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Critiques de Gaëlle Nohant (1124)
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La femme révélée

Certains lecteurs ont pointé des niaiseries dans ce roman, cela n'a pas été mon cas, je me suis au contraire faite violence pour ne pas mettre trop de citations et permettre ainsi aux futurs lecteurs de découvrir la plume de Gaëlle Nohant.

J'ai immédiatement apprécié l'héroïne Eliza, devenue Violet Lee pour un temps. J'ai aimé la suivre à Paris, dans le quartier de Montmartre, dans les caves de Saint-Germain-des-Prés et écouter du jazz mais aussi à Chicago dans les manifestations et lutte contre le racisme la guerre du Vietnam.

Il y a peut-être certains clichés, oui et alors ? cela ne m'a absolument pas gênée.

J'ai vraiment aimé partager les angoisses, l'exil, l'espoir, les amours, les déceptions, les retrouvailles, l'amitié, les combats de notre héroïne.

À travers une plume puissante, une histoire forte, à travers la petite histoire dans la grande Histoire, j'ai passé quelques heures passionnantes.
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Le bureau d'éclaircissement des destins

Voici un ouvrage qui porte bien son nom car il met en lumière le travail de recherche documentaire d'un groupe de personnes qui œuvre ensemble à l'International Tracing Service avec pour mission de restaurer des biens aux proches disparus durant les années 1940.



Gaëlle Nohant, au travers de cet ouvrage m'a fait découvrir l'ITS qui est un centre international de documentation sur les persécutions nazies situé en Allemagne à Arolsen. Cette institution, fondée durant la Seconde Guerre mondiale par les Américains est le fonds d'archives le plus important au monde sur la persécution national-socialiste, le travail forcé et la Shoah.



Dans ce roman, nous allons suivre les investigations menées par Irène, une Française travaillant à Arolsen depuis une vingtaine d'années dans la structure et qui « évoque ses pistes de Petit Poucet où les archives remplacent les cailloux blancs. Les voies sans issue, son impatience et sa frustration ». Pourtant, malgré les années amenuisant les chances de retrouver des membres de la famille des disparus, Irène et ses collègues gardent espoir et arrivent parfois à récolter le fruit de leur travail avec une grande satisfaction.



J'ai trouvé le récit très riche et enrichissant car Gaëlle Nohant nous offre un très beau travail de recherche même si parfois, je me suis un peu perdue en chemin, car je ne savais plus de quel personnage, il était question. Le conseil que je peux donc vous donner et d'être concentré sur cette lecture et de ne pas oublier votre carnet et votre crayon pour noter les noms des protagonistes car vous en rencontrerez un certain nombre !



Je tiens à remercier Les Editions Grasset et Netgalley France pour cet ouvrage qui s'apparente à un témoignage où se mêle passé et présent. J'ai beaucoup apprécié la volonté se dégageant des personnages et le sentiment d'espoir se dégageant de ce livre.
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La femme révélée

La femme révélée Gaëlle Nohant chez Grasset



Paris 1950, qui est donc cette femme? Elle vient de Chicago, en est partie en emportant le strict minimum , quelques bijoux, son appareil photo et la photo de son petit garçon. Qui donc est cette femme arrivée à Paris sous une fausse identité? Eliza Donneley est devenue Violet Lee et doit survivre vaille que vaille même si sa fuite et l'abandon de son petit garçon la mine .. Les réponses arriveront petit à petit. Son appareil photo accroché autour du cou elle arpente les rues découvrant une ville meurtrie mais vivante.

Cachée derrière l'objectif de son Rolleiflex elle observe et se fondant dans le décor se fraye son chemin..sa survie est à ce prix.

Une fois de plus je me suis laissée prendre par la plume de Gaelle Nohant, j'avais déjà succombé à la légende d'un dormeur éveillé j'ai à nouveau été piégée par l'histoire, les personnages, le Paris d'après -guerre , le destin d'une femme qui devient chaque jour un peu plus elle-même, qui s'épanouit , qui acquiert liberté et indépendance en attendant le jour J où elle pourra à nouveau rentrer aux U.S.A

Un roman dense , fourmillant d'informations sur un temps pas si lointain , la fin des années 60 offre un écrin à Eliza/Violet . Un roman que j'ai beaucoup apprécié et que je ne peux que vous recommander

Un grand merci aux éditions Grasset pour ce partage

#Lafemmerévélée #NetGalleyFrance
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La part des flammes

L'épisode de l'incendie au Bazar de la Charité en 1897 , repris récemment dans une série télé qui semble s'être fortement inspirée de ce livre, est le point de départ d'une fresque à la fois romanesque et historique, racontée dans un style de toute beauté, lyrique, enlevé, surtout dans la première partie, décrivant ce drame.



L'Histoire est bien évoquée , en cette fin de 19ème siècle, où l'aristocratie affaiblie essaie toujours de résister face à une bourgeoisie de plus en plus florissante. C'est surtout le destin fėminin qui est mis en relief. Soumise à un mari qui a toute autorité, éduquée à servir de potiche dans les salons, ou à servir Dieu, c'est selon, la femme étouffe dans son carcan social, son corset des convenances et du devoir.Hypocrisie, petites méchancetés conjugales, chagrins ravalés, secrets enfouis, tout cela apparait à travers les vies contées, bouleversées par cet incendie qui les transformera à jamais. Celles de Sophie d'Alençon, de Violaine, de Constance...et d'autres encore.



Si j'ai pris grand plaisir à lire ce roman, j'ai quand même deux regrets: le fait de passer d'une héroïne à une autre ne m'a pas permis de m'attacher vraiment à l'une d'entre elles. Les portraits ne sont pas assez approfondis. D'autre part, certaines longueurs apparaissent, j'ai ressenti de l'agacement, surtout quand il était question des atermoiements religieux, mais c'est personnel et je sais bien que la religion était toute -puissante alors.



Mon impression reste positive, l'auteure s'est bien documentée et a su donner une touche personnelle aux événements. Cependant, mon livre préféré d'elle, bien plus puissant que celui-ci, selon moi, est " Légende d'un dormeur éveillé", consacré à Robert Desnos. Une merveille!



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La part des flammes

1897. La tuberculose sévit laissant de nombreux morts.

A Paris, ces dames de l’aristocratie rivalisent en bonnes œuvres pour les pauvres et les malades.

D’ailleurs une grande vente de charité est organisée et les places sont chères pour celles qui veulent s’y pavaner.

Quelques âmes sincères quand même comme la duchesse d’Alençon, sœur de Sissi, et ses deux protégées, la comtesse de Raezal et la jeune Constance d’Estingel.

Mais un incendie ravageur détruit le bazar de la charité plein à craquer.

Nombreux morts, nombreux blessés.

J’ai été complètement emportée dans cette histoire, dans cette époque, au milieu de tous ces personnages.

J’adore ces fins de soirée où j’ai hâte d’aller me coucher pour retrouver un livre et m’y replonger délicieusement.

Gaëlle Nohant a su recréer l’ambiance fin XIXème siècle avec beaucoup de talent et une solide documentation.

L’intrigue est subtilement menée et les personnages criants de vérité.

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La part des flammes

Gaëlle Nohant, nous plonge dans Paris en Mai 1897.

L'incendie spectaculaire du Bazar de la Charité, laissera des traces indélébiles dans l'histoire de Paris mais aussi dans cette société bourgeoise aux codes si bien décrits qu'on ne peut nier l'importance du Nom, de la descendance, du mariage, de la filiation et du pouvoir.

Enlèvement, duel, dévotion...

Leçons de vie, de courage et de force emprunt par une condition féminine qui est valorisée.

Roman grave et plein d'émotions.
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Le bureau d'éclaircissement des destins

Irène est une jeune française lorsqu'elle est embauchée en 1990 à l'International Tracing service, un centre de documentation d'information et de recherche sur la Shoah riche de 30 millions de documents. D'un métier, il est devenu la passion, la vocation d'Irène. Archiviste mais aussi enquêtrice, Irène se voit confier en 2016 une nouvelle mission, celle de restituer les objets (des milliers) dont le centre a hérité à la libération des camps. Irène accepte cette mission et c'est avec détermination, fougue, méticulosité et patience qu'elle cherchera l'histoire de ces objets et des personnes qui y sont associées pour les restituer à des proches, à des descendants ou à des amis.

A travers l'histoire d'un pierrot, d'un mouchoir brodé de noms de détenues, d'un médaillon, du portrait dessiné d'un enfant, on découvrira des destins tragiques et émouvants.

Ce livre est bouleversant. Le caractère fictif des personnages n'enlève rien à la crédibilité du roman ou à l'émotion qu'il peut susciter. La trame narrative du roman est très bien construite et révèle une histoire captivante au service de la grande Histoire portée par une belle plume.

j'ai du attendre quelques jours pour digérer ce livre et être capable de rédiger une modeste critique.



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Le bureau d'éclaircissement des destins

En 2016, des objets lourds d’un arrachement violent, lourds d’un avenir qu’on éteint, lourds d’un passé qu’on veut effacer, marqués du sceau de terribles souffrances, sortent des cartons confiés à l’International Tracing Service (ITS) basé dans la Hesse en Allemagne, chargé depuis l’Armistice de la seconde guerre mondiale, de faire la lumière sur la disparition ou la survivance de victimes des nazis et des camps de la mort.



Irène, Française, y travaille depuis 1990, elle a épousé un Allemand dont elle a divorcé à la naissance de leur fils. Elle est restée là-bas pour son fils et parce qu’elle se voue corps et âme au devoir de mémoire qui l’habite. Irène dénoue des pelotes bien emberlificotées pour retrouver les propriétaires des objets confiés à l’ITS et les transmettre à leurs descendants ou leurs proches en vie. Elle et son équipe font un travail de fourmi pour tenter de réunir des familles que le Troisième Reich a horriblement disloquées.



Ce livre raconte la course contre la montre engagée par les employés de l’ITS : en 2016, les survivants se font très vieux, rares et auront bientôt tous rejoint leurs frères et sœurs compagnons des voyages de la mort.



Gaëlle Nohant a écrit ici un roman crève-coeur avec un talent et une élégance littéraires que je trouve admirable. Les histoires que reconstituent les enquêtes d’Irène sont écœurantes et bouleversantes, les rencontres qu’elle fait pour retrouver les victimes sont d’une intensité douloureuse, absolument poignantes. Si les personnages sont fictifs, les atrocités commises sont elles malheureusement bien réelles.



On ne comprendra jamais comment l’être humain est capable des horreurs racontées dans ces livres qui nous parlent des génocides, dont la Shoah. C’est ignoble, et pourtant, et pourtant, tout cela a bien eu lieu.

On n’arrêtera pas de se demander si on est capable, autant que les victimes, de résister longtemps aux humiliations, aux séparations et aux souffrances physiques et morales infligées avec une froideur et un sadisme impitoyables; et pourtant, et pourtant, ils ont supporté l’insupportable tout en étant affamés et à bout de force.

On s’interrogera toujours sur l’impunité de beaucoup de criminels de guerre; et pourtant, et pourtant, nombre d’anciens SS, d’anciens nazis convaincus, ont coulé des jours tranquilles, sans rendre des comptes, dans des pays qui ne pratiquent pas l’extradition.



Et pourtant, et pourtant, grâce à la plume humaniste traversant ce beau roman, nous ne perdons pas foi en l’humanité car elle nous parle de belles retrouvailles, de la ténacité des enquêteurs et des familles, et de la pugnacité de tous ceux qui refusent que l’oubli ou la complaisance raient une seconde fois tous ces martyres de la surface de la terre.



Ce n’est pas un livre de plus sur les camps de concentration, c’est un autre regard.



Un vrai coup de cœur qui restera bien en vue dans ma bibliothèque pour en relire certains passages émouvants et d’une grande humanité.

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Le bureau d'éclaircissement des destins

Irène travaille à l’International Service Tracing, organisme chargé de retracer le sort des victimes des nazis. Après son divorce, la jeune femme a choisi de continuer sa vie en Allemagne, patrie de son mari.

Elle est convoquée dans le bureau de la directrice qui lui confie une mission : trouver les descendants des disparus à qui appartenaient des objets sans valeur et les leur remettre.

Le premier objet sur lequel Irène enquête est une marionnette, ayant appartenu à un enfant.

Le petit-fils d’une ancienne gardienne de camp fait parvenir à l’institut une lettre de sa grand-mère décédée et un médaillon qui appartenait à une femme, assassinée par les nazis.

Les enquêtes d’Irène ne sont que le prétexte à nous parler de vies, certes imaginaires, de personnes disparues, ou de celles qui ont survécu, traînant avec elle un traumatisme qui ne s’effacera jamais.

Pour retrouver les propriétaires de tous ces objets ou leurs descendants, il faudra beaucoup de patience à Irène et à la lectrice que je suis, tant j’ai eu du mal à relier ces histoires les unes aux autres.

Même si j’ai apprécié de retrouver l’écriture de Gaëlle Nohant, j’ai trouvé l’ensemble assez confus.

J’ai pris de nombreuses notes, fait de multiples retours arrière dans ma lecture, cela ne m’a cependant pas suffi pour apprécier pleinement ce roman.



Merci à NetGalley et aux Editions Grasset qui m’ont permis cette lecture en avant-première.

#Lebureaudéclaircissementdesdestins #NetGalleyFrance



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La femme révélée

Jeune femme aux valeurs et au comportement contemporains, Eliza a fui Chicago où elle a laissé son fils. Cette femme indépendante conduit sa vie au milieu des années 1950 comme elle la conduirait aujourd’hui. C’est ce qui m’a posé problème.

Eliza arpente les rues avec son appareil photo. Elle assiste à l’embarquement par la police de deux prostituées, l’une d’elles devient son amie et l’aide à trouver un hébergement décent.

Pourquoi a-t-elle fui Chicago et lorsqu’elle retrouvera son fils, pourra-t-elle se faire pardonner ? Le propos est original même s’il est difficile de comprendre cette femme qui abandonne son enfant que pourtant elle adore.

Je n’ai pas été très convaincue par le Paris, un peu réducteur, des années 1950 et de ses boîtes de jazz. En revanche, la description des émeutes de Chicago en 1968, période rarement évoquée, donne de la profondeur au livre.

Le style de l’auteur est magnifique et ajoute au plaisir de la lecture.


Lien : https://dequoilire.com/la-fe..
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Le bureau d'éclaircissement des destins

Gaëlle Nohant nous apprend en post-face que c'est en recherchant des traces de la déportation de Robert Desnos ( pour son superbe livre" Légende d'un dormeur éveillé" ) qu'elle a eu connaissance des archives d'Arolsen, qui permettent de restituer à la famille les objets des déportés trouvés dans les camps. Cela lui a donné l'idée de ce roman.



Il y a, comme toujours, un formidable travail de documentation de la part de l'auteure. Même si, comme elle le précise, les personnages, les destins sont inventés, la vérité historique est bien là.



C'est Irène, une archiviste hantée par ses méticuleuses recherches, parfois aboutissant à des impasses, , qui est le pivot essentiel de l'histoire. A travers ses enquêtes se dévoilent les autres protagonistes, morts pour certains mais ramenés à la vie par elle, au travers d'objets, des lettres,un jouet, un mouchoir...



Les rencontres avec les descendants sont très émouvantes, quand elles peuvent avoir lieu. Les parcours de vie fracassés bouleversent. Notamment celui de ces enfants kidnappés en Pologne car ayant un profil aryen et adoptés ensuite en Allemagne.



Cependant, je n'ai pas été complètement happée par ce livre, essentiellement parce qu'il nous présente trop de personnages, j'aurais aimé que l'histoire se resserre sur seulement quelques-uns d'entre eux. Mais c'est un ressenti tout personnel. Gaëlle Nohant s'est investie pleinement dans cette oeuvre poignante. Je n'oublierai pas la courageuse Witta, le tourmenté Lazar, Karl arraché à sa famille. Je n'oublierai pas toutes ces existences anéanties.
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Le bureau d'éclaircissement des destins

«Ne pas laisser la mort éclipser la vie»



Dans son nouveau roman très documenté, Gaëlle Nohant nous fait découvrir l'International Tracing Service, le plus grand centre de documentation sur les persécutions nazies. En suivant, Irène, chargée de restituer des objets retrouvés dans les camps d’extermination, elle nous offre aussi un témoignage bouleversant.



En 1990, à la recherche d'un emploi en Allemagne où elle s'est installée après avoir épousé un Allemand, Irène postule à un poste d'assistante dans une entreprise internationale dont elle ignore tout. Eva, qui la reçoit, lui explique alors que l'ITS (International Tracing Service) est le plus grand centre de documentation sur les exactions commises par le régime nazi. Fondé en 1948 et installé dans les bâtiments d'un haut-dignitaire nazi, ce centre continuait toujours sa mission. Comme le lui explique Eva, «des dizaines de milliers de lettres arrivent ici chaque année, dans lesquelles des voix implorent dans toutes les langues, racontent une longue quête. Certains ont retourné la terre en vain. D’autres écrivent: «Je ne sais rien. Devant moi, il y a un grand trou.» Ou encore: «Ma mère est morte avec ses secrets. Ne me laissez pas seul avec ce silence.» Chaque lettre pesait son poids d’espoir. De mots qui retenaient leur souffle.»

Très vite, Irène va s'investir dans son travail et prendre au fil de plus en plus d'assurance dans sa mission. Et après plus d'un quart de siècle, elle a réussi à se constituer un vaste réseau qui va lui servir dans sa nouvelle tâche, essayer de retrouver les propriétaires des milliers d'objets ramassés dans les camps, afin de les rendre à leurs propriétaires ou plus vraisemblablement à leurs descendants.

À partir d'une marionnette et d'une enveloppe précisant le nom du propriétaire, Teodor Masurek, elle commence une enquête minutieuse qui va lui permettre de découvrir que ce Pierrot est passé par plusieurs mains au camp de Neuengamme. En fouillant le passé et en recoupant ses informations, elle va nous entraîner dans le ghetto de Varsovie, essayer de comprendre ce que sont devenus les enfants qui ont pu échapper aux rafles ou ceux qui ont été volés. Elle va déchiffrer des documents enfouis par les derniers survivants, elle va revenir sur le courage incroyable des femmes incarcérées à Ravensbrück et qui servaient aux expérimentations de Mengele et consorts et qui ont décidé de se rebeller. Ce faisant, elle va aussi retrouver la trace de Eva, sa collègue disparue – qu’elle n’avait pas osé interroger de son vivant – qui avait elle aussi été victime de la barbarie nazie.

Mêlant avec brio le romanesque à la Grande Histoire, elle nous montre la complexité de la tâche et nous fait comprendre combien ce travail est essentiel et qu’il est bien loin d’être terminé.

Il n’est en effet pas rare de voir certaines victimes ne pas savoir par quel enchaînement de circonstances, elles sont arrivées dans un camp et ont pu survivre. Car pour nombre d’entre eux la reconstruction passait par le silence, la volonté d’effacer leur passé douloureux. Les révélations d’Irène sont alors dérangeantes, quand elles ne sont pas niées. Il est vrai aussi qu’en creusant un peu, elle met au jour des vérités dérangeantes. Tel enfant a été «adopté» par de «bons allemands» au désespoir de ses parents biologiques qui ont perdu toute trace de lui et l’imaginent mort. Tel autre ne s’est jamais demandé quel rôle avait pu jouer ses parents ou grands-parents dans la grande machinerie destructrice mise en place par Hitler et ses sbires. Gaëlle Nohant, qui avait déjà rassemblé une impressionnante documentation pour retracer le destin de Robert Desnos dans le formidable Légende d’un dormeur éveillé, a pu s’appuyer sur certaines pièces rassemblées à l’occasion. Mais elle s’est surtout longuement entretenue avec Nathalie Letierce-Liebig, la coordinatrice du département de recherche des archives d’Arolsen, qui a en quelque sorte servi de modèle à Irène. Tout comme cette dernière, la romancière s’est constitué un réseau, allant du musée de Lublin à l’Institut historique juif et au musée de l’Insurrection de Varsovie. De toutes ses lectures et voyages, de sa rencontre avec un descendant de déporté, elle a fait un grand roman sur la transmission et l’héritage, sur le devoir de mémoire. Un livre plus que jamais essentiel en ces temps troublés.






Lien : https://collectiondelivres.w..
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Le bureau d'éclaircissement des destins

Pourquoi lire "Le bureau d'éclaircissement des destins" le dernier roman de Gaëlle Nohant (La femme révélée, La part des flammes) est indispensable en ce début d'année 2023?



On vous donne en ce dimanche matin au moins trois bonnes raisons de vous ruer en librairie pour le dévorer :



Parce que le sujet du devoir du mémoire toujours d’actualité

Je suis tombée récemment sur les résultats d’une enquête menée auprès des millénials au Pays-Bas et repris dans le quotidien LeMmonde : Selon cette enquête, 54% des Néerlandais ne savent pas que la Shoah a fait plus de six millions de morts et 23 % pensent que l’Holocauste a un mythe ou a été exagéré.

C’est d’autant plus choquant vu l’histoire des Pays Bas :



» Sur les 140 000 juifs recensés dans le royaume, 102 000 furent exterminés ou moururent dans les camps. Soit, proportionnellement, le chiffre le plus élevé en Europe. » (source : Le Monde).



Parce que cette page d’histoire est à lire comme une enquête

Saviez vous qu’il existe en Allemagne un service d’archives créé en 1948 et au service des citoyens des camps nommé International Tracing Service ?



A travers le personnage d’Irène qui travaille au ITS, on découvre l’histoire de ce service et ses missions (chercher les disparus et leur famille et leurs restituer un objet retrouvé dans un des camps de concentration ou de déportation)



Au delà de l’objet, à travers les différentes enquêtes que mène Irène, c’est une identité et une histoire qui reprennent vie.



Le bureau d’éclaircissement des destins est un titre peut-être un peu accrocheur mais le roman est très documenté sur le rôle de la Pologne, le fonctionnement des camps et les conditions de vie effroyables des personnes qui y ont été envoyées sans jamais tomber dans la leçon d’histoire.



Et parce que la plume de Gaëlle Nohant est de grande qualité



On se situe bien loin de l’écriture d’un manuel d’histoire et que Gaëlle Nohant émeut, questionne, touche avec justesse beaucoup de ressentis liés à la mémoire :



"Aujourd’hui on cuisine pour retrouver la saveur de ces moments. On teste douze recettes de borekitas de muez, on discute sans fin de la cuisson des boulettes de viande, de la préparation des filas. On ne retrouve jamais le goût précis de nos souvenirs, mais on essaie.



On ne veut pas d’un musée où on pleure sur les victimes en s’achetant une conscience, précise la jeune fille. Nous, on veut faire réfléchir les gens à la continuité de l’histoire, aux nouvelles formes du fascisme."



C’est aussi un roman qui se lit sans avoir envie de le lâcher car le personnage principal acquiert de l’épaisseur et on s’attache à elle à travers les relations qu’elle a avec son fils Hanno entre autre .



Le bureau d’éclaircissement des destins suggère l’importance du devoir de mémoire tant du point de vue collectif et sociétal qu’au point de vue de l’histoire individuelle.



Et j’ai beau avoir lu pas mal de livres sur ce moment de l’histoire, je suis toujours sidérée par la barbarie des hommes.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La part des flammes

Je ne vais pas tourner autour du pot, ni y aller avec le dos de ma (petite) cuillère en décidant d'écrire mon douloureux ressenti sur La part des flammes.



C'est assurément le style de Gaëlle Nohant qui a eu raison de moi au fur et à mesure de ma lecture de ce long roman historique inspiré de faits et de personnages (en partie) réels.



Cela faisait des années qu'il m'appelait du haut de ma bibliothèque, mais je craignais que la fréquentation des duchesses, comtesses, marquises.... et j'en passe, me soit insupportable.



L'auteure a malgré tout su les rendre humaines, presque humbles (pour certaines ! ), un peu superficielles pour la majorité d'entre elles - ça c'est certain - et je n'ai tenu la distance que pour savoir ce qu'il adviendrait de la jeune héroïne. Midinette au coeur pur je fus et je resterai.

Les écrivains savent s'y prendre ; je tombe dans leur panneau à chaque coup.

Même si à la fin, cette fois encore, je me suis dit :

- Tout ça pour ça ?



Bref...

Ce qui m'a exaspérée, et usé les cellules neuronales de la lecture et du plaisir, c'est son style alambiqué, ses phrases à rallonge, certains passages longs, sans tonus, des mots pompeux, en veux - tu, en voilà !



Ce style irrégulier, tantôt agréable (plutôt au début) tantôt de classe Préparatoire littéraire à vous faire bailler d'ennui (à partir du milieu du texte)... m'est vite devenu très pénible.

Ou bien est-ce moi qui ne supportais déjà plus l'aristocratie parisienne d'antan ?

Va savoir...
Lien : http://justelire.fr/la-part-..
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La part des flammes

Livre acheté en mai 2016, Didicacé en octobre 2017 à la fête du livre de Saint Etienne et lu entre le mois de décembre 2019 et le 6 janvier 2020 !



Gaëlle Nohant est une auteure qui me va comme un gant ♥



C'est après avoir regardé la série "Le bazar de la charité" que j'ai sorti mon livre de ma PAL ! Autant vous dire tout de suite que la série s'inspire de l'événement dramatique de l'incendie du bazar de la charité mais que la série est très éloignée du roman de Gaëlle Nohant.

Le seul élément commun étant le fait divers de l'incendie.



Si j'ai apprécié la série j'ai davantage apprécié le roman qui mets en scène des personnages bien plus crédibles et moins romanesques.



Gaëlle Nohant a cette faculté de s'inspirer de faits et/ou de personnages réels et d'en réaliser des fictions très crédibles avec des personnages qui nous émeuvent !



Sous couvert de fiction elle nous dessine avec précision l'époque avec ces mœurs, sa politique, son ambiance ! Véritable portrait socio-économique du moment !



Comme dans la série l'auteure va se focaliser sur trois personnages féminins mais trois personnages différents.



Dans le roman il y a la Duchesse d'Alençon, Violaine de Raezal et Constance d'Estingel.



Les thèmes de ce livres sont très riches.



Il y a d'abord l'horreur de cet incendie. le drame de toutes ces personnes mortes brûlées vives ou rescapées et terriblement brûlées.



Il y a l'avant et l'après dans la vie de tout ceux qui sont survivants de cet incendie mais aussi de ceux qui y ont perdus des êtres chers.



Il y a le calvaire physique des brûlés et celui de ceux qui doivent faire la reconnaissance sur des corps calcinés et méconnaissables !



Tout est décrit avec exactitude et une violence inouïe !



Et puis le feu a fait des ravages côté physique mais également du côté psychologique.



Dans ce livre Gaëlle Nohant nous parle beaucoup de la condition des femmes dans cette société où les hommes ont tous les pouvoirs.



On trouve également dans les thèmes du livre, la place de la religion et les balbutiements des soins psychiatriques.



Même les soins médicaux au niveau des soins délivrés aux grands brûlés.



On trouve l'amour sous toute ses formes, l'amour de Dieu, l'amour des hommes, des femmes.



Les hommes sont bien présents dans ce roman. On a surtout Laszlo de Nérac l'amoureux de Constance et le cocher de la Duchesse d'Alençon Joseph. Deux hommes qui sauvent la gent masculine dans ce roman.



Il y a des personnages détestables, de vrais méchants mais il y a aussi des personnes honnêtes et droites. Et j'aime quand la fiction offre toute cette palette de l'humanité.



La haute société est bien égratignée dans ce roman. Sous prétexte de sauver les apparences les grands de ce monde sont prêts à bien des manigances et bassesses écœurantes.



Mais les femmes se battent comme souvent avec ferveur, tout en étant accompagnées de quelques hommes d'honneur.



Ce livre m'a transporté dans cette époque, il est criant de vérité et profond.



Merci Mme Nohant de m'offrir vos belles histoires, oui merci ♥ Pour cette première lecture de 2020 très forte,

qui porte haut la part des femmes.



Et merci pour cette belle Didicace ♥
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Le bureau d'éclaircissement des destins

Le bureau d’éclaircissement des destins

Touchante Irène qui dénoue le fil unissant les trajectoires individuelles à la mémoire collective de l’Europe.



Nous sommes en 2016 à Arolsen, petite ville de la région de Hesse en Allemagne, aux côtés d’Irène, mère de Hanna son fils de 20 ans. Cette jeune française est arrivée en 1990 après son mariage avec un allemand dont elle a divorcé depuis.

En 1990 elle a dit oui à un job proposé par l’International Tracing Service. D’emblée elle a été intriguée par l’activité de ce centre de documentation très particulier. Mais en 2016 tout s’accélère lorsqu’on lui donne pour mission de restituer des milliers d’objets récoltés depuis la libération des camps et qui reviennent de droit aux propriétaires ou aux familles des disparus.

Et c’est partie ! Elle est prise dans cette spirale psychologique que sont les relations humaines. Ces rencontres qui vous percutent, vous transpercent parfois jusqu’à la moelle, l’épicentre des blessures et failles de notre propre vie.

Tous s’entremêle, s’entrechoque : les destins et les secrets des disparus, la vanité camouflée et les ombres qui planent sur le centre, jusqu’à son passé à elle. Irène se démène au milieu de ces enquêtes de manière bouleversante et avec des moyens d’investigation plutôt modestes. Elle en délaisse même son fils.

L’autrice a été courageuse d’aborder ce thème si décrié durant tant de décennies. Sa documentation fouillée donne cette touche de réalisme qui explique certainement notre grande émotion à la lecture de ce roman qui coule, limpide et facile. Non, facile n’est pas le terme qui convient puisqu’il nous tire la larme.



Cela m’a fait repenser au discours de Jacques Chirac le 16 juillet 1995 qui commémorait la rafle du Vel’ d’Hiv’ du 16 juillet 1942, au rapport public de la CIVS (commission pour l’indemnisation des victimes de spoliations) en 2017 concernant les victimes de spoliation, au discours de réparation et de mémoire d’Emmanuel Macron. Des points que l’autrice n’a pas abordés, probablement trop épineux à intégrer dans un joli roman.
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Légende d'un dormeur éveillé

J'ai perdu un ami ... Je le ne connaissais peu ou pas avant d'ouvrir le roman de Gaëlle Nohant , c'est chose faite, un peu tard me direz vous mais qu'importe ne vaut il pas mieux tard que jamais? Légende d'un dormeur éveillé est un roman biographique consacré à Robert Desnos, un homme hors du commun s'il en est! Il a trouvé en Gaëlle Nohant une inconditionnelle de l'homme et de sa plume. Le récit commence en 1925 à son retour de Cuba et nous amène au bout du voyage en 1945. Une biographie certes romancée mais excessivement bien documentée qui nous parle d'un homme, d'un poète, journaliste, romancier , d'une époque foisonnante, du Paris des lumières, des années folles , des surréalistes . et puis de Youki , Youki et toujours Youki , la femme, la muse, la Sirène de Desnos . Liberté, amour, amitié, fidélité, valeurs incontournables et incontournées.

Un vibrant hommage qui se lit au rythme des ballades la nuit dans Paris en compagnie des poésies de Desnos . Une belle rencontre !
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Légende d'un dormeur éveillé

Tableau vivant du paris littéraire surréaliste, « Légende d'un dormeur éveillé » est un livre passionné, une lecture exigeante.

Comme si elle s'était fondue dans ces années de liberté et d'urgence, où la création artistique bouillonnait, où la folie des hommes attisait le pire et le meilleur, Gaëlle Nohant nous offre un texte sensible et nerveux où l'émotion affleure partout, tout le temps.



Il ne s'agit pas d'un livre que l'on peut prendre pour quelques minutes, qu'on feuillète dans une salle d'attente ou entre deux arrêts de bus, non. Il faut avoir du temps devant soi pour encaisser la puissance du texte. Un peu comme ces promenades en bord de mer, face à un océan déchainé : le paysage vous coupe le souffle et vous devez batailler contre le vent, mais comme cela en vaut la peine !

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Légende d'un dormeur éveillé

Gaëlle Nohant restitue avec brio le parcours de Robert Desnos. Poète, écrivain, journaliste, scénariste, critique musical… Le champ d’activités et de curiosités de Desnos est infini avec, pour fil conducteur, son amour pour la liberté car



« en définitive, ce n’est pas la poésie qui doit être libre, c’est le poète ».



La liberté source d’engouement, de fraternité, de contestation, de colère… Desnos se positionnera formellement contre le fascisme et l’antisémitisme.

Aux côtés du poète, l’auteur redonne vie à des artistes du monde entier libres et porteurs de grandes idées, nous faisons la connaissance de l’écrivain cubain Alejo Carpentier parti clandestinement de la Havane, nous sommes invités en Espagne chez Pablo Neruda où nous rencontrons Federico Garcia Lorca.

Nous parcourons les lieux emblématiques du Paris de l’époque, la Coupole, le Bal Nègre, nous croisons Prévert, Aragon, Éluard, Jean-Louis Barrault et tant d’autres. Et par-dessus tout, il y a Youki, à la fois muse et amante passionnée, elle fût souvent infidèle mais revint toujours vers son poète. Desnos l’aimera jusqu’à son dernier souffle.

En lui donnant la parole dans une magnifique et émouvante dernière partie l’auteure nous présente une femme responsable et engagée, bien différente de la poupée frivole précédemment décrite.



Même si j’ai eu un peu de mal à entrer dans ce livre, me trouvant dès le début submergée par une foultitude de détails sur tous les personnages, j’ai rapidement pris un immense plaisir à cette lecture.

L’écriture de Gaëlle Nohant est élégante et précise, elle réussit totalement à nous faire partager son amour pour le poète.



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La femme révélée

« La femme révélée » est le second roman que je lis de Gaëlle NOHANT après « La part des flammes » que j’avais adoré.



Paris 1950. Eliza Donnelley se cache dans un hôtel de passe sous le nom de Violet Lee. Du jour au lendemain, elle a tout abandonné : sa vie de femme mariée habitant les beaux quartiers de Chicago et surtout son petit garçon Tim. Elle n’a emmené que quelques bijoux et son précieux appareil photo Rolleiflex ! Que ou qui fuit-elle ? Qu’est-ce qui a pu la pousser à quitter son fils qu’elle aime par-dessus tout ?



A cours d’argent, après le vol des bijoux qu’elle comptait vendre, Violet doit malgré tout tenter de se réinventer. Obligée de gagner sa vie pour survivre, elle trouve une place dans une famille bourgeoise, pour s’occuper des enfants. Grâce aux différentes amitiés qu’elle va nouer, et en particulier Rosa une jeune prostituée, mais surtout grâce à l’amour de Sam, américain comme elle, rencontré dans un club de Jazz, Eliza se fond petit à petit dans sa nouvelle identité. Ses nombreuses déambulations dans ce Paris d’après guerre vont lui permettre d’assouvir sa passion pour la photographie. Munie de son Rolleiflex qu’elle ne quitte jamais, elle observe et fixe sur la pellicule des visages, des morceaux de vie qui l’espace d’un instant la bouleversent.



Mais, malgré cette nouvelle existence qu’elle s’est construite au fil des années, la douleur de l’exil persiste. Surtout, Violet n’arrive pas à se pardonner l’abandon de son fils. Alors dix-huit ans plus tard, elle décide de rentrer dans sa ville natale. C’est en tant que photographe émérite et reconnue que Violet va retourner à Chicago et à travers les terribles évènements de 1968 (les émeutes contre la guerre du Vietnam notamment) qu’enfin, elle va retrouver celui qui ne l’a jamais quitté et qui lui a tant manqué : son fils.



Gaëlle Nohant a découpé son roman en deux parties.



Dans une première partie (l’exil), grâce à une écriture romanesque et sensible, et à travers l’objectif de l’appareil photo de son héroïne, l’auteur nous emmène à la découverte des rues du Paris des années 50 et nous fait revivre l’ambiance de ses clubs de Jazz jusqu’au bout de la nuit.

Pour nous conduire ensuite, lors de la deuxième partie (le retour) dans un Chicago de la fin des années 60, ville déchirée comme l’Amérique entière par la guerre du Vietnam, minée par la violence, le racisme mais aussi l’espoir d’un monde nouveau.



C’est clair j’ai tout simplement dévorée ce roman. Je l’ai adoré.

Comme dans « La part des flammes », Gaëlle Nohant mêle avec talent la petite histoire à la grande Histoire. Ce roman est pour moi incroyablement bien écrit. Cette romancière fait partie pour moi des « conteuses » nées, une magicienne tout simplement !



L’histoire de « La femme révélée » est une authentique fresque historique. De la première à la dernière ligne, nous sommes emportés par le récit à la fois hautement romanesque, sensible qui dans la deuxième partie devient plus puissant et fort, encore plus réaliste au fil des violents affrontements que l’auteur nous décrit. Nous ressentons pleinement le gros travail de recherche qu'a du mené l'auteur pour retranscrire à merveille ces évènements.



Enfin pour moi, ce roman est une « ode » à la liberté quelle quelle soit !

La liberté de la femme (obligée de tout sacrifier juste pour être libre même son enfant ce qui est intolérable), la liberté de l’homme à vouloir et pouvoir vivre tout simplement dignement !



Quelle que soit l’époque, cette quête se paye souvent très chère et entraine de lourds sacrifices et un dur combat !



Gaëlle Nohant, merci à vous pour cet immense plaisir de lecture.

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