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Critiques de François Cheng (462)
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À Notre-Dame

Je ne vais pas ajouter à ce qui a déjà été écrit au sujet de ce livre-témoignage émouvant sur Notre-Dame-de-Paris à qui nous ne pensions guère alors qu'elle était debout, fidèle, intacte, mais dont la destruction partielle nous a si profondément atteints.



Nous l'aimions sans le savoir, comme on aime souvent une mère.
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Vide et plein

Ils détruisent ce qui n’est quasiment rien, sinon l’éternité de la nature, et par-là, la « réalité intérieure » de ces peintres… Voilà le message sublime que nous livre aujourd’hui, François Cheng, François comme François d’Assise, Cheng comme fils de la Chine, aujourd’hui plus menaçante que jamais.
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Le livre du Vide médian

François Cheng, né en Chine (1929), puis naturalisé français (1971), me parait être le meilleur exemple d'une belle personnalité à double culture. Profondément imprégné des traditions de son pays natal, il est depuis longtemps parfaitement adapté à la société française. Il est écrivain et poète – mais c'est surtout sa poésie que j'apprécie le plus. Au début de ce livre, François Cheng évoque la conception taoïste selon laquelle le "vide médian" intervient chaque fois que le yin et le yang sont en présence, créant un espace vivifiant. Il s'ensuit que la rencontre des êtres se fait suivant des "ondes concentriques"; elle sera bonne si elle va dans le sens de la vie ouverte, de la plénitude. Il est vrai que, nous, les Occidentaux, sommes fort éloignés de ces subtilités. F. Cheng ne développe pas ces considérations théoriques. Il les illustre superbement dans une suite de poèmes (souvent courts), imprégnés d'esprit taoïste, où je reconnais bien la patte de l'auteur. J'aurais eu envie de mettre en citation un bon nombre d'entre eux; mais je me contenterai de quelques-uns.
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L'éternité n'est pas de trop

Si cette histoire d'amour impossible, n'a rien d'originale, François Cheng par son écriture poétique nous la rend complétement intemporelle. L'auteur nous transporte, grâce à ses descriptions, dans cette Chine où le paysage se modifie au gré des saisons et où évoluent des moines, des paysans, des seigneurs. Un roman qui nous fait nous sentir bien, et nous engage sur le chemin d'une quête spirituelle. Un roman dont on ressort grandi.
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L'éternité n'est pas de trop

Je viens de lire ce roman somptueux de poésie, d'amour. De beauté. Je me suis baignée, soir après soir, lentement, dans son eau pure. Certains livres, ainsi, sont des barques légères insubmersibles dans la tempête.

A offrir comme le souffle qui coiffe la montagne.
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Poésie chinoise

Il y a quelque temps, j'ai eu l'occasion de découvrir des poètes chinois, par une grande anthologie: l'introduction de ce livre m'avait donné des éléments pour comprendre ces oeuvres. Mais, désirant aller plus loin, j'ai emprunté le présent ouvrage signé par François Cheng, bien connu pour sa double culture et médiatisé dans l'audiovisuel français. Cet homme, que je savais très remarquable, fait preuve ici d'une érudition et d'une subtilité qui m'ont impressionné. On comprend qu'il a beaucoup réfléchi à ces questions.



F. Cheng nous signale d'abord que la langue chinoise ignore le genre et le pluriel; elle ne connait ni la déclinaison, ni la conjugaison. le chinois distingue deux types de "mots": "pleins" (substantifs, verbes d'action, verbes de qualité) et "vides" (c'est-à-dire des mots-outils, comme les pronoms personnels, les adverbes, les prépositions, etc). Par ailleurs le chinois est, phonétiquement, une langue dite à "tons" (on en distingue quatre: plat, montant, partant, rentrant), ce qui la distingue radicalement des langues indo-européennes.



Dans leurs poésies les auteurs chinois, notamment ceux de l'époque Tang, ont eu tendance à supprimer une partie des mots "vides", à omettre les pronoms personnels et à remplacer des mots "pleins" par des mots "vides". C'est évidemment volontaire, l'intention du poète étant directement liée à une composante essentielle de sa culture (par exemple: le taoïsme) Les poètes utilisent aussi la rime, mais aussi ils peuvent imprimer un rythme par les séquences codifiées des tons dans leurs "mots".



Ainsi, la traduction en français, déjà difficile en raison des particularités de la prose chinoise rappelées ci-dessus, est encore plus délicate dans le cas de la poésie. le traducteur doit interpréter finement le mot-à-mot du chinois pour le rendre bien intelligible, tout en conservant le rythme et l'ambiguïté (voulue) du poème original. C'est une gageure ! L'explication de texte exige donc une délicatesse qui surpasse les études que l'on peut faire sur la poésie occidentale. Un exemple: ces quelques vers de Li Bo.

- mot-à-mot:

Fleurs milieu / un pichet vin

Seul boire / ne pas avoir compagnie

Lever coupe / inviter claire lune

Face à ombre / former trois personnes

- interprété:

Parmi les fleurs, un pichet de vin

Seul à boire sans un compagnon,

Levant ma coupe, je salue la lune:

Avec mon ombre, nous sommes trois

En fait, toutes les finesses sous-entendues dans ce poème n'apparaissent pas dans la traduction donnée ci-dessus. Il serait possible d'en produire une version plus affinée



De toutes façons, les références à l'histoire et à culture chinoises, très nombreuses, échappent au lecteur occidental, à moins d'être un sinologue. J'avouerai qu'une bonne partie de l'exposé de F. Cheng m'a échappé; mais j'en ai compris l'esprit. J'ai ensuite lu un (grand) échantillon des poésies présentées dans la seconde partie du livre. Elles ont toutes été écrites sous la dynastie Tang c'est-à-dire aux VIIème-IXème siècles de notre ère.
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Enfin le royaume

Enfin le royaume. Quatrains, François Cheng, 2018. Voilà mon recueil de poésie préféré. C’est beau, c’est pur, c’est mélodique... Difficile d'en dire davantage. Un petit bijou pour découvrir ou approfondir ce genre à part. (Plus sur Instagram)
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Quand les âmes se font chant

Nous trouvons dans un "Hommage à François Cheng" in la Revue de Littérature Comparée, un article très détaillé à lire à propos de ce présent recueil, dont référence suit :

Daniel, Yvan. « La Chine et l'Italie dans les Cantos toscansde François Cheng », Revue de littérature comparée, vol. 322, no. 2, 2007, pp. 165-175.

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Le Dit de Tianyi

La puissance et la beauté de ce livre dépasse tout ce que j'imaginais. C'est une magnifique mais incroyable fresque qui se déroule dans la Chine du 20ème siècle, construite sur une poignante histoire d'amour et d'amitié entre trois êtres déchirés par l'histoire de leur pays. François Cheng l'a mise en scène sur le fil de la réalité et de la fiction. de sa poétique écriture, il fascine le lecteur autant par ses descriptions de toute beauté des individus, des paysages, et de l'art, que dans celles de l'horreur des camps de rééducation du Grand Nord de la Chine après la révolution communiste dont le paroxysme est atteint dans les dernières pages au moment de la « révolution culturelle » en 1966 et l'arrivée des fanatiques « gardes rouges ».

Dans les années 80, lors d'un voyage dans son pays d'origine, François Cheng retrouve la trace de Tian-Yi, un peintre chinois connu au 20ème siècle. Celui-ci très affaibli après des années de privation lui remet ses confessions écrites qui vont être la trame du récit. Tian-Yi nait et vit dans un pays soumis à des bouleversements et rapidement au déclenchement de la guerre sino-japonaise. Devant ses facultés artistiques, il obtient une bourse, dans les années 50, pour venir en occident (à Paris) afin d'étudier l'art et la peinture occidentale. Ce qui nous offre de sublimes pages sur ce qu'il découvre tant à Paris , qu'à Amsterdam, où en Italie. Mais en 1956, Il décide de rentrer dans son pays en pleine révolution et part à la recherche des deux êtres autour desquels il a construit sa vie, Yumei, l'Amante, et Haolang, l'Ami. Il découvre qu'ils ont été happés par le tourbillon révolutionnaire, dans lequel Tian-Yi sera également emporté. C'est alors un témoignage époustouflant sur les atrocités subies par les prisonniers politiques, souvent des intellectuels, internés dans les camps.

le lecteur alterne entre la splendeur et l'horreur, avec quelques touches de sensualité, de philosophie, le tout d'une grande beauté.
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L'éternité n'est pas de trop

Ce roman magnifique m'a emmené dans une époque, une civilisation que je ne connaissais pas. L'éternité n'est pas de trop est une vision tellement décalée de noter civilisation qui court après le temps, zappe d'un sujet l'autre, d'une émotion, d'une sensation l'autre.

Alors oui, il faut ralentir son propre rythme intérieur pour savourer cette histoire qui ne se limite pas à une histoire d'amour idéale, mais ouvre sur une autre perception du cycle de la vie, voir du cycle des vies.
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L'éternité n'est pas de trop

Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux

Puisqu'on est fou, puisqu'on est seul

Puisqu'ils sont si nombreux

Même la morale parle pour eux

J'aimerais quand même te dire

Tout ce que j'ai pu écrire

Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux



Francis Cabrel. L'encre de tes yeux.



Magnifique roman d'un amour empêché. Dao-Sheng est un moine taoiste et Lang-Ying, la femme du seigneur dans la Chine du XVII° siècle. Autant dire que les choses ne vont pas être simples, d'autant que ledit seigneur a déjà envoyé au bagne Dao-Sheng trente ans plus tôt pour avoir adressé un sourire à sa promise.

Éloge de la femme, de la beauté, de la poésie, de l'amour évidemment, ce roman est absolument magnifique et la plume de François Cheng, tout simplement magique pour capter l'instant d'une rencontre éphémère entre nos deux amoureux par-delà les conventions d'un pays et d'une époque.



Elle n'aimait pas mon deux pièces séjour

Mais toi qui voyages si tu la croises un jour

Reviens me dire

Reviens me dire

Dis-lui que pour elle je donnerais

Mon dernier souffle et même celui d'après

Celui d'après même

Celui d'après.



Francis Cabrel. Si tu la croises un jour.

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Poésie chinoise

Signe et rumeur, le geste qui trace le signe et l'écriture qui fait entendre une rumeur, signe et rumeur à l'unisson du poème.

Poésie chinoise est un petit livre co-écrit par François Cheng et Fabienne Verdier. Deux propos séparés mais qui se rejoignent, qui se relient l'un l'autre autour du bel âge d'or de la poésie chinoise classique.

Retour sur une époque, celle de la dynastie des Tang (618-907). Considérée comme la plus puissante des dynasties de l'histoire de la Chine, celle-ci règne sur un pays qui connaît un essor politique et économique important. Essor intellectuel et religieux également avec l'influence du taoïsme, du confucianisme et du bouddhisme.

Héritiers de cet apport philosophique et spirituel en perpétuel mouvement, des poètes vont peu à peu connaître une renommée que le temps n'affaiblira pas. Ils se nomment Li Po, Du Fu, Wang Wei ou encore Meng Haoran. Une écriture dépouillée servent des thèmes divers comme la communion totale avec la nature, la méditation sur le destin douloureux de l'homme, l'amour, la nostalgie d'un bonheur vécu ou rêvé...



À ce propos nécessaire de François Cheng sur la poésie classique chinoise, s'ajoutent les remarquables calligraphies de Fabienne Verdier qui accompagnent chacun des poèmes choisis. Très intéressant également son témoignage sur son parcours qui l'a menée au début des années 80 en Chine faire des études d'esthétique et de peinture auprès des plus grands maîtres de la calligraphie*. L'art de la calligraphie vécu comme un art de vivre, une maîtrise technique qui s'accorde avec une quête de vie intérieure, une disposition de l'artiste à la contemplation et à la méditation, en quelques pages magnifiques Fabienne Verdier rend compte de son cheminement mais aussi de l'attrait qu'exerce sur elle (mais aussi sur nous) la Chine ancienne.



Poésie chinoise est un très bel ouvrage mais qui ne peut pourtant pas se suffire à lui-même. le choix des poèmes, les calligraphies présentées, le propos des deux auteurs agissent comme une invitation à se rapprocher encore un peu plus de la lumière venue d'Orient, entre le signe et la rumeur.





(*) pour les lecteurs qui ne connaîtraient pas encore Fabienne Verdier, je renvoie à son beau livre Passagère du silence: dix ans d'initiation en Chine (éditions Albin Michel, 2003).
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Assise

Bon, la spiritualité n'est pas n'est pas le domaine de prédilection de tous les lecteurs. Par contre François Cheng et l'histoire, universelle ou pas l'est beaucoup plus.

Et parce que Francois est le prénom français que s'est choisi Bàoyī Cheng lors de sa naturalisation, il décide de nous presenter à la fois Assise en Ombrie et l'homme qui parlait aux oiseaux.

Alors, prenons cette quarantaine de pages comme un précis d'histoire.



Pour nos Ami(e) croyant(e)s une belle prière très poétique comme les faire l'auteur de l'académie francaisr



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Oeil ouvert et coeur battant : Comment envi..

Une belle plume, un beau sujet et une belle réflexion... Voilà comment, finalement, on pourrait résumer ce petit ouvrage. François Cheng, avec son style toujours aussi délicieux, nous invite à regarder au-delà de ce que nous pensons savoir de la beauté et à nous mettre à son écoute. On en ressort peut-être avec une vision du monde... plus belle ! Du moins porteuse de plus d'espérance.

A lire et à relire sans modération.
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Pèlerinage au Louvre

François Cheng , écrivain et calligraphe , chinois de naissance et français de choix nous apporte son regard particulier ,fruit d'une autre culture et éducation artistique , lors d'une visite au Louvre. En plusieurs parties ( Ecole Italienne/ Française/ du nord/ autre) il commente 72 œuvres majeures avec finesse et érudition.
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Quand reviennent les âmes errantes

Dans le paysage littéraire français, F. Cheng est devenu un vieux sage dont on admire la finesse, la belle écriture et la profondeur. Ce qui fascine aussi, c'est sa manière de personnaliser une (rare) synthèse entre Occident et Orient. C'est pourquoi chaque publication de livre, chaque apparition à "La Grande Librairie" semblent être des grands événements.

Je n'avais pas lu "Quand reviennent les âmes errantes" paru en 2012, mais je viens de réparer cet oubli. L'histoire se réfère à la fin de l'époque des "Royaumes Combattants", quand le despote des Qin (désigné ici comme Zheng) a pris le dessus sur tous ses rivaux, devenant le souverain unique sous le nom de Shi Huangdi (221-207 avant J.-C.). le récit donne la parole à trois personnages, une belle jeune femme au destin tragique (Chun-niang), un joueur de "zhou" (Gao Jang-Li) et un courageux chevalier errant (Jing-Ko). Leur relation est intense et complexe, tissée d'amitié platonique et de pur amour. Les deux hommes, impliqués dans des complots contre Zheng, mourront d'une manière atroce. Mais, après leur disparition, ils resteront en union spirituelle avec Chun-niang.

Sans surprise, ce livre très court se lit facilement et agréablement. Sa construction est intéressante, son écriture est fluide, son ambition est élevée. Le lecteur y trouve de belles pensées et de nobles sentiments inspirés par un bel idéalisme. Mais… j'avoue que je n'ai pas été vraiment convaincu. Parfois, j'ai eu la sensation de quelque chose de trop "fabriqué". En fait, ça fait longtemps que j'ai découvert que je suis plus sensible à la poésie de Cheng qu'à ses récits et à ses ouvrages de réflexion philosophique. Cette lecture me confirme dans cette appréciation.

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De l'âme

Voir Cheng s'exprimer chez Busnuel m'a attiré. Se dégageait une plénitude pas seulement due à l'âge.

Ce court livre dévoile en partie la réflexion de cet auteur multiculturel. La remise à la lumière de la notion d'âme interpelle, même le non-croyant. Son approche fait une claire distinction entre l'esprit, capable de raisonner et l'âme, siège de l'unicité de l'être, de sa permanence au-delà du corps, de l'amour et de la beauté.

Cheng est bien trop subtil pour défendre seulement une religion, mais il s'approche avec modestie de la Vie, du "concept" de Dieu, de ce qui persiste aux cours des siècles.

La pensée de Cheng est troublante, et ouvre des horizons à explorer, en particulier, pourquoi sommes nous sensibles à la beauté, musicale, ou naturelle, hors de toute pensée rationnelle. Simple effet biologique de cerveau gauche ou droit? Voilà qui envoie un beau challenge et nous questionne sur la vie que nous menons, ou avons mené. Un guide pour faire le bilan, avant de passer le témoin?

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L'éternité n'est pas de trop

Je suis une fervente admiratrice des poèmes de François Cheng. J'avoue qu'au début de cette lecture de roman j'ai été un peu déboussolée par le style des premières pages,plus factuel que je ne m'y attendais. Mais assez vite j'ai retrouvé ces belles images littéraires mêlant nature,sentiments, profondeur et intériorité que j'aime tant chez lui.

C'est ici une histoire d'amour

puissante et émouvante,un amour total,communion des âmes,au delà des notions de lieux et de temps dans une Chine ancestrale très hiérarchisée. Au passage François Cheng nous parle du Tao,des forces qui régissent l'univers et donc nous, de médecine traditionnelle, de haïkus,partageant avec nous la multiplicité de cette civilisation si riche.

Malgré les nombreux aléas que vont rencontrer dame Ying et Dao Sheng,j'ai été happée par l'extrême beauté de ce conte universel .

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Le Dit de Tianyi

Rares sont les récits capables de saisir et dire la trajectoire d’une vie, mêlant intensité, profondeur et beauté. Le souffle d’une vie, d’une vie mêlée avec d’autres, dans l’amitié d’un trio, dont la solidarité est un des fils rouge principaux face au tragique de l’histoire. L’élan artistique de cette vie faites d’épreuves ne perd rien de sa créativité, y compris face aux pires atrocités. L’art nous sauve de l’absurde. L’art permet de tirer quelque chose de nos pires épreuves. L’art sauve et nous sauve. Il rassemble ce que les épreuves tentent de disloquer en nous. L’art est la marque notre dignité. Voilà ce que, à mon sens, François Cheng nous lègue dans ce récit.
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De l'âme

A lire et relire sans doute d'ici quelques temps. F. Cheng nous donne ici sa réflexion sur l'âme qu'on a tendance à oublier, tellement nous sommes coincés entre corps et esprit. Mais voilà, il n'y a pas que ça...et l'univers nous le rappelle par sa poésie et sa vitalité.

Un livre philosophique et poétique, simple et pourtant profond.
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