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Citations de François Rivière (147)


« L’éclectisme est un devoir essentiel pour l’éditeur moderne. Son devoir est de rester réceptif aux ondes venant de tous les côtés, de fuir soigneusement les hiérarchies sclérosées opposant le littéraire et le populaire. » (p. 55)
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Où en sont les projets tchèques ? Ils sont parmi les plus acharnés à vouloir se libérer de la domination austro-hongroise, m’a-t-on dit ?
En effet, les ordres de Londres sont clairs !...
Nous devons encourager leurs tentatives d’indépendance…
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Vous n’ignorez sans doute pas, Madame, que cette bibliothèque est un des hauts lieux de notre vie culturelle… Un des jeunes espoirs de la littérature tchèque, le Dr. Franz Kafka, en est un habitué…
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On ne me demande souvent pourquoi son oeuvre reste si populaire. Il me semble que c'est avant tout parce qu'elle savait raconter une histoire. Ses livres sont courts, vous voulez sans cesse connaître la suite et vous ne pouvez pas les lâcher. Ma mère était chrétienne et croyait au combat entre le bien et le mal. Elle pensait que les assassins devaient être arrêtés et punis et désirait plus que tout ne pas voir souffrir les innocents. Certes, elle écrivait des histoires avec des meurtres, mais elle ne supportait pas la violence. Et toutes ses histoires possèdent une part importante de moralité. En vérité, je crois qu'elle écrivait pour divertir les gens. Rosalind Hicks
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Je me suis mariée à vingt- quatre ans, nous avons été heureux onze ans. Puis ma mère est décédée de façon très pénible et mon mari a connu une autre femme. Voilà : vous n'écrivez pas votre destin, c'est lui qui vient à vous. Tandis qu'avec vos personnages, vous faites ce que vous voulez
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Le barman posa devant moi le soda que j'avais commandé. "C'est le gentleman, là-bas, qui vous l'offre", m'apprit-il avec un clin d'œil complice. Compris ! Je ne pouvais faire moins que d'aller remercier de vive voix ce mécène des gargotes.
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-Tu es mariée depuis longtemps avec cet abruti ?
-Trois mois. J'ai hâte de divorcer.
-Il est jaloux ?
-Il est surtout d'un ennui mortel !
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À l'automne 1943, il apprend avec mécontentement que la Propaganda- Abteilung a ordonné à Casterman le retrait en librairie de L'Ile noire, dont le « caractère britannique » -et peut-être aussi le rôle joué par le très germanique docteur Müller - éveille la susceptibilité de l'occupant.
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Finalement, elle fait de moi un scribe chantant qui dessine!
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J'ai trop longtemps été l'esclave des autres pour vouloir le devenir encore.
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La plupart de ces gens ne valent pas cher, croyez-moi. Les jeunes, surtout… Pas un pour racheter l’autre… La police est débordée, et nous, nous ne savons plus quoi faire de ces petits voyous, chapardeurs et dévoyés à un point que vous n’imaginez pas ! J’en parlais justement à votre chère parente. Figurez-vous que des gens soi-disant de bonne réputation se mêlent de faire campagne contre nous… Oui ! Des acteurs et des journalistes de troisième zone…
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Je l’affirme ici au risque de passer pour le pire égoïste, ou égocentrique, mais je ne vois pas pour autant la nécessité d’argumenter sur mon choix, sans doute ai-je, comme le dit l’écrivain anglais Robert Hichens, « préféré le désert à l’oasis fertile ».
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Ce n’est donc pas le hasard qui nous réunit pour de bon, Irvin et moi, quelques jours à peine après notre aventure nocturne au domicile de Louise Medora. L’événement eut pour cadre la librairie de Stanley Rose sur Hollywood Boulevard. C’était alors le point de rencontre de tous les amoureux de bonne littérature, et parmi eux quelques écrivains célèbres ainsi que des scénaristes travaillant pour les studios.
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Ce garçon de vingt ans à peine, grand, svelte, aux yeux de braise et à la chevelure brune soigneusement calamistrée, lui apparut comme l’incarnation d’un rêve longtemps ressassé. Ce que sa grande amie s’était bien gardée de préciser à Ethel, c’est que José Alvarez n’était nullement un comédien – même s’ils s’étaient rencontrés dans un bar de Pico Boulevard que fréquentaient acteurs de seconde zone et figurants au ventre vide.
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Elle écrivait, mettait en scène et interprétait le rôle principal – toujours celui d’une princesse de conte de fées – de courtes bandes cinématographiques auxquelles étaient donnés des titres énigmatiques tels Euphonie, Transmutations, Élégies, etc. Miss Cochrane fut parfois priée d’assister à la projection de ces films qu’elle jugeait, sans oser bien sûr en faire état, d’une médiocrité affligeante. Elle surprit un jour une conversation entre Penelope et sa secrétaire, cette dernière se voyant recommander de ne jamais ébruiter au-dehors les activités artistiques d’Ethel Parrot. À l’évidence la romancière n’appréciait guère les réalisations de celle dont elle regrettait d’avoir encouragé les projets artistiques. Mais Miss Cochrane ne reçut jamais aucune confidence de sa patronne à ce sujet. Les mois défilaient, la vie à Cockington House se poursuivait sans que les sœurs Parrot, l’une et l’autre retranchées dans leurs tours d’ivoire, ne cessassent de s’y livrer à leurs activités. Penelope continuait d’amasser des royalties récoltées un peu partout à la surface du globe, son nom de plume étant devenu la marque d’une forme d’excellence en matière de romance sentimentale. Ethel, pour sa part, continuait d’être inconnue des amateurs de ce qu’on appelait désormais le septième art.
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Elle était rousse, plutôt jolie, et très vulgaire. Mais Ethel et Mary devinrent amies, ou plutôt complices – c’est le terme employé par Miss Cochrane. L’aînée des sœurs n’approuvait pas ce qu’elle considérait comme une forme de dévergondage de sa cadette, mais sans jamais lui en faire le reproche de manière précise.
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Elle se savait d’un physique ingrat et s’en moquait. Seules comptaient ses passions littéraires et picturales – elle privilégiait les maîtres florentins du XVe siècle comme Uccello, Verrocchio ou Botticelli – et la rédaction de ses premiers écrits. Elle composait en effet dans le plus grand secret – mais à qui en aurait-elle parlé sinon à Miss Washbourne ? – de courtes nouvelles d’un irréalisme absolu mais dans l’atmosphère desquelles se pouvait discerner l’influence des romances gothiques d’Ann Radcliffe ou celles, plus prosaïques, de Mary Elizabeth Braddon, l’auteure d’histoires mêlant l’amour et le mystère.
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La vieille femme reniflait de façon pitoyable et, ôtant son lorgnon, s’essuya les yeux d’un petit mouchoir de dentelle. Puis elle posa son regard sur moi et, paraissant juger que j’étais digne de sa confiance, entreprit de s’épancher.
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À la différence d’Irvin, je ne me suis jamais laissé captiver par le mode de vie peu ordinaire de la colonie du cinéma. Et ce pour toutes sortes de raisons. Par timidité d’abord, car je craignais d’apparaître aux yeux de ces monstres sacrés comme une quantité négligeable. Ce que mon ami journaliste ne redouta jamais d’être, sa curiosité insatiable l’emportant sur l’inhibition dont il faisait par ailleurs preuve dans la vie quotidienne. Mais je redoutais aussi d’être pris au piège de la familiarité souvent factice de ces êtres qui n’hésitent pas, le succès venant, à se croire issus de la cuisse de Jupiter.
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Depuis quelques instants, mon esprit déstabilisé par ce que j’étais en train de vivre vagabondait. Louise Medora avait évoqué la tombe d’un certain Edmund. Désormais, persuadé de l’excentricité de l’actrice, je crus qu’il s’agissait d’un compagnon à quatre pattes, de ceux auprès desquels les fans des vedettes de cinéma aimaient se voir photographiés. Un dalmatien, un chat persan, voire un charmant ouistiti.
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