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Critiques de F. Paul Wilson (44)
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La Forteresse noire

En 1941, un escadron allemand est stationné dans un fort d’une région isolée de Transylvanie. Très vite, des hommes de l’escadron sont massacrés par… par quelque chose. Tel est l’argument de « la forteresse noire » de F. Paul Wilson, un roman qui doit sans doute une grande part de son succès à l’adaptation cinéma qui en a été faite par Michael Mann. D’ailleurs, c’est ce film qui m’a donné envie, il y a déjà longtemps, de lire le livre. Et pourtant, je ne l’ai même pas vu ce film mais ce titre, ce résumé et certains visuels du film hantent mon imaginaire depuis fort longtemps. Il faut dire que le métrage de Mann était régulièrement cité dans le magazine Mad Movies que j’ai lu pendant très longtemps. Le bilan de ma lecture est assez mitigé. Si la plus grande partie du roman est enthousiasmante, le dernier tiers s’est avéré très décevant.



L’argument de départ est formidable et Wilson le traite très bien pendant la majeure partie du récit. Tout n’est pas parfait, les personnages sont caractérisés de façon un peu grossière et simpliste mais ça fonctionne quand même. Il faut dire qu’on est vraiment dans du page-turning durant une bonne partie du bouquin. Les pages se tournent toutes seules. Il y a une ambiance véritablement angoissante, une atmosphère et une tension à se ronger les ongles.



Et puis, patatras ! Dans la dernière partie, cette ambiance s’effondre et le suspense disparait. A mon avis, cette chute se situe à partir du moment où la menace est clairement identifiée et que cette menace commence à devenir très loquace. Putain qu’il est bavard le Molasar ! Je trouve que ce genre de récit tire sa force du mystère, une fois qu’on connait les tenants et les aboutissants, l’ambiance est moins intense et le récit prend plutôt l’allure d’un simple récit d’action. Et, selon moi, ce qui rend une créature effrayante, c’est aussi sa dimension mystérieuse. Et une créature qui disserte beaucoup n’a plus de dimension mystérieuse et cesse d’être effrayant. Les loups-garou sont effrayants parce que, lorsqu’ils sont sous leur forme surnaturelle, ils ferment leurs gueules, enfin bon ils grognent hein mais ils ne racontent pas leur vie, ils ne négocient pas avec leurs éventuelles victimes. C’est aussi pour ça que Michael Myers a toujours été plus flippant que Freddy Krueger. Et ce côté volubile donne lieu à des trucs vraiment ridicules, Molasar qui, voyant surgir son antagoniste, s’exclame « Toi ?! », j’ai eu envie de rire tellement ça ressemble à une série B maladroite.

Il n’y a pas que Molasar qui est bavard dans ce dernier tiers, Wilson aussi est très bavard. L’auteur explique en long et en large les tenants et les aboutissants, les pourquoi, les comment… Bla bla bla. Je me suis vraiment ennuyée dans cette dernière partie et c’est dommage de finir une lecture sur cette note.



Cette semi-déception ne m’a pas ôtée l’envie de voir le film de Mann, je suis curieuse de voir comment ce réalisateur à la tonalité visuelle très année 80 s’est approprié cette ambiance quasi gothique.

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La Forteresse noire

Un très bon moment de lecture avec une aventure qui se passe en Roumanie pendant la seconde guerre mondiale, avec du fantastique, et des héros, des vrais qui ont même un glaive qui leur redonne vie. Personnellement je me suis bien divertie. Pas de surprise mais cela correspondait exactement à ce que j'attendais de ce livre, une escapade agréable.
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Repairman Jack, tome 1 : La Tombe

Jack le réparateur vit sous le radar, mais c'est aussi un maître détective et un correcteur de situations, bien connu dans certains milieux. Et, un jour, un hindou lui fait une demande peu commune : retrouver, en moins de 24 heures le collier de sa grand mère, mourante des suites de l'agression par le voleur du collier. En même temps, son ancienne copine, en désespoir de cause, lui demande son aide pour retrouver une de ses tantes par alliance, qui a disparu. Ce qui va l'entraîner dans un monde incroyable avec des créatures légendaires de la lointaine Inde, mais vraiment puissantes et pas gentilles du tout.



Le roman commence doucement et bientôt nous nous retrouvons dans une Inde ancienne encore aux prises avec la présence des conquérants anglais. Mais il y a les Rakoshi, les fabuleux démons de l'Inde légendaire, qu'un fanatique essaie d'utiliser à ses fins. Un fanatique, un expert du système D, une beauté exotique, des créatures monstrueuses, un amour contrarié, de vieilles légendes; on mélange le tout et grâce au talent de F. Paul Wilson. nous voici plongé dans un suspense haletant, pimenté de fantastique et d'horreur.



J'ai beaucoup aimé, comme c'est souvent le cas avec cet auteur.
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Mort clinique

Je tiens à préciser que cette lecture a été un véritable coup de cœur et que mon billet risque d’être un parti pris assumé.



Tout commença lorsque j’ai eu la chance de tomber sur UN livre de Francis Paul Wilson. Mon cœur s’est alors emballé et ma main s’en est emparé tel un léopard attrapant une gazelle pour son casse-croûte. Il ne resta pas longtemps dans ma PAL. Dès que je pus, il fut ma lecture.



Il ne faut pas se fier ni sur la couverture, ni sur le titre puisque l’original est : « The select ». Fort de son expérience, Francis Paul Wilson – qui exerce dans la médecine – nous dessine une école prestigieuse où excelle la crème de la crème, l’élite américaine de la santé. Le but est de former les meilleurs docteurs du monde entier. Cerise sur le gâteau, la formation est entièrement gratuite, à une condition : celle d’être envoyé, une fois le diplôme acquis, dans l’un des hôpitaux nécessiteux. Mais pour espérer obtenir le précieux sésame, il faut souhaiter faire partie d’une sélection draconnienne.



Ce roman est parfaitement réalisé grâce à une bonne alchimie littéraire. Au programme, des protagonistes attachants, très bien détaillés. Je citerais par exemple Cleary Quinn, l’héroïne. S’ensuit le “mec cool” – celui que tous les hommes détestent (ou envient) parce que toute la gent féminine est attirée par lui. Toutefois, malgré cette éloquence, il n’en reste pas moins sympathique. Même sous ses airs de bourrins, Verran – le chef de la sécurité – m’a bien plu. Le casting est complété par d’autres personnages.

À tout ce maelström de figurants, le récit est intelligent. Le lexique de la médecine y est digeste. À cela on rajoute une histoire sans temps morts et on se surprend à arriver trop rapidement à terme du roman.

« Mort clinique », c’est aussi de la romance, de l’horreur (surtout sur la fin), du suspense C’est un roman glaçant où le capitalisme prend le dessus sur le social, tel est la conception des instructeurs.



Il serait réducteur de ne lire que « La forteresse noire » (synonyme : « Le donjon ») puisque c’est la seule œuvre connue de l’auteur, grâce à une adaptation cinématographique, comme il serait anormal de ne pas se pencher sur l’une des œuvres du docteur Francis Paul Wilson.

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas eu des frissons de plaisirs sur une lecture. Francis Paul Wilson reste et restera l’un des meilleurs auteurs d’horreur, comme le prouve ce petit joyau. Je peux l’affirmer, c’est l’un de mes écrivains préférés. Nul doute que lorsque j’aurais écumé tous ses écrits traduits dans notre langue, je continuerai avec tous les autres prisonniers de son pays natal.
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La Forteresse noire

Avant toute chose, il s’agit d’une relecture.



Francis-Paul Wilson, Docteur de profession, est bien plus accoutumé des récits de médecine. « La forteresse noire » (parut initialement sous le nom « Le donjon ») est l’un de ses très rares écrits en fantastique, mais aussi l’un des infimes textes à avoir été traduit chez nous. Son cycle « Jack Repairman », par exemple, comporte 29 textes (nouvelles et romans), ainsi que 6 spin-off, seulement deux romans se sont échoués sur l’hexagone.



Le récit se passe durant la Seconde-Guerre Mondiale en Roumanie. Nous voici plongé au cœur de l’horreur avec des nazis antisémites affirmés. J’ai bien aimé la confrontation entre les deux officiers l’un est un militaire de carrière ayant connu la Première Guerre Mondiale et le second partisan du régime hitlérien. Tous les oppose et pourtant ils sont obligés de cohabiter dans ce château lugubre, dénommé donjon, puisque trop petit pour prétendre porter ce nom. Un endroit malsain que les habitants évitent d’approcher, un peu comme le tank du roman « Le jour j du jugement » de Graham Masterton. Dès le début, l’auteur nous dresse une atmosphère réussite.



Plusieurs choses m’ont un peu gêné. L’introduction du rouquin. Il part comme ça, vers une quête, comme si rien qu’au flair, il aurait senti en lever son pif. Le personnage de Glenn en lui même m’a un peu dérouté. Puis, vint l’éternelle romance qu’aurait pu nous pondre Dean Koontz. Enfin, la véritable identité des deux protagonistes.



En soi, cela ne m’a pas tellement gâché la lecture, puisque je trouve le récit globalement réussi. Quel est donc cet être démoniaque ? Un vampire, un Moroï (mauvaise traduction, le terme plus approprié serait Strigoï), ou bien un autre. Personnellement, j’aurais bien aimé qu’il exploite davantage cette atmosphère angoissante que l’on peut ressentir au début du livre, mais aussi la créature. Quand je vois comment Francis-Paul Wilson traite le fantastique, je trouve dommage qu’il n’ait pas plus écrit dans ce genre.

Je n’ai pas vu la libre adaptation du roman en film.
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Liens de sang

Lettre à Francis Paul Wilson :

Sir Francis Paul Wilson, je vous adoube. Vous faites partis de mes quatre Fantastiques (Matthew John Costello, Robert McCammon, Graham Masterton, Francis Paul Wilson). J’ai enfin pu dénicher un autre de vos livres dans l’espoir d’y retrouver votre plume orgasmique, vos talents oniriques. Je remercie encore les Éditions Pocket Terreur pour la parution française de « Liens de sang ». Dans l’attente de voir la France apprécier à sa juste valeur vos compétences, je me mets de ce pas à lire ce roman.



« Liens de sang » :

Tout commence avec un premier chapitre qui met bien plus que l’eau à la bouche. Une femme sensuelle d’une telle beauté vient draguer deux hommes dans un bar. Deux chanceux pris au hasard.



Acte 1. Les personnages.

L’une des forces de Francis Paul Wilson est de créer des personnages profonds, d’une telle richesse. Il y a là un jeu d’acteur qui se fait entre les différents protagonistes. La relation entre la deuxième sœur jumelle – Kara – avec le lieutenant de police (Rob) tient une place prépondérante dans le récit, ce qui me fait penser à Jack Repairman – dans sa célèbre série d’histoires fantastiques. La fille de Kara (Jill) est adorable et l’interaction avec Rob, bien que celle-ci soit, au final, moins développé.

Le personnage de Ed vient apporter une touche d’humour où l’on voit un anti-héro voulant se faire pardonner. Ses agissements sont maladroits et on s’amuse à découvrir les absurdités de ses actes.

Viens ensuite un psychiatre manipulateur, au premier abord.



Acte 2. L’histoire.

Le dédoublement de personnalité est le fil conducteur de l’intrigue. Kelly, puis Kara, nos deux sœurs jumelles voient leurs nuits troublées. Elle se transforme en de véritables nymphomanes.

De l’autre l’opiniâtreté de Rob à mener une enquête – très personnelle – que tout semble vouer vers un résultat d’échec, le pousse à découvrir l’effroyable vérité.

L’histoire qui se concentre sur la psychologie, voire la psychiatrie, est au final bien plus complexe et bien plus Fantastique qu’il n’y paraît.



Acte 3. Le style.

Le récit met un peu de temps à décoller pour qu’au final je n’arrive plus à le lâcher, tant l’envie est bien présente de découvrir le dénouement. Je me suis pris au jeu, j’ai vécu avec les personnages, redoutant l’inévitable ou les scènes d’horreur (que l’on trouve dans les dernières pages), jubilant sur certains passages. Francis Paul Wilson parvient à nous concocter un bon Thriller Fantastique.

Sans jamais tomber dans la vulgarité, l’auteur nous propose quelques scènes de sexe.



Acte 4. La conclusion.

La très courte biographie de récits traduits dans notre langue de Francis Paul Wilson regorge de très bons titres. « Liens de sang » est un très bon Thriller Fantastique où les personnages sont attachants et très bien développés, c’est l'une des forces de l’auteur. L’histoire prenante tient le lecteur tout au long du récit. Une fin – qui tient à mon sens un peu en longueur – mais qui apporte une explosion de révélations et d’actions.

J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce court roman et à arpenter les rues de New York. Encore un très bon cru de cet auteur. Un peu en dessous de « Le testament maudit » tant Jack Repairman est – pour moi – le meilleur personnage littéraire jamais créé. Il est vrai que les thrillers psychologiques ne sont pas ce que je préfère.

Merci encore une fois Monsieur Francis Paul Wilson.
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Jonna, tome 3

Orange, Bleu, Rouge, Vert, Mauve, Jaune, Rose, Turquoise, Violet...

Beaucoup couleurs.

Peu phrases.

'normément bagarres.

Pif paf pif paf Papa! Maman!

Elle nous manque non?

Pif paf pouf (250 caractères, c'est plus que dans chacun des chapitres de ce truc)

Non.

Quoi non?

Ça ne manquerait pas.
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Liens de sang

Kara est effondrée. Sa soeur jumelle Kelly vient de décéder d'une mort violente, et dans des circonstances scabreuses, en plus. Elle n'y comprend rien. Elle retourne donc à New York où habitait sa soeur et où elle a aussi habitée, avec elle, pendant plusieurs années. Et là, elle rencontre son ancien amour, Rob, un policier, et elle apprend que Kelly se faisait suivre par un psychiatre pour traiter un dédoublement de personnalité. Le psychiatre lui signale , en même temps, que puisqu'elle est soeur jumelle, elle pourrait souffrir du même trouble. que sa soeur Et voilà qu'elle commence à avoir l'impression qu'un double utilise son corps pendant son sommeil. Mais elle n'est pas seule, son ancien ami policier veille au grain car plusieurs éléments de la mort de sa soeur ne sont pas clairs.

Une histoire originale, des personnages bien typés, une aura de mystère, un peu de pouvoir, de la psychologie, une enquête policière, il n'y a pas à dire, c'est un très bon roman qui m'a passionné.



Faites-vous plaisir !

Encore une autre réussite de F. Paul Wilson.
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Mirage

« Mirage » est la création d’une coopération entre deux auteurs talentueux. Je laisse les spécialistes Lincoln Child et Douglas Preston pour deux autres écrivains que j’affectionne en solo : Matthew J. Costello (J. pour John) et le Docteur Francis Paul Wilson. Ce binôme est une sorte de fantasme littéraire pour les amoureux du fantastique. Et pourtant… ce fantasme est bien devenu réalité. Si ces deux génies de l’écriture arrivent à cohabiter, alors cela ne pourra donner que l’excellence.

« Mirage » (1998) est le premier livre en collaboration entre ces deux auteurs américains, mais le seul traduit dans notre langue. Deux années plus tard, le duo recommence avec « Masque » – reste à savoir si c’est une suite directe ou un roman indépendant. Pour finir, un projet monstrueux entre Matthew J. Costello, Francis Paul Wilson, Kevin J. Anderson (J. Pour James) et Janet Berliner (inconnu en France) donneront naissance à « Artifact » (non traduit en France).



Revenons à nos moutons avec le livre qui nous intéresse : « Mirage ».

Deux sœurs jumelles que tout oppose (« Liens de sang »?) ont été éduqué à la mort de leurs parents par leur oncle Eathan. Julia est l’enfant surdouée, celle qui a réussi, mais aussi la plus sage. Elle apprend alors que sa sœur (Samantha) – une artiste – est dans le coma. Grâce à son travail sur la neurologie, elle a mis au point un programme de réalité virtuelle afin de vivre au travers de la mémoire d’un patient. Le projet étant encore expérimental, Samantha sera son cobaye bien malgré elle.



C’est thriller sur forme médicale avec un soupçon d’imaginaire. Pour aider sa sœur, Julia va pénétrer, grâce à son programme informatique, dans le cerveau de Sam. J’ai beaucoup apprécié ces connexions virtuelles, d’ailleurs, j’en ai même eu des frissons lors de la première séance.

On sent la patte de Francis Paul Wilson – qui je le rappelle est Docteur dans sa vie professionnelle –, avec ces passages intéressants sur la neurologie. Il est même intéressant de décrypter les paragraphes écrits par chacun des deux auteurs. Μon y retrouve aussi quelques allusions à des films, dont Francis Paul Wilson est friand.



La difficulté principale était que ces deux écrivains arrivent à écrire comme s’il s’agissait que d’un seul. On y trouve, hélas, quelques redondances dans les descriptions psychologiques – surtout dans les cent premières pages. Toutefois Francis Paul Wilson et Matthew J. Costello ont réussi à rendre le texte fluide.

Au-delà du mystère sur l’origine du coma de Samantha, l’histoire est suffisamment riche pour proposer des secrets de famille avec des personnages intéressants et complexes. Le tout est enrichi, comme je l’ai dit un peu plus haut, grâce à un programme informatique qui permet d’entrer dans le cerveau des patients afin d’y retrouver des souvenirs, surtout des perceptions de souvenirs. C’est ainsi que nos deux auteurs nous dressent un portrait plus que complet sur les protagonistes.

On y trouve aussi quelques éléments obsolètes d’une technologie dépassée, tel que le magnétoscope bien présent dans le récit. Dommage qu’ils n’aient pas plutôt utilisé le terme enregistreur numérique ou optique, sachant que le format DVD est apparu une année avant l’édition originale du livre.



Il s’agit d’un récit riche et surtout immersif. Même si j’ai mis beaucoup de temps à le lire – mais cela n’est à imputer qu’à emploi du temps surchargé –, l’ensemble se lit très facilement. L’envie de comprendre et de découvrir le fin mot de l’histoire nous empêche de le lâcher, sans oublier l’intense émotion ressentie sur le final. À noter que nos deux écrivains nous font voyager de New York jusqu’en Angleterre, en passant par Paris et Venise.

Encore un très bon livre de Docteur Francis Paul Wilson. J’admire son talent littéraire. Quant à Matthew J. Costello, je n’ai lu qu’un seul de ses livres, il est donc compliqué de voir son empreinte sur ce roman.
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La Forteresse noire

Chouette un roman fantastique pendant la seconde guerre mondiale. J'espère qu'il est aussi bien que « L'heure du Loup » de Robert McCammon. Voyons un peu ce que donne « La forteresse noire » parut en 1981 sous le titre original de The keep. Roman parut également sous le synonyme, en France, de « Le donjon ».



En 1941, l'Europe sombre dans l'horreur de la seconde guerre mondiale où l'Allemagne nazis sème la terreur. La Roumanie n'est pas en guerre, elle n'est pas sous l'occupation, mais est un pays allier de l'Allemagne nazis. Les peuples juifs et Tsiganes peuvent vivre relativement paisiblement leur vie. Cependant, les nazis ont un projet pour éliminé ces gens. Un donjon fut bâti sur région stratégique et les nazis s'y sont installés confortablement. Cependant depuis l'arrivée du Major et son unité, chaque nuit un de ses hommes se fait tué.



Dès les premières pages, je n'ai eu qu'un mot à la bouche : « Wouah » (rien à voir avec un aboiement de chien). La lecture est prenante, le décor est planté et l'histoire est intéressante. Puis, au bout d'un moment, je dirais vers la moitié, plus rien. Une petite déception vint prendre la place du plaisir. Et puis, cette fin, je l'ai trouvé complètement décevante avec une explication tiré par les cheveux. Dommage, parce que la première moitié était vraiment très bien. J'ai toute fois un petit regret sur cette partie. L'action se déroule quasiment autour du donjon, normal, mais j'aurai aimé que l'auteur décrive un peu plus la traversé de Glenn dans cette Europe meurtri. Au final, je dirai que c'est un bon livre, malgré cette fin, où j'ai passé un bon moment.
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Le Tery

La présente édition française est la version de 1979. Il faut savoir que Francis Paul Wilson a révisé ce très roman en 2006. Ma critique sera donc basée sur la première mouture. Pour les personnes qui ne connaissent pas Francis Paul Wilson, il s’agit d’un écrivain qui excelle dans le domaine du thriller médical. Il a également créé une très longue série sur l’incroyable personnage Jack Repairman.



D’après mes recherches, cet ouvrage (« Le Tery ») est le 5e tome du cycle « LaNague Federation », ce qui a son importance. Pourquoi ? Parce qu’on est balancé dans le vif du sujet et qu’on est perdu. Il faut attendre au moins cinquante pages pour comprendre que nous sommes sur une exoplanète colonisée par l’être humain, qu’une pandémie (nommé peste) a décimé la population, qu’elle est revenue à l’âge féodal/médiéval, qui utilise des armes primitives. Pour le décor, on a un château et des dissidents qui vivent en nomadisme. Les anciens ayant eu une technologie avancée ont joué avec la génétique.



Et le Tery ? On fait sa connaissance dès les premières pages, mais faut en tourner une trentaine pour découvrir sa physionomie. Il s’apparente à un mélange entre le singe (c’est flou, mais certainement côté gorille) et l’ours. Du côté des personnages, c’est de la testostérone. La seule femme fait office de potiche. Dommage, puisqu’il a toujours su créer des héroïnes dans ses autres ouvrages.



J’ai eu beaucoup de mal à m’immerger dans ce court roman. Bien que Francis Paul Wilson s’éparpille un univers bancal, j’ai fini par apprécier un peu l’histoire. Le Tery a l’apparence d’animal impose l’empathie. Dommage que cet ouvrage n’ait pas été intégré aux autres tomes du cycle, car il aurait gagné en clarté. Je suis un peu déçu par la fin expéditive et trop futuriste qui détone avec le récit. De plus, j’ai trouvé un air de ressemblance avec « La forteresse noire » :
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La Forteresse noire

Elle a été conquise moult fois, cette forteresse. D’abord paru aux Presses de la Cité en 1982 sous le titre Le donjon, le roman sort aussi la même année chez France Loisirs. Deux ans plus tard, on le trouve chez J’ai Lu, rebaptisé La forteresse noire par un traducteur fantaisiste, pas très au fait de l’architecture médiévale. The Keep, c’est un donjon, pas une forteresse complète, et où tu vois du black dans le titre en VO ?… Le bouquin poursuit sa route pour atterrir en 1993 en Pocket Terreur, avant d’être réédité chez Fleuve Noir dans la collection Thriller fantastique quand le catalogue change de main en 2003. Depuis il a été repris par Milady en 2009 sous une couverture qui pique les yeux. Dans cette chronique, nous parlerons de la version Fleuve. Enfin, “nous”… C’est je qui va parler pendant que vous lisez en silence. J’entends un mot, un seul, et c’est direct un tour gratuit en catapulte pour un cours immersif de balistique en tant que projectile.





Avril 1941, une escouade de la Wehrmacht est envoyée garder une vieille forteresse dans les montagnes de Transylvanie. Petite mission pépère de surveillance pour le capitaine Woermann. Vétéran de la Grande Guerre, archétype de l'officier prussien, Woermann n'aime pas les nazis, mais comme ils ont un super plan pour une grande Allemagne avec de la guerre et de la conquête dedans, il les supporte. Sans doute le personnage le plus intéressant du roman, parce que ni tout noir ni tout blanc. À défaut d'incarner le gentil de l'histoire, il s'impose comme le moins méchant, embarqué dans le mauvais camp. Alors bon, Woermann reste un bon gros réac militariste de droite, m'enfin on en trouve chez les Alliés aussi (au hasard, De Gaulle).

La sinécure en altitude tourne court pour les Teutons quand une sentinelle se fait égorger en pleine nuit. Puis une autre la nuit suivante, et encore une autre celle d'après, et ainsi de suite. Dépassé, Woermann demande du renfort.

Arrive à la rescousse un peloton SS sous les ordres du major Kaempffer. Un poème. Cruel pour masquer sa lâcheté ; bourrin qui propose, quel que soit le problème, la même solution : fusiller des civils ; fanatisé, antisémite, assoiffé de pouvoir… le gars coche toutes les cases du cahier des charges. Et le pire, c'est qu'il n'a rien d'une caricature, même si on parfois l'impression qu'il flirte avec le too much. Des comme ça, y en avait plein la SS, véritable symposium de sociopathes, dont le moins barjot aurait fait passer Hannibal Lecter pour un petit chanteur à la croix de bois. Wilson a dû étudier son sujet, vu comment le carriérisme de Kaempffer est bien rendu. Parce que c'était ça aussi, la SS, un État dans l'État qui fonctionnait comme beaucoup d'entreprises de maintenant : la chasse à la meilleure place, où tous les coups sont permis, quitte à mettre des bâtons dans les roues des collègues. On magouille, on évince, on fait du zèle pour être bien vu de la direction, on tape un peu dans la caisse au passage…





La cohabitation entre les deux officiers ne va pas se passer comme sur des roulettes, opposés qu'ils sont en tous points (arme d'appartenance, tempérament, valeurs, méthodes, théories sur l'identité de l'assassin…). Pendant qu'ils se bouffent le nez, les hommes continuent à tomber au rythme d'un par nuit, ce qui ne fait pas les affaires de Woermann, pressé de mettre les voiles pour prendre la tête d'un camp de la mort à Ploiești.

Là-dessus vient se greffer le professeur Cuza, un érudit juif qui connaît bien cette forteresse de pierre noire à l'architecture étrange. Enfin, ça, c'est la théorie, parce qu'en vrai, on se rend compte qu'il n'en sait pas beaucoup plus que les autres, ce qui rend sa présence quelque peu artificielle. Wilson a eu le bon goût d'exploiter la religion du personnage au-delà de l'évidente opposition avec Kaempffer. Disons sans spoiler que certaines questions posées sur le rapport des créatures surnaturelles au symbole de la croix ont une résonance particulière dans le cas d'un personnage juif. Cuza aurait pu être un des personnages les plus intéressants du bouquin, si l'auteur ne l'avait pas encombré de sa fille Magda. On suit plutôt ses pérégrinations à elles, qui ont le défaut d'être creuses, donc de renvoyer son paternel au second plan pour rien. Magda se limite à une astuce d'écriture et ça se voit. Elle est là, parce qu'il fallait caser un personnage féminin. Sauf que si c'est pour ne rien en faire, autant ne pas en mettre. Sa seule utilité se résume à une fonction basique et dépassée : la tarte à la crème de la romance avec le gentil de l'histoire, Glenn le rouquin.

Glenn… Personnage soi-disant mystérieux mais en réalité insipide, bancal et mal construit, tout en facilité d'écriture qui le voit employé comme un deus ex machina. de lui, on ne sait rien, parce que l'auteur triche en ne donnant aucune information… au point de devenir contre-productif. le mystère ne naît pas du rien mais du pas grand-chose. On voit le Glenn bricoler des trucs et des machins censés nous intriguer, sauf qu'on s'en fout, faute d'avoir un bout de bribe d'embryon de début d'amorce des tenants et aboutissants de ses actes, un petit quelque chose qui donnerait du grain à moudre à notre imagination. La meule tourne à vide et puis s'arrête au bout d'un moment.





Avec cette galerie en dents de scie, le roman ne pouvait que suivre le même chemin.

La forteresse noire tient son pari pendant sa première moitié. À la page près. L'édition Fleuve affiche 350 pages au compteur, l'histoire part en vrille à la cent soixante-quinzième. Pile au milieu.

Le château perdu en Transylvanie fonctionne comme décor fantastique. Bon cadre, classique, mais bien troussé. Des éléments d'informations distillés au compte-gouttes par un Wilson en grande forme pour n'en dévoiler ni trop ni trop peu. Ambiance oppressante autour de ces morts successives et inexpliquées, que l'auteur réussit à étirer sur la moitié de l'ouvrage sans donner l'impression de répétition ni d'ennui, alors que le schéma reste le même (donc bien joué). Des hypothèses qui laissent la porte ouverte à toutes les explications. Des partisans pourraient être derrière ces attaques. Ou un type tout seul planqué dans le castel, un Philippe Noiret roumain rejouant le vieux fusil. Ou, moins rationnel, un vampire, parce que dans la région qui a vu naître Dracula, pourquoi pas ? Ou… autre chose.

Et patatras. J'avais senti le vent tourner à un tiers du bouquin, quand Wilson balance une flopée une flopée de titres fictifs : le de Vermis Mysteriis, le Culte des Goules, les Manuscrits Pnakotiques, le Livre d'Eibon, Les Sept Livres Cryptiques de Hsan, les Unaussprechlichen Kulten et bien sûr al Azif (aka le Necronomicon). C'est trop ! “Merlin, il met pas tout à chaque fois”, comme dirait Perceval. Ce foisonnement pour rattacher à la dédicace de l'ouvrage à Clark Ashton Smith, Robert E. Howard et bien sûr Lovecraft. Sauf qu'il ne rime à rien. Artificiel au possible. Les Allemands tombent “par hasard” (aka grosse ficelle scénaristique) sur cette intégrale du démonologiste dont on se demande ce qu'elle fiche là. Rien, mais alors rien DU TOUT, ne justifie la présence cette bibliothèque de l'enfer dans la forteresse. Les bouquins seraient largués en parachute au milieu de la cour que le résultat ne semblerait pas plus artificiel. L'art de torpiller une excellente mise en place avec le détail de trop.

L'histoire se tient encore sur la cinquantaine de pages suivant cette découverte abracadabrante et puis la créature est révélée et elle est nase de chez nase.

Pire que les quelques imprécisions contextuelles (la Garde de Fer en avril 1941 alors qu'elle est dissoute depuis janvier de la même année, bravo…) et les lourdes erreurs de casting (Glenn et Magda), Wilson a commis une faute majeure, rédhibitoire pour un ouvrage fantastique : il a foiré son monstre. Et là-dessus, il en rate la révélation. Double combo.

À partir de là, sprotch, le roman s'effondre d'un coup sans jamais parvenir à redresser la barre, pour se gaufrer dans un final foireux d'affrontement manichéen et millénaire, genre de bagarre à la Caïn et Abel en tout pourri, loin de la menace indicible qui planait dans les premières pages. La forteresse noire aurait pu atteindre le niveau des Montagnes hallucinées, au final elle ne se hisse pas plus haut qu'un pâté de sable hallucinant par ses faiblesses d'écriture.





Un démarrage du tonnerre, une première moitié réussie, toute d'ambiance oppressante, une créature en carton, une deuxième moitié oscillant entre fulgurances géniales (le pouvoir de la croix, la réflexion sur le Mal) et balourdises teintées, une fin expédiée pour ne pas dire torchée à l'arrache. Cette lecture, c'était le voyage du Titanic : fier départ cheveux aux vents et paf, le naufrage.





(Chronique plus complète sur le blog, où je reviens davantage sur la seconde partie que je n'ai pas voulu spoiler ici.)
Lien : https://unkapart.fr/la-forte..
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La Forteresse noire

Une fois n'est pas coutume, j'irais même jusqu'à dire que c'est rarissime, mais j'ai préféré le film au livre.

Nous sommes en pleine Seconde Guerre mondiale, et un groupe de soldats allemands s'intalle dans un fort abandonné en Roumanie. Très vite, des disparitions inexpliquées se produisent.

La forteresse est inquiétante, oppressante, le décor est planté. L'ambiance angoissante s'installe dès le début du livre. Quand une mystérieuse créature apparaît, ça ne m'a pas étonnée plus que ça. C'était latent. On ne connaîtra jamais ni sa nature, ni son origine. Que le lecteur se fasse sa propre idée. Les faveurs vont plus volontiers au vampire, mais les avis sont partagés. S'ensuit la quasi traditionnelle lutte entre les forces opposées.

Vous l'aurez compris, je n'ai que moyennement apprécié cette lecture, mais cela n'engage que moi.
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Mort clinique

Quinn Cleay a toujours voulu devenir médecin, depuis qu'elle est petite fille, Mais ses parents ne sont pas riches et les universités coûtent énormément cher. Voilà que s'ouvre une opportunité, l'école d'Ingraham offre, chaque année, la formation gratuite en médecine à un très petit nombre (50) d'étudiants qui sont sélectionnés suite à une série de tests très poussés. Pas le choix, Quinn s'inscrit à l'examen avec deux de ses amis. Qui aurait pu penser qu'un geste mineur, pendant les tests, aurait de si lourdes conséquences. Mais si Quinn a un objectif, l'école d'Ingraham en a un, elle aussi.



Une analyse des problèmes qui se posent à la médecine actuelle: des besoins de plus en plus importants, à cause du vieillissement de la population, face à des ressources réduites, ainsi que le problème de la recherche pharmaceutique. Un étudiant à l'intelligence atypique, un peu d'amour, un peu de politique, un peu de terreur. Un mélange d'ingrédients assemblés de main de maître pour donner un roman vraiment réussi.



Un très bon thriller dans le milieu de la médecine et très crédible , car l'auteur est médecin. Bien sûr, j'ai beaucoup aimé.
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Le testament maudit

Et bien voilà. Je me retrouve confronté à ma PAL. Je suis là, devant à la contempler et je ne sais pas quoi choisir. J'ai envie d'un truc qui bouge, disons plutôt fantastique. Qu'ai-je ? Pas grand-chose. Ah voilà… Bon, j'ai déjà lu un livre de lui, moyennement aimé, j'hésite. En plus le bouquin fait pas mal de pages. Bon, tant pis, je me lance.

Hum, c'est plutôt pas mal le début. Une jeune femme trouve un poste dans un hôpital et un odieux larcin vient d'être commis. Quelle honte ! Les cadeaux de Noël de ces enfants atteint par l'un des plus grand fléau de l'humanité, ont été volé. Gia qui est une bénévole est très attristé par cet événement. Elle en parle à son amant, qu'elle surnomme Jack le réparateur.

Jack a bon cœur. Il aide les personnes dans le besoin, mais d'un côté justicier sauvage. Il n'appartient à personne et encore moins à la société. Il n'a pas d'identité.

J'aime bien ce Jack. C'est un personnage très attachant, très intelligent et super-héros. Il connaît du monde dans New York et résout des affaires divers de façon impressionnante et souvent humoristique.

Plus je le lis, plus j'arrive j'apprécie ce livre. L'histoire est captivante avec une intrigue internationale mais qui se déroule dans Manhattan. L'auteur use des pensées de ses personnages et d'un humour bien présent.

Nous trouvons donc dans ce livre : de l'action, de l’infiltration, de l'espionnage, de la baston, du déguisement et bien plus encore.

Une belle métamorphose que ce roman puisque, l'auteur ayant écrit du fantastique avec « La forteresse noire » (connu également sous le nom « Le donjon »), ici nous avons un bon thriller avec une intrigue. Si l'histoire est plaisante, la finalité l'est un peu moins. J'ai envie de dire tout ça pour ça ? Heureusement que le personnage de Jack pimente le tout et relève le plat. Il ne faut pas se leurrer, Francis Paul Wilson emprunte des chemins tortueux alors qu'il aurait pu prendre l'allée principale. Mais là dessus, je ne vais pas le blâmer puisque c'est cela qui fait l'essentielle du charme du livre.

J'ai frisé le coup de cœur, mais comme je l'ai expliqué, l'intrigue en elle-même semble un peu simpliste et j'ai trouvé la fin un peu longue.

J'ai bien aimé les efforts de l'auteur sur les recherches qu'il a pu faire dans le domaine de la médecine avec ces enfants atteints du sida.
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Repairman Jack, tome 1 : La Tombe

L'an dernier, j'avais frôlé de très près le coup de cœur avec « Le testament maudit » de Francis Paul Wilson. J'ai remarqué, non pas sur le livre édité par Fleuve noire mais par Internet, qu'il faisait partit d'un cycle. « La tombe » est le premier tome de cette saga qui compte 24 romans et nouvelles dont deux uniquement traduite en France. Avant donc, de commencer ce livre, j'ai un énorme coup de gueule auprès de ces éditeurs qui ne permettent pas de jouir de l'ensemble de ce cycle et qui, en plus, se permettent de le tronquer. Entre « La tombe » – tome 1 – et « Le testament maudit », il y a 3 nouvelles et 2 romans qui n'existe uniquement qu'en version originale. Entre temps, le personnage principal à évoluer. Sa vie à également eu des changements.



S'il y a bien un personnage littéraire que j'apprécie, c'est bien Jack le réparateur. Jack est un super héro, gentil. À la surface, il fait ours, mais à l'intérieur, il est humain.

J'avoue que ce livre, je ne l'ai pas pris pour son histoire, mais plus pour passer un bon moment en compagnie de Jack le réparateur. Je salive d'avance de savoir comment il va ridiculiser ses ennemis.



L'intrigue se déroule dans deux lieux différents, sur deux époques différentes, mais qui ont un point commun. Nous naviguons principalement à New-York et faisons quelques escales exotiques en Inde. Francis Paul Wilson apporte une touche fantastique à son récit grâce à la mythologie hindouiste se qui le rend encore plus passionnant.

Ce premier tome se veut également complet sur la personnalité de Jack le réparateur. Tout au long du récit, nous découvrons son sombre passé mais pas que. Sous le masque d'un super-héros (ce que j'ai ressenti avec « Le testament maudit ») se cache une âme meurtrit. Nous apprenons donc comment Jack est devenu le justicier sans identité par deux faits marquants qui ont changé sa vie à jamais.

Au-delà de son passé, Jack est torturé par un amour qui semble impossible avec Gia qui, elle même tenaillé par un échec sentimentale.

Deux est le chiffre magique. Jack se voit confier deux affaires à régler qui auront un impact l'une sur l'autre. Deux sœurs, deux cultures différentes (l'occident et l'orient), deux époques, deux lieux, deux romances,…

L'ensemble de l'œuvre est toutefois immersif, je me suis sentis embarqué dans les rues de New-York en compagnie de Jack. J'ai vibré pour Vicky. Il n'en fallait pas moins pour que je trouve ce livre très bon. Ce n'est pas un coup de cœur, mais très agréable avec une bonne intrigue fantastique et surtout un final magistral.



« La tombe » est bien différent de « Le testament maudit ». Ce roman se veut plus intime, plus dense et complexe en histoire. Si le deuxième tome traduit en français se voulait plus riche en action, celui-ci est plus profond sur les personnalités. En fait, les deux sont complémentaires.

Je commence à devenir fan de Francis Paul Wilson, mais il ne me reste que mes yeux pour pleurer car peu de ses livres sont non traduits. Ce premier tome de Jack le réparateur qui se lit très facilement, captivant et envoûtant. Toutefois, je l'ai trouvé en deçà de « Le testament maudit ». L'avantage, c'est qu'on peut lire l'un ou l'autre et peu importe dans l'ordre. L'auteur reste fixé sur son œuvre, tandis que d'autre parle d'événements passés dans leurs aventures précédentes (Douglas Preston et Lincoln Child avec les aventures de l'inspecteur Pendergast par exemple).
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Liens de sang

L'auteur aborde ici le phénomène du déboublement de personnalité. Un zeste d'érotisme saupoudré de sensualité qui se mêle habilement. Comme toujours avec cet auteur, les personnages sont fouillés et on est à deux doigts du thriller psychologique. D'ailleurs, un thérapeute est très présent dans l'histoire. Nous avons aussi une jumelle qui remuera ciel et terre pour découvrir la vérité sur l'assassinat de sa soeur, assistée par un policier (son ancien amoureux, au passage), Rob pour les intimes.... et c'est là que la terreur entre en scène pour ne plus nous quitter..

On navigue bel et bien dans la peau des personnages, on retient plus d'une fois son souffle, et l'horreur va crescendo.

Un livre à mettre dans toutes les mains avides de sensations fortes.
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La Forteresse noire

En prévision de l’attaque sur l’URSS de juin 1941, la célèbre opération Barbarossa, une unité allemande est envoyée en poste dans un col perdu de Roumanie afin de sécuriser la route menant aux champs pétrolifères de Ploesti.



Les soldats logent dans une sorte de construction médiévale, à mi-chemin entre une simple tour et un château.



Et là quelque chose se réveille et commence à tuer les hommes les uns après les autres.



Berlin envoi un groupe de SS exterminateurs dans le but de mettre fin au carnage.



Ce qu’ils vont découvrir va s’avérer nettement plus terrifiant qu’un groupuscule résistant… Oh que oui !! Ils auraient mieux fait de filer ventre à terre !



Voici de nouveau un livre que j’ai dévoré vers 1995, dans ma passe "Pocket terreur" et je dois vous dire que le livre est un chef d’oeuvre pour moi. Il était dans mon "top dix" des livres, la plupart étant sur le même pied.



Je vais vous expliquer pourquoi j’ai adoré ce livre :



1. Dès les premières pages, on est plongé directement dans cette histoire incroyable et le livre va s’avérer de plus en plus difficile à reposer, les pages défilant sous vos yeux avec une facilité déconcertante. L’horreur débute assez rapidement. Tout de suite, même. Bref, bouffez-le avant qu’il ne vous bouffe, vous !



2. Le postulat de départ était alléchant mais aurait pu mal tourner. Pourquoi? Mais parce qu’avec un tel début, on s’attend immanquablement à ce que le soufflé retombe rapidement. Il ne retombe pourtant pas.



3. Ensuite, avec des nazis comme personnages principaux, il y avait le risque à l’auteur sombre dans la caricature grosse et grasse, nous montrant des personnages très très très méchants, se gaussant du malheur de tout le monde, ou, pire, nous les décrivant comme de pauvres petits militaires, loin de chez eux. Ce qui aurait pu être tendancieux. Il ne le fera pas. Les personnages sont humains, qu’ils soient monstrueux ou pas. Ce n’est jamais gratuit ni complaisant.



Non seulement le livre est passionnant de bout en bout et réserve de gros coups de théâtre assez fréquemment, mais ensuite Wilson évite le piège et survole adroitement l’idéologie sans s’y embourber. Je vous le disais, un grand livre !



Je vous résume le tout : un récit très bien écrit, des scènes effrayantes à souhait, de l’action, du gore, une ambiance pesante, une atmosphère oppressante, des frissons, des allemands qui disparaissaient au fur et à mesure du récit… J’ai eu la trouille, j’y étais…



Vous êtes encore là ? Mais courez donc ! Courez vous procurer cet excellent roman… vous ne le regretterez pas.



P.S. : L’auteur de cette critique ne pourra en aucun cas être tenu pour responsable en cas de cauchemars et autres frissons découlant de la lecture du livre…


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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The Mammoth Book of Vampires

Les maîtres modernes du macabre bring the dead to life in this specially re-vamped edition of the classic compilation every horror fan will want to sink their teeth into.

From an award-winning editor who knows the genre backwards, here is the very best in vampire fiction: from tales of tempting sirens to contemporary serial killers; from the dark origins of fairy tales to a modern reinterpretation of the King of the Undead himself, Count Dracula.

This revised edition features over a dozen new stories, including Tina Rath's A Trick of the Dark and Kim Newman's Andy Warhol's Dracula, as well as classic novellas such as Hugh B. Cave's Stragella and Chelsea Quinn Yarbro's Investigating Jericho. There are contributions by Nancy Kilpatrick, Christopher Fowler, Paul Mcauley, Chelsea Quinn Yarbro, Tina Rath, Neil Gaiman, Harlan Ellison and Kim Newman.

Great collection of stories by a variety of authors. There are shorter stories that are very good, but the novellas made the book for me. There were only two stories that didn't interest me and I skipped. That's not bad for such a large book, and believe me, it lives up to its name, it is big!

- Human Remains - Clive Barker

- Necros - Brian Lumley

- The Man Who Loved the Vampire Lady - Brian M. Stableford

- A Place to Stay - Michael Marshall Smith

- The Brood - Ramsey Campbell

- Root Cellar - Nancy Kilpatrick

- Hungarian Rhapsody - Robert Bloch

- The Legend of Dracula Reconsidered as a Prime-Time TV Special - Christopher Fowler

- Vampire - Richard Christian Matheson

- Stragella - Hugh B. Cave

- A Week in the Unlife - David J. Schow

- The House at Evening - Frances Garfield

- Vampyrhhic Outcast - Simon Clark

- The Labyrinth - R. Chetwynd-Hayes

- Beyond Any Measure - Karl Edward Wagner

- Doctor Porthos - Basil Copper

- Straight to hell - Paul McAuley

- It Only Comes Out at Night - Dennis Etchison

- Investigating Jericho - Chelsea Quinn Yarbro

- Dracula's Chair - Peter Tremayne

- A Taste for Blood - Sydney J. Bounds

- The Better Half - Melanie Tem

- The Devil's Tritone - John Burke

- Chastel - Manly Wade Wellman

- der Untergang des Abendlandesmenschen - Howard Waldrop

- Red as Blood - Tanith Lee

- Laird of Dunain - Graham Masterton

- A Trick of the Dark - Tina Rath

- Midnight Mass - F. Paul Wilson

- Blood Gothic - Nancy Holder

- Yellow Fog - Les Daniels

- Fifteen Cards from a Vampire Tarot - Neil Gaiman

- Vintage Domestic - Steve Rasnic Tem

- Try a Dull Knife - Harlan Ellison

- Andy Warhol's Dracula - Kim Newman



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The Cutting Room: Dark Reflections of the S..

"The Cutting Room: Dark Reflections of the Silver Screen," is a collection of short stories of either the dark fantasy or outright horror variety; all but one, are reprints of stories that were published anywhere between 1982 and 2012.

The credits have rolled, but the lights are still off. Something is lurking on the other side of the screen. There are dark secrets, starving monsters, and haunted survivors who refuse to be left on the cutting room floor. But that's okay, right? After all, everybody loves the movies....

Datlow is one of the best editors, and even though her tastes are darker than mine for the most part, she always provides an interesting line-up of well-written, thought-provoking stories in her anthologies; on that basis, and on the strength of the Newman tale, recommended!
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