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Critiques de Frédéric Brémaud (567)
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Les Incontournables de la littérature en BD :..

Ça y est cette fois, contrairement en 1805 où les femmes de la bourgeoisie russe pensaient à beaucoup de choses sauf à la guerre, avec cette nouvelle attaque de la part de Napoléon en 1812, cette fois-ci, elle ne parlent plus que ce cela ou presque. Tandis que les hommes sont sur le front (ceux des armées du tsar), jusqu'à présent les hommes de la bourgeoisie, eux, avaient étaient épargnés mais lorsque leur tsar Alexandre 1 er fera appel à eux, si ceux qui ne sont plus aptes u combat n'hésiteront pas à faire des dons en main d'oeuvre et en artillerie importants, d'autres n'hésiteront pas à rejoindre directement les rangs de l'armée. Tel est par exemple le cas du prince Andreï Bolkonski que le lecteur a découvert dans le premier tome et que la jeune Natacha a fait horriblement souffrir car elle n'a pas réussi à l'attendre ne serait-ce qu'une année, comme le père d'Andreï le souhaitait avec que nos deux jeunes tourtereaux puissent convoler en hautes noces. Pierre Rezoukhov, lui, cependant, ne sait pas que faire. Considéré comme un homme de science ou un lâche, à vous de choisir et selon les différents points de vue, Pierre n'a jamais trouvé utile de s'engager dans l'armée, considérant que Napoléon est de toute manière un grand homme (pléonasme vu sa petite taille) et que les Russes s'en vont directement à l'abattoir en s'engageant dans cette guerre. Qui a tord et qui a raison dans toute cette affaire ? Probablement personne car de toute façon, lorsqu'il s'agir de guerre, il n'y a ni bon ni mauvais camp, il n'est plus simplement question d'affaire d'honneur ou de patriotisme comme la plupart des hommes se plaisent à le croire, c'est tout simplement l'orgueil et la bêtise humaine qui prennent le dessus !



Un second tome à la hauteur du premier, librement adapté à l'initiative du journal le Monde par Frédéric Brémaud et Thomas Campi avec Fabio d'Auria pour les dessins et la mise en couleur. Un véritable exploit qui, si il ne rend pas entièrement compte de l'intégralité du chef-d'oeuvre de Léon Tolstoï, a le mérite de le rendre accessible à un plus large public et rien que cela, c'est déjà un véritable exploit en soi. Les dessins sont extrêmement bien travaillés et je ne peux qu'une nouvelle fois vous recommander cette lecture !
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Chats !, tome 1 : Chats-tchatcha

Ayant moi-même plusieurs chats, j’aime toujours les histoires sur les chats, retrouver l’humour propre a nos petites bêtes adorées. J’ai donc testé cette BD a l’intitulé on ne peut plus simple.



Alors, oui, c’est mignon, c’est sympathique, mais sans plus. On esquisse quelques sourires ici et là mais rien de bien fou. Les blagues sont plus que connues, les dessins ne se distinguent pas par leurs qualités, et on fini le volume beaucoup trop vite. Une dizaine d’euros pour si peu ça ne vaut pas vraiment le coup. C’est triste à dire, mais avec tout ce qui se fait de nos jours en terme de lecture, quelque soit les genres, on ne peut pas se permettre de perdre du temps si l’accroche n’est pas présente dès le départ.
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Love, tome 3 : Le lion

Un jeune lion contraint à l’exil cherche sa place dans la savane. Voilà le résumé de ce volet de la série de B.D sans parole « Love ».

« Le lion » a les mêmes défauts et les mêmes qualités que les autres livres de la série.



Le dessin est superbe, un vrai régal pour les yeux. On voit que Bertolucci prend plaisir à dessiner les animaux. Il rend tout particulièrement un bel hommage à la beauté sauvage du roi des animaux. Loin des peluches ou des personnages de dessins animés, les lions sont ici beaux et féroces.

Malgré la qualité de la mise en images j’ai du mal à me passionner pour cette série dont chaque volume souffre d’une histoire un peu faible. Comme les autres volets de la série, « Le lion » ne raconte finalement pas grand-chose. Ca se lit vite et sans ennui, on prend plaisir à admirer les images mais ça ne va pas plus loin. Vite lu, vite oublié.

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Brindille, tome 2 : Vers la lumière

Le second volet du diptyque « Brindille » vient confirmer la belle impression que m’avait laissée le 1er tome, privilégiant toujours l’ambiance et prenant toujours le temps.



Le scénariste a l’intelligence de ne pas céder à la frénésie et si le récit n’est pas exempt d’action, il joue avant tout sur une atmosphère poétique et mystérieuse. Je ne veux pas trop en dire pour laisser le plaisir de la découverte, je dirais simplement que le dénouement m’a surprise, je ne m’y attendais pas. Une conclusion étonnante mais aussi bouleversante.

Ce très beau scénario est mis en valeur par le dessin de Bertolucci, toujours aussi beau et subtil.



Alors que tant d’auteurs se perdent dans des séries sans fin, Brremaud et Bertolucci ont réussi en seulement 2 volets à créer une œuvre à la fois d’une puissance émotionnelle rare et d’une grande simplicité, ceci expliquant peut-être cela.

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Klaus Barbie : La route du rat

A la fin de la Seconde Guerre mondiale, les nazis et les fascistes fuient l'Europe en utilisant une filière d'exfiltration que les anglophones appellent la « ratline », la « route du rat ». Il s'agissait d'un réseau d'exfiltration qui conduisait essentiellement vers des abris sûrs en Amérique latine : l'Argentine et le Chili essentiellement, mais aussi la Bolivie où s'est justement réfugié Barbie.



« Klaus Barbie, la route du rat » revient donc sur la parcours du sinistre « boucher de Lyon », Klaus Barbie. Mais si ce roman graphique évoque sa fuite en Bolivie, il ne s'arrête pas là. Les auteurs, Jean-Claude Bauer – qui a couvert le procès de Barbie à Lyon en 1987 – et Frédéric Brémaud nous exposent étape par étape la carrière et l'itinéraire du plus célèbre nazi ayant sévi en France, de ses débuts en tant que SS jusqu'au procès de Lyon, en passant par sa fuite en Bolivie organisée par les services secrets américains puis son soutien de la junte militaire bolivienne.

Débutant par une préface du couple Klarsfeld qui a joué un rôle déterminant dans la traque, l'arrestation puis le procès de Barbie, cet ouvrage très dense en dates, faits, témoignages terribles des survivants, permet au lecteur de remonter le temps et de plonger dans une des périodes les plus sombres du XXe siècle. Il permet surtout de revenir sur cette notion fondamentale de crime contre l'humanité, accusation qui a été prononcée lors du procès Barbie pour la toute première fois en France.

Ce procès historique est justement mis en lumière par les auteurs qui nous le font revivre par la bande dessinée où le texte, parfois, peut nous perdre tant il est important – et on peut le comprendre. Heureusement, un dossier documentaire en fin d'ouvrage reprend de manière très claire et plus détaillée tout ce qui est expliqué dans la bande dessinée, complété par un entretien avec le procureur général de l'époque, Pierre Truche , et le témoignage de l'auteur Jean-Claude Bauer.



Et si la BD vaut justement le coup d'oeil, c'est parce que Jean-Claude Bauer a couvert ce procès en réalisant des croquis d'audience. Tous les jours, le jeune journaliste a écouté les témoignages qui vous glacent le sang. C'est donc dans ce style très particulier du croquis que se montre la BD, sous le coup de crayon de Bauer qui retrace le parcours de celui qui incarnait les crimes du régime nazi, le « boucher de Lyon ».



Lecture glaçante, passionnante, « Klaus Barbie, la route du rat » participe de cette volonté mémorielle de ne jamais oublier. Ne jamais oublier qu'un petit homme banal, séduit par une idéologie qui lui permet de se sentir important, s'est transformé en l'un des pires tortionnaires du XXe siècle, capable de torturer et d'envoyer à la mort des enfants, des femmes, des hommes sans aucun état d'âme, sans aucun remord jusqu'à sa mort.
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Les Incontournables de la littérature en BD :..

Amours et guerres



Excellente idée d'éditer cet ouvrage dans la collection le Monde, Les Grands Classiques de la Littérature en Bande Dessinée !

Cette collection a été conçue spécialement par les Editions Glénat en collaboration avec le journal le Monde pour faire découvrir, à travers la bande dessinée, les oeuvres les plus célèbres de la littérature de tous les temps et de tous les pays.



Un premier tome très réussi : des dessins à la fois simples et précis, des bulles faciles d'accès, le respect de l'oeuvre de Léon Tolstoï.



Un dossier littéraire reprenant la biographie de Léon Tolstoï, et un dossier présentant le contexte historique très appréciés.



J'aurais juste aimé avoir une liste des personnages et leurs liens (ce qui m'a posé le même souci dans le roman de Tolstoï) !



Un bel ouvrage du à la qualité des scénaristes et des dessinateurs qui ont su rendre le style, la force narrative de l'écrivain et de ses personnages.



Je vous le conseille pour appréhender Guerre et Paix d'une manière plus ludique mais tout aussi intéressante que l'œuvre originale.
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Tête de pioche, tome 1 : Les bébêtes du Bayou

Grâce aux éditions Dargaud, que je remercie, et via net galley, j'ai eu le plaisir de lire la bande dessinée : Les bébêtes du Bayou, tome un de la série Tête de Pioche.

Dans un chalet de haute montagne, Tête de Pioche vit avec sa mamie adorée… et lui donne bien du fil à retordre. C’est d’ailleurs son caractère particulièrement têtu qui lui vaut son surnom !

Un jour, Tête de Pioche reçoit une lettre de sa grande sœur. Celle-ci lui annonce qu’elle vient d’être engagée dans un spectacle de claquettes à La Nouvelle-Orléans.

Ni une ni deux, voilà Tête de Pioche, aussi intrépide qu’audacieuse, qui décide de fuguer pour admirer sa sœur sur scène !

Le voyage est long mais ne l’effraie pas : elle sait qu’elle pourra compter sur ses amis, les bêtes à poils et à plumes, pour lui venir en aide.

Les bêbêtes du bayou est un premier tome qui nous fait voyager des montagnes à la Nouvelle Orléans.

J'ai aimé le personnage de Tête de Pioche, une petite fille avec laquelle le lecteur ne risque pas de s'ennuyer !

Elle vit chez sa grand-mère et a deux particularités : déjà, elle est très têtue et ensuite, elle est très proche des animaux, à qui elle parle. Et oui cette petite chipie parle aux bêbêtes de tous poils et toutes plumes ce qui va bien l'aider quand elle croise des trafiquants à la Nouvelle-Orléans.

Sans rien dire à sa grand-mère elle décide d'aller voir sa sœur pour la première de son dernier spectacle. C'est certes un long voyage mais avec un peu de chance et grâce aux animaux elle va vivre une aventure très mouvementée.

Ce premier tome est une réussite qui met sur notre route une enfant généreuse, ingénieuse, têtue, qui a à cœur le bien-être de sa famille mais aussi des animaux.

Elle m'a beaucoup amusée mais aussi touchée.

Je trouve la colorisation parfaite. Les illustrations sont très jolies. Quand aux textes ils sont pertinents.

Vous l'aurez compris, j'ai apprécié ma lecture et c'est pour cela que je mets la note de cinq étoiles.
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Love, tome 5 : Le molosse

Alors que je pensais que la série était terminée, j'ai eu la surprise de voir un nouveau tome de Love, un peu différent cette fois-ci...



En effet, le protagoniste n'est pas un animal sauvage mais un chien domestique. Il accompagne son "maître" chasser quand ce dernier est mordu par un serpent. Le molosse se retrouve alors seul, errant dans la forêt australienne.



Une fois de plus, Frédéric Brrémaud et Federico Bertolucci ont créé un très bel univers. Sans le moindre texte, ni la moindre parole. Les images parlent d'elles-mêmes et nous comprenons ce qui se passe et se joue de cette façon.



Les illustrations sont tout simplement magnifiques et j'aime beaucoup les couleurs utilisées. Le graphisme de ces bandes dessinées est vraiment réussi. Nous voyions le chien évoluer dans cet univers hostile qu'il ne connaît pas et rencontrer d'autres animaux, sauvages eux, et parfois dangereux.



C'était un chouette moment de lecture, très calme, et j'ai pris mon temps pour observer les superbes illustrations.
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Brindille, tome 2 : Vers la lumière

Les dessins et couleurs de ce deuxième tome sont tout aussi soignés et poétiques que dans le premier. La magie opère à nouveau malgré le mystère épais sur l’identité de Brindille. On finit par l’apprendre seulement vers la fin et tout prendra sens.

J’aime beaucoup la relation entre Brindille et le loup, et les sirènes sont superbement dessinées. Les effets aquatiques sont magnifiquement rendus entre transparence, fluidité et ruissellement ! J’apprécie le talent de dessinateur et de coloriste, bravo !

L’intrigue manque un tantinet d’éclaircissement, de précisions… à force de reporter la révélation du secret, on passe d’un évènement à un autre sans trop comprendre. Heureusement la magie est là et nous porte au fil des pages.

La fin est surprenante et également très émouvante, une belle métaphore du passage de vie à trépas, et donne une dimension exceptionnelle à cette histoire en deux tomes.
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Love, tome 4 : Les dinosaures

J'ai emprunté ce "love - les dinosaures", 4ème volet de la série, pour mon fils qui est passionné de dinosaures. je n'ai pas lu les tomes précédents, je ne sais donc pas si le concept est le même. Il s'agit ici d'une histoire sans parole racontant le destin d'un bambiraptor.



L'art de la B.D sans texte est loin d'être aisé. Cela demande une grande rigueur narrative et visuelle pour que ce soit prenant et compréhensible. Dans le genre "love - les dinosaures" est plutôt réussi. On suit avec plaisir cette histoire qui illustre la vie pleine de dangers pour un carnivore de petite taille parmi les herbivores géants et les gros carnivores féroces. Le dessin et la mise en couleur sont agréables.

"Love - les dinosaures" est une B.D sympathique mais pas inoubliable. L'histoire est plaisante mais ça manque un peu de profondeur et ne raconte finalement pas grand chose.



Un divertissement agréable mais anecdotique.
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Klaus Barbie : La route du rat

Plus un récit illustré qu'une bande dessinée, cet ouvrage fait le bilan de "l'œuvre " de Klaus Barbie.

Donc forcément l'on reste dans un contexte didactique, sans entrer dans les méandres complexes de l'Histoire.

L'on atteint donc la limite de l'ouvrage : une biographie à la wikipedia sans aller aux fonds.

Quelles ont été les réelles complicités ayant permis à Barbie de passer sans encombres de France en Allemagne puis en Amérique du sud ? Idem quant à celles ayant permis le recrutement des anciens nazis dans différents services de "sécurité nationale" de pays (plus ou moins) démocratiques, juste effleurées? Mais rien n'empêche de creuser à titre personnel ces questions.

Néanmoins ce recit, honnêtement réalisé, de l'ascension, des exactions, de la fuite puis de la traque et du procès d'un nazi fanatique ordinaire ayant particulièrement marqué la région Lyonnaise, met en exergue la complexité de cette période.

Cet ouvrage à visée historique permet d'évoquer directement la vie et " l'œuvre" de Barbie, sans manichéisme, en devoir memoriel pour les générations actuelles et futures s'éloignant inexorablement de ces pans de l'histoire européenne.

J'ai rencontré lors d'un salon littéraire l'un des auteurs, qui fût correspondant journalistique du procès Barbie, et sa passion du sujet ne souffre aucune réticence.

Une œuvre qui ne deparaillerait pas dans des cours d'Histoire.



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Les vacances de Donald

Même si j'ai toujours trouvé Donald un peu agaçant parce qu'il ronchonne tout le temps, c'est un personnage que j'aime bien. Je l'ai découvert étant enfant dans Le journal de Mickey et j'étais contente de le retrouver dans une bande dessinée... D'autant que j'aime beaucoup le travail de Frédéric Brrémaud et Federico Bertolucci, dont j'ai déjà lu quelques ouvrages !



Pour cette fois, ce sera une bande dessinée sans aucun texte. Nous comprenons quand même facilement que Donald, lassé de son quotidien dans une ville bruyante, décide de partir en vacances à la campagne pour se reposer et s'isoler. Seulement, là-bas aussi, rien ne se passe comme prévu et il passe son temps à s'énerver...



J'ai trouvé que Frédéric Brrémaud ne dénaturait pas le personnage de Donald, tout à fait en accord avec ce qu'on a pu voir de lui dans d'autres histoires. Contrairement aux bandes dessinées Mickey et l'océan perdu et Mickey et la terre des anciens de Silvio Camboni et Denis-Pierre Filippi - deux ouvrages que j'ai par ailleurs beaucoup aimés -, la cohérence du canon semble être entièrement préservée. Le seul bémol est peut-être de ne pas voir d'autres personnes comme Riri, Fifi, Loulou ou Picsou, l'intrigue se centrant entièrement sur Donald. Frédéric Brrémaud, le scénariste, a réussi à construire une histoire prenante et amusante sans texte, ce qui force l'admiration !



Quant aux illustrations, elles sont alors centrales et le travail entre le scénariste et l'illustrateur est d'autant plus important. En effet, les images doivent remplacer le texte absent. J'ai trouvé que Federico Bertolucci, l'illustrateur, avait parfaitement réussi cela grâce à son souci du détail et aux expressions faciales qui suffisent à imaginer les dialogues ou ce que pense Donald. Aussi, j'ai été subjuguée, comme avec la série Love, par les magnifiques illustrations et le travail réalisé avec les couleurs.



En conclusion, c'est une bande dessinée qui n'a pas de texte et n'en a pas besoin, tant le travail du scénariste et de l'illustrateur est réussi. L'histoire est amusante et les planches sont très belles ! De plus, j'étais ravie de découvrir cette bande dessinée qui tourne autour d'un personnage de mon enfance !
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Rendez-vous à Bagdad, tome 2

Histoire complète en 2 tomes.

Je ne connaissais pas cette histoire d’espionnage se situant à Bagdad, Agatha Christie joue encore sur une intrigue mondiale, aux divers événements, aventures, archéologie et histoire d’amour.

Le premier tome de cette bande dessinée avait déjà son charme, on s’attache vite à son héroïne Victoria Jones. Elle rencontre sur ses parcours beaucoup de protagonistes, s’invente des rôles, des parents, confuse un peu trop le bon déroulé de l’histoire.

Dans le second volume, suite de faux semblants, prises d’otages, poursuites, fouilles … pour enfin imbriquer les pièces de ces pièges, qui se démêlent dans un final à la Agatha, sobre et amoureux.

(Un roman sans Hercule Poirot et sans Miss Marple.)



Un graphisme étonnant, pointu, des silhouettes longiligne, des paysages inclinés et des couleurs « flashy ». Ces découpages de vignettes non rythmés donnent un bon feeling à l’histoire.



Un bon moment de lecture.
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Tête de pioche, tome 1 : Les bébêtes du Bayou

Je remercie NetGalley et les éditions Dargaud de m’avoir permis de lire Les bébêtes du Bayou de Frédéric Brrémaud et Giovanni Rigano en échange de mon avis. Une BD que j’ai lue deux fois : une fois en version numérique, une fois en version papier l’ayant trouvée dans les rayons de ma médiathèque.



Notre jeune héroïne, Tête de pioche, porte à merveille son surnom comme vous le découvrirez en parcourant cette savoureuse BD qui nous offre une aventure des plus piquantes.



Tête de pioche a reçu une lettre de sa grande sœur qui semble aller par monts et par vaux. Alors hors de question pour elle de rater le passage de sa soeur à la Nouvelle-Orléans où elle devrait participer à un spectacle de claquettes ! Faisant fi de l’interdiction de sa grand-mère, avec laquelle elle vit dans un chalet de haute montagne, la fillette se lance dans un voyage qui se révèlera plus mouvementé qu prévu. Elle pourra heureusement compter sur l’aide des animaux rencontrés au cour de son périple.



Dès le début, j’ai apprécié le caractère haut en couleur de cette fillette que les enfants devraient adorer notamment pour sa malice et son amusante impertinence. Et ce n’est pas sa grand-mère, qu’elle fait tendrement tourner en bourrique, qui vous dira le contraire. On ne s’étend pas outre mesure sur le sujet, mais on ressent tout l’amour unissant l’enfant à son aïeule. On peut néanmoins comprendre l’envie de Tête de pioche de voir sa grande sœur, un électron libre dont elle suit les péripéties à travers ses lettres lues par leur mamie.



En plus de sa personnalité haute en couleur, les enfants devraient apprécier son courage et son sens de la justice, Tête de pioche n’hésitant pas à s’opposer à d’odieux trafiquants d’animaux. Concernée par la cause animale, c’est un point auquel j’ai été sensible. J’ai, en outre, trouvé intéressant que soit introduit ce thème dans une œuvre jeunesse, tout comme j’ai aimé découvrir la manière dont notre héroïne communique avec les animaux dont elle comprend, du moins pour la plupart, le langage. Cela donne beaucoup de pétillant à l’histoire et offre des passages non dénués d’humour.



J’ai également appécié la belle et tendre complicité unissant Tête de pioche aux animaux qu’elle rencontre, tous semblant succomber à son étonnante personnalité.



À cet égard, j’ai beaucoup ri devant la leçon de morale qu’elle donne à un crocodile, et j’ai été attendrie devant sa rencontre avec des loutres. L’humour omniprésent devrait séduire autant les enfants que les adultes, au même titre que le rythme endiablé de cette histoire emplie de dangers, mais aucun que ne saurait affronter une fillette surnommée Tête de pioche ! Si la fin m’a fait sourire, je reconnais que Les bébêtes du Bayou vaut bien plus pour sa pétillante héroïne et le voyage particulièrement savoureux dans lequel elle se lance que la destination.



Drôle, rythmé et enjoué, ce premier tome marque les débuts d’une série que je prendrais grand plaisir à suivre, d’autant que j’ai succombé aux illustrations colorées et vives de Giovanni Rigano qui apportent beaucoup de dynamisme au récit tout en soulignant l’humour qui s’en dégage.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Léonid, tome 3 : Les Chasseurs

Je remercie le Groupe Delcourt Bande dessinée pour l'envoi, via net galley, de la bande dessinée : Léonid, tome 3 : Les Chasseurs.

Léonid et ses amis ont décidé de rendre visite à trois nouveaux chats de Chine qui viennent d'arriver dans la région. Ils habitent avec leur maître, quelque part dans les collines.

Imprudents, Léonid, Ba'on et compagnie, se retrouvent au beau milieu d'une chasse à courre quand une famille de cerfs surgit d'un bosquet, suivie par une meute de chiens aboyant et plusieurs cavaliers qui claironnent.

Les chasseurs est le tome trois de la série Léonid toutefois il peut très bien se lire indépendamment des autres. Je n'ai pas lu les deux premiers et cela n'a pas dérangé ma lecture et ma compréhension.

Léonid et ses amis sont les héros de cette BD, ils parlent et nous narrent leur aventure.

J'ai tout de suite apprécié les illustrations, que je trouve très jolies ; la colorisation, très réussie ; et les textes, très pertinents.

Léonid et ses amis vont rendre visite à trois nouveaux voisins malheureusement ils arrivent en pleine chasse à courre ! Ce qui, vous l'aurez compris, est très dangereux.

L'auteur nous explique parfaitement les mécanismes de la chasse à courre, le fait d'épuiser la proie, le rôle des chiens. Ce à quoi les animaux de la forêt répondent avec humour, et sont évidemment solidaires entre eux.

J'ai aimé la façon dans l'auteur dénonce cette chasse, que je trouve très cruelle.

Ce tome trois est une bonne surprise, je recommande cette BD jeunesse qui mérite quatre étoiles :)



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Brindille, tome 1

Une superbe couverture m’a incitée à me plonger dans cette BD et je ne regrette pas car j’ai passé un agréable moment.



J’aime le choix des couleurs plutôt sépia agrémenté de teintes diverses de vert, de bleu ou d’oranger selon les moments du récit. Les dessins ressemblent davantage à des esquisses, les traits des visages ne sont pas très nets, toutefois les personnages expriment beaucoup d’émotions. Sans parler des dessins d’animaux : si le sanglier, la chouette et le loup sont ressemblants, le grand cerf est magnifique, et le cheval fou également !

Le personnage de Brindille est touchant tant il semble frêle malgré une force et une résistance démontrées. Il reste néanmoins énigmatique et pour cause ! On n’apprend rien quasiment sur elle si ce n’est qu’elle a échappé à un incendie en franchissant un mur très haut. Malgré les aventures de ce premier tome, à la fin elle est toujours autant mystérieuse.



Cependant le plaisir demeure d’avoir parcouru ces belles pages dessinées et colorées avec talent. La poésie est présente.
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Love, tome 4 : Les dinosaures

Suivons les pas d’un petit troodon, à l’abri dans les pattes d’un mangeur de feuilles ; un isisaurus. Au moins là, il ne se fera pas avaler.

Le scénario est simple. Nous sommes à la fin du crétacé. Le tout est de manger et de veiller à ne pas être mangé. Ces animaux répondent à leur instinct de survie. Le petit troodon a l’air d’être rusé et rapide, les plus grands se vautrent parfois, gênés par leur grande taille. Les adversaires sont nombreux, sur terre, dans les airs et dans les mers. L’orage gronde, les volcans rugissent, les astéroïdes sont impitoyables…



Un monde violent, où les animaux sont soumis à la peur, une émotion qui leur sauve la peau. " Ne jamais avoir PAS peur !", comme chez les Croods. Les sentiments sont absents, ce qui excuse leurs comportements.



Le monde animal a évolué. L’homme est désormais doté de mémoire et de langage. Il peut analyser ses sentiments. Mettre son intelligence au profit de la culture, des relations sociales, du bien- être. Pourtant, l’Histoire l’a prouvé, l’homme n’est pas toujours capable de compassion...Il peut se transformer en animal féroce et sans cervelle.

L’évolution lui apportera peut-être la sagesse ?



Des cases muettes qui nous font pénétrer, par de superbes dessins, dans ce monde impitoyable. Et l’évolution continue…

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Klaus Barbie : La route du rat

Napoléon disait qu'un beau croquis valait mieux qu'un long discours. Ce roman graphique signé Jean Claude Bauer et Frédéric Brremaud est bien plus qu'un simple croquis, mais la phrase de l'empereur trouve ici tout son sens.

En seulement 150 pages, tout est dit :

- Les horreurs de l'occupation nazie.

- Toute la noirceur de cet homme pour qui torturer et tuer , y compris des enfants n'était que son devoir.

- Enfin il dénonce la honte de voir que Klaus Barbie a bénéficié pendant 40 ans de protection de tout bord pour échapper à la justice.

Le monde avait changé depuis 1945 : Beate et Serge Klarsfeld et d'autres qui réclamaient justice en firent les frais.

C'est surtout un livre pour ne pas oublier.

Un grand bravo aux auteurs pour cette leçon d'histoire.
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ABC contre Poirot (BD)

"ABC contre Poirot" faisait partie des romans que j’avais adorés, avant tout parce que la résolution était un coup de pied au cul monumental.



Malgré tout, au fil du temps, j’avais oublié la solution de cette énigme et ce fut l’adaptation télé, Les Petits Meurtres d’Agatha Christie qui me la remis en tête.



L’adaptation bédé n’allait pas me rafraîchir la mémoire, n’ayant plus oublié la résolution, mais on est fan du détective belge ou pas.



Si l’immeuble où vit Poirot, le Whitehaven Mansions, est fidèle à celui de la série télé avec notre moustachu, les dessins de Poirot, par contre… Dois-je vraiment le dire ?



Bon, ils sont plus que bof bof et ne m’ont pas enthousiasmés du tout ! On dirait un bonhomme Michelin et son élégance légendaire n’est pas bien représentée.



C’est bien simple, il ne faisait pas vraiment Poirot, quant aux sourcils du capitaine Hastings, ils étaient tellement longs qu’ils dépassaient de son visage !



Si les visages de nos deux personnages principaux ne sont pas bien exécutés, les couleurs, elles, sont bien dosées.



Le scénario est conforme au roman (même si ça remonte à très loin, ma lecture), mais en tout cas, il est touffu et ne donne pas l’impression que les auteurs ont survolé le récit initial avant de le caviarder là où il ne fallait pas. Un bon point donc pour le respect de l’histoire originale.



La résolution de l’affaire arrive après des enquêtes, des réflexions de Poirot, il prendra son temps pour expliquer le cheminement de ses petites cellules grises et une fois de plus, c’est appréciable, car bon nombre de ces adaptations en bédé ont un final trop vite expédié, comme s’il n’y avait pas eu d’enquête digne de ce nom.



Si ce n’était les dessins aussi moches, cette adaptation serait repartie avec le maximum de points, mais je suis assez pointilleuse sur les dessins d'Hercule Poirot (idem pour Sherlock Holmes) !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Les petites histoires de la jungle

Soutenant l'Association Planète Tigre - pour que les tigres ne perdent pas leurs rayures - je viens d'acheter ce petit livre en même temps que le calendrier 2017 de l'association.

De jolies images illustrent de courts textes explicatifs sur les animaux des jungles d'Amérique du Sud, d'Afrique et d'Asie.

Destiné aux enfants de 4 à 6 ans.
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