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Critiques de Faïza Guène (454)
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Millénium blues

Une jolie découverte que ce roman. Je ne connaissais pas Faiza Guene, aussi est-ce le premier roman que je lis de sa plume.

Une écriture juste et rafraîchissante. A travers deux personnages cabossés par la vie, on partage vite la vision de la société que nous avons connue et son evolution. Une société complexe, tout en contrastes et ambivalences. Difficile d’y trouver sa place et d’exister. Mais grâce à Zouina et Carmen, les blessures et tracas du quotidien deviennent moins lourds à porter. A coups de flashbacks pleins d’humour et de réalisme, l’auteur nous ramène à nous-mêmes, à ce que nous faisons de notre vie et donne une grande bouffée d’espoir.



À lire absolument !
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Millénium blues

Ce qui m’a attiré, en plus du nom de l’auteur, c’est la couverture, d’un bleu apaisant, sur laquelle tranche les écouteurs blancs, symboles de ce nouveau millénaire, à la fois ouverture vers l’écoute illimitée de créations musicales et enfermement sur soi. La narratrice, c’est Zounia dite Zouzou. Elle nous raconte sa vie, de son enfance à maintenant, dans l’ordre des émotions sans jamais nous perdre dans la chronologie. Sa vie, et ce passage à l’an 2000 où l’on pensait que tout irait mieux, que l’on pourrait enfin se parler, comme si avant, c’était impossible. Rêve ? Oui.

Zouzou est fille de divorcée, née d’un mariage mixte. Elle est le lien entre deux parents qui n’ont rien à se dire. Mariage qui a déplu fortement à la grand-mère de Zounia, la mère de sa mère, qui a aligné les clichés sur les mariages mixtes avec constance.

Ce que nous montre ce livre ? L’isolement. La grand-mère, d’abord, abandonnée dans une maison de santé par ses trois filles, parce qu’aucune ne voulait ou ne pouvait la prendre en charge. Isolement de la mère de Zouzou, qui ne refera jamais sa vie. Isolement de Zouzou, fille unique, et de sa meilleure amie Carmen, dont le père semble venu tout droit, par sa mentalité, d’une autre époque, Simone, octogénaire, seule avec Zouzou son assistante de vie – ou comment s’ouvrir aux autres après avoir vu et vécu l’isolement.

Livre anti-glamour, il montre l’envers du décor d’une catégorie censée faire rêver : les acteurs. Ils jouent constamment, même sur papier glacé. C’est peu de dire que ce n’est pas glorieux, ce n’est même pas amusant.

Zouzou nous retrace une époque, la nôtre, la sienne, elle ne dresse pasun catalogue vide, elle raconte les faits qui ont véritablement fait partie de sa vie, qui l’ont accompagnée, comme la coupe du monde 98 (Youri Djorkaeff plutôt que Zinedine Zidane) ou le 11 septembre. Elle est une fille de notre époque, elle qui souhaite pour son enfant de ne plus vivre dans un monde où l’on a peur de tout le monde.

Les chapitres sont courts parce qu’ils disent l’essentiel, non le superflu. Le langage est simple, ce qui ne veut pas dire simpliste – être immédiatement compréhensible est plutôt bon signe.

Il est aussi question de résilience, du fait de parvenir à continuer sa vie en dépit des épreuves. Parce que, pour reprendre une expression de ces années-là, la vie n’est pas un long fleuve tranquille.
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Un homme, ça ne pleure pas

Dans "Un homme, ça ne pleure pas",Mourad, le narrateur, raconte l'histoire des Chennoun, une famille algérienne, installée à Nice, et en plein psychodrame. Sa soeur aînée, Dounia, a claqué la porte pour aller vivre sa vie, elle deviendra avocate et entrera en politique, un sosie de Rachida Dati.Ses parents se consolent avec sa petite sœur, Mina, fidèle à la tradition, qui se marie et fonde une famille tandis que lui les abandonne à son tour pour enseigner dans un lycée du 9-3.



La question de l'héritage des traditions est au cœur du sujet de ce roman.

Les portraits de famille sont particulièrement réussis chez Faïza Guène. On ne s'ennuie pas une seconde avec les Chennoun.

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Un homme, ça ne pleure pas

Un très bon roman, très bien écrit, très réaliste.

L'auteur nous dépeint la vie d'une famille d'origine algérienne vivant à Nice.

Le père est un cordonnier analphabète, la mère nourrit et aime (en les étouffant selon eux) ses trois enfants. Le narrateur est le seul fils, très observateur et sensible, il assiste aux disputes familiales dues aux conflits de génération, aux caractères trop différents. Les personnages sont complexes, jamais caricaturaux. Ce roman pose de bonnes questions sur l'appartenance à deux cultures différentes, ce qu'on peut garder, ce qu'on rejette, l'importance des traditions vs la volonté de s'émanciper. Les trois enfants de cette famille sont à la recherche de leur identité et doivent trouver aux-même leur propre voie. De l'humour et aussi des moments poignants, de l'émotion. On passe un très bon moment.
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Kiffe kiffe demain

Doria vit en banlieue parisienne, elle nous décrit son quotidien, le lycée, sa mère qu'elle adore, ses copains, les amoureux. La même vie que tous les autres ados.

Des personnages hauts en couleurs, plus vrais que nature et très attachants.

C'est frais, drôle et émouvant !
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Kiffe kiffe demain

Doria a 15 ans, elle vit seule avec sa mère dans une cité de la banlieue parisienne depuis que son père est parti au Maroc chercher une femme plus jeune et plus féconde qui lui donnera un fils. Elle raconte sous forme de journal, sa vie quotidienne avec poésie et humour en faisant le portrait de ses proches et de ceux qu'elle rencontre ; sa mère, la femme de ménage d'un hôtel, Hamoudi son ami d'enfance, Mme Burlaud la psychologue, Nabil le nul, Aziz l'épicier ou encore sa fausse tante Zora. Un premier roman tendre et caustique, un jeune talent prometteur.
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La Discrétion

Un roman qui traite de l'intégration des Algériens venus en France suite à la guerre, du point de vue de 2 générations : ceux arrivés dans les années 60-70 et leurs enfants qui sont nés en France. On entre dans l'intimité d'une famille algérienne, vivant en région parisienne, et on découvre le parcours difficile d'une mère déracinée, les incompréhensions entre parents et enfants qui possèdent 2 cultures différentes (traditions algériennes vs éducation française), l'évolution du regard de la société sur ces français d'origine maghrébine. Agréable à lire, l'écriture de Faiza Guène est très moderne avec l'utilisation ponctuelle d'un langage parlé qui apporte humour et franchise. Un roman tendre et émouvant (surtout l'épilogue final) et un bel hommage à toutes ces mères issues de l'immigration, qui agissent en toute humilité pour apporter un vie meilleure à leurs enfants.
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La Discrétion

Yamina est algérienne. Yamina vit en France où elle a suivi son mari dans les années 60. C’est là que sont nés leurs quatre enfants, trois filles et un fils. Après avoir vécu dans un appartement insalubre, ils ont obtenu un F4 à Aubervilliers. Le luxe ! Des murs propres, trois chambres, une salle de bains ! Yamina peut s’estimer heureuse : un mari aimant et attentionné, bien qu’elle ne l’ait pas choisi, des enfants qu’elle adore et qui le lui rendent bien, un confort qui tranche avec les conditions de vie plus que rudimentaires de son enfance dans une ferme du pays...



Yamina ne souhaite rien tant que pouvoir vivre paisiblement, dans une cohabitation fraternelle et dans la tolérance mutuelle. Elle est heureuse d’offrir les crêpes qu’elle a confectionnées à ses voisins, même si ceux-ci ne lui proposent jamais rien en retour et ne prennent même pas la peine de lui rendre ses assiettes. Et si elle ne comprend pas toujours leur manière de voir, elle conserve à leur égard une constante bienveillance. Quoi qu’il arrive, Yamina ne se départit jamais de la discrétion sur laquelle elle a fondé son existence. Une discrétion qu’elle voudrait voir ses enfants adopter. Mais eux, qui sont nés en France, ne se sentent pas des «invités» tenus de tout accepter. Ils ne s’interdisent pas de poser sur le monde qu’ils habitent un regard critique. Un regard tributaire aussi de l’évolution de la société et de la place assignée aux musulmans.



C’est une vie entière que retrace Faïza Guène, avec sobriété et humanité, alternant les épisodes de l’enfance en Algérie, alors que ce pays se libérait du joug colonial, et de la vie en France. Pas de hauts faits, pas de drame, rien que de très ordinaire, l’existence que mènent des centaines de milliers d’individus : une vie de famille, des congés annuels, des démarches administratives, des mariages, des séparations... Mais à travers ce portrait sensible, elle révèle tout ce que signifie d’être en même temps d’ici et d’ailleurs, toutes les petites humiliations, dont ceux qui les infligent n’ont même pas toujours conscience, ce mélange de douleur, de nostalgie, de joies et de satisfactions. Elle dit aussi les difficultés d’une «deuxième génération», perçue comme n’étant ni d’ici ni de là-bas, mais riche de deux cultures dont elle peut prendre le meilleur de chacune.



A travers l’histoire de cette femme et de sa famille, Faïza Guène nous offre un récit nuancé qui est également un portrait de notre pays. L’auteure ne joue pas sur les effets, elle a fait le choix de situations et de mots simples pour créer un roman d’une belle profondeur.
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La Discrétion

Yamina est une algérienne qui voit le jour à l'aube des années 50 dans une Algérie déchirée par la colonisation.



Yamina est une algérienne exilée en France en 81 pour rejoindre son mari.



Yamina est aussi une algérienne de 70 ans qui vit discrètement en France avec son mari et ses enfants.



Voilà, l'histoire est posée. Le lecteur va jongler entre le passé et le présent de Yamina mais pas que. Le narrateur changera de regard avec les 3 filles et le seul fils de Yamina. Nous découvrirons une petite fille calme, sage et discrète qui grandira et vivra comme cela : pudeur est le maître mot de sa vie. La religion prend une grande partie de sa vie mais cette discrétion va au delà des dogmes religieux. Une femme vit dans le silence et la discrétion surtout si elle doit "se faire accepter".



Nous verrons également un fils choyé et trop couvé et 3 filles très différentes mais toutes profondément révoltées et loin de vouloir vivre dans cette discrétion.



La Discrétion ne doit pas se cacher et doit être découvert de toute urgence.
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La Discrétion

C'est une belle saga familiale que nous offre ici Faïza Guène.



Elle nous raconte l'histoire de Yasmina, que la guerre d'indépendance algérienne a, dès son enfance, privée de la vie à laquelle elle semblait destinée. Sa vie est à la fois banale, parce qu'elle ressemble à celle d'autres personnes immigrées à cette époque, et originale tant cette femme fut ballotée par l'Histoire et façonnée par l'adversité.

Pour les enfants de Yasmina, avoir des parents d'origine algérienne et naître en France, c'était pouvoir bénéficier de la richesse de deux cultures mais c'était aussi risquer de ne pas pouvoir concilier les deux et s'intégrer là où ils vivaient…



Ce récit reste d'actualité, même si les personnes qui arrivent aujourd'hui en France proviennent d'autres pays et y arrivent dans un autre contexte.



Je remercie Babelio et les éditions Plon pour cette Masse Critique de la rentrée d'automne 2020.
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La Discrétion

Faïza Guène est une autrice qui a une manière unique d’emporter les lecteurs dans son univers, qui est aussi le nôtre, même si nous donnons parfois l’impression de passer à côté, à côté de ses personnes qui ont toujours fait de leur mieux, qui ont toujours travaillé, et se reprochent aujourd’hui les échecs, les errances de leurs enfants.

Est-ce vraiment des échecs, des errances, d’ailleurs ? Les quatre enfants de Yamina ont un travail – parfois, comme son fils, Omar, un de ses métiers précaires que l’on fait en attendant mieux, en se disant que c’est provisoire, un travail qui dépend (il est chauffeur Uber) de sa disponibilité et du jugement que les autres voudront bien laisser sur internet, ou un travail de fonctionnaire, en mairie, travail sous le regard des autres, de ceux qui sont prêts à vous dénoncer parce que vous avez parlé arabe avec une personne qui avait besoin de votre aide. Changer simplement « arabe » par « anglais », je suis sûre, comme d’autres dans ce récit, que « dénonciation » se transformerait en « félicitations ». Les enfants de Yamina ne sont pas, pas encore ou plus mariés : le mariage est la réussite d’une mère, et le divorce de sa fille aînée, le désir d’indépendance de sa cadette sont pour elle comme des échecs.

Et Yamina de se souvenir. De sa jeunesse, des « événements » en l’Algérie, l’indépendance, puis, tardivement, son mariage et son arrivée en France. Les vacances, ensuite, au pays, avec les enfants. Ne pas faire de vagues, jamais, être contente de ce que l’on veut bien lui accorder. Yamina ne remarque même pas les injustices dont elle est victime. Je pense notamment en début de roman à l’attitude du médecin envers elle, qui m’a fait grincer des dents. L’un de ses filles, Hannah se révolte par contre, et ne supporte pas cette fausse bienveillance, cette condescendance, comme si elle devait sans arrêt se justifier d’être là, d’être née en France, d’être ce qu’elle est. Se justifier aussi de n’être pas « comme eux », ceux qui ont commis des attentats – alors que personne ne devrait avoir à le faire, cela devrait être évident.

La discrétion – ou l’histoire d’une famille qui est comme les autres, mais une histoire que certains n’ont pas envie d’entendre, parce qu’elle est très éloignée des clichés.
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La Discrétion

″Elle a toujours le sentiment de devoir réparer l’offense subie par ses parents. Et ce que Hannah ne supporte pas, c’est l’idée qu’un jour ils seront enterrés sans avoir eu la reconnaissance. ″

″Imane vit dans un monde qui n’est pas prêt à accueillir sa complexité. ″



″ Cette colère, ses parents se sont pourtant évertués à étouffer en eux. Ils se sont donné tellement de mal pour la dissimuler, pour protéger Hannah, ses sœurs et son frère ″



Il y a infiniment de douceur dans l’écriture de ce roman qui, à y regarder de plus près, n’est pas si doux que cela.

Yasmina est née en Algérie, l’a fui avec ses parents le temps de la guerre d’indépendance, puis y est retournée pour y survivre, s’y est mariée sans vraiment avoir le choix avant de venir s’installer en banlieue parisienne et y commencer une vie radicalement différente.

Cette vie, Yasmina va la traverser dans le silence. Elle taira toutes ses révoltes, toutes ses peines. Jamais elle ne se battra pour la justice, pour que les siens soient respectés. Avant tout, il ne faut pas faire de vague, se fondre aux autres, courber le dos, ne pas faire parler de soi.

De ses quatre enfants, une portera plus haut et plus fort que les autres cette révolte.



Ce texte, est le récit du roman familial avec au centre la fière et discrète Yasmina. Il nous parle d’exil, de transmission, d’intégration. Il place au centre l’amour familial. Il est un hommage d’une fille à sa mère.



Ce texte est plaisant, sans doute pas aussi puissant que ce que j’ai pu déjà lire sur le sujet, mais c’est un texte qui compte !




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Kiffe kiffe demain

J'ai bien aimé ce livre, la plume de l'auteur est brute, telles les paroles de la narratrice, incisive et directe.

La description de la vie dans la cité est sans filtre, parfois un peu trop ressassé mais l'auteur l'a écrit à 18 ans, alors avec ce paramètre en tête, ça passe.



Une très bonne découverte, il me donne envie de découvrir ses autres livres et les court-métrages qu'elle a réalisés.
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Kiffe kiffe demain

De kif kif demain …

Pessimiste, sombre, sans aucun espoir … Doria a 15 ans, son père est reparti au Maroc en les abandonnant sa mère et elle en France, pour se remarier et enfin avoir un fils ! Elle se sent rejetée par son père, par les autres puisque s’habillant au Secours Populaire, par les gens du quartier car non invitée aux mariages …

Tout est gris en ce début de roman, des tours du quartier au cœur de Doria.

A Kiffe kiffe demain !

Un très joli jeu de mots pour aborder la fin du roman qui s’ouvre sur des perspectives plus réjouissantes pour Doria : sa mère semble épanouie, elle aime sa formation de coiffeuse, elle se sent enfin vivre !

Un très beau premier roman, plein de fraîcheur et d’optimisme quand on a 15 ans et que tout semble insurmontable.

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Millénium blues

C'est le premier roman que je lis de cet auteur et je n'ai pas été déçue. J'ai aimé le style incisif, parfois drôle, et à d'autres moments plus sérieux ou mélancolique. Je me suis retrouvée dans les questionnements et la nostalgie de cette jeune romancière, les espoirs manqués, les déceptions de cette vie que l'on attendait si belle et qui s'avère parfois si compliquée. Un vrai plaisir de lecture! Je l'ai lu d'un trait et cela m'a donné envie de mieux connaître cet auteur.
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Millénium blues

J'ai beaucoup aimé ce roman de Faïza Guène dans lequel beaucoup de trentenaires peuvent se reconnaître. C'est critique, piquant, touchant et les dialogues sont très agréables et vivants. En contrepoint de l'histoire d'une jeune femme franco-algérienne comme l'auteur, l'évolution de la vie politique française a de quoi rendre bien triste.

Une vraie réussite qui me donne envie de relire Kiffe, Kiffe demain que j'avais peut-être un peu sous-estimé, bien que lu à sa sortie. 400 000 exemplaires et traduit en 26 langues, ça impressionne !
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Un homme, ça ne pleure pas

Ce livre nous entraîne dans l'intimité d'une famille d'algériens immigrés à Nice.

Roman de société , actuel, au ton très juste, qui traite de sujets de fond comme l'intégration, l'émancipation, le poids de l'héritage culturel et familial (qui peut être pesant mais qui constitue la richesse de chacun d'entre nous)

C'est facile à lire, l'écriture est vive et fluide.

C'est tendre, sensible, pudique, et l'humour omniprésent y est truculent.

Un très bon moment de lecture distrayant
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Un homme, ça ne pleure pas

Une auteure que j'ai découverte dès son premier roman et que je continue à lire.

Son style à la fois grave et léger avec un sens de l'humour indéniable me séduit. Dans ce nouveau roman l'auteure semble avoir trouvé plus de maturité dans son écriture et ses propos.

Plusieurs passages m'ont beaucoup fait rire grâce à ce sens de la formule. Je retrouve les thèmes qu'affectionnent Guène : la question de l'intégration, de l'appartenance, l'importance de la famille, la réussite sociale.

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Les gens du Balto

Un peu déçue par ce livre. J'avais beaucoup aimé "Kiffe Kiffe demain" et" Un homme ça ne pleure pas". Je n'ai pas retrouvé la même sensibilité dans celui-ci.

Une petite intrigue policière intéressante, mais le vocabulaire m'a souvent dérangé. Il me semble que même si l'histoire se déroule en banlieue parisienne, le style aurait pu être un peu plus travaillé...

Je pense que c'est un ouvrage à lire entre deux livres plus difficiles... Pourquoi pas ?
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Les gens du Balto

Un samedi matin, Jojo, le patron du « Balto »

de Joigny les Deux Bouts est retrouvé mort dans son café.

Ce qui pourrait être perçu comme un drame n’est ici qu’une

« diversion » dans cette banlieue trop tranquille.



Tour à tour, les différents clients nous racontent cette fameuse journée.

Ils nous entraînent dans leur quotidien : le chômage, les bagarres pour une fille, la télé pour lutter contre l’ennui, les collègues qui empoisonnent l’existence, le racisme ordinaire…



L’auteur réussit ici à nous dépeindre une véritable

chronique sociale avec un humour décapant et un style remarquable.















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