Geoffroy de Pennart

Babybel, la vache qui rit, a été boycottée par un sultan insultant, ruminant de vilaines pensées...

Mais Kiri-ra qui verra...

(Pardon, c'est de cvd64:-)





Sa cousine Sophie, va démontrer l'excellence de la musique de son pays!

Sophie la vache musicienne, vous allez "la do ré"!





Elle sera refoulée, se fera même envoyer "Boulez", elle aussi, par des orchestres comme :

"Les herbivores mélomanes", car elle n'est pas assez grosse (il y a des hippos et des éléphants..)

A "Harmonie royale des ruminants", on n'engage que des girafes...

Avec "Le grand orchestre du sourire étincelant", Sophie échappe à des carnivores...

Elle s'enfuit, son coeur battant la chamade!





Ça allait crescendo, de mal en pis...

On ne fait pas n'importe quoi avec la musique, il faut en jouer à bon "Messian"...





Sophie va prendre le taureau par les cornes, en créant son propre orchestre (sans tambour, ni trompette!) Grâce à Douglas, un garçon de café (Le chien de "La voix de son maître") qui connaît la musique...





Ensemble, ils vont accorder leurs violons et ils gagneront le concours. Ce fut un concert... de louanges.

En souvenir, on construira un bel édifice : "Sainte Sophie", hélas débaptisé depuis, par le méchant sultan... C'est devenu une église masquée, euh mosquée ! C'est vache!





Bon, un dernier morceau et puis, au Liszt!

"J'écoute ma vache qui chante

Sa clarine et sa voix tonitruante

J'écoute ma vache chanter "

Ivan Areki.

(Ivan Rikiki, selon... Melancoly)

Premier dimanche de janvier: l'Epiphanie!

Trois rois mages, plus Joseph et Marie, le petit Jésus (juste 6 convives pour la galette des rois!)

- J'ai une couronne, mais une dent en moins, en croquant dans la fève ! Ch'est pas frôle, aïe...





Mr Lapin a préparé une galette,avec de la poudre d'escampette, pour Mère Grand.





"Mais, je prends la clé des champs

Cours aussi vite que tu voudras

Jamais tu ne m'attraperas!"





Un agneau, les 3 petits cochons, les 7 chevreaux la poursuivent.

"Je roule, je cabriole

Je m'amuse comme une folle."





La galette croise Petit Pierre, la petite Chapeau Rond Rouge et...

"Je suis moelleuse et sucrée

Un délice à déguster."





"Cuite à point, croustillante

Je suis vraiment succulente."

Mais il y a... le loup qui se refuse à attraper la galette. Suprise et même vexée, aux pieds du loup, elle pile net.

"Ce que j'aime, c'est le lapin en gibelotte, le chevreau en matelote, l'agneau en cocotte, le cochon ravigote et le cas échéant, un enfant tendre et dodu..."

Ou...une galette!

Et Igor, le loup attrape la galette.

- "Je suis cuite."fait la galette!





Mais, voilà Mère Grand, derrière le loup !

Moi, j'ai eu la fève, mais je saurais rester humble et à l'écoute de mes sujets. Appelez moi Majesté, je suis le Roi, tra la laère...

Il était une fois une histoire loup-foque, sur une petite fille avec un "chapeau rond et rouge", un panier avec des galettes de beurre et une grande mère...





-Passe par les champs, pas par la forêt. La maman demande à la petite (qui ne quitte jamais son chapeau rond et rouge) d'apporter un panier à sa grand mère...

-Je connais la musique, fait la gamine.





Elle fait peur, avec sa trompette : POUÊT !, à un grand chien gris...

-Je suis le... Loup .

C'est loupé, la gosse ne le croit pas et lui donne une galette.

La pauvre bête, toute commotionnée, s'en va d'une démarche un peu chaloup-ée





Ensuite, ce pauvre loup (et oui, c'est lui) se fait renverser par la mère grand, qui la met dans son lit, et va chercher le docteur ...





La gamine arrive et voit le loup, dans le lit. BONG, elle l'assomme avec un chandelier et va chercher un couteau, (pas étonnant que le chapeau rond soit de couleur rouge) afin d'extraire sa grand mère, du ventre de la sale bête...





Et... Il y a des souris, dans chaque page et on apprendra que l'enfant est devenue une grande docteure (une chirurgienne?)

Il y a une suite...😀



"J'avance à petits pas, à pas de loup, avec un chaperon pour me protéger. Rouge le chaperon, rouge !" Winsley.

Georges le dragon est jaloux, il n'en dort plus... de voir "sa princesse Marie" roucouler avec le chevalier Jules, sur l'écran noir de ses nuits blanches. (Voir La princesse, le dragon et le chevalier intrépide)





Georges fait sa valise et s'envole ( Il se consumait, à petit feu, pour Marie). Le dragon veut prendre un train (en panne!) et aide le mécanicien en allumant la chaudière, d'un jet de flammes.





Impressionné, Mr Bling le producteur recrute Georges et en fait une Star.

Georges, une vedette de ciné, what else?





"Le dragon justicier" est un succès dans lequel Georges sauve l'actrice Zouzou, (qui a un tempérament de feu) des griffes d'un chevalier félon.

"Georges, un acteur tout feu, tout flamme!"





Mais, d'interviews en réceptions, Georges a une extinction... de voix.





Le docteur préconise un remède à base de piments, vinaigre et moutarde... Il joue avec le feu!

Mais, Georges éternue, pleure et crache... Hélas, point de flammes!





Puis, le docteur essaie du poivre noir et de la poudre à canon...

Le résultat est spectaculaire: une épaisse fumée envahit la somptueuse villa.





Mais le lendemain, voici une belle brochette de médecins dingues: un hypnotiseur, un fakir, un psychologue...





Titres des journaux:

"-Chute d'une star?

-Georges: un pétard mouillé ?

-Le mal mystérieux font souffre Georges est-il contagieux?"

Ce dragon ne fera pas long feu au cinéma...





La solution va venir, grâce à... car, Georges n'y avait vu que du feu...

"Allumez le feu, allumez le feu

Et faire danser les diables et dieux

Et voir grandir la flamme dans vos yeux. " Johnny Hallyday.

Petite histoire rigolote, joliment illustrée, grâce à laquelle, j’ai (eh, oui, du haut de mes 48 ans !) appris un nouveau mot : CADOR.

C’est apparemment de l’argot, mais qu’importe, du moment que cela rime avec FORT !

J’aime ce miroir, tout droit sorti du conte de Blanche Neige, et qui parle en vers. Hélas, il connaîtra un triste sort, et fera les frais de l’énervement d’Igor, le loup, qui ne se contente pas seulement d’être le plus chic de la forêt.

Lucas qui fait route avec Igor, son papa, à bord de sa grosse voiture, lui fait promettre qu’il sera gentil avec le papa de Maurice, son meilleur ami, et Igor promet …

Il faut dire qu’Igor est un papa loup et que le papa de Maurice est un cochon.





Quelle surprise lorsqu’ils se rencontrent, nos deux papas, ils se sont connus autrefois, mais ce n’est pas un bon souvenir. Une vilaine histoire les a opposés . Et ils s’expliquent devant leur progéniture, enjolivant à qui mieux mieux leur version des faits. Echange de points de vue divergents, et le dénouement viendra des enfants, une histoire qui se termine bien !





Peut-être y a-t-il une morale à cette histoire, peut-être l’auteur a-t-il voulu montrer que parfois, hélas les adultes peuvent se disputer, mais qu’importe, on rit bien en la lisant car elle ne manque pas d’humour, tant du point de vue des illustrations : un loup et un cochon qui s’affrontent alors que le loup était chez lui, occupé à potasser des livres intéressants : " tout est bon dans le cochon" ou encore "capturer un cochon pour les nuls"… et que le cochon s'apprête à cambrioler la maison du loup, des pages illustrées dédiées au discours du loup et d’autres consacrées à l’exposé du cochon, des répliques drôles… Un album vraiment plaisant.





Honte à moi qui ne connaissais pas Geoffroy de Pennart, il faut absolument que je comble cette lacune !


Lien : https://1001ptitgateau.blogs..

Pauvre Sophie, elle qui aime tant la musique ! Elle qui régale sa famille et ses amis de petits concerts que tous apprécient beaucoup ! Elle lit dans le journal qu’un grand concours de musique est organisé et que tous les groupes de musique sont invités à ce concours.

Elle part donc pour la grande ville pour trouver un groupe prêt à accueillir son talent.

Sauf qu’apparemment le talent n’est pas suffisant ! Le premier groupe qu’elle rencontre refuse les herbivores, le deuxième, constitué d’éléphants et de rhinocéros affirme qu’elle ne fait pas le poids, le suivant, un groupe de ruminants qui devrait l’accepter n’accueille que des gens à la hauteur puisque ce sont des girafes, et ainsi de suite, Sophie n’a décidément pas le profil.



Vous l’aurez compris, un livre contre le racisme et l’intolérance, à consommer sans modération et

À propose dès le plus jeune âge pour montrer combien on est riche de ses différences !



Les illustrations sont très sympathiques, le genre de planches où l’on peut s’attarder parce qu’il y a une abondance de détails à découvrir.



Pour enfant de 6 à 8 ans.

Attention à la renifleuse péteuse derrière toi ! Terrasse le goinfrosaure à tête rouge à ta droite ! Ha, mais t’es sûr…l’arnica, ça existe vraiment?





Ce livre étant au hitparade des histoires à raconter à la maison en ce moment, mes enfants pensaient que « La princesse, le dragon et le chevalier intrépide » n’était que pure imagination de l’auteur, quel que soit le sujet abordé. Morts de rires avec ces animaux ou monstres sortis de nulle part, comment voulez-vous ensuite que j’explique que l’arnica existe bien sous forme de plantes aux fleurs jaunes ?



Mais oui les enfants ! Et même que l’arnica, sous forme de petites gélules, sert à soigner les bobos sur le front des enfants …mais moins, j’en conviens, pour calmer la douleur d’une bosse sur la tête d’un dragon vert attaqué par un chevalier à coup de gourdin !



Pour dédouaner mes enfants, j’admets volontiers que les albums de Geoffroy de Pennart sont assez détonants et déconcertants ! Cet auteur d’albums jeunesse met en scène des récits populaires comme Le Petit Chaperon rouge, Le loup et les sept chevreaux, Pierre et le loup... mais il les détourne à sa façon. Il est l’auteur notamment du «Loup est revenu!» ou encore du «Retour de Chapeau rond rouge».



Dans « La princesse, le dragon et le chevalier intrépide », il est question d’une gentille princesse Marie qui s’avère être une maîtresse d’école. Le matin, pour allumer le poêle à charbon de l’école, elle fait appel à un vieux dragon au doux nom de Georges, comme le compagnon de Lennie dans le roman de Steinbeck.

Contre toute attente, un chevalier, Jules de son prénom, débarque sur son cheval Flambard et pense sauver la princesse et les enfants en attaquant ce dragon qui mettait le feu l’école.



C’est alors que le chevalier intrépide Jules, pour se faire pardonner de la belle princesse Marie, va proposer de se racheter en allant chercher au péril de sa vie la fameuse arnica, sensée calmer la bosse de George. A vous de découvrir la suite…



A juste titre, cet album jeunesse possède tous les ingrédients qui font le bonheur des enfants. Une princesse belle comme un cœur, un chevalier déjanté sur son cheval Flambard, et surtout des animaux aux noms désopilants : renifleuse péteuse, pustulos, gloubignasses, crapotons ou encore bouffetoucrus. Une histoire palpitante et une fin des plus heureuses.



Un seul conseil, jetez-vous sur cet ouvrage sorti en 2011 aux éditions Kaléidoscope ! Et gare aux bouffetoucrus, des durs à cuire chauffés à blanc si vous les embêtez trop, ils pourraient se transformer en bouffetoucuits ! Désolé, mais je ne peux pas m’en empêcher…

Georges, Georges… What else ?



[Princesse Marie] Mais voilà Georges, la nouvelle célébrité de l’année ! Celui que l’on voit partout dans les journaux ou à la télévision !

[Georges le Dragon] Oui, oui, je sais. C’est arrivé de manière inattendue comme un chercheur qui fait une découverte incroyable et en retire la gloire sans rien demander à personne.



[Marie] Tu as remporté le prix Nobel comme CHARPAK ?

[Georges] Non, non. Je suis nul en physique ! Moi, j’ai plutôt la fibre artistique…



[Marie] Tu chantes dans un opéra, genre "Carmen"…de BIZET ?

[Georges] Non, non. Mais tu te rapproches sacrément.



[Marie] Comédien dans la pièce de théâtre « Des souris et des hommes » (1) ou en drag…ueur fou comme dans le Dindon de FEYDEAU ?

[Georges] Non, non. J’en ai assez de ton dingue de Jules et je suis incapable de tromper comme Pontagnac. Moi, coureur de jupons ! Jamais. Je préfère largement enflammer le public avec mon souffle du tonnerre.



[Marie] J’ai trouvé. Tu as choisi la chanson populaire comme BRASSENS ou MOUSTAKI ?

[Georges] Tu trouves que j’ai une gueule de métèque pour un dragon ?



[Marie] Désolé, où ai-je la tête ? Dans les étoiles surement grâce à Jules mon prince charmant… Oh Eureka ! Tu es réalisateur de film comme LUCAS et sa guerre interstellaire?

[Georges] Tu chauffes drôlement, parole de dragon.



[Marie] Aaaaaaah J’ai tout exploré. Oh Georges ! What else ?

[Georges] Comment tu as deviné ? Tu sais que je déteste le café pourtant ! Je suis devenu effectivement l'égal du grand CLOONEY.



[Marie] Mais pourquoi es-tu si triste alors ?

[Georges] Malheureusement, la vedette de cinéma que tout Hollywood s’arrachait encore hier est anéantie. Je reste sans voix. Euh je veux dire, sans feu ni flamme !



Dans la lignée de « La princesse, le dragon et le chevalier intrépide », un album enflammé qui n’atteint pas les sommets de l’album original mais qui reste très plaisant tout de même pour une suite.



A découvrir aux éditions Kaléidoscope.





Ps : En prime, j'ai eu la chance d'écouter Georges ce week-end et son compère Lennie, souris sur la gâteau !

Ne cherchez pas Melchior et Gaspard dans cette histoire !



Balthazar n’est autre qu’un chevreau et héros d’un album jeunesse signé Geoffroy de Pennart. Notre petit animal porte fièrement le numéro 7 sur son tee-shirt violet ; son père était peut-être fan de foot et d’Eric Cantona qui sait ?



Gambadant joyeusement dans la forêt avec sa maman pour cueillir des châtaignes, Balthazar aperçoit alors le loup Igor et son fils Emile s’approcher dangereusement dans leur direction. Comprenez ce Balthazar pétrifié à l'idée de tomber dans la gueule du loup, il n’a aucune envie de finir grillé dans une salade de chèvre chaud ! Ni une, ni deux, les chèvres se cachent bien vite dans un arbre et écoutent attentivement la conversation entre le père et le fils.



Craaaac…bouuum… les voilà qui chutent lourdement sur les loups assis gentiment au pied de l’arbre!



Quel drame ! Le louveteau Emile a pris un bon coup sur la tête et madame Broutchou, la maman de Balthazar, s’est tordu la cheville. Igor, désespéré et pleurant à chaudes larmes, implore madame Broutchou de sauver son fils toujours dans les pommes. Faute de châtaignes je suppose !



Comment madame Broutchou peut-elle aider le loup alors que seules les chèvres sont acceptées dans l’hôpital de la ville la plus proche ? Mystère et boule de gomme…



Même face à son pire ennemi, cette histoire démontre que l’on est prêt à tout sauver un enfant blessé. Quitte à faire entrer le loup dans la bergerie ! Je vous l’accorde une bergerie, nickel propre, lavée soir et matin, avec cette odeur si particulière d’hôpital. Eh bien oui, elle est bizarre cette histoire…



En résumé, j’adore cet album destiné aux cinq-six ans minimum, l’humour des dialogues ou des illustrations étant difficilement accessible, me semble-t-il, aux plus petits. J’en prends pour exemple cette affiche dans l’hôpital qui vante les effets de l’arrêt de la cigarette. On voit alors un loup qui fume incapable de rattraper une chèvre qui court en survet’ ! Juste hilarant…



Je n’ai qu’un conseil à vous donner. Ruez-vous sur « Maman ! : Une histoire de Balthazar » pour découvrir cette histoire très drôle ménageant la chèvre et le chou (1)…



(1) Il est amusant de noter qu’il existe une expression assez proche "savoir passer la chèvre et le chou" qui fait allusion au problème du paysan qui doit passer de l'autre côté de la rivière et garder intacts un loup, une chèvre et un chou, alors que son embarcation ne peut transporter à chaque traversée qu'un seul des trois en plus de lui. Ouh là, là, ce problème mathématique va nous rendre chèvre…

[Loup] - Bonjour, je m’appelle Lucas et j’ai un certain gout pour le raffinement et la bonne cuisine. J’ai invité toute ma famille à déjeuner dimanche prochain. Au menu, du cochon !



[Cochon] - Bonjour, je m’appelle Maurice et j’ai hérité de mon père d’un flair hors normes pour dénicher les truffes. Aujourd’hui, je me suis donc aventuré dans la forêt pour en cueillir mais j’espère ne pas rencontrer le méchant loup !



[Loup] – Allo maman. C’est bon pour dimanche prochain. J’ai capturé un cochon un peu fluet mais il devrait suffisamment grossir d’ici la semaine prochaine. Bises à la famille.



[Cochon] – Monsieur le loup… je pense que nous sommes partis sur de mauvaises bases. Et d’ailleurs, vous devez avoir faim de loup après cette partie de chasse ? Puis-je vous cuisiner des pates aux truffes ?



[Loup] – Ooooooh ! Mais c’est délicieux, Maurice. Quel talent vous avez-là !



[--- Une semaine plus tard ---]



[Loup] – Maurice, c’est une catastrophe. Je ne peux plus vous faire cuire pour le déjeuner de demain ! Après cette semaine passée, nous sommes devenus pour ainsi dire copains comme cochons. Ouhouuuuuuuu…



[Cochon] – N’ayez crainte Lucas. Nous allons préparer un mets succulent et une fête du tonnerre pour clôturer en beauté le « Déjeuner des loups ».♫♪



[Loup & Cochon] Ne comptez pas sur nous pour vous apprendre la réaction de la famille de Lucas à notre changement de programme. Lisez-le si vous voulez connaître le fin mot de l’histoire…





PS : Mettant en scène son animal fétiche, le loup, Geoffroy de Pennart a réussi à écrire un album drôle, palpitant et bluffant à l'image du "Chevalier intrépide". Encore bravo !

Mais qui ne rêverait pas "d’avoir un Jules" aussi beau gosse,à la mèche flottant au vent, fou chevalier au demeurant?



A choisir entre un dragon bougon et un chevalier vaillant, la princesse Marie a vite fait son choix pour trouver son Jules.



Si vous ne connaissez pas les aventures de Georges le dragon vert, Marie la maîtresse d’école et princesse à ses temps perdus et enfin Jules le chevalier intrépide, je vous recommande chaudement la découverte de l’album original (1) de Geoffroy de Pennart qui reste pour moi une référence dans la littérature jeunesse.



Dans cette suite, Jules et marie ont décidé de se marier et de construire une nouvelle école pour le royaume. Certes, le cadeau d’un voyage de noces sur une ile tropicale à Margarita (2) ou d’une batterie de centaines de casseroles en cuivre et étain telle que l’on peut encore en découvrir dans des châteaux de la Loire comme le château de Montgeoffroy (3) seraient plus en adéquation avec le rang des mariés . Je précise que le château n’est pas de Pennart mais d’Anjou !



Malheureusement, nos deux tourtereaux sont à court d’argent comme à notre époque. Mais marie détient un parchemin de Pétarac le Borgne, l’aïeul de la princesse Marie qui avait fait construire le château du royaume.qui mène tout droit à un fabuleux trésor.



Si dans le premier album Jules était à la recherche du graal médical de l’arnica en combattant les renifleuses péteuses et autres goinfrosaures à tête rouge, « Jules le chevalier agaçant » (fortement Georges le dragon) s’attaque cette fois-ci au dodu grofessu, à la baveuse chicoteuse à picots et au malabar escobar furibard !



Bref, toujours autant d’action du coté de Geoffroy de Pennart et ses albums bien déjantés.



Une suite restant une suite, cet album est sympathique mais n’a pas la fraîcheur et l’originalité du premier choc que j’avais eu avec nos trois héros. Par ailleurs, les dessins m'ont l'air moins bien réussi que dans le précédent.



Finalement, pour mieux appréhender ce livre, je conseille donc fortement d’avoir lu le premier album pour en comprendre le ressort comique et profiter ainsi des aventures loufoques de Jules et Georges au pays des mutants.



Un seul conseil, découvrez vite cette collection aux éditions Kaléidoscope qui s’avère aux antipodes des albums de Martine qui me bassine !





(1) « La princesse, le dragon et le chevalier intrépide »,

(2) Margarita en référence avec ma dernière lecture du superbe roman « l’ile invisible » se déroulant dans les Caraïbes au nord du Venezuela.

(3) Visitez la cuisine extraordinaire du château de Montgeoffroy, en Anjou forcément !

Dans son bain, Sophie la vache est réconfortée par Sophie la girafe : (1)



-Mais chère Sophie, tout le monde sait que vous avez un talent fou !

-Oh merci Sophie ! Je ne sais plus vraiment si je dois tenter ma chance dans la capitale ?



-Mais bien sûr, ce concours est la chance de votre vie. Foncez-y !

-Mais je suis loin d’être aussi jolie que Sophie Marceau…(2)



-La beauté, la beauté. Mais ce n’est pas le concours de Miss France !

-Je sais mais je suis loin d’être aussi connue que la Grande Sophie…



-Connue, connue… la Grande Sophie ! Elle est surtout pleine d’énergie et de folie. Copiez-là sur ce point au moins !

-Je ne voudrais tout de même pas tomber aussi folle que la Sophie de Lemaitre dans "Robe de marié ».



-Evidemment ! Mais vous êtes devenu aussi paranoïaque que cette fille ! D’ailleurs, être une vache n’est pas si dramatique que ça ?

-Facile à dire pour une star comme vous ! Avec votre statut, je ne serais pas systématiquement rejetée par tout le monde.



-Boudi bouda. Vous pourriez jouer dans « les malheurs de Sophie »...

-Non, je ne boude pas. Je dénonce les exclusions à mon encontre. Pour les uns, je suis trop herbivore, pour d’autres pas assez lourde, pour vous autres girafes je ne suis pas assez grande. Et je ne vous parle même pas de mes cornes minuscules et ma couleur marron… Oh La vache ! Il y en a marre des discriminations !



-Bon écoutez, trouvez rapidement une solution pour vous inscrire à ce concours de musique sinon j’en connais qui vont vous passer la cloche au cou. Et alors vous entendrez surement :

♫ Quand la musique est bonne …les cloches des vaches sonnent… ♪





Ps : Encore un excellent album de Geoffroy de Pennart. Il insiste très justement sur le droit à la différence, sur la primauté de la compétence par rapport à l’affiliation à un groupe ou à une caste. En transposant ce thème complexe dans le monde des animaux, l’auteur réussit à combiner un album très drôle à une critique extrêmement ironique sur les travers de notre société !



(1) Toutes les Sophie mentionnées, autres que « Sophie la vache musicienne », ne sont pas présentes dans l’album, pour ceux qui se seraient laissé(e)s abuser par les dialogues.

(2) Vous référer à la chanson de Souchon « Au ras des pâquerettes»

Connaissez-vous la terrible nouvelle ? LE LOUP EST REVENU !

Tremblez pauvres fous, craignez, mettez-vous à l'abri ! LE LOUP EST REVENU !

Préparez-vous surtout à rire, parce que ce petit album est jubilatoire.

On y retrouve les classiques victimes du loup : les trois petits cochons, la chèvre et ses sept petits chevreaux, l'agneau, et d'autres.

Tous sont effrayés par le retour du loup. Tous viennent se réfugier chez monsieur lapin, et...



Et ? Et ?

Vous ne croyiez tout de même pas que j'allais vous raconter toute l'histoire !



Si vous avez envie de connaître la suite (et la fin), précipitez-vous sur cet album.

Un excellent ouvrage jeunesse : le scénario, le texte, les dessins, tout est vraiment très bon.

L'histoire peut se comprendre à plusieurs niveaux et plaît à tous, petits et grands.

Les illustrations sont très réussies et contiennent de nombreux petits clins d'œil à chercher dans tous les coins.

Le livre est très bien rédigé et offre une juste quantité de texte aux phrases à la syntaxe et au vocabulaire de qualité.

Un album qui fait partie de ceux que j'ai lus, relus, re-relus, etc. avec mes enfants, un de leurs préférés.

Une de ces valeurs sûres que l'on a plaisir à lire à haute voix à de petits lecteurs (le texte se prête merveilleusement bien à une lecture très amusante si l'on y met le ton et que l'on donne des voix variées aux différents personnages) et qu'ils se régalent à lire tout seuls dès qu'ils savent le faire.



LE LOUP EST REVENU... pour notre plus grand plaisir.

Il était une fois une jolie princesse maîtresse d'école, protégée par un vieux dragon vert, soudain attaqué par un chevalier intrépide, qui lui-même tombe amoureux de la princesse...



Fort marri d'avoir estourbi le dragon de sa bien-aimée, le chevalier part au galop dans la montagne pour cueillir un bouquet d'arnica. Mais le chemin qu'il emprunte est hautement périlleux. Survivra-t-il au féroce goinfrosaure à crête rouge, aux bouffetoucrus, à la renifleuse péteuse et autres gloubignasses ?



Une fois encore, Geoffroy de Pennart détourne l'imaginaire des contes de fée avec humour. Entre le dragon geignard, le chevalier « tout feu tout flammes », une princesse qui n'a pas froid aux yeux et des monstres délirants, il y a de quoi amuser toute la petite famille pendant un moment. D'autant plus que les illustrations sont colorées, drôles et expressives.



J'en profite pour souligner les pouvoirs de l'arnica qui, sous forme de gel ou de granules, est un remède souverain contre les bosses et autres bleus des petits et grands dragons.



Je recommande (le livre et l'arnica) !

Une princesse et un dragon à contre-emploi.

La première est instit' (rien à voir avec la Steph' de Monac' des 80's, donc). Le second est depuis toujours au service de la famille royale. A ce titre, c'est lui qui, de son souffle brûlant, allume chaque matin le petit poêle à charbon de l'école.

Lorsqu'un chevalier surgit dans ce décor paisible, il se méprend sur le rôle du dragon, et pense devoir en découdre avec la bête. Mais on dirait bien que celle-ci est jalouse des intentions de Jules-le-conquérant (prendre le coeur de la belle maîtresse, bien sûr, pour qu'elle soit la sienne)...



Détournement de conte. Ça peut valoir cher en bonnes trouvailles et en rigolade pour le lecteur. Bof ici, pour moi. Pas de second degré pour l'adulte (comme chez Christian Oster ou dans quelques autres albums de G. de Pennart tel que 'Le loup est revenu').

L'histoire est longuette, convenue. Mais les plus jeunes apprécieront sûrement les astuces piteuses du dragon et les rebondissements...

Au garage Betruf,

Cambouis, orphelin est un jeune clébard plein d'entrain !

Un as de la mécanique qui met la pate à la patte sans rechigner,

le premier à dénicher quand il y a un os dans le moteur

car il ne faut pas compter sur sa famille d'adoption, ses tuteurs

les Nonosse, des faignasses qui se la coulent douce

comme ses deux cousins, des petits molosses bêtes et méchants, du poil plein les pattes.

Toujours d'humeur frétillante, Cambouis doué d'un bel organe vocal aime bien pousser l'aboiement lyrique

et c'est avec un ouaf d'enthousiasme qu'il apprend que la fameuse Lady Wawa organise un concours de chant.

Seul bémol, le soir de l'audition, la belle famille de la fête voit d'un mauvais oeil sa participation et le laisse seul au garage...



Geoffroy de Pennart livre sa version rock'n' roll de Cendrillon

qui ne manque pas de tempo

dans un chouette garage rempli de belles cylindrées rutilantes chromées.

On y retrouve tous les ingrédients du conte détourné et arrangé à sa composition.

Les personnages canins sont vraiment bien croqués.

J'ai craqué pour le beau Cambouis qu'est dans la mouise et pour la pétillante rock star

et j'ai râlé contre les méchants Nonosse...warf warf !

Je suis sur que les petits loups vont adorer.

Cambouis de Geoffroy de Pennart...le panard !



Je remercie Babelio, Masse critique et les éditions Kaléidoscope pour cette huileuse découverte

Un album pour enfant comme je les adore. Il fait rire les enfants et permet plusieurs niveaux de lecture (pour les enfants). Une terrible nouvelle vient de tomber, elle est dans le journal : « Le loup est revenu ! ». Toutes les victimes traditionnelles du loup se réfugient, les unes après les autres, chez le lapin : les trois petits cochons, le petit Chaperon rouge, Pierre, maman chèvre et ses sept chevreaux, l'agneau de la fable. A chaque coup à la porte tout ce petit monde tremble et à la fin, quand il ne manque plus que le loup … Les plus petits aiment trembler avec tout ce petit monde, pour être mieux rassurés quand on tourne la page. Il y a du comique de répétition, le plaisir de retrouver des personnages connus et un retournement de situation à la fin qui est une vraie surprise. le texte se prête particulièrement bien à l'oralisation, avec beaucoup de dialogues. Et les illustrations, de très bonne qualité, regorgent de détails même si tout se passe en un seul lieu, la salle à manger de Monsieur lapin. Un livre qui se prête à bien des relectures !

Une adorable gamine vit une histoire avec pour points-clef : une maison à l'orée de la forêt, une tenue vestimentaire rouge, une grand-mère, un loup, une galette...



Sauf que Geoffroy de Pennart avait sûrement estimé qu'il fallait absolument rajeunir ce vieux conte.



Souhait totalement réussi avec des illustrations claires et amusantes, un texte et des dialogues drôlissimes.



Un pur régal donc pour ce conte décalé.



Chaperon rouge devient Chapeau rond rouge pour notre plus grand bonheur de 4 à 120 ans.
Lien : https://juste-libre-84.webse..

Ce qui me plaît bien chez Georges le Dragon, c'est à la fois son côté "Elliott le Dragon" (cf. le film Disney réalisé dans les années 70 par Don Chaffey) et son côté "Dragon récalcitrant" (1941) de Hamilton Luske, toujours pour Disney. Et pourtant, Georges le Dragon n'a rien à voir avec le monde de Disney, la comparaison s'arrête donc là. C'était juste histoire de vous faire comprendre que ce dragon m'a d'emblée été très sympathique puisqu'il me ramenait vers le doux temps de mon enfance et des souvenirs.



Georges est un dragon domestique attaché au service d'une princesse qui a rencontré son Jules, enfin le Prince Jules, excusez du peu. Et voilà que la princesse se met en tête de considérer Georges pour ce qu'il est, à savoir un dragon domestique et comme un cheval qu'on selle pour la promenade, elle souhaite l'enfourcher avec son prince pour flâner et nourrir sa romance. Georges le Dragon, hélas, a sa fierté et ne l'entend pas de cette oreille. Par conséquent, il prend la décision de... fuguer.



S'en suivent des aventures assez rocambolesques qui mèneront notre dragonesque ami au faîte de sa gloire, c'est-à-dire jusqu'aux strass du 7ème art !



Découvert avec Super Nièce à Noël, ce petit livre a fait l'enchantement de la petite comme de la grande lectrice. Le dessin est agréable, pas trop académique et quant au sujet, il est facétieusement détourné des canons du genre. L'auteur ne joue pas avec le mythe du chevalier + princesse + dragon pour en faire une parodie mais pour en inventer une toute autre version plus contemporaine et pleine de piquant.



Pour un tout jeune enfant, le récit peut sembler un brin trop long et alambiqué mais pour un enfant de plus de 5 ans, il commence à devenir logique et passionnant.