AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Ernest Hemingway (1196)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le vieil homme et la mer

C’est la première œuvre d’Hemingway que je lis et je suis assez mitigée. Je suis très impressionnée qu’un récit aussi simple et court en apparence, soit finalement plus complexe qu’il n’y parait et finisse par nous faire réfléchir sur bon nombre de sujets tels que la société dans laquelle on vit ou notre rapport aux autres.

Cependant je n’ai pas aimé le style de l’auteur, et j’ai donc trouvé ma lecture assez longue.

De plus j’ai eu du mal avec les descriptions. J’ai beaucoup apprécié la précision du vocabulaire employé mais j’ai un peu eu l’impression à certains moments d’avoir une accumulation de vocabulaire technique sans plus de détails. J’ai donc eu du mal à me représenter avec précision certains passages.



Malgré tout je suis contente d’avoir découvert cette œuvre.
Commenter  J’apprécie          42
Le vieil homme et la mer

J'ai été très déçue par le lecture de ce livre culte de la littérature. Je crois que, tout comme je n'apprécie que peu l'art abstrait et conceptuel, je n'apprécie pas les histoires allégoriques... J'aime les messages clairs et concrets, tout comme j'aime l'art de la Renaissance italienne : figuratif ^^
Commenter  J’apprécie          00
Le Soleil se lève aussi

C'est un roman qui soulève la problématique de la vie d'après guerre. Il montre aussi l'implosion d'un groupe d'ami autour d'une seule femme, Brett, que tous convoite. Brett reste une femme plutôt libérée qui assume d'avoir plusieurs conquête. Ce roman montre la reconstruction de personnages meurtris, d'une manière peu saine et destructrice.

J'ai tou de même trouvé cette lecure assez pénible, ni vraiment limpide, ni vraiment efficace comme le promet la quatrième de couverture. Les dialogues sont vraiment peu réalistes et l'histoire traine souvent en longueur.
Commenter  J’apprécie          40
Le vieil homme et la mer

Enfin, enfin j'ai franchi le pas et lu ce monument de la littérature mondiale.. quelle surprise, quel plaisir, pourtant une sortie en mer , la pêche au gros pas vraiment mon truc.

Mais voilà Hemingway c'est Hemingway point à la ligne.

Philippe Kaworsky est l'artisan d'une nouvelle traduction, il signe une préface pertinente et instructive et répond à la multitude de questions que le lecteur est en droit de se poser.

Préface lue, il ne me restait plus qu'à m'immerger dans ce chef d'oeuvre couronné par le prix Pulitzer 1952, dernier titre paru du vivant d'Hemingway.

Que dire de plus ? tout me semble avoir déjà été dit dans l'un ou l'autre des avis déjà publiés.

Si, je pourrais juste ajouter un conseil: n'hésitez plus et partez à la pêche au gros avec le vieil homme....
Commenter  J’apprécie          510
Le vieil homme et la mer

⭐️⭐️⭐️/5



C'est l'histoire d'un vieux pêcheur, qui n'a pas pêché de poisson depuis des jours. Puis un matin, c'est le Grand Jour. Il sait qu'il pêchera une des plus belles prises de sa vie, et c'est le cas. Il rencontrera un énorme Marlin, gigantesque bête qu'il affrontera nuits et jours. le vieil homme nous montre l'étendue de sa patience, de sa force, de son expérience face a un poisson vigoureux et puissant. C'est une lutte acharnée, passionnelle. Une sorte de respect, d'amitié se lie entre les deux par cet âpre combat.

Le livre nous montre une leçon de vie, je pense que chacun perçoit différemment la chose, selon ce qui résonne le plus.

Mon interprétation est que, malgré toutes les forces que nous pouvons mettre dans un travail, parfois, on faillit, parfois, nous ne sommes pas récompensés à la hauteur de ce que nous attendions. Cela fait mal sur le coup, de la tristesse, de la déception nous envahit. On repense à tous ces moments passés acharnés, à la fierté que nous pouvions ressentir face à cela. Mais au final, ce n'est pas grave, même si les autres n'ont pu voir ou aimer le fruit de notre travail, on en ressort grandis, plus expérimenté, et on retente.



C'est donc une lecture qui peut sembler longue et ennuyeuse, c'est vrai que c'est assez descriptif, mais au final, nous sommes pris par le récit et le vieil homme.
Commenter  J’apprécie          100
Le vieil homme et la mer

C'est toujours très compliqué d'écrire une critique pour un classique qu'on n'a pas aimé. C'est mon premier livre de cet auteur, que j'avais choisi pour son petit format et j'ai tout de même réussi à m'ennuyer lors de sa lecture. Alors certes la plume n'est pas déplaisante mais le seul message dont j'en ai tiré ne m'a pas touché du tout. Tant pis.
Commenter  J’apprécie          10
L'Adieu aux armes

Étant encore inondé par les traces de ce début de XXème siècle (toutes ces lettres, ces fibres de papier, cet encre se collent à mes cellules épithéliales kératinisées), je consolide ma tranchée littéraire au moyen de ce roman en partie autobiographique. Ici, on se tient au concret, à ce qui se passe sur le moment, rien d'autres. On lit à peine les journaux, on attend, on obéit. Se battre, aimer, espérer, douter : vivre l'instant présent, c'est tout ce qui compte en fait. Quitte à jouer avec le destin comme des clandestins



Hélas, la mort rode toujours, entraînant avec nous nos espoirs les plus fous ! Ah, elle gronde, elle a faim, elle fauche des millions de vie superfétatoire et déclare, car elle seule peut gagner à la fin : quel festin !

Commenter  J’apprécie          60
Le vieil homme et la mer

Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. La réponse est simplement non car j'ai essayé, trois fois déjà, en français, en anglais, et je ne passe jamais un bon moment lors de sa lecture. C'est terminé cette fois-ci !
Commenter  J’apprécie          30
Paris est une fête

À le lire en français je ne sais dire si j'aime ce livre ou sa traduction... le vocabulaire qui fait notre langue pourrait par bien des manières avoir changé légèrement l'interprétation initiale qu'on pourrait/devrait s'en faire. En tout cas, écrit, réécrit avec soin et sophistication. Ces scènes de vies, réelles ou imaginées sentent l'aventure périlleuse d'une vie parmi tant d'autres. Il est facile de s'identifier, d'envier, de se sentir absorber par l'ensemble des décors, personnages...
Commenter  J’apprécie          10
Paris est une fête

Lecture idéale pour se laisser glisser et flâner au cœur de la capitale. Hemingway nous embarque dans son quotidien parisien des années 20, éparse et authentique. A travers ses « vignettes parisiennes », c’est en effet avec brio qu’il le retranscrit dans descriptions prenantes et authentiques. Il s’agit l’un d’un véritable parcours offert au lecteur, dans un itinéraire slalomant entre les jardins du Luxembourg, les cafés de Paris, les courses hippiques, la faim mais également passant par les rencontre avec des écrivains, et des sentiments tels que l’amour, l’amitié ou la mélancolie.

En somme, un bel hommage à la ville de Paris mais que les vignettes viennent quelque peu ternir de par leur manque d’émotions dépeintes et de liens les unes avec les autres, dont la coordination a d’ailleurs été maintes fois remaniée après le décès de l’auteur.

Commenter  J’apprécie          10
Le vieil homme et la mer

C'est l'histoire d'une amitié entre un vieil homme, Santiago, et Manolin. Une histoire simple de prime abord mais quand l'homme se retrouve seul face à la mer, l'ouvrage prend une autre dimension.



Je pense qu'il peut y avoir plusieurs interprétations de ce roman. À mon sens, Santiago est un vieil homme qui va livrer un combat, le combat d'une vie. Il va combattre contre le temps qui passe, la vieillesse, la solitude, la mer, et la reconnaissance qu'il attend de ses pairs. C'est aussi et avant tout un combat contre lui-même, avec tout son courage, sa force et sa détermination.



La mer est dans cette œuvre un élément central et c'est l'adversaire le plus coriace pour Santiago, outre ce poisson qu'il tente vainement d'épuiser pendant plusieurs jours alors qu'il n'avait eu aucune prise depuis plus de 80 jours.



Un univers minimaliste, une barque, un poisson, un homme et la mer et pourtant je suis arrivée facilement à me projeter dans cette ambiance, à ressentir les embruns, la houle, les vagues, grâce aux mots de l'auteur. C'est un écrit très immersif.



Et puis il y a cette relation très touchante entre Santiago et Manolin, une admiration du jeune homme envers le vieil homme. Une relation qui s'apparente à un lien grand-père petit-fils.



C'est une histoire qui se lit un peu comme un conte, qui m'a beaucoup touchée.

Commenter  J’apprécie          150
Le vieil homme et la mer

Si cette nouvelle d'Ernest Hemingway n'avait pas eu le retentissement qu'elle a connue, mon avis aurait probablement été très différent.



Seulement, j'avais tellement entendu d'éloges grandiloquents sur Hemingway et plus particulièrement sur le vieil homme et la mer, qui en plus du prix Pulitzer qui lui aurait valu son Prix Nobel en 1954, que d'emblée, la barre était très haute. Et la nouvelle n'a malheureusement pas su dépasser cette barre.



Lu en anglais, il est très facile à lire. Seulement, je n'ai trouvé que peu d'intérêt dans l'histoire. Elle est racontée avec un anglais simple, mais les quelques échanges et interactions entre le vieil homme et le jeune garçon dans la baie sont d'une certaine niaiserie qui rend difficile la lecture morale et profonde que beaucoup ont trouvé au livre.

L'écriture n'est pas si poétique, mais le roman a l'intérêt de ne pas broder autour d'une pseudo morale : il est court et c'est là son mérite.



Commenter  J’apprécie          00
Le vieil homme et la mer

Un classique qui se lit d'un seul trait et qui permet de découvrir un bon nombre de thèmes chers à E. HEMINGWAY : la mer, la résilience, le courage, l'accomplissement personnel, la maturité... Ce que je retiendrai de ce livre c'est "qu'un homme ça peut être détruit mais pas vaincu."
Commenter  J’apprécie          110
Pour qui sonne le glas

La guerre d'Espagne reste un moment particulier dans l'histoire moderne, car elle a cristallisé plusieurs affrontements: fascisme contre communisme, mais aussi entre communistes, et entre familles espagnoles biensûr. Il est aujourd'hui difficile de s'en souvenir pour les plus jeunes, mais la dictature de Franco a duré jusqu'en 1975, soit 30 ans après la fin de la 2e guerre mondiale ! On comprend mieux la volonté des Républicains de se battre pour leur liberté à l'époque. Il n'y a pas de happy-end pour les personnages de ce roman.
Commenter  J’apprécie          00
L'Etrange contrée

Un écrivain désabusé voyage en Floride avec une femme beaucoup plus jeune que lui. Si vous voulez lire un livre où il ne se passe absolument rien, où vous n'aurez pas trop à réfléchir, c'est bien le livre qu'il vous faut...

Ecriture très simple? Les dialogues sont plats, pas la moindre touche d'humour ou de tendresse. Que dire de plus ?
Commenter  J’apprécie          00
Cinquante mille dollars

J'ai récupéré ce recueil de nouvelles dans la bibliothèque de mon grand-père. 6 nouvelles qui nous parlent d'hommes vieillissant, souhaitant relever un ultime défi, transmettre un savoir, prouver au monde ou à leur entourage qu'ils sont encore vaillant, capable, fort, tenace ou dangereux... Une histoire d'hommes sans femmes, de virilité parfois déplacée et parfois mortelle. J'ai été particulièrement touché par L'invincible qui parle du dernier combat d'un torero. L'absurdité de ce combat à mort entre homme et taureau, sacrifiant au passage quelques chevaux, sur fond de croyances et de rituels. La nouvelle est parfaitement composée entre tension dans l'arène et vacuité du spectacle, ennui de la foule. Une très bonne surprise de lecture où chaque nouvelle ouvre une fenêtre sur la vie d'un être se révélant fragile.
Commenter  J’apprécie          30
Le Soleil se lève aussi

Lu en anglais.

Une bande de jeunes, dont beaucoup aspirent à devenir écrivains, se rencontre, s’aime et se désenchante dans les bars de Paris avant que de passer des vacances au Pays basque espagnol et d’assister aux férias de Pampelune. Si l’on attend de ce livre que quelque chose se passe, il est préférable de passer son chemin. Rien ne se passe dans cette vie qui va d’ivresses nocturnes en lendemains un peu plus tristes que les précédents, dans ce livre qui raconte l’histoire d’amour – physiquement incomplète – de ses deux principaux protagonistes. On s’ennuie comme ces personnages en le lisant et on regarde le quotidien médiocre probablement avec un dégoût similaire que celui qui comme Jakes Barnes revient de la guerre et trompe son ennui dans la fête.

Commenter  J’apprécie          80
Iles à la dérive

Il est à la dérive, Thomas Hudson, l'avatar d'Hemingway, sur son île des Bahamas, et il le restera jusqu'a Cuba et au-delà, au large des îles. Au départ, il est un peu à l'Ouest, mais il a ses repères, ses habitudes : il peint, surtout, il travaille, mais il s'amuse aussi avec ses gosses - il s'inquiète aussi , ce qui s'imprègne dans ses toiles car il peint sur commande trois tempêtes monstrueuses, que je m'imagine être un triptyque (l'Hypotypose est d'ailleurs remarquable, tellement qu'on lui achèterait volontiers son tableau, enfin si le patron du bar, le commanditaire, est d'accord). Et Thomas Hudson qui profite bien de la mer s'en méfie pas mal après la rencontre d'un requin lors d'une partie de pêche avec ses fils ... Et à la fin de la première partie, la pire des nouvelles tombe ...

Du coup, il s'en va à Cuba où il boit, surtout, dans la deuxième partie mais il a aussi de drôles de fréquentations et il a un drôle de métier aussi, visiblement même s'il n'en parle pas trop dans cette partie où il tente d'échapper à la première partie comme à la troisième ...

Mais on en vient quand même à la troisième partie qui dérive vers le récit d'aventures ... Advienne que pourra dans cette troisième partie qui ressemble aux films de guerre des Américains parce que ça balance de la grenade non stop dans les palétuviers et les autres y vont carrément à la sulfateuse ... Mais on navigue aussi, beaucoup, et on pêche et on tire, et c'est le pire qui ... têche (ouais ça veut rien dire, mais on fait ce qu'on peut après avoir lu beaucoup de daiquiri ; soyez indulgents, merci).
Commenter  J’apprécie          187
Le vieil homme et la mer

Le vieil homme et la mer est un livre qui m'a beaucoup plu, tout d'abord parce que son titre m'a interpellé: je voulais comprendre la relation qu'un vieil homme pourrait avoir avec la mer. Ensuite, ce livre traite d'une histoire qui donne une leçon de vie, la relation privilégiée entre un enfant et le vieux pêcheur.

Khalil

Commenter  J’apprécie          00
L'Adieu aux armes

D'inspiration autobiographique, ce roman se passe en Italie où le héros américain s'engage pour la Croix Rouge Italienne lors de la 1ère Guerre Mondiale.

Il tombe amoureux d'une infirmière anglaise.

Mais l'absurde, c'est qu'il ne sait pas vraiment ce qu'il fait là ni pourquoi il aime cette infirmière. C'est un homme, elle est une femme, ils sont là ... Tout comme la guerre dont il ne cherche pas à savoir sa nécessité, il vit en tentantd de se poser le moins de questions possibles.

Un Adieu également à la conscience pour ce roman où les évènements s'enchaînent mais sans empathie aucune et que dire des paysages , sans végétation et plats.

On ressent au pus profond de soi le désespoir du personnage donc d'Hemingway.

Aucune trace d'humour ni de dérision, seul l'absurde subsiste, avec un détachement proche peut-être du nihilisme de la part de l'auteur.

Un grand livre.

Pour les cinéphiles, préférer le film de Frank Borzage de 1932 avec Gary Cooper à celui de Charles Vidor avec Rock Hudson de 1957, même si le premier n'est pas un chef d'oeuvre à la hauteur du livre.



Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ernest Hemingway Voir plus

Quiz Voir plus

Le vieil homme et la mer

En quelle année est paru ce texte ?

1951
1952
1953

10 questions
246 lecteurs ont répondu
Thème : Le Vieil Homme et la Mer de Ernest HemingwayCréer un quiz sur cet auteur

{* *}