la famille Broekhart.

- Oui, déclara Conor. Je suis capable de tuer.

Le sourire de Linus Hyver se teinta de tristesse.

- Nous en sommes tous capables, dit-il. Que Dieu ait pitié de nos âmes.
Commenter  J’apprécie          10
Isabella s'assit sur le banc de pierre, en forçant Conor à prendre place à côté d'elle.

-Moi aussi, je regrette le bon vieux temps. Mais il n'est pas trop tard pour nous, n'est-ce pas, Conor?

-J'espère que non, répondit Conor.

-Alors j'attendrai, déclara Isabella.

Son côté espiègle refit surface.

-Traverserez-vous le ciel pour venir me voir, sir Airman?

-Je ne suis qu'un sir. N'est-ce pas trop roturier pour une reine?

-C'est facile à arranger. Une simple piqûre de mon épingle à chapeau peut faire de toi un prince.

-Un épingle à chapeau? Est-ce légal?

-Il n'est pas nécessaire d'utiliser un épingle à chapeau, du moment que le sang coule et que tu souffres terriblement.

Conor prit sa main dans la sienne.

-Je crois maintenant que je vais terriblement souffrir jusqu'à mon retour.

-Alors travaille dur, obtiens ton diplôme et reviens vite à la maison. Ta reine a besoin de toi.

Ils s'embrassèrent pur la première fois, tandis que le soleil jouant sur le vitrail peignait des arcs-en-ciel sur leurs visages et que le brouhaha du marché s'élevait de la place au pied du rempart.
Commenter  J’apprécie          10
Bien que sa légende soit émaillée d'anecdotes invraisemblables, l'histoire de son premier vol durant l'été 1878 serait la plus incroyable de toutes, n'étaient les milliers de témoins présents ce jour-là. De fait, on peut lire un compte rendu de sa naissance à bord d'un ballon dirigeable dans les archives d'un journal français, Le Petit Journal, que chacun peut consulter contre une somme modique à la Bibliothèque nationale.

L'article est surmonté d'une photo pâlie en noir et blanc. Remarquablement nette pour l'époque, elle a été prise par un journaliste qui se trouvait par hasard dans les jardins du Trocadéro au moment des faits.

On y reconnaît sans peine le capitaine Declan Broekhart, de même que son épouse, Catherine. Lui a fière allure, dans son uniforme rouge et or de tireur d'élite des îles Salines. Elle est sous le choc, mais souriante. Et le petit Conor est là, bien à l'abri dans les bras de son père. Il arbore déjà la tignasse blonde des Broekhart et le grand front intelligent de sa mère. Alors qu'il n'a guère que dix minutes de vie derrière lui, un jeu de lumière ou quelque bizarrerie photographique donne l'impression que ses yeux sont grands ouverts. C'est impossible, naturellement. Mais imaginez que ce soit vrai : la première vision du nouveau-né aurait été celle d'un ciel français sans nuages, défilant à toute allure. Rien d'étonnant qu'il soit devenu ce qu'on sait.
Commenter  J’apprécie          10
Prison de Newgate. La City. Londres. 1899

La prison de Newgate : sans doute l’édifice le plus tris- tement célèbre jamais construit dans cette vieille ville de Londres et symbole de la misère sous-prolétarienne. Érigé sur les ordres de Henri Plantagenêt il y a très très long- temps, dans les derniers soubresauts du XIIe siècle, il fut ensuite transformé avec l’autorisation du lord-maire en personne, Richard Whittington (Dick pour les intimes), rarement mentionné dans les livres d’histoire.

Bâtie selon les principes de l’école française dite de «l’architecture terrible», cette prison volontairement et excessivement repoussante était une mise en garde adressée à tous ceux qui passaient devant : voilà le sort réservé à celui qui choisit de s’engager sur le chemin du crime. Ce lieu sinistre ne possédait pas une seule perspective élégante ni la moindre parcelle de lumière naturelle.

Devant cette construction menaçante, tressaillant chaque fois qu’ils percevaient les gémissements divers qui s’en échappaient, étaient postés le jeune magicien Riley, pas encore quinze ans, et sa camarade, Chevron Savano, guerrière du futur, de deux ans son aînée seule- ment. Leurs pensées pouvaient se résumer ainsi : «Cet endroit ressemble à l’enfer sur terre.»

Et : «Nous devons sortir Tom de là.»

– De l’or fera l’affaire, Chevie, dit Riley avec dans la voix un léger tremblement que seule une amie très proche pouvait déceler. Quelques deniers pour un meurtrier et des pièces d’or pour les débiteurs. L’argent est roi à Newgate.

– Exact, dit Chevie à l’américaine et elle pressa les doigts de Riley entre les siens.

Car, en l’occurrence, le jeune Riley avait raison.
Commenter  J’apprécie          10
Ces héros peu traditionnels furent improbablement réunis et s’embarquèrent dans une série d’aventures consistant surtout à vadrouiller à travers l’espace et le temps, à s’asseoir sur des divans quantiques, à discuter avec des ordinateurs gazeux et, l’un dans l’autre, à ne jamais trouver le moindre sens ou le moindre épanouissement dans quelque coin de l’Univers que ce soit.
Commenter  J’apprécie          10
Sa tranquillité fut perturbée par l’arrivée d’un paquet de Ford Prefect renfermant le Guide du voyageur galactique, Version II, sous la forme d’un oiseau noir pandimensionnel obséquieux. Trillian, désormais journaliste à succès, livra elle aussi quelque chose à Arthur, à savoir Aléa Dent, la fille conçue avec le prix qu’il avait payé la place 2D sur le vol des yeux bouffis pour Alpha du Centaure.
Commenter  J’apprécie          10
Le prostetnic vogon avait bien fait son travail. Non seulement il avait attiré Arthur, Ford et Trillian sur la planète Terre, mais il était en outre parvenu à convaincre un naïf capitaine grébulon de procéder à la destruction, dispensant ainsi son équipage de passer des centaines de vog-heures à remplir de la paperasse pour le bureau des munitions.
Commenter  J’apprécie          10
Saletés de papillons, songea l’homme. Depuis qu’ils avaient trouvé le coup du battement d’ailes dont l’effet se ressent à un continent de distance, des millions de lépidoptères malicieux avaient formé des associations de malfaiteurs. Mais ça ne peut sûrement pas exister, se dit-il encore. Des tempêtes de papillons ? À cet instant, toutefois, d’autres neurones se déversèrent sur d’autres synapses et lui soufflèrent quelques bribes de théorie de l’improbabilité. Si une chose était destinée à ne pas arriver, elle refuserait résolument de ne pas arriver aussi vite que possible
Commenter  J’apprécie          10
Un instant il y eut écrit là quarante-deux. L’instant d’après, le nombre n’y était plus. Peut-être ne s’y était-il jamais trouvé, et peut-être n’avait-il même pas d’importance. Sans que le vieillard sût pourquoi, cela le fit glousser, tandis que, penché en avant, il remontait la pente pour gagner d’un pas lourd la véranda. Tout en s’installant avec force craquements d’os et de bois dans un fauteuil en rotin parfaitement en phase avec son environnement, il ordonna à son androïde d’apporter des biscuits.
Commenter  J’apprécie          10
Ford Prefect vivait le rêve absolu, pour peu que ce rêve absolu consistât à prendre pension dans un complexe hôtelier hédoniste de grand luxe sur Han Wavel, coté cinq-super-géantes, et à partager son temps entre des doses de cocktails exotiques susceptibles de provoquer des dégâts permanents et des liaisons avec des femelles d’espèces diverses quoique non moins exotiques.
Commenter  J’apprécie          10
Chaque soir, il montait en ascenchair jusqu’à son appartement en terrasse, croassait à la porte de le laisser entrer puis prenait le temps de se regarder dans les yeux, qu’il avait injectés de sang, avant de perdre connaissance, la tête dans le lavabo. C’est le dernier soir, songeait-il quotidiennement. Mon corps va sûrement se révolter et tomber en morceaux ? Que dirait sa nécrologie dans le Guide du voyageur ? se demandait-il. Elle serait brève, à coup sûr. Un ou deux mots. Peut-être, masculinisés, ceux-là mêmes qu’il avait utilisés pour décrire la Terre, tant d’années auparavant.
Commenter  J’apprécie          10
Pourtant, chaque matin, lorsqu’il sortait la tête du lavabo (s’il avait de la chance) de sa suite, il se retrouvait miraculeusement revitalisé. Pas de gueule de bois, pas de mauvaise haleine, pas même un vaisseau rompu dans le blanc des yeux pour témoigner des excès de la nuit précédente. « T’es super froudé, comme mec, Ford Prefect, se disait-il invariablement. Ouais, et comment.
Commenter  J’apprécie          10
Le dernier jour, il paya à l’aide de sa carte un massage sous-marin. Le masseur était un calmar pom-pom damogranien muni de onze tentacules et d’un millier de ventouses, qui martelait le dos de ses clients et leur nettoyait les pores par une série de tapotements évoquant des coups de fouet. Les calmars pom-pom étaient en général terriblement surqualifiés pour travailler dans un hôtel, mais les salaires princiers, les piscines riches en plancton et la chance de masser un prospecteur en nouveaux talents travaillant dans l’industrie du disque, avec un possible contrat d’enregistrement à la clef, les poussaient souvent à laisser tomber leur énième doctorat.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Eoin Colfer Voir plus

Quiz Voir plus

Artémis Fowl 7

Où Artémis réunit-il les représentants du Peuple des fées??

En Islande
En Angleterre
En Amérique
Sous terre, chez les fées

10 questions
46 lecteurs ont répondu
Thème : Artémis Fowl et le complexe d'Atlantis de Eoin ColferCréer un quiz sur cet auteur

{* *}