Geoffroy de Pennart, je l’ai découvert avec ses revisites de contes. Je l’ai retrouvé ensuite avec ses récits de chevalerie détournés. C’est maintenant aux tours des dinos d’être déshabillés et rhabillés par cet auteur plein d’humour !
L’an dernier, je découvrais les aventures du sympathique et un peu tête en l’air Pancrace et sa rencontre avec sa dulcinée Dorimène. Je les retrouve à nouveau pour la rentrée dans une nouvelle aventure où il donne la main à son ami Laurent Audouin pour un nouveau moment plein de rebondissement.
Les auteurs reprennent les mêmes ingrédients mais offre une histoire totalement différente qui n’a pas été sans me rappeler les histoires de Babar que je lisais moi, enfant. En effet, on retrouve Pancrace dans son univers, sa ville, qui ressemble furieusement à Paris par endroit, et entre modernité et monde des dinos, il va se retrouver à poursuivre la petite Cornélie, l’animal de compagnie chéri de sa chère Dorimène. Les mécanismes, on les connaît : une course poursuite faite de gags et de gaffes, embêtant bien les personnages croisés en chemin : du livreur de saucisses, en passant par le cafetier, le gendarme, les maraîchers ou encore le maire et sa fanfare !
C’est drôle, truculent, savoureux. L’aventure est fort simple mais particulièrement efficace. N’aurais-je pas connu l’auteur sur des textes à double sens bien plus riche, j’aurais sûrement donné une note encore meilleure à l’oeuvre, mais comparant les deux, je préfère de loin, ce qu’il a autour de son loup Igor ou du Chapeau Rond Rouge. Ici, c’est mignon, c’est drôle, mais il manque un peu quelque chose, le message final étant dans l’air du temps, nécessaire mais un peu éculé. C’est plus la dynamique du trait et de l’aventure à travers la ville qu’ils mettent sans dessus dessous qui m’ont séduite.
Voici une nouvelle série d’aventure, pour la génération qui suivra la génération Babar à laquelle j’appartiens. J’adore l’utilisation des dinos, créatures adorées des enfants. J’aime les rebondissements de l’histoire et son humour. Il me manque juste un message ou un sous-texte plus fort comme Pennart le faisait dans ses revisite de contes.
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