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Critiques de Fabien Vehlmann (1400)
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Satanie

Encore un très bel objet, comme souvent avec la collection Métamorphose, qui attire tout de suite l’œil. Ça et les bon retours entendus par-ci par-là, et ça y était, il fallait que je lise cette BD !



Pourtant, après l'avoir feuilleté, on était au départ loin de pouvoir dire que j'étais fan des dessins, surtout en s'attardant sur les personnages, aux traits parfois trop ronds, au rendu un peu enfantin qui pouvait s'en dégager.

Mais à la lecture, force est de constater qu'il se crée très vite un certain charme et une atmosphère prenante enveloppe les planches, notamment grâce aux décors et paysages qui fonctionnent plutôt bien, nous offrant même quelques visions saisissantes par moments. Au point qu'à la fin, on ne voudrait pas un autre duo que les Kerascoët aux dessins et couleurs.



Très vite, on est pris dans l'histoire, ce nouveau Voyage au Centre de la Terre, grâce à de très bons dialogues, naturels, qui coulent bien, souvent drôles.

Si les personnages sont représentés de façon un peu simpliste, ils sont en revanche caractérisés intelligemment, en nuances, chacun à leur façon. Les thématiques se font définitivement adultes, et bien traitées. Le contraste scénario/dessins est saisissant à ce nouveau, et crée une étrange alchimie redoutablement efficace. Autant dire que Jolies ténèbres se presse pour rejoindre ma bibliothèque.

L'histoire se fait dense, rythmée, avec de nombreux rebondissements et quelques révélations bien pensées, même si une impression que ça va parfois un peu trop vite reste, que tout s’enchaîne trop rapidement, on ne ressent pas le temps qui passe alors que c'est le cas pour les personnages.

Un tout petit bémol pour une très belle lecture, qui reste en tête.
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Satanie

Charlotte, que ses amis appellent Charlie, est une jeune femme rousse. Elle dirige une expédition de spéléologie afin de retrouver son frère qui a disparu dans les entrailles de la terre depuis quelques mois. Il est un jeune scientifique qui a développé des théories farfelues sur l’évolution et qui suppose qu’au centre de la terre il existe des formes de vies intelligentes. C’est alors que l’expédition est surprise par une inondation qui l’oblige à se réfugier dans les entrailles de la terre…



Au début de ma lecture, j’ai trouvé que les cases n’étaient pas à la hauteur de la couverture. Trop classique, une action en demi-teinte, un démarrage tardif. Mais ouf, surprise surprise, voilà que l’histoire s’emballe et m’emballe. Elle nous entraîne d’abord dans un univers de science-fiction, là, ça reste encore un peu timide et puis, un incident et nous voilà dans l’exploration d’un monde fantastique, surprenant, ésotérique et délirant. Un paysage changeant, vif, coloré et mouvant, comme si les entrailles de la terre étaient vivantes. Ensuite, l’apparition d’êtres fantasques, des prédateurs, des proies, des hominidés inconnus. Et tout ça sans compter le caractère des hommes qui se révèle face au danger et l’inconnu. Les fanatismes se révèlent ou s’aggravent, les égoïsmes et les intérêts personnels aussi mais parfois le courage et le sacrifice. La deuxième moitié de ce livre est réellement formidable, pleine de suspens, de surprise et la fin ne pourra que vous surprendre et peut-être vous émouvoir. Un scénario qui permet aux auteurs de revisiter l’humanité de ses racines jusqu’à son avenir incertain. Bref, génial, j’ai aimé et si je me retiens de mettre 5 étoiles, c’est juste cause de la timidité du début.

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Seuls, Tome 5 : Au coeur du Maelström

On avance un peu dans le mystère de la disparition des adultes. Un nouveau chef est choisi pour emmener les enfants vers le territoire rouge... Personne ne s'en sortira indemne.
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Seuls, Tome 3 : Le clan du requin

Notre petite bande quitte sa ville pour trouver des adultes mais elle tombe sur un groupe d'enfant retranché dans un parc d’attractions. Leur chef Saul est fasciner par les requins et dirige les enfants d'une main de fer. Ont-ils trouvé de nouveaux alliés ou de nouveaux ennemis ?
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Seuls, tome 1 : La disparition

Encouragé par un copain, mon fils a voulu découvrir cette bande dessinée. Je lui refuse rarement un livre mais ignorant tout de cette série, j’ai voulu la lire auparavant. La couverture présentant des tâches de sang et un jeune garçon armé d’un gourdin me semblait un peu inquiétante. Je suis contente de l’avoir fait pour deux raisons.



D’abord, j’ai découvert un scénariste, Fabien Vehlmann, et un dessinateur, Bruno Gazotti, que je ne connaissais pas. Et ils ont du talent.

Ensuite, j’ai pu appréhender l’album avant mon fils de dix ans et constater que cette lecture doit être accompagnée pour de jeunes lecteurs. En effet, ils s’identifieront facilement aux héros qui ont leur âge mais il convient quand même de signaler que les situations angoissantes et la violence que vivent ces jeunes peuvent en perturber certains.



J’ai été rapidement entraînée dans cette histoire hors du commun, où on ne comprend pas comment cinq enfants, de quartiers et de milieux différents, se retrouvent soudain livrés à eux-mêmes. Pourquoi eux ? Ils ne comprennent pas ce qui leur arrive et le lecteur non plus. On découvre la ville à travers leur regard d’enfants ; tout semble devenu gigantesque et oppressant. Chaque fait mineur fait frémir et la tension monte au fil des pages en raison de la situation hallucinante dans laquelle on se trouve, sans avoir aucune prise sur elle. Psychologiquement, c’est très dur pour ces enfants et ils craquent chacun à leur tour.

Il leur faudra surmonter des épreuves, se confronter les uns aux autres, s’unir et s’entraider pour survivre dans cet univers dont ils n’ont pas les codes. Tout cela en continuant leur quête vers la clé de l’énigme.

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La Cuisine des Ogres : Trois-fois-morte

J'adore les contes, qui savent alterner comédie et drame, douceur et cruauté, beauté et laideur, et quel bonheur, j'ai retrouvé toutes ces qualités dans ce délicieux livre à la fois dans le graphisme époustouflant et dans l'histoire qui revisite avec bonheur le monde des ogres tout en nous racontant l'histoire d'une petite fille abusée par les adultes.

Donc nous avons ici Blanchette, qui s'est enfuit de chez elle, elle vit dans la rue dans une petite ville savoyarde et essaie de faire partie d'une bande de gamins, isolés comme elle. Mais certains sont excédés par sa maladresse et sa chevelure blanche, au point de souhaiter la voire rentrer chez son père, boucher de son état.

Un soir, elle est prise dans le sac de Grince Matin, un croque mitaine qui enlève les enfants des rues pour les conduire au marché dans la Dent du Chat, une montagne magique qui cache une communauté d'ogres. Son but est de les vendre aux cuisiniers des ogres. Elle échappe trois fois à la mort, c'est ainsi qu'elle y gagne son surnom mais reste prisonnière des immenses cuisines des ogres. Elle cherchera à sauver ses compagnons d'infortune en dépit de leur ingratitude, puis deviendra une cuisinière émérite.

Le parcours de Blanchette dans les cuisines, ses rencontres avec les différentes populations y vivant, y grouillant, ses amitiés avec Brêche dent et d'autres personnages qui sont quasi tous des esclaves, assignés à une tâche, soumis aux ogres , le petit soumis au grand.

L'histoire ou le parcours d'une enfant martyre qui se reconstruit grâce à l'amitié, se découvre une passion est à la fois émouvant et éprouvant.

Le graphisme est superbe, sur les décors à la fois fantasmatiques et précis (uil y a une foule de petits détails à reprendre une fois le livre terminé), comme sur la description des différents mondes vivants dans les différents quartiers des cuisines, enfin les différentes trognes des personnages, toutes particulièrement soignées et caractérisées Couleurs et atmosphères sont particulièrement bien choisies. Bref, vous avez compris, c'est une réussite. A lire absolument! C'est beau et c'est bon.
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La Cuisine des Ogres : Trois-fois-morte

Il y a trois ans s’arrêtait au cinquième tome l’une des plus incroyables saga de la BD franco-belge, un monde fou co-construit par Wilfried Lupano et Jean-Baptiste Andreae, cet Azimut qui restera un chef d’œuvre intemporel. L’univers de JB Andreae est si fort et identifiable qu’il fait toujours craindre que le scénariste soit vampirisé, étouffé sous cet imaginaire issu de Tim Burton et du surréalisme de Dali. Fabien Vehlmann était le comparse idéal pour proposer un nouveau projet au dessinateur, dans lequel il se fond avec gourmandise et une facilité toujours sidérante.



La Cuisine des Ogres est un (gros) one-shot, en tout cas annoncé comme tel. Le format double-album n’est pas de trop tant l’univers juste aperçu est monumental et se prête à une série. Le sous-titre de l’album semble rappeler cette volonté qui cadre avec la politique raisonnable de Rue de Sèvres de ne jamais démarrer sur de longues séries mais de laisser la porte ouverte au développement de l’univers. Le scénario malin permet tout à fait cela et on l’espère vivement en refermant le volume tant celui-ci est riche!



On commence avec une amusante variation Andreaéienne de Seuls lorsque l’histoire s’ouvre sur une bande d’orphelins très vite raptés par un croque-mitaine bondissant qui file livrer sa victuaille au monde des Ogres. Début alors pour celle qu’on appelle Trois fois morte la découverte d’un monde souterrain où des milliers de créatures sont occupées aux différentes étapes de fabrication du repas des Géants, du nettoyage de la vaisselle à la conception des plus fins mets. Réchappée au broyeur par miracle, la jeune fille est bien décidée à sauver ses amis de l’assiette…





Le ton tragi-comique est celui de tous les albums d’Andreae: celui d’un conte de fées pour sales gosses, où les personnages ont les yeux globuleux, les ogres le nez crochu et la plus mignonne des créature un je-ne-sais-quoi d’inquiétant. Au-delà des pérégrinations truculentes de l’héroïne se dessine une vie tout à fait dramatique qui n’a pas grand chose à faire dans un récit pour enfants… ce que n’est pas vraiment cette Cuisine des Ogres.



Sous une base tout à fait classique du conte de fée (distordu), les auteurs plongent allègrement dans le monde de Rabelais, que ce soit par le verbiage utilisé, les citations (nos géants sont Gargamel et Pantagruel) ou les tableaux de grande bouffe où le dessinateur se régale à croquer mille et un détails. Les facéties et déformations de son dessin nous ont d’ailleurs fait oublier combien il était précis dans ses planches et la finesse de tous les décors ne cesse d’étonner. Aussi brillant dans sa colorisation directe (qui ferait passer Marini pour un débutant) que dans le dessin pur, Andreae confirme par cet album qu’il reste un des plus éminent dessinateurs de la BD franco-belge.



Fourmillant de références aux contes et légendes sans perdre en cohérence locale, La Cuisine des Ogres s’avère bien plus ambitieux qu’il n’en a l’air et parvient à créer un monde fonctionnel où la bonne morale est absente et que l’on a hâte de retrouver pour peu que le lectorat soit au rendez-vous. Avec deux artistes absolument gourmands et appliqués il aurait été difficile de se rater. Alors on savoure les pages avec un plaisir permanent et le seul regret que l’aventure ne soit pas plus longue.



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Seuls, tome 10 : La machine à démourir

Mes neveux, 8 et 10 ans, sont fans de cette BD. Ils la lisent et la relisent.



Il me fallait donc savoir de quoi il en retourne.



Dans ce tome, après Shining, on est dans massacre à la tronçonneuse et des films de Spielberg sur les dinosaures. Bref tout cela reste très sombre, avec des frissons et beaucoup de clins d'oeil. Pas sure que mes neveux en soient conscients.
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Les Cinq Conteurs de Bagdad

Dans la grande tradition des contes orientaux, Vehlmann et Duchazeau emmènent le lecteur à la recherche du conte ultime, celui qui change le cours des choses, celui qui impacte tellement son auditeur qu'il changera de comportement.



Ils sont 5 donc, à essayer de comprendre ce qu'est un conte parfait. Un raconte ses histoires pour les petites gens des marchés, improvisateur de génie, il a un succès fou. Un autre est une femme déguisée en homme, car les conteurs ne peuvent être que des hommes. Un est le neveu du Calife de Bagdad. Un est tellement sulfureux, prohétique et pornographique que les autorités ne souhaitent pas qu'il parle (il jure comme un charretier...), et le dernier est le disciple du 4è, conteur d'exception lui-même...



Les 4 premiers sont inscrits au concours de conte organisé par le Calife. Le neveu souhaite être reconnu pour ses mérites de conteur. Le sulfureux conteur est inscrit par son disciple qui souhaite voir son maître reconnu pour ses talents. Ce maître se moque des concours, mais se prend au jeu quand même. Wahid, la femme, souhaite prouver que les femmes savent raconter les contes aussi bien que les hommes. Le conteur des marchés souhaite simplement gagner...



Voilà les 5 embarqués dans une quête par le neveu du Calife, qui souhaite apprendre à créer le conte parfait. Ils vont voir une cartomancienne qui leur prédit des tonnes de choses les plus invaisemblables les unes que les autres... Mais toutes vont se réaliser.



On est (malgré quelques anachronismes modernes, lorgnant vers MeToo) dans la grande tradition des contes orientaux. Une quête, des personnages emblématiques, des situations rocambolesques... les auteurs ont vraiment bien potassé leur sujet. Les contes se suivent au gré de leur voyage initiatique. Certaines péripéties ne sont pas au même niveau que d'autres (c'est également le cas dans les 1001 Nuits, en fait), mais le tout forme un récit assez cohérent. Avec la chute qui va bien avec, comme on dit, de manière à prendre le lecteur au dépourvu. Bien joué.
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Le Dernier Atlas, tome 1

Le dernier Atlas est une uchronie conçue par Fabien Vehlmann et aborde (entre autres) les rapports complexes entre la France et l'Algérie. Qui dit uchronie, dit déviations par rapport au cours de l'Histoire. Et ces déviations sont riches et porteuses pour le récit. Indépendance algérienne tardive. Répression (il y a des choses qui ne changent pas...). Mitterrant président dans les années 70...



Mas surtout, le dernier Atlas, un gigantesque engin de chantier humanoïde alimenté par l'énergie atomique. Le dernier Atlas s'appelle le George Sand et il est parqué dans une usine de recyclage en Inde. La mafia franco-algérienne (il y a d'autres choses qui ne changent pas...) envisage de mettre la main dessus. Mais quelque part dans le désert algérien, voilà qu'un robot vient de sortir de terre...



Personnellement, l'aspect fantastique lié à ce robot qui pourrait être d'origine extra-terrestre est l'élément le moins convaincant du tome. Cela demande à être un peu plus assimilé et intégré dans les tomes suivants. Les aspects uchroniques me suffisaient amplement, ils sont suffisamment riches pour meubler la BD.



Une BD intéressante à suivre, à mon avis.
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Paco les mains rouges, tome 2

Deuxième et dernière partie de ce diptyque BD assez réussi sur le bagne.

C'est toujours très, très documenté, et bien documenté. On va même croiser plus ou moins brièvement quelques vrais personnages du bagne : Ullmo, Seznec et l'affreux Bichier.

C'est même tellement documenté que ça tourne parfois un peu trop à la démonstration, quitte à devenir un peu explicatif et "pédagogisant", et à se décentrer dangereusement du personnage. Si le fait de dessiner des choses qui n'ont pas grand chose à voir avec le texte narrateur, facilité par le choix de ne mettre aucun phylactère, peut être intéressant par moments, là j'ai trouvé que ça allait parfois trop loin.

Pour autant, le scénario reste quand même solidement ficelé, à l'image de la combine que les protagonistes trouvent à la fin pour quitter les îles du Salut, franchement bien vue.
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Seuls, tome 1 : La disparition

Une ville, contemporaine, comme on les connaît chez nous. Des familles, des enfants plus ou moins sages, plus ou moins gentils, des adultes plus ou moins présents pour leurs enfants, et aussi des enfants sans famille, dans des centres d’accueil. Puis un matin, plus personne, ou presque. Dans cette ville ne restent que cinq enfants, qui ne se connaissaient pas mais qui n’ont d’autre choix que de s’unir pour essayer de comprendre ce qui s’est passé et survivre dans cette ville hostile. Je connaissais la BD Seuls pour en avoir beaucoup entendu parler, mais je n’avais jamais franchi le cap de la lire. Ce premier tome m’a beaucoup plu, j’ai aimé les dessins et les couleurs mais surtout les personnages. Leur personnalité est bien posée, ils ont chacun leur spécificité, et leur union obligée donne lieu à des scènes assez comiques malgré la situation. Une série que je poursuivrai sans aucun doute.
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Seuls, Tome 5 : Au coeur du Maelström

Les choses s'éclairent et l'invraisemblable semble pourtant s'être réalisé. Cet album éclaire les 4 tomes précédents et vient expliquer une grande partie de l'histoire, même si un certain nombre de mystères ne sont toujours pas résolus. La bande des enfants a perdu Dodji à la fin de l'album 4 et teinte le tome 5 de tristesse, même si Yvan puis Leïla reprennent le flambeau de la chefferie du groupe. En dehors de cet évènement marquant, la tonalité globale de l'album reste assez sombre. Les auteurs ont été inspirés par "2001 Odyssée de l'espace" mais se détachent vite de cette influence pour reprendre leur propre narration.

A ce stade, on se demande de quoi sera fait le tome 6 ?????
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Jolies ténèbres

Aurore est en plein goûter avec Hector son amoureux mais de mystérieuses gouttes achèvent ce moment. Aurore, Hector, Plim et les autres doivent quitter leur demeure... qui n'est autre que le corps mort d'une jeune fille. Ces toutes petites personnes vont devoir refaire leur vie, leur abris, trouver de la nourriture et apprivoiser leur nouvel environnement dans la forêt.



Y-a-t-il vraiment du beau dans les ténèbres ? En tout cas, à la lecture de cette BD l'aspect gentillet, le crayonné des personnages et les couleur sont en total contradiction avec leur comportement. Ils sont cruels, font souffrir les autres et nombrilistes. Une BD qui laisse un goût amer quand on tourne la dernière page.
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Spirou et Fantasio, tome 5 : Les Folles Ave..

J'ai peu accroché, peut-être trop enfantin.

A noter que selon la couverture, il s'agit d'un "cadeau SPIP Magazine". Noter aussi qu'il a été mal relu : le titre d'une des histoires est "où une bonne intention traumatisme 50 000 gamins". Lire "traumatise" bien sûr...
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Jolies ténèbres

• « Jolies ténèbres » de Fabien VEHLMANN au scénario et KERASCOËT au dessin, publié chez Dupuis .



• J'ai commencé cette lecture à la suite du défi de lecture de BD de Babelio, cherchant une BD avec une notion ou nuance de lumière dans le titre, dans le but d'étendre ma "culture" BD.



• Cette lecture est une claque, violente. Je ne savais pas du tout de quoi allait parler la bande dessinée avant de la lire, et c'est je pense ce qui en a accentuer mon immersion.



• Quand on voit les premiers dessins, on a l'impression de se retrouver dans l'un de ces livres pour enfant, ceux de très petits âges. Les traits y sont d'une douceur délicate, on pense vraiment se préparer à une histoire charmante qui va nous parler d'un merveilleux conte de fée. Puis, on en voit la suite.



• C'est avec stupéfaction que l'on découvre où se trouvait nos petits personnages, une situation inattendue se montre à nous. La suite continue d'osciller entre beauté et horreur, dans un bon équilibre. Les personnalités se révèlent et les actes de certains personnages deviennent de plus en plus inquiétants..



• Ce qui est assez cocasse dans cette histoire, c'est la déconstruction totale du concept de conte de fée. Les contes de fées se passent dans un monde merveilleux et imaginaire alors que cette histoire se passe dans un monde plus réel, plus cruelle, le nôtre. Les personnages sont dépeints avec des traits de caractère humains, les animaux sont.. des animaux.



• Le récit nous laisse avec beaucoup de questions, qu'il faudra devoir interpréter.

- Qui sont les petits personnages ?

- Qu'est-il arriver avant les évènements de l'histoire ?



• Vous l'aurez compris, cette lecture marquera votre esprit, en bon comme en mauvais. Certains aimeront beaucoup, d'autres détesteront, personnellement je fais partie de la première catégorie. J'aime ce genre de récit qui casse les codes, sort de l'ordinaire et qui permet de poser des réflexions. Je salue le travail de ces deux artistes ! Ce soir, de nouveaux petits êtres on dû se former quelque part .
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Jolies ténèbres

Pour compléter le précédent commentaire, il faut comprendre que ce livre n'a que le trait de crayon d'une BD pour enfants, mais doit être réservée aux seuls adultes. Il s'agit d'un magnifique conte morbide. C'est justement le décalage entre le dessin et l'histoire qui semble elle aussi sortie de l'imaginaire d'un enfant cruel, qui fascine dans ce livre.

Si vous aimez ce qui dérange, vous allez être servi. Une découverte déroutante et envoutante.
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Le Spirou de..., tome 1 : Les géants pétrifiés

Spirou aide l'archéologue Martin dans ses recherches et ils vont tomber sur un sarcophage d'une ancienne civilisation maori. Bien sûr ils ne sont pas les seuls sur le coup puisque la découverte intéresse un autre archéologue, bien pourri et corrompu par l'argent.



Voici une reprise de Spirou par Vehlmann et Yoann. Le scénario nous embarque dans une aventure entre archéologie des fonds marins et découverte culturelle. Elle contient sa dose de rebondissements, d'amitié, d'humour et de déontologie qui nous font vivre un bon moment de lecture avec des héros chers à notre cœur.

Je n'aime pas trop le style graphique adopté pour cette reprise. Pas assez de détails et de finesse. Des hachures disgracieuses pour les ombres.

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Seuls, tome 2 : Le maître des couteaux

Comment résister à la bande dessinée "Seuls" ? Lorsqu'une bande de gamins se réveillent dans une ville complètement dépeuplée, il y a de quoi flipper ! Dépeuplée, vraiment ? C'est en tout cas ce que pense Dodji, Leila, Yvan, Camille et Terry, inconnus jusqu'à présent. Ils vont devoir unir leurs forces pour percer ce mystère et découvrir qui se cache derrière le masque du maître des couteaux. Si tous les adultes semblent avoir disparu, il en va de même pour les enfants. Alors pourquoi diable ces cinq là sont-ils toujours présents ? Alors que la BD cible les enfants et les ados, le film, lui, est beaucoup plus sombre. Scénario dévié de son axe, j'ai beaucoup aimé l'angle, les couleurs ainsi que le parti-pris. Introspection entre une bande dessinée et son adaptation...



Tandis que les enfants établissent leur quartier général au luxueux hôtel "Majestic", un individu masqué et armé rôde. La cohabitation et la solidarité mettent à rude épreuve les nerfs des cinq amis et mettent à mal leur vigilance. Alors que Dodji prend le large, il est subitement attaqué par le maître des couteaux. Acculé sur un toit, il tente par tous les moyens de prévenir ses amis du danger imminent. Mais le maître est en route et ses couteaux ne sont pas en plastique...



Ce second opus, plus rythmé, dévoile une amitié solide, mais aussi des personnages plus complexes. Ce ne sont pas qu'une joyeuse et braillarde bande de gamins, on leur découvre une histoire et une profondeur individuelle comme Dodji, victime de maltraitance ou le rapport à l'alcool d'Yvan. 



Colorée et sympa, j'ai tout de fois été étonnée d'y voir une certaine violence. Pour que ce soit clair, il n'y a pas de meurtres ni d'effusions de sang seulement des tentatives. Contraste entre l'enfance et la situation dans laquelle ils se trouvent, les armes et les blessures tranchent net la naïveté avec laquelle j'ai débuté cette série. Les réactions tellement justes et l'habileté à s'emparer de l'espace m'ont complètement charmé, que ce soit lors de leur installation à l'hôtel ou le vole de tous les jouets et peluches par Terry. C'est vrai, que feriez-vous à leur place ? Assouvir un fantasme enfantin à posséder tous les jouets est quand même jouissif !



Les aventures de ces enfants ne font que commencer...



Autant vous le dire tout de suite, j'ai beaucoup aimé le film et doit être la seule ! Les critiques, assez mauvaises, me laissaient présager le pire mais que nenni. Oui, le scénario reprend la trame des premiers tomes. Non, il n'est pas totalement fidèle aux bandes dessinées. 



Plus sombre, plus adultes aussi, le choix des acteurs est plutôt réussi tout comme le parti-pris. Le cadrage, les couleurs, l'esthétisme en général, m'ont emballé comme le suspense et la tension en cohérence avec le reste. A vrai dire, je m'étonne moi-même car il est rare que j'apprécie une adaptation, mon propre film ayant déjà été tourné dans mon esprit. Ici, il ne faut pas s'attendre à une copie conforme, mais une vision contrastée. Je ne m'attendais pas à une si bonne surprise visuelle ni à un dénouement aussi saisissant. Avis aux curieux !



Evidemment, je ne vais pas vous laisser comme ça, sans gourmandise ! Pour ce faire, j'ai choisi le gâteau patate et un thé fraises/chocolat de Origines tea & coffee. Un goûter régressif, au charme de l'enfance pour une lecture qui ne l'est pas tout à fait.
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Seuls, tome 1 : La disparition

Seuls, une histoire palpitante et mysterieuse!



Cinq enfants se trouvent dans une ville déserte du jour au lendemain tous les habitants y compris leurs parents ont disparu! Des animaux surgissent de nulle part et sement la panique, les enfants s'entraident afin de faire face à leurs peurs et essayent de comprendre pourquoi il n'y a plus personne dans cette ville.



Prenant, cette histoire nous tient en haleine car, nous souhaitons savoir ce qu'il s'est passé dans cette ville.Comment les enfants livrés à eux memes vont survivre seuls dans cette ville?
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