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EAN : 9782743650469
176 pages
Payot et Rivages (03/02/2021)
3.58/5   6 notes
Résumé :
Qui est vraiment Irvin Rosa-Fierce ? Dans ce tombeau littéraire écrit comme un roman à énigme, le narrateur se lance sur les traces d’Irvin, un ami chroniqueur mondain et auteur de nouvelles fantastiques à la Lovecraft, aussi fuyant que fascinant. Les histoires insérées, égrenées au fil de l’enquête comme des pièces à conviction, offrent une plongée dans les intrigues rocambolesques d’un âge d’or hollywoodien, à la fois extravagant et plus vrai que nature. C’est dan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Conté au travers de son ami libraire, jeune provincial originaire de San Diego, c'est tout un florilège d'épisodes de la vie de Irvin Rosa-Fierce, chroniqueur mondain au « Hollywood Citizen » lors de l'âge d'or du cinéma américain que le lecteur découvre.

C'est tout un décorum très flamboyant où on fait la rencontre de références littéraires mais aussi cinématographiques qui abondent. Alliant des personnages réels à des figures fictives, voilà un saut dans le temps, durant les années d'après-guerre mais aussi dans l'espace, à Los Angeles, au cours de l'apanage du grand écran, peu de temps après le cinéma muet.

Indéfinissable quant au genre littéraire auquel il pourrait se rattacher, c'est un livre élégant par une plume distinguée que nous déroule François Rivière. le mystère y flotte tout au long des pages, accompagné de fantômes des grands noms hollywoodiens. S'intéressant à cette faune très spécifique au travers de journalistes mondains, François Rivière offre la part belle à cette vie pittoresque, parfois désastreuse ou tragique de la Mecque du cinéma.

Ce que j'ai un peu moins apprécié est le côté un peu décousu du récit au fil des faits divers. Avec la rencontre d'un grand nombre de protagonistes, on finit par s'y perdre un peu, à justement s'attacher difficilement à ces personnages et à ne plus distinguer le vrai du faux dans ce tourbillon de péripéties.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Le roman est dédié à Dominick Dunne,producteur de cinéma, de télé et écrivain. J'avais beaucoup apprécié dans ma jeunesse "une femme encombrante" de Dunne et ce roman de François Rivière parle évidemment de cinéma et d'écrivain. Juste que là, rien de bien nouveau, mais la façon dont est traité le sujet est très originale et le fait ressembler plus à un roman à clef qu'à un roman classique.
"A la recherche de Irvin Rosa-Fierce" : tel pourrait être aussi le titre du roman. Notre conteur (car il s'agit bien d'un conte) nous parle de cet individu érudit, qui écrivait dans des magazines comme le "Hollywood Citizen", sur les stars, le cinéma, mais pas sur le même créneau "gossips" que Hedda Hopper ou Louella Parsons. Non, son analyse était plus fine, plus sensible, élaborée. L'auteur rencontre Irvin lors d'une chez une célèbre ancienne actrice du muet Louise Médora, à Los Angeles, grâce à l'entregent de sa tante Harriet.
A partir de ce moment, sa vie prend un tournant exaltant car tout en apprenant le métier de libraire en tenant ensuite une modeste librairie, le narrateur nous fait découvrir les histoires d'Irvin, ses scénarios, qui est le mystérieux père d'Irvin, les amours d'Irvin. En fait, nous tournons autour d'Irvin, mais qui est-il vraiment ? Nous n'avons la réponse qu'à la fin dans un joli tour de passe-passe du narrateur.
J'ai apprécié ce roman, élégant, plein d'anecdotes parfois oubliées (certaines twistées pour leur donner encore plus de piment) sur TinselTown, la ville des paillettes, Hollywood, un lieu bâti sur des terres inhospitalières où l'on refusait les étrangers de quelque couleur qu'ils soient, les juifs et les acteurs et qui devint la Mecque du cinéma.
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Suivons notre narrateur, un bibliothécaire petit-neveu d'une ancienne costumière des studios Universal à Hollywood. Alors qu'il se passionne pour une grande star d'antan et qu'il a l'occasion de la rencontrer, c'est d'Irvin Rosa-Fierce dont il fera la connaissance et dont il sera l'ami. Irvin, auteur et grand chroniqueur mondain sur les traces duquel notre narrateur nous emmène.

Le livre forme un puzzle d'intrigues plus ou moins loufoques vécues par Irvin durant l'âge d'or hollywoodien.

On y rencontre beaucoup de personnages. Peut-être un peu trop pour dire de pouvoir se souvenir de chacun d'entre eux.

La lecture se fait assez facilement bien que selon moi, le récit est assez plat. Il ne se passe pas grand-chose dans ce roman. Il manque une petite part de mystère ou de suspense. Cependant j'apprécie vraiment l'atmosphère qui règne dans ce livre ainsi que la fluidité du récit.

Je vous conseille la lecture de ce petit roman de moins de 200 pages afin de vous forger votre propre opinion.
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critiques presse (2)
LeSoir
16 mars 2021
L’écrivain et scénariste de BD plonge avec délectation dans l’âge d’or du cinéma américain, dans les pas d’un chroniqueur mondain friand de belles histoires.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LeFigaro
25 février 2021
Timide, provincial, un bibliophile tente de faire son trou dans le Hollywood de l’après-guerre.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Elle écrivait, mettait en scène et interprétait le rôle principal – toujours celui d’une princesse de conte de fées – de courtes bandes cinématographiques auxquelles étaient donnés des titres énigmatiques tels Euphonie, Transmutations, Élégies, etc. Miss Cochrane fut parfois priée d’assister à la projection de ces films qu’elle jugeait, sans oser bien sûr en faire état, d’une médiocrité affligeante. Elle surprit un jour une conversation entre Penelope et sa secrétaire, cette dernière se voyant recommander de ne jamais ébruiter au-dehors les activités artistiques d’Ethel Parrot. À l’évidence la romancière n’appréciait guère les réalisations de celle dont elle regrettait d’avoir encouragé les projets artistiques. Mais Miss Cochrane ne reçut jamais aucune confidence de sa patronne à ce sujet. Les mois défilaient, la vie à Cockington House se poursuivait sans que les sœurs Parrot, l’une et l’autre retranchées dans leurs tours d’ivoire, ne cessassent de s’y livrer à leurs activités. Penelope continuait d’amasser des royalties récoltées un peu partout à la surface du globe, son nom de plume étant devenu la marque d’une forme d’excellence en matière de romance sentimentale. Ethel, pour sa part, continuait d’être inconnue des amateurs de ce qu’on appelait désormais le septième art.
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Elle se savait d’un physique ingrat et s’en moquait. Seules comptaient ses passions littéraires et picturales – elle privilégiait les maîtres florentins du XVe siècle comme Uccello, Verrocchio ou Botticelli – et la rédaction de ses premiers écrits. Elle composait en effet dans le plus grand secret – mais à qui en aurait-elle parlé sinon à Miss Washbourne ? – de courtes nouvelles d’un irréalisme absolu mais dans l’atmosphère desquelles se pouvait discerner l’influence des romances gothiques d’Ann Radcliffe ou celles, plus prosaïques, de Mary Elizabeth Braddon, l’auteure d’histoires mêlant l’amour et le mystère.
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À la différence d’Irvin, je ne me suis jamais laissé captiver par le mode de vie peu ordinaire de la colonie du cinéma. Et ce pour toutes sortes de raisons. Par timidité d’abord, car je craignais d’apparaître aux yeux de ces monstres sacrés comme une quantité négligeable. Ce que mon ami journaliste ne redouta jamais d’être, sa curiosité insatiable l’emportant sur l’inhibition dont il faisait par ailleurs preuve dans la vie quotidienne. Mais je redoutais aussi d’être pris au piège de la familiarité souvent factice de ces êtres qui n’hésitent pas, le succès venant, à se croire issus de la cuisse de Jupiter.
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La plupart de ces gens ne valent pas cher, croyez-moi. Les jeunes, surtout… Pas un pour racheter l’autre… La police est débordée, et nous, nous ne savons plus quoi faire de ces petits voyous, chapardeurs et dévoyés à un point que vous n’imaginez pas ! J’en parlais justement à votre chère parente. Figurez-vous que des gens soi-disant de bonne réputation se mêlent de faire campagne contre nous… Oui ! Des acteurs et des journalistes de troisième zone…
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Ce garçon de vingt ans à peine, grand, svelte, aux yeux de braise et à la chevelure brune soigneusement calamistrée, lui apparut comme l’incarnation d’un rêve longtemps ressassé. Ce que sa grande amie s’était bien gardée de préciser à Ethel, c’est que José Alvarez n’était nullement un comédien – même s’ils s’étaient rencontrés dans un bar de Pico Boulevard que fréquentaient acteurs de seconde zone et figurants au ventre vide.
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