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Citations de Frédéric Lenormand (877)


- Je rappelle à Votre Majesté qu'en langage diplomatique, "oui" veut dire "peut-être", et que "peut-être" veut dire "non".
- Et "non", qu'est-ce que cela veut dire ?
- Que l'on n'est pas diplomate. Votre Majesté a-t-elle bien compris ?
- Peut-être.
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Je vous laisse vous occuper d'Arouet, hein ? Que serait le paradis sans son serpent ?
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Ainsi donc les journalistes avaient reçu l'interdiction d'en parler. L'Etat mentait. La situation devait être catastrophique. (...)
S'il était admis qu'il y avait la peste, l'Etat se verrait contraint d'agir, avec tous les risques inhérents à l'action : se fatiguer, se tromper, répondre de ses bêtises. (...)
Le ministre préférait entretenir le mensonge plutôt que la vérité : personne n'apprécie de changer ses habitudes.
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-J'entends le message de Dieu !
-Si vous entendez Dieu, s'il vous plaît, priez-le de parler plus fort, dit Voltaire.
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-Que puis-je pour vous, monsieur ?
Léonard répondit qu'il était mandaté par une personne dont il ne pouvait dire le nom, pour se renseigner sur une affaire qu'il fallait taire, à propos d'un événement qu'il ne devait pas citer.
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La morale des dalla Frascada était rigoureuse : on pouvait tremper dans les pires manigances mais il fallait garder un extérieur immaculé.
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En ce premier jour de carnaval d'hiver, Leonora suivait un sac de farine dans le sestiere de San Marco. Or rien n'est plus difficile que de suivre un sac de farine un jour d'ouverture de carnaval.
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Sa certitude d'être irremplaçable se renforça lorsque le maître lui proposa de l'accompagner dans « certaine petite formalité sans conséquence pour laquelle il avait besoin d'un bras ». Il s'agissait de se rendre nuitamment dans un lieu très couru, au cœur de la capitale, fréquenté par des prêtres et des personnes paisibles. La recommandation de ne pas s'habiller de manière salissante et la présence d'une pelle furent un premier motif de circonspection. La vue de Voltaire en cuissardes suggéra que « le lieu très couru » n'était ni le bal de l'Opéra, ni les cafés du Palais-Royal.
Leur incursion dans le cimetière des Innocents fut tout de même une surprise.
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Mme Lepique, la modiste, était une femme sèche, moins de corps que d'expression, raide comme une trique, et sa manière de s’exprimer suggérait qu’il ne fallait pas espérer lui extorquer le plus léger escompte ou lui payer ses traites après l’échéance du terme.
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- Oui, vous essayez toujours de remettre de l'ordre après avoir tout chamboulé.
- Bravo ma chère, vous venez de définir l'essence de la philosophie!
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A se laisser flatter par des médiocres, on ne l'est que médiocrement.
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La vraie modestie d'un écrivain, c’est la lucidité. Elle n'est pas très répandue car, s'ils acceptaient d'être lucides, la plupart cesseraient d'écrire.
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-Je ne suis pas impie, je suis chrétien comme saint Thomas:j'ai besoin de voir, et même de toucher. Amenez-moi Dieu, faites-le-moi toucher, et je croirai en lui tant que vous voudrez.

Il fallait être Voltaire pour dire "Amenez-moi Dieu". Les vrais chrétiens se déplaçaient eux-mêmes.
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-Avez-vous oublié mes leçons ? la gronda-t-il. Même une fille du peuple ne peut s'entretenir avec un homme en l'absence de ses parents.
Son élève poussa un profond soupir : ce genre de règles compliquerait fortement son enquête.
-Il convient donc de le faire monter dans votre gondole, où nul ne peut voir qui s'y trouve, conclut le Français. Toutes les dames de la bonne société en usent ainsi.
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-Vos asymptotes me fascinent, laissa-t-elle échapper.
-C'est parce que vous ne connaissez pas encore mes parallaxes, répondit le savant avec un sourire à griffer les tableaux noirs.
Quand il se mit à évoquer les théories de Newton, elle sentit que l’attraction universelle la poussait de ce côté de la banquette.
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On ne pouvait s'y tromper : c'était la langue du mort qui gisait sur le sol, devant leurs pieds... Le commerçant et le général s'étaient jetés d'un même mouvement sur la théière, dont ils avalèrent d'un trait le contenu. Wong proposa d'aller prendre dans ses affaires un remontant dont chacun avait le plus grand besoin. Un instant plus tard, un matelot servait une tournée générale de doufu jiu réchauffé dans une théière. Il omit le bonze, que ses voeux privaient de pareils réconforts.
-Ne m'oublie pas, mon petit, dit ce dernier en tendant sa tasse. Le Bouddha comprend tout.
Il vida sa ration d'alcool avec une rapidité dont on déduisit que le Bouddha avait les idées larges.
-Votre Excellence mène une vie palpitante, dit le général, comme si Ti avait été responsable des meurtres qui se commettaient autour de lui.
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La maison,une sorte de caveau d'un luxe surranné,était joyeuse comme un cimetière,dotée d'un personnel peu nombreux et asthénique;le sobre logement d'une dame seule qui ne prenait aucun plaisir à l'existence et se préparait à s'enterrer dans une bonzerie où on lui raserait la tête.
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Dans son deuil même, le roi des salons parisiens se montrait éclatant. Il suffoquait, glapissait, hurlait, appelait la mort de ses vœux, on crut qu'on allait l'enterrer, lui aussi. Soudain, il ressuscita, un bon mot lui échappa, il força ses mais à étouffer un rire dans leurs manches de dentelles. Sa tristesse le reprit, ses yeux rougirent, il sanglotait, on était à la tragédie.
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- Ah, mon bon Lao ! Il y a dans mon métier plus de mystères que dans l'art du thé, et dans l'âme humaine plus de boue que dans l'eau la plus malpropre. J'envie celui qui cherche la pureté dans le jaillissement d'une source, car il finira peut-être par la trouver !
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Guermain renifla deux fois et posa son mouchoir sur son nez.
- Mais quelle est cette odeur infecte ? Cela sent la carcasse en putréfaction rehaussée d'une pointe d'urine fermentée.
- En tout cas, ce n'est pas moi, dit Léonard. Je porte la nouvelle eau de Cologne d'un de vos concurrents.
Guermain leva les yeux au ciel.
- Pestilence identifiée.
- Cela s'appelle "Futaie Automnale de Grasse".
- A mon avis, dit Guermain, il y a une bestiole morte dans la futaie.
Il s'empara d'une poire et aspergea le visiteur comme il aurait jeté de l'eau sur un incendie.
- Cela couvrira "Fosse Sceptique de Grasse".
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